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Les aventures de Maître Li et Boeu... tome 1 sur 3

Patrick Marcel (Traducteur)
EAN : 9782207248669
352 pages
Denoël (14/03/2000)
3.92/5   108 notes
Résumé :
Pour lutter contre une épidémie pour le moins singulière - puisqu'elle sait compter et ne touche que les enfants de son village - Bœuf Numéro Dix se rend à Pékin le jour de son dix-neuvième anniversaire. Là, il rencontre un vieil alcoolique, un sage qui bien des années auparavant fut célèbre sous le nom de Maître Li. De retour au village de Kou-Fou, tous deux découvrent sans mal que Fang le prêteur sur gages et Ma le Grigou ont empoisonné les enfants par erreur. Les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Récompensée par le World Fantasy Award 1985, « La magnificence des oiseaux », est le premier tome de la trilogie « Les Aventures de Maître Li et Boeuf Numéro Dix ».
Ce roman écrit par Barry Hughart est particulièrement original, mélangeant Fantasy, aventure, enquête policière, quête, mythologie et culture chinoises.
Il avait tout pour me plaire, le début m'a beaucoup plu. Je me suis même dit que je tenais un gros coup de coeur, et puis, je ne sais pourquoi, mon intérêt s'est relâché et ma lecture a fluctué entre de très bons moments et de la lassitude. Pourtant ce roman me faisait envie depuis de nombreuses années.
*
Barry Hughart nous invite à voyager au coeur de la Chine impériale du VIIème siècle après J-C dans le village de Kou-Fou dans lequel sévit un mal mystérieux. En effet, seuls les enfants âgés de huit à treize ont été empoisonnés par des feuilles de mûriers.
You Lou, surnommé Boeuf numéro Dix en raison de sa forte carrure, se voit confier la tâche de comprendre comment une épidémie « sait compter » et de trouver un remède pour sauver les enfants. Il se rend à Pékin et engage Li Kao, un vieux sage alcoolique avec un « léger défaut de personnalité », pour l'aider dans sa mission.
De retour au village, les deux hommes découvrent très vite les deux coupables, qui ont eu la bonne idée de s'enfuir. Une course contre la montre s'engage alors pour trouver le seul antidote capable de guérir les enfants de Kou-Fou, la mystérieuse et légendaire Grande Racine de Ginseng.
C'est ainsi que commencent les aventures de maître Li et du jeune You Lou qui les mèneront bien plus loin que le lecteur ne le soupçonne au départ.
*
Bien sûr, ce livre a de nombreux atouts.
L'auteur a su créer des personnages haut en couleur. Les deux personnages principaux sont sympathiques et très différents : Li Kao est un vieillard intelligent, légèrement porté sur la boisson, sournois et impulsif. Boeuf numéro Dix, quant à lui, est un grand gaillard naïf, mais qui manque, à mon avis, de charisme. Ce duo se complète à merveille, les dialogues sont très réussis, parfois très drôles.
Les nombreux personnages secondaires sont aussi bien traités. Leurs noms peuvent parfois faire sourire : Vierge en Pamoison, Wang coupez-leur les couilles, Ping la Ravissante, … On retrouve des escrocs, un tyran, des brigands, une sorte de reine démoniaque coupeuse de têtes, des demoiselles infidèles, un Dieu, une princesse des oiseaux, un berger des étoiles, …

Ce roman propose un univers onirique riche dans lequel je me suis plongée avec délice. En effet, l'auteur intègre habilement dans sa trame narrative de nombreuses légendes.
S'entremêlent également au récit de nombreuses références à la tradition et la culture chinoises.

L'écriture est plaisante. L'auteur manie le second degré avec délectation. En effet, l'humour est présent, assez fin, pince-sans-rire et d'autant plus savoureux que Boeuf numéro Dix est candide et franc, et certains personnages particulièrement crédules.
*
Mais devant le nombre de critiques positives, je suis confuse d'avouer que je suis un peu passée à côté de ce roman. Je suis restée hermétique devant l'intrigue trop répétitive, même si le procédé littéraire est voulu par l'auteur. Les situations s'enchaînent, parfois un peu confuses. Nos héros frôlent la mort à de nombreuses reprises, mais survivent malgré tous les obstacles. Destin ou pirouettes littéraires trop improbables à mon goût, je n'ai ressenti aucune émotion.
*
Au final, l'univers de l'auteur ne m'a pas totalement transporté. J'ai apprécié le côté décalé, le style humoristique, l'originalité du récit, la narration incrustée de contes et des récits légendaires. J'ai moins aimé l'intrigue un peu trop redondante et peu crédible à certains moments.
Ce n'est bien sûr que mon avis, beaucoup de lecteurs ont apprécié ce roman. Il ne vous reste plus qu'à le lire pour vous faire votre propre avis.
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Désopilant. Surprenant. Dépaysant. Voilà les principaux termes qui me viennent à l'esprit pour qualifier « La Magnificence des oiseaux » de Barry Hughart. Un ouvrage qui s'inscrit dans une série de trois romans consacrés aux aventures du duo formé par Maître Li et Boeuf Numéro Dix que les éditions Folio SF ont dernièrement décidé de rééditer en format poche (novembre 2013 pour « La légende de la pierre » ; janvier 2014 pour « Huit honorables magiciens »).

Le lecteur y fait la connaissance d'un duo fort atypique, sortes de Sherlock Holmes et John Watson asiatiques qui oeuvreraient dans une Chine médiévale imaginaire dans laquelle la magie auraient sa place. L'un des principaux charmes du roman tient évidemment aux deux protagonistes : d'un côté un vieil érudit à l'intelligence redoutable mais souffrant de problèmes de boissons ainsi que d'un léger défaut de personnalité ; et de l'autre un jeune homme sensible et robuste mais dont le rôle est loin de se limiter à celui du simple gros-bras de service. le ton se fait volontiers humoristique, une caractéristique qui a valu à Barry Hughart d'être affilié au célèbre Terry Pratchett et à ses « Annales du Disque Monde ». J'ai pour ma part toujours eu du mal avec tout ce qui tourne autour du burlesque, aussi n'ai-je sans doute pas vraiment pu apprécier l'ouvrage à sa juste valeur, mais nul doute que les lecteurs que ce style ne rebute pas devraient ici trouver leur bonheur.

Parmi les autres points forts du roman figure également le cadre adopté, car, si les romans de fantasy basés sur la culture chinoise ne sont pas totalement inexistants (je pense notamment dans les sorties récentes à l'excellent « Porcelaine » de l'auteure française Estelle Faye), ils sont malgré tout loin d'être légion. Même si l'empire ici mis en scène n'est pas vraiment celui de la Chine que l'on connaît, les références historiques, littéraires et surtout mythologiques à l'Empire du Milieu sont omniprésentes et ajoutent un petit côté exotique très agréable au roman. La plupart des créatures ou contes et légendes évoquées sortent ainsi de l'ordinaire et participent efficacement à l'immersion complète du lecteur dans cet univers foisonnant, plein de couleurs et aux coutumes étonnantes. Je dois malgré tout avouer que la culture asiatique ne m'est pas très familière, aussi est-il fort possible que je sois là encore passée à côté de nombreux clins d'oeil que relèveront sûrement des lecteurs plus connaisseurs.

Là où le bât blesse un peu, c'est du côté de l'intrigue. Car si l'histoire paraît au premier abord intrigante (tous les enfants d'un même village tombent dans un profond comas que l'on charge nos deux héros de dissiper en mettant la main sur un remède miracle extrêmement rare), les choses se gâtent rapidement alors que le récit adopte une forme très répétitive et malheureusement un peu lassante : découverte d'un nouvelle indice / mise en place d'une ruse / déception / retour à la case départ... Les cent dernières pages se font cela dit plus originales, notamment grâce à un final parfaitement réussi qui démontre tout le talent et la maîtrise de l'auteur. Car contrairement à ce que la grande majorité du roman laisse à croire, tout à été pensé avec méticulosité et tous les fils de l'intrigue finissent par se rejoindre de manière fort surprenante mais parfaitement cohérente.

Avec « La Magnificence des oiseaux » Barry Hughart est parvenu à mettre en scène un univers et des personnages originaux qui raviront les amateurs de culture chinoise et de fantasy humoristique. Malgré quelques problèmes dus à l'aspect répétitif de l'intrigue, voilà un ouvrage fort divertissant et dont on tourne les pages avec grand plaisir. Autant dire que j'entends ben poursuivre ma découverte des aventures du curieux Maître Li et de l'attachant Boeuf Numéro Dix !
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Tout commence à Kou-fou, un petit village chinois spécialisé dans l'élevage de vers à soie, dans lequel un mal étrange frappe tous les enfants âgés de sept à treize ans, les plongeant dans un profond coma. Un fléau qui sait compter ? Comment est-ce possible ? C'est pour résoudre ce mystère et sauver les enfants que Lou You, surnommé Boeuf Numéro Dix, est chargé par les siens d'aller trouver l'aide d'un sage capable de lever le voile sur cette étonnante affaire.



