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3,72

sur 1867 notes
Pour des raisons personnelles, j'ai pendant plus d'un an repoussé la lecture de cette saga. Je ne me sentais pas encore prête... Pourtant, j'étais sûre qu'elle me plairait. Effectivement, j'ai été charmée par ce premier tome.

Durant les étés 1937 et 1938, le Sussex offre un cadre enchanteur et bucolique à une famille ayant fait fortune dans le commerce de bois, les Cazalet. On se perd un peu, au début, parmi tous ces personnages , maitres et domestiques. L'arbre généalogique dessiné en prologue est bien utile pour s'y retrouver.

Les enfants sont fortement représentés. Leurs pensées ingénues ( ou trop lucides...), drôles et cruelles à la fois, se révèlent un régal. Cet aspect donne beaucoup de vivacité au récit. Les femmes sont au centre de l'histoire, et essaient comme elles peuvent de sortir du carcan social de l'épouse et mère. Tous les personnages sont fouillés avec subtilité.

La première guerre mondiale est encore bien présente dans les esprits et les corps meurtris. Et une autre se profile déjà...

Les Cazalet, au fil des pages, nous deviennent de plus en plus familiers et attachants ( enfin, pas tous...). On attend avec impatience de continuer à suivre leurs destinées. Je te dédie mon ressenti, maman, toi qui aimais tant cette saga.
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Ca y est je suis harponnée par cette série.
Il s'agit d'une saga familiale qui se situe juste avant la 2nde guerre mondiale de 1937 à 1939. le contexte historique est donc super intéressant.

L'été, William (dit le Brig) et Kitty (dite la Duche) Cazalet et leur fille célibataire Rachel reçoivent pour un mois leurs trois fils Hugh, Edward et Rupert, leurs belles filles Sybil, Viola (dite Villy) et Zoé et les petits enfants (Polly, Simon, William; Louise, Teddy, Lydia, Clara, Neville dans leur belle demeure, aidés par leurs domestiques.
Ca en fait des noms et des surnoms à retenir, des liens de parenté à établir. mais on s'y fait très vite.
Les caractères sont très bien décrits que ce soit chez les grands ou les enfants.
On pourrait penser que cette histoire est superficielle mais pas du tout. Chaque couple , chaque personnage a sa part de secret, d'inquiétude, d'ombre.
L'écriture est élégante et les pages défilent vite.




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À l'ouverture d'« Étés anglais », on a l'impression qu'on va savourer un agréable moment de lecture au charme so british, confortable et un peu attendu. L'équivalent littéraire d'un « tea time », avec earl grey et scones, en quelque sorte...

Hé bien, je plaide coupable d'un jugement hâtif : si je veux filer la comparaison alimentaire, on se situerait plutôt dans un bonbon anglais, doux et acide à la fois. Voire un peu piquant parfois. Toutefois, l'agréable moment de lecture est bien là !

Dans ce roman, on suit la vie des membres d'une famille bourgeoise aisée, les Cazalet. On fait ainsi la connaissance des parents – alias « le Brig » et « la Duche » –, et de leurs quatre enfants, Rachel, Edward, Rupert et Hugh, les trois derniers ayant eux-mêmes leur propre famille. Les liens qui unissent les membres de la famille étant très serrés (au grand dam de Zoë, la femme de Rupert), ils se retrouvent chaque été à Home Place (le nom veut tout dire…) afin de passer du temps ensemble. Ce tome 1 se déroule pendant les étés 1938 et 1939, quand l'Europe se prépare avec appréhension à la Seconde Guerre mondiale…

Raconté comme cela, on a l'impression que l'intrigue est plus que fine ; or, il n'en est rien, Elizabeth Jane Howard réussissant avec brio à susciter l'intérêt du lecteur par la description de la vie de ses personnages, mais surtout par son talent à les doter d'une intériorité plus vraie que nature. On suit ainsi leurs joies et leurs tourments d'enfants, mais aussi d'adultes, avec leur lot de difficultés (la peur de commencer une nouvelle école ou les questions sur le métier que l'on fera plus tard ; les difficultés conjugales, et extra-conjugales, par exemple) avec grand intérêt, et j'ai même terminé le roman avec regret, mais également hâte de connaître la suite.

En effet, Elizabeth Jane Howard, en plus de dépeindre avec finesse et psychologie ses personnages, traite également des questions qui ont traversé la société d'alors, et qui continuent à le faire : comment supporter sa vie quand on s'ennuie profondément dans son mariage alors qu'on lui a tout sacrifié ? Que les grossesses ne sont pas forcément désirées ? Que la guerre menace d'éclater à tout moment ? Qu'on se trouve entre deux âges, plus tout à fait un enfant, mais pas encore un adulte ?

Tout en étant charmée par l'atmosphère toute britannique qui émane du roman, j'ai apprécié que ce roman ne s'y limite pas, en traitant les sujets de manière originale et pas aussi gentiment que je m'y attendais : les personnages sont nuancés, les situations aussi, certaines étant même plutôt osées pour la date à laquelle le roman a été rédigé. Ainsi, l'autrice évoque l'antisémitisme larvé de la société britannique d'alors, à travers le personnage de Sid, l'amie de Rachel, à demi-juive ; ou les traumatismes des rescapés de la Première Guerre mondiale (comme le fera plus tard Anna Hope avec « le chagrin des vivants »), à travers Hugh et Edward, qui ont chacun eu une expérience différente du combat.

« Étés anglais » m'a fait penser au roman « le Bois du rossignol » de Stella Gibbons, mais en plus acide et moins sage. Si vous avez aimé ce roman, vous aimerez encore plus celui-ci. Une belle découverte !
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Un roman généreux qui commence par deux pages d'arbre généalogique et autres listes de domestiques : pas de doute, on est dans une saga pur jus. Mais pas pur sucre pour autant, car le propos et le style d'Elizabeth Jane Howard ne sont pas mièvres.

À la veille de la seconde guerre mondiale, les Cazalet et leurs belles-filles vivent leurs derniers étés avant le conflit. La Duche et le Brig ont eu quatre enfants. Ils vivent du commerce du bois exotique. Trois garçons et une fille. Hugh, l'aîné, et Edward, le second fils, ont tout deux connu les horreurs des tranchées. Ils travaillent dans l'entreprise familiale, qui leur assure des revenus plus que confortables. le cadet, Rupert, est devenu professeur d'art, par manque de succès (et d'assiduité) dans sa carrière d'artiste-peintre. Enfin il y a Rachel, leur soeur, qui se dévoue auprès de ses parents et ne s'est jamais liée avec un homme. Les trois belles-filles, Sybil, Viola et Zoë sont assez dissemblables, cette dernière étant une très jeune femme.

Tout ce petit monde se déploie devant nous, chaque personnage avec ses joies et ses peines, ses nombreux devoirs et ses quelques libertés. L'autrice porte une attention soutenue aux enfants de ces trois couples, que nous retrouverons, je suppose, à travers les décennies qui vont suivre…

J'ai avancé assez lentement dans cette lecture, qui ne m'a donc pas totalement emporté malgré toutes ses qualités. Mais je reconnais bien du savoir-faire à son autrice et je pense lire les volumes suivants. Celui-ci se termine alors que Lord Chamberlain vient d'annoncer que la guerre avec l'Allemagne a été évitée, ce qui on le sait, sera très provisoire…
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Traduit de l'anglais par Anouk Neuhoff.
J'estime que les traducteurs, grâce auxquels je peux lire des livres de toutes langues, ont droit aussi à mes hommages.
Ils font un remarquable travail d'écriture.
Qu'ils en soient ici remerciés.
Première partie :
Je ne sais pas si vous connaissez les "After Eight", ces délicieuses friandises au chocolat, fourrées à la menthe. Personnellement, je les adore.
Quel rapport avec "étés anglais" ?
Et bien, j'éprouve le même plaisir de dégustation so british.
L'action, enfin, les événements ( car d'action, il n'en est pas question ) se passent en 1937. Or, compte-tenu des descriptions des rites qui président à toutes choses chez les Cazalet, j'ai eu l'impression d'être parachutée au XIXème siècle. Et j'ai aimé cela.
C'est une vie tout en retenue, en non-dits, même pour les enfants qui doivent "apprendre à ne pas pleurer". La discrétion, les bonnes manières, le flegme anglais quoi.
Deuxième partie :
Nous sommes en 1938.
Les nouvelles d'Europe sont mauvaises.
Toute l'Angleterre frémit à l'idée d'un nouveau conflit. La peur s'installe.
Le côté sombre des personnages apparaît, le vernis se craquelle.
Se cache sous la façade toute une noirceur que ne laissait pas soupçonner la première partie.
Les relations familiales ne sont pas aussi aisées qu'il y paraissait.
Malgré tout il faut garder son quant-à-soi, bien sûr et tous y parviennent très bien.
Une plongée dans l'univers de Londres et de la campagne anglaise que j'aurai plaisir à retrouver dans la suite de "la saga des Cazalet".
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Une formidable découverte
(disons pour moi car j'arrive en l'occurrence assez largement après la bataille).
Il m'arrive, comme à chacun, d'être déçu par les ouvrages à succès dont l"écho positif finit parfois par fumer une sorte de ronron excessivement laudateur.
J'ai donc été tout à la fois surpris et impressionné par ce roman, d'une grande ampleur, que ce soit par les thème abordés, par l'intensité des scènes ou par la quantité de personnages.
Alors certes il faut parfois un peu s'accrocher pour se retrouver dans cette vaste famille (un précieux tableau des personnages - comme chez Tolstoi- placé au tout début du roman, nous indiquant d'emblée que l'on va voir défiler du monde) et il est vrai parfois on ne saisit pas bien qui parle et il faut s'y reprendre à deux fois pour s'y retrouver...Mais ce sont là des problèmes mineurs car l'essentiel est ailleurs : on a là une vraie écrivaine, qui a sa petite musique à elle. En ce sens le livre tient plus de la littérature avec un grand l'que du best-seller.
La vision de l'enfance, la place des femmes, l'homosexualité, le couple, la vieillesse, tout cela est exprimé de manière très fine et belle. Un exemple parmi d'autre, un accouchement raconté d'une manière extraordinaire.
Alors donc une saga oui, mais John Galsworthy, l'un des auteurs britanniques majeurs (quoi un peu oublié aujourd'hui) du XXème siècle avait écrit en son temps une Sage des Forsythe, et obtenu pour cela le prix Nobel de littérature.
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Je me faisais une joie de lire cette saga familiale mais me voilà déçue.
Je pensais y retrouver l'atmosphère de Downton Abbey mais les quelques similitudes se sont évaporées pour laisser place à un récit plutôt long et monotone.
Je me suis vraiment ennuyé et aucun des personnages qui sont vraiment nombreux n'a réussi ni à m'émouvoir ni à attiser ma curiosité.
Je tenterai de lire le second tome mais j'ai bien peur de ne pas y trouver plus d'intérêt.
Voici un rendez vous un peu manqué pour cette lecture de vacances que j'espérais palpitante. Tant pis...
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A quoi tient-il que vous tombez sous le charme de certains livres dès les premières pages ? Pour la saga des Cazalet, c'est déjà l'édition, cette couverture magnifique qui attire l'oeil, ce beau papier qui invite à tourner les pages et cet arbre généalogique au début qui est pour le lecteur friand de sagas familiales la promesse de belles rencontres. Et c'est aussi, sans doute, bien sûr, le talent de l'auteur qui à partir d'un événement banal, d'un portrait d'un personnage qui ressemble à tellement d'autres arrive en quelques phrases à vous happer, à vous projeter loin de chez vous dans l'ambiance de ce manoir anglais et à vous attacher irrémédiablement à cette drôle de famille Cazalet dont elle va vous conter les aventures. C'est plutôt rare pour moi de savoir dès les premières lignes qu'un livre va être un gros gros coup de coeur et bizarrement celui-ci m'a attirée dans son univers dès les premières lignes et la suite n'a fait que confirmer cette première impression.

Etés anglais est pourtant l'histoire d'une famille (anglaise donc) comme les autres, dans laquelle 3 générations vont cohabiter pendant les grandes vacances : les grands parents, une soeur et trois frères et une joyeuse bande d'enfants, plus les domestiques et quelques pièces rapportées de-ci delà. le temps de 2 étés en 1937 et 38 nous allons apprendre à mieux les connaître et découvrir petit à petit les failles et les non-dits de cette famille de la petite bourgeoisie anglaise. L'auteur procède à petites touches, rien de spectaculaire dans ce roman qui a priori ne fait que décrire la vie dans sa banalité et ses répétitions, ses petits (non) événements du quotidien, les mille jeux et aventures des enfants et leurs tourments d'adolescents. Mais tout sonne si juste qu'on partage très vite les sentiments et les sensations des personnages, on s'inquiète et on souffre avec eux, on tourne les pages plus vite pour savoir ce qui va leur arriver, on voit grandir les enfants au fil des chapitres et on se demande ce qu'ils vont devenir. Et puis bien sûr il y a la petite touche d'humour anglais qui donne du peps à cette histoire, l'ironie légère que l'auteur semble appliquer à son récit, le petit regard amusé qu'elle porte sur les manies des personnages, la Duche(sse), cette grand-mère qui rêverait de s'occuper tranquillement de son jardin et se retrouve à gérer sa trop grande maisonnée pleine d'enfants et petits enfants, Rachel, la fille dévouée, qui en tant que seule fille et en plus célibataire est la confidente et l'aide de tous et court d'une corvée à l'autre sans pouvoir jamais vivre sa vie, Polly, adolescente trop mure pour son âge qui s'inquiète de ne pas avoir de masque à gaz pour son chat en cas d'alerte et tant d'autres tous aussi attachants et vivants les uns que les autres.

Ce roman permet aussi de porter un regard différent sur la seconde guerre mondiale ou plutôt dans ce tome la menace de la guerre : les inquiétudes face à un éventuel futur conflit, les préparatifs pour se prémunir d'une éventuelle attaque allemande, l'attente anxieuse du résultat des négociations politiques avec Hitler. C'est aussi un excellent témoignage sur la vie à cette époque, les relations familiales, les rapports homme femme, les relations avec les domestiques. J'ai littéralement dévoré ce livre dont le rythme s'accélère en plus dans la deuxième partie avec cette menace d'une guerre qui va crescendo. Et je me suis précipitée chez mon libraire pour acheter immédiatement le tome 2, n'étant pas prête à patienter trop longtemps avant de connaître la suite ! Un vrai plaisir de lecture, un roman à savourer, pour moi pas une ligne ou un mot de trop, je me suis régalée à chaque page. J'espère trouver autant de charme aux tomes suivants et je sens déjà que l'attente jusqu'à la parution des derniers va être longue.
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Je referme "Etés Anglais", le premier tome d'une saga -un classique outre Manche qui a eu le droit à son adaptation en série par la BBC, excusez du peu!- qui compte(ra) quatre ou cinq volumes et les éloges ne me manquent pas: j'ai été véritablement happée par ce roman, par son intelligence, sa finesse, sa profondeur. Et par son charme so british, à la manière de Downton Abbey mais pas que. Un peu comme si Downton Abbey avait rencontré le Jonathan Coe des "Enfants de Longbridge"...

Nous sommes en 1937. Les Cazalet sont une riche famille, une dynastie issue de la haute bourgeoisie anglaise qui a su faire fructifier sa fortune en investissant dans le bois et l'industrie. A la tête de cette dernière comme de la famille, on trouve William, le patriarche vieillissant mais infatigable. Son épouse est une grand-mère un peu vieux jeu, un peu victorienne mais dotée d'un solide caractère. Quatre enfants sont venus combler et agrandir cet élégant ménage: Hugh, Edward, Rachel et Rupert. Les garçons -dont les deux aînés gardent des cicatrices de la Grande Guerre- sont nantis de leurs épouses et d'enfants tandis que Rachel est demeurée auprès de ses parents.
La famille, très unie, a pour habitude de se réunir tous les étés dans le Sussex, à Home Place, vaste résidence d'été de la famille sous la houlette des grands-parents. Baignade à la mer, parties de tennis et de squash, piques-nique, dîners constituent le programme des vacances. Mais qu'on ne s'y trompe pas: si en apparence, tout n'est que sérénité, calme et volupté, il suffit de se plonger au plus profond des personnages -qu'ils soient de la famille ou domestiques, qu'il s'agisse des enfants ou des adultes- pour mettre au jour les angoisses, les secrets, les non-dits, les regrets, les incompréhensions, les préoccupations qui font le sel de la narration (de la vie?).
Qu'on ne s'y trompe pas non plus: la menace d'une nouvelle guerre plane sur le ciel d'été, oppressante, inéluctable.

Tour à tour, chaque personnage dévoile son point de vue, apportant ainsi sa contribution à l'ambitieuse et ô combien minutieuse broderie qu'est "Étés Anglais". Ce parti pris narratif permet au roman d'afficher un rythme soutenu et une délicieuse fluidité. Quant aux personnages, tout en nuances et en contradiction, ils sont parfaitement campés, réalistes: somme toute, ils sont humains. Bien entendu, il y a ceux qu'on va aimer (Hugh et Rupert, Polly), ceux qui vont nous agacer mais qu'on aime quand même (Louise! Zoé!) et ceux qu'on va détester voire qu'on va adorer détester (Edward, Neville) mais de tous on se sentira proche tant ils sont écrits avec humanité et clairvoyance.
Non contente d'écrire une simple saga familiale, Elizabeth Jane Howard va plus loin (et c'est ce qui la différencie de tant d'autre, ça et la qualité de son écriture, qui bénéficie au demeurant d'une très belle traduction). Par le prisme de ses personnages, elles n'hésite pas à aborder des sujets graves (voire très graves) tels l'antisémitisme ou encore (et surtout) la condition des femmes soumises au désir des hommes ou à la maternité, la différence d'éducation offerte aux filles et aux garçons, le désir, la frustration, le viol... L'auteur distille ces réflexions au coeur de sa construction narrative avec beaucoup de finesse, d'intelligence et de pénétration. le roman se fait alors reconstitution historique, radiographie sociologique tout en ne perdant rien de sa passionnante dimension romanesque.

"Étés Anglais" apparaît clairement comme le point de départ magistral d'une saga dont on a peine à se défaire une fois le livre refermé, tant pour sa finesse et son élégance que pour son intelligence ou ses excellents personnages.

J'attends avec impatience la parution du tome 2. Octobre paraît bien loin, mais les Cazalet, s'ils se prêtent bien à l'été, seront aussi de bons compagnons d'automne.
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Etés 1937, 1938, Home Place , Sussex
Cela aurait pu s'appeler « Trois générations sous un même toit ».
La Duche, le Brig et leur fille Rachel accueillent comme chaque année les fils de la famille, leurs épouses, leurs enfants. Parfois d'autres proches les rejoignent pour passer quelques jours à la campagne. Car la maison est grande, et les Cazalet ont les moyens de tenir table ouverte.
On découvre ainsi les membres de cette famille et si aucun personnage n'est négligé, y compris le personnel de la maison dont le rôle est primordial pour garantir l'accueil de tout ce petit monde, ce sont surtout les 2ème et 3ème générations qui sont développées, leurs occupations, les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres, les rapprochements ou prises de distance qui s'opèrent notamment chez les enfants.
Si les personnages sont très nombreux, je ne me suis jamais sentie perdue car le rythme de leurs apparitions est parfaitement dosé.
J'ai beaucoup apprécié la construction des personnages qui s'étoffe peu à peu, au fil de leurs actions, interventions, prises de paroles. C'est vraiment très efficace.
Et puis, même si on a le sentiment qu'il ne se passe pas grand-chose, E. J. Howard dépeint cette vie de famille, certes un peu plus qu'ordinaire, les petits riens qui parsèment les journées d'été, elle ne néglige pas des problématiques plus graves : grossesse non désirée, adultère, famille recomposée, homosexualité.. avec en fond sonore la guerre qui gronde…
Mention spéciale pour le portrait des enfants !
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