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sur 1006 notes
Erlendur âgé de 28 ans vient tout d'entrer dans la police. Il patrouille de nuit la ville de Reykjavík avec deux collègues. Hannibal un clochard qu'il croisait de temps en temps est retrouvé mort. L'hypothèse de la noyade a tout de suite été retenue sans aucune enquête. Mais Erlendur cherche à en savoir plus et surtout comment cet homme s'est retrouvé à la rue avec la bouteille pour compagne.

Ce livre s'intéresse à la population des sans-abris de Reykjavík. Autant d'hommes et de femmes qui se connaissent, les centres d'hébergement pour la nuit, ceux ou celles qui veulent arrêter l'alcool, la mendicité et le regard d'une population sur eux. Erlendur possède cette empathie qui le pousse s'il le peut à aider les clochards. Têtu et obstiné, il enquête patiemment convaincu que la mort d'Hannibