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4,42

sur 3283 notes
J'ai lu cette BD plébiscitée par les babeliotes, le sourire aux lèvres.
C'est jubilatoire, étonnant, réjouissant, un vrai petit bonheur!

Le droit à la différence, celui des femmes, sont maltraités par les intégrismes religieux,familiaux et sociétaux ...

La belle Bianca révoltée puis vengeresse polymorphe , redresse la barre de cette ville qui prend l'eau!!

C'est une farce, mais aussi un plaidoyer pour le droit d'aimer et, d'être qui on est vraiment .
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, j'en ai marre de ressasser l'amertume et la négativité engendrées par la critique précédente, alors on…

-JULES VERNE EST ANTISEMIIIIIITE !!! C'est Dégueulââââsse !

-Mais qu'est-ce que tu racontes ?

-Bah c'est la critique du Château des Carpathes, non ?

-Ah ! Non, j'ai changé le planning, je t'ai pas dit ?

-Mais non, tu m'as pas dit, grosse limace ! Je fais quoi, moi, j'ai rien préparé, bordel !

-Rhôôôh, meuh t'en fais pas, tu vas bien trouver un truc négatif en cours de route…

-Un truc négatif avec ce titre-là ?!

-T'es Méchante Déidamie, utilise tes superpouvoirs ! Je sais pas, moi, invoque les puissances occultes du féminazisme si ça peut t'aider... Il reste une boîte de tomate dans le placard.

-Mmmh… d'accord… (pop de boîte de conserve qu'on ouvre) « O grand Hyâd'Efoth, écoute la supplique de ta servante… »

-Voilà. Pendant qu'elle cherche de son côté, présentons donc le sujet du jour : une bande dessinée titrée Peau d'homme, signée Hubert au scénar' et Zanzim au dessin et à la couleur.

Or donc Bianca, jeune fille de bonne famille dans la Renaissance italienne, est fiancée à Giovanni. Elle se soumet à la volonté de sa famille, qui choisit pour elle son époux, mais déplore de ne rien savoir de lui avant le mariage. Sa tante lui confie alors un secret : elle possède une peau d'homme qui, une fois enfilée, lui donnera en tout l'aspect d'un garçon nommé Lorenzo…

Parlons un peu du dessin pour commencer. Je ne suis hélas pas assez érudite en BD pour vous livrer une bonne analyse en règle du style : je me contenterai donc de déclarer que le dessin de Zanzim me rappelle Sfar et Hergé. Sfar pour les yeux démesurés de l'héroïne, Hergé pour la ligne claire et les amusantes spirales de mouvement. Ce menu détail me fait toujours sourire quand je le trouve.

La BD alterne un découpage classique avec des illustrations occupant toute la page, où l'on voit les personnages évoluer dans l'espace tout en conversant. Cela vous met, à mon humble avis, dans une double position : à l'extérieur de l'histoire, puisque vous vous trouvez au-dessus de l'intrigue et des dialogues, et à l'intérieur aussi, puisque vous vous impliquez dans la lecture en suivant les déplacements et les propos des protagonistes.

Quant à l'histoire… mmmh… comment dire sans tomber dans la capitale emphatique ?

Je l'ai adorée. J'ai adoré suivre Bianca dans ses aventures de l'autre côté du genre. Son ignorance de tout la force à observer, à comprendre et à se faire son propre avis sur les faits, sur les hommes et la société dans laquelle elle vit. Elle résiste à la bêtise et à l'obscurantisme prêchés par son frère. Elle change et se change, non seulement en homme, mais en femme libre, et son cheminement fait plaisir à lire.

Outre l'aspect initiatique, la BD dénonce avec force l'hypocrisie et le sexisme. Elle plaide avec énergie pour l'égalité de traitement. Certains constats de Bianca sur les nudités masculine et féminine restent vrais aujourd'hui. Et le livre prouve qu'il est possible de livrer au public de belles histoires aux messages forts sans pour autant assommer de bons sentiments, sans donner l'impression au lecteur qu'on enfonce des portes ouvertes. le monologue de Bianca m'évoque, par son intensité, la plaidoirie de Figaro et la repartie de Dorine dans Tartuffe, avec une dérision toute moderne cependant.

La conclusion propose un dénouement inattendu, bien que réaliste au regard des enjeux. Je n'en dis pas plus pour ne point divulgâcher.

(Méchante Déidamie, échevelée, barbouillée de tomate) : -« Sainte Misandra, nourris mon implacable vindicte et lance les harpies sifflantes et vengeresses sur la tête des écrivains blancs, mâles et hétérosexuels, juste parce qu'on aime ça, faire du mal ! Gloire à la vile méchanceté gratuite ! Livre-moi ton message ! »

-Ah, le rituel se passe bien, à ce que je vois…

(Méchante Déidamie, très essouflée)-Ca y est… la réponse… j'ai quelque chose…

-Excellent ! Je savais que tu arriverais ! Alors, qu'as-tu de pas gentil et de négatif à dire ?

-Bianca… pourquoi en avoir fait une femme au physique parfait ? Blonde, fine, blanche ? On peut pas figurer la glorieuse héroïne d'un roman d'émancipation si on n'est pas canon ? C'EST SEXISTE !

-Ah. Oui, je vois ce que tu veux dire. Peut-être parce que sa beauté parfaite l'isole des autres personnages qui tous possèdent un défaut physique, qu'elle représente une figure lumineuse et exceptionnelle ? Peut-être parce qu'on ne peut qu'aimer un personnage aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur ? Quoi qu'il en soit, je trouve le fond et la forme de cette BD tellement admirables que je ne peux guère prendre ton reproche au sérieux…

-Moi non plus, mais ‘fallait bien trouver quelque chose. ‘Tte façon, cette critique, elle est pourrie.

-En conclusion : Peau d'homme présente un récit multiforme : roman d'initiation, roman satirique, d'émancipation, sans oublier toutefois un humour plaisant pour alléger le tout. »

Et maintenant que la critique est terminée, je voudrais ajouter un mot.

Merci beaucoup, M. Hubert. Puissent vos proches trouver la paix après votre départ prématuré de ce monde.
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Sans savoir de quoi il retournait, ignorant même qu'elle avait remporté tant de prix, cela faisait un moment que j'étais attirée par cette bande-dessinée, toujours mise en avant en librairie. J'étais fascinée par cette couverture un brin macabre, cerclée d'enluminures, représentant une jeune femme longiligne, nue, à la peau couleur lait et aux grands yeux d'un bleu intense, en train d'enfiler un costume de chair humaine… Alors qu'elle ne fût pas surprise quand je l'ai trouvée, hier, enfin disponible dans ma bibliothèque! Voilà ma curiosité enfin assouvie et je n'ai pas été déçue! le contenu était largement à la hauteur de cette magnifique couverture!

En réalité, il n'y a rien de macabre dans cette histoire. La fameuse peau d'homme est seulement un attribut magique, transmis dans le plus grand secret de génération en génération, qui permet aux femmes de la famille de Bianca de changer de sexe tant qu'elles portent le costume et ainsi de devenir Lorenzo. L'occasion pour Bianca, fiancée à un homme qu'elle ne connaît pas, de le découvrir et de voir de quoi il en retourne sous couvert d'anonymat. Bien que l'expérience soit déroutante au début, et révèle chez son promis un goût prononcé pour la gent masculine, Bianca prend goût à l'expérience et à la liberté que cette identité masculine lui offre. Face à une société qui se laisse gagner par le fanatisme religieux et les bondieuseries, sa voix se libère sous les traits de Lorenzo et va s'élever afin de prôner la tolérance et la liberté de chacun de vivre comme il l'entend…

Que dire, à part que tout est réussi dans cette bande-dessinée. le scénario est surprenant du fait du contraste entre ses dessins très moyen-âgeux (l'intrigue se déroule au début de la Renaissance) et les propos extrêmement modernes et d'actualité qu'il aborde: place de la femme dans la société, libération sexuelle, inégalités et injustices sociales, place de la religion et danger du fanatisme. le tout est traité avec beaucoup d'humour grâce à une héroïne pêchue et effrontée qui n'a pas sa langue dans sa poche!

L'intrigue se déroule à un rythme endiablé et sans temps morts, quant aux dessins, sans être particulièrement délicats, je trouve qu'ils se marient fort bien au ton et au style de la bande-dessinée par leur dynamisme et leur modernité. L'héroïne est sans cesse mise en valeur et se détache sur les planches par ses couleurs vives qui contrastent avec l'ensemble plus neutre du dessin. Pour résumer, c'est osé, un peu fou, plein de fraîcheur et ça fait du bien!
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Sans surprise après tous les avis très positifs que j'avais lus, j'ai beaucoup aimé ce roman graphique. Les dessins de Zanzim ne correspondent pas vraiment à ce que j'aime d'habitude, mais ils se prêtent très bien à l'histoire racontée : un conte où une jeune fille sur le point d'être mariée à un homme qu'elle ne connaît pas se voit offrir un objet magique par sa marraine, une peau d'homme qui permet à celle qui la revêt de vivre comme un homme.

C'est donc sous les traits d'un séduisant jeune homme qu'elle fait connaissance avec son fiancé, Giovanni, qui tombe très vite sous son charme alors que commence une relation pleine d'ambiguïtés entre Bianca / Lorenzo et Giovanni. Et la situation se complique encore plus lorsqu'un religieux fanatique prend l'ascendant sur la ville...

