1970 Erlendur et ses collègues effectuent des rondes de nuit. Loin des grandes gueules avinées et égocentriques, le jeune sergent se montre d'une nature calme et solitaire avec, en bruit de fond, une lancinante tristesse.
Au cours de ces tournées, il rencontre de nombreux clochards, dont Hannibal, celui dont, tout au début, nous est relatée la mort par noyade
Depuis lors, Erlendur reste soucieux, sans cesse il ressasse les paroles de cet SDF qu'il a plusieurs fois cueilli dans la rue, frigorifié ou blessé, et mis à l'abri. Il se sentait proche de cet homme dont la mort lui paraît suspecte, aussi, en dehors de son service, va -t-il enquêter auprès de ceux qui l'ont connu.
Et l'on voit alors Erlendur, ce grand taiseux, ne pas lâcher la grappe à son interlocuteur et l'interroger encore et encore jusqu'à se faire vertement rembarrer
Ainsi, petit à petit, Erlendur tisse le fil d'une toile plus complexe qu'il n'y paraissait et son enquête progresse tranquillement, comme on se promène le long d'un chemin sous le vent d'une douce nostalgie, d'une compassion discrète et d'un fatalisme poétique
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