Mais lorsqu'il se rend à Pékin, le jeune homme ne s'attend pas à trouver son bienfaiteur en la personne d'un vieil alcoolique qui monnaye ses services en échange d'un pichet de vin… Et pourtant, celui que l'on nommait autrefois Maître Li n'a rien d'un ivrogne ordinaire et malgré « un léger défaut de personnalité », il fut (et demeure !) l'un des cerveaux les plus brillants de son époque. En dépit de ses quatre-vingt-dix ans bien sonnés, le vieux sage n'a rien perdu de sa clairvoyance et de son redoutable esprit d'analyse… C'est ainsi que débute une longue et périlleuse aventure qui mènera les deux hommes au fin fond de la Chine, sur les traces d'une racine de Ginseng aux pouvoirs extraordinaires…



Si le point de départ de l'intrigue peut sembler surprenant, il ne révèle pourtant rien de la fantastique quête imaginée par Barry Hughart ! Il serait donc dommage d'en dévoiler plus ici… Néanmoins, je peux dire que « La magnificence des oiseaux » est un texte difficile à classer, qui tient tout aussi bien du roman d'aventure, que du conte folklorique, du roman initiatique ou encore de l'enquête policière ! Rajoutez à cela une pincée de magie et une grosse dose d'humour et vous obtiendrez un roman enlevé, très rocambolesque, dans lequel des héros hauts en couleurs et extrêmement sympathiques risquent leurs vies à chaque chapitre ! Tout le talent de l'auteur réside justement dans le bon dosage de tous ces éléments et même si le but est de divertir le lecteur, le texte n'en est pas moins intelligent, habile et bien mené et nous fait passer des rires aux frissons pour notre plus grand plaisir. Pas étonnant, avec autant de qualités, qu'il ait été récompensé par le World Fantasy Award ! Bref, une aventure savoureuse et jubilatoire, bien rythmée et difficile à lâcher !



Je tiens à remercier vivement Livraddict et les éditions Folio pour ce partenariat et cette belle découverte !
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En Résumé : J'ai passé un excellent moment avec ce livre qui nous offre au final un conte chinois qui se révèle efficace, entrainant, sans temps morts et passionnant. L'enquête de nos deux héros, certes se révèle peut-être un peu répétitif, mais ne manque pas de rebondissements, ni de rencontres vraiment surprenantes. L'univers présenté par l'auteur se révèle vraiment fascinant, mélange de légendes, de magie, de mystères et de lieux resplendissants et magnifiques. On a vraiment envie d'en apprendre plus sur ce monde. Les personnages développés dans ce récit se révèlent denses, complexes, efficaces et tous un peu fous, ce qui offre des situations vraiment pleine d'humour. L'humour, justement, est une des grandes réussite de ce roman, tout en nuance, posé, ironique et subtil, ce qui fait que le sourire reste facilement aux lèvres. le style de l'auteur se révèle vraiment soigné, dense et vraiment entrainant du début à la fin. Je lirai la suite des aventures de nos héros sans soucis et avec grand plaisir.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Maître Li, l'un des plus grand sages que la Chine ait connu, a bien plus de 90 ans, un esprit affûté et un léger défaut de personnalité. Boeuf Numéro Dix, ainsi nommé en raison de sa carrure massive et parce qu'il est le dixième rejeton de sa fratrie, vient le trouver pour tenter de sauver les enfants de son village, victimes d'une étrange malédiction.
Ensemble, les voilà lancés dans une aventure haletante, à la recherche d'une plante presque impossible à trouver, qui les conduira à affronter la redoutable Grande Ancêtre et le plus terrifiant encore Duc de Ch'in. Sur leur chemin, ils rencontreront nombre de personnages étonnants, qui sauront passer du statut d'ennemi mortel à celui d'ami de coeur, et inversement : les retors Ma le Grigou et Fang le Prêteur, Ho le Brimé à la mémoire démentielle, l'avare Chen le Ladre et la jolie Nuage de Lotus qui jamais ne se fatigue de se voir offrir des perles et du jade...
Echapper à la mort, trouver la sortie de labyrinthes impossibles, dialoguer avec des fantômes, déjouer les pièges de créatures terrifiantes et voler des montagnes d'or et de pierres précieuses sont le quotidien de nos deux héros dans cette quête. Mais surtout, ils devront résoudre une énigme d'une impossible complexité, afin de retrouver une légende perdue dont le rôle est bien plus important qu'il n'y paraît. Et si le destin de la Chine toute entière était entre leurs mains ?

J'ai beaucoup aimé cette aventure loufoque et fantastique dans une Chine médiévale tout droit sortie de l'imagination de l'auteur. N'ayant pas de connaissances suffisantes en culture chinoise pour démêler le vrai du faux, je me suis laissée porter par son exotisme exubérant, parfois caricatural, qui transpire des descriptions chatoyantes et d'une langue spécifiquement travaillée pour nous immerger dans cet univers étrange doté d'une mythologie qui lui est propre.
De ce point de vue, au début on a en effet (comme le suggère la 4e de couverture de l'édition Folio SF) l'impression d'avoir affaire à un Terry Pratchett qui aurait avalé un manuel de mandarin ancien et un traité de Confucius. La première partie du roman nous emmène de digression en digression, dans ce qui semble être un joyeux hasard, chacune des portions du récit réussissant pourtant à nous fasciner pour nous faire tourner les pages.
Puis petit à petit, le tout commence à prendre sens et une énigme digne de Guillaume de Baskerville dans "le Nom de la Rose" fait son apparition. On se rend alors compte que chaque anecdote farfelue, chaque bout de rêve, chaque détail de la vie des personnages qui nous a été donné constitue un morceau de ce puzzle brillant et tellement romantique, qui nous amène à un final grandiose avec l'envol des fameux oiseaux dont on se demandait un peu, depuis 300 pages, ce qu'ils venaient faire là.