Cette bande-dessinée est un appel à la tolérance et une dénonciation du fanatisme dans une société où les femmes ne jouissent pas des mêmes libertés que les hommes et où la liberté sexuelle est honnie. Et même si on a bien progressé depuis la Renaissance qui sert de cadre à Peau d'Homme, il est bon de rappeler qu'il y a encore de quoi faire...

Une très belle bande-dessinée porteuse d'un message important...
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Dans l'Italie de la Renaissance, Bianca, une jeune femme promise en mariage à un jeune homme du nom de Giovanni, s'interroge sur la coutume qui veut que les jeunes époux soient de parfaits inconnus l'un pour l'autre au moment du mariage. Selon elle, cette tradition, peut-être bien fondée selon certains, empêchent aux deux partis de réellement se connaître et se comprendre.
Au moment où ces questions commencent à envahir l'esprit de la jeune fille, elle est envoyée chez sa tante qui possède l'artefact magique de la famille qui permet de palier à ce "défaut" du mariage arrangé : une peau d'homme.

Un peu comme dans le conte de Perrault, mais en plus recherché encore : une fois la peau d'homme enfilée comme n'importe quel vêtement, la jeune fille commence à ressentir son environnement comme le ferait un homme. Et ainsi travestie, elle peut approcher son fiancé pour apprendre à le connaître "réellement", hors de toute convenance.

Cette bande dessinée revisite à merveille le thème du travestissement qui existe pourtant dans la littérature classique. J'ai beaucoup aimé le graphisme et la colorisation très franche qui rappelle ici les tapisseries d'époque - ce qui pour le coup collait parfaitement au thème de l'histoire.

Au-delà du "simple" travestissement, le scénario interroge sur les extrémistes religieux qui tendent à rapidement coller des étiquettes grandiloquentes sur les péchés de chaire initiés, bien sûr, par les femmes (et non par le regard lubrique des hommes) et l'absence de remise en cause de ces discours autoritaires.

On va bien au-delà des clichés de sexe ou de genre et c'est ce qui fait toute la richesse de cette bande dessinée.

Merci à jamiK pour cette suggestion de lecture !
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En guise de Testament, Hubert nous livre un véritable bijou, ode à l'amour, la beauté et la liberté. Il règle ses compte une dernière fois avec le puritanisme fanatique, contre tous ceux qui voient dans l'homosexualité une diablerie. C'est une oeuvre qui défend les causes homosexuelle et féministe, très militante et pourtant traitée avec légèreté et finesse, avec sensualité et poésie.
Ce roman graphique démarre comme un conte, l'action se situe dans une ville qui fait penser à Florence de la grande époque. Il y apporte une pointe de magie et de fantastique dans cette aventure avec cette peau d'homme dans laquelle Bianca se transformera en homme. C'est un superbe récit sur l'homosexualité, peut-être un des plus merveilleux qui ait été écrit sur le sujet à ce jour. le dessin de Zanzim, simple en apparence, mais très juste, sensuel et lumineux, met en valeur ce récit, plein de références à l'histoire de l'Art et à la littérature. Zanzim présente avec subtilité la confusion entre masculin et féminin pour servir parfaitement l'intrigue et pénétrer dans l'esprit des protagonistes. Une fois de plus, Hubert nous propose un éventail de caractères d'une étonnante richesse, il invente des personnages faits d'aspérités, de contradictions. L'aventure est épique, pleine de rebondissements, sensuelle et joyeuse, et pourtant, c'est avec une boule au fond de la gorge que je l'ai lue. Je ne peux détacher l'oeuvre de son auteur, Hubert a toujours laissé une grande part de lui-même dans ses histoires, et cette bande dessinée est pleine d'espoir, de rêve d'idéal, et pourtant… elle laisse un goût amer.
Hubert, tu nous manques.
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Dans l'Italie de la renaissance, Bianca, jeune dame de la bourgeoisie, doit épouser Giovanni que ses parents lui ont choisi. le jeune homme est un riche commerçant, plaisant au regard, mais Bianca ne le connaît pas et se désespère d'être à ce point ignorante de son futur époux et du monde des hommes. Sa marraine lui confie alors un secret : il se transmet dans leur famille, de mère en fille, une peau bien particulière. Celle d'un homme. Une fois que cette peau d'homme est revêtue, la jeune femme qui la porte a toutes les apparences et les attributs d'un homme. Bianca devient alors Lorenzo, un jeune homme très beau. Sous cette apparence, elle part découvrir le monde des hommes et celui de son fiancé Giovanni. Elle découvre également une liberté à laquelle les femmes n'ont pas droit.

Cet album est un petit bijou. « Peau d'homme » est une fable enlevée, un conte moderne, sensuel, drôle et incisif. Les auteurs, Hubert et Zanzim, nous présentent en effet une réflexion sur le genre et la sexualité, sur le désir des hommes et des femmes, sur morale et la religion qui entravent les libertés des femmes… mais aussi celles des hommes quand ils aiment les hommes.
En fin de compte , qu'il s'agisse ici de l'Italie de la Renaissance ou d'aujourd'hui, les problématiques restent les mêmes. Bianca, Giovanni et leurs amis symbolisent tout ce qu'une société rétrograde et intolérante n'admet pas : aimer comme on veut qui on veut, jouir de la vie et en profiter. Lorenzo va devenir celui qui ose se dresser contre les bigots et les fanatiques.
Le dessin est simple et moderne tout en décrivant avec précision costumes et décors de l'époque. L'histoire est fluide et les dialogues à la fois relevés et familiers.

« Peau d'homme », oeuvre multirécompensée, est parue quelques semaines avant la disparition du regretté Hubert, scénariste et coloriste de renom, décédé en février 2020. C'est un livre féministe, positif et humain.
A découvrir absolument !
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Ce conte en Bande-Dessinée se déroule au début de la Renaissance italienne ; La référence avec la dictature théocratique de Jérôme Savonarole à Florence vers 1494 semble assez évidente sans être mentionnée explicitement. Bianca apprend par l'une de ses tantes que les femmes de sa famille ont un secret ; elles possèdent « une peau d'homme », qu'elles nomment Lorenzo. Une fois cette « peau » revêtue, personne ne pourra se douter qu'elle n'est pas un homme ; le déguisement parfait. Bianca, que sa famille destine à se marier à Giacomo, dans un arrangement entre grandes familles, va ainsi pouvoir connaitre, en l'espionnant, ce fiancé désigné qu'elle ne connait pas. Elle ne sera pas au bout de ses surprises ! Les questions de la morale et de la religion, de la sexualité et des genres sont ici abordées sous forme de fable, ainsi que les notions de liberté et d'amour, depuis toujours d'actualité. le dessin, les couleurs et la mise en page, alternant planches classiques, plans panoramiques et plans-séquences s'accordent parfaitement au propos. Divulgacherai-je la happy-end ? Point du tout ! 4*, donc. Allez, salut.
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N'étant pas des spécialistes incontournables de bande dessinée, on n'avait pas forcément entendu parler D Hubert, .auteur notamment des séries le Legs de l'Alchimiste (dessin d'Hervé Tanquerelle et de Benjamin Bachelier, Glénat) ou encore Miss Pas Touche (dessin de Kerascoët, Dargaud) qui s'est tragiquement donné la mort en février dernier, deux mois avant la publication de Peau d'Homme qu'il a scénarisé peu de temps avant son geste fatal.
Ce qui a accroché notre attention en premier, outre la couverture d'une grande beauté ce sont les illustrations lumineuses et pétillantes de Zanzim, son découpage très variable selon l'action , ses décors qui font forcément penser à un conte.

Bianca est promise à Giovanni (aujourd'hui encore il y a plus de 18 millions de mariages arrangés dans le monde, ce qui me parait énorme) mais quelques jours avant son mariage, sa marraine l'emmène chez elle. Pour qu'elle sache ce que sait qu'être un homme, elle lui fait revêtir "une peau d'homme" (gardée dans un coffre et essayée par toutes les femmes de la famille).

Bianca devient Lorenzo, elle a accès à un monde et à des activités qui lui sont interdites en tant que femme et c'est sous les traits de ce beau jeune homme qu'elle séduit son futur mari.
Histoire d'amour impossible, questionnements sur le couple, le mariage, dénonciation de l'homophobie, de l'hypocrisie de la société mais aussi du puritanisme, "Peau d'Homme "se situe à une autre époque mais le propos est toujours d'actualité.
Peau d'Homme met en exergue cette image de la femme qui semble perdurer à travers le temps : vue par tant de cultures comme une tentatrice qu'il faut dès lors couvrir vestimentairement, garder au foyer, toujours un peu coupable de la convoitise qu'elle suscite ...

Cette idée de départ - se glisser dans la peau d'un homme pour bousculer toutes les idées reçues- est riche en possibles qu'on peut parfois regretter qu' Hubert n'aille pas encore plus loin mais l'album reste très étonnant et très émouvant.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Peau d'homme est un beau roman graphique, avec de belles illustrations, des couleurs pétillantes qui illustrent bien l'Italie de la Renaissance.
Bianca, ne voulant pas épouser le jeune homme qui lui est imposé sans le connaître, revêt une peau d'homme transmise par sa marraine. C'est donc sous la forme d'un conte féministe que l'histoire nous est contée !
Les thèmes comme l'Amour, l'identité sexuelle, la place de la Femme dans la société, la tolérance, la morale religieuse, le fanatisme sont abordés avec beaucoup de dynamisme et d'humour. J'ai adoré cette BD !
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