Intelligent, poétique, drôle, émouvant, miraculeux, exotique, ce roman est tout cela à la fois et je le recommande chaudement.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
27 septembre 2013
Roman jubilatoire et émouvant, fait partie des ouvrages qui devraient rapidement rejoindre votre bibliothèque.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
La forme du village a fait l'objet de réflexions considérables, pour la raison qu'un homme qui construirait un village arrangé comme un poisson alors qu'un village voisin évoquait un hameçon courrait au-devant des catastrophes. Sa forme définitive fut celle d'une licorne, créature douce et respectueuse des lois, sans le moindre ennemi naturel. Mais apparemment, quelque chose s'était mal passé car on entendit un jour une sorte de renâclement sourd, plusieurs maisons s'effondrèrent et une large fissure apparut dans le sol. Nos ancêtres examinèrent leur village sous tous les angles, et l'on découvrit le défaut quand l'un d'entre eux grimpa au sommet du plus grand arbre des collines de l'est et regarda en bas. Par une sotte distraction, les cinq dernières rizières avaient été disposées de telle sorte qu'elles formaient les ailes et le corps d'un énorme taon vorace qui s'était posé sur le flanc sensible de la licorne, si bien qu'évidemment elle avait décoché une ruade. On affecta aux rizières la forme d'un pansement, et Kou-fou ne fut plus jamais troublé par des secousses.
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… et un jour, je me suis coulé de côté jusqu'à l'empereur et je lui ai annoncé avec un clin d'oeil canaille que je m'étais arrangé pour que nous puissions espionner deux nouveaux mariés se préparant à consommer leur joyeuse union. Wen était quelque peu voyeur, aussi regagnâmes-nous mes appartements sur la pointe des pieds ; là, j'écartais un petit rideau, en levant un doigt pédant.
"Ô fils du Ciel, lui dis-je, il semblerait que se marier avec certaines femmes puisse engendrer des effets secondaires déplorables."

"Les nouveaux mariés se trouvaient être des mantes religieuses, poursuivit Maître Li. Le marié était joyeusement occupé à copuler et, au moment crucial, la rougissante épouse souleva son joli cou et le décapita avec négligence. La partie arrière du corps du marié continua à s'activer tandis que la mariée lui dévorait la tête, ce qui en dit long sur la localisation de la cervelle; l'espace d'un instant, l'empereur commença à réviser son opinion des cloches nuptiales. …"
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Puissent vos villages demeurer toujours dans l'ignorance des collecteurs d'impôts, puissent vos fils être nombreux et travailleurs, laids, robustes et dociles, puissent vos filles être rares et belles, et constituer d'excellentes sources de présents coûteux.
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Le vent de printemps est pareil au vin, a écrit Tchang-Chou, le vent d'été pareil au thé, le vent d'automne pareil à la fumée, et le vent d'hiver pareil au gingembre ou à la moutarde. Il soufflait sur Pékin une brise de thé avec un arrière gout de fumée, aromatisée de senteurs de prune, de pavot, de platane, de lotus, de narcisse, d'orchidée, d'églantine et des feuilles parfumées du bananier et du bambou. La brise charriait également l'odeur de la graisse de porc, de la transpiration, de la vinasse et les relents déroutants de plus de gens que je n'en avais rêvé exister de par le monde entier.
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"Maître Li, voulez-vous dire que vous allez venir jusque dans mon village pour découvrir comment une épidémie peut apprendre à compter ? m'écriais-je.
- Je sais déjà comment ton épidémie a appris à compter, répondit-il calmement. Courbe-toi."
J'étais tellement abasourdi que je me pliai en arriére avant qu'il ne me conseille d'essayer dans l'autre sens. Maître Li bondit avec souplesse sur mon dos, entoura mon cou de ses bras et enfonça ses pieds minuscules dans les poches de ma tunique. Il était léger comme une plume.
"Boeuf Numéro Dix, mes jambes ne sont plus aussi rapides qu'autrefois, et je subodore que le temps peut être un facteur déterminant. Je te suggère de t'orienter dans la direction de ton village et de commencer à galoper comme un fou",déclara le sage viellard.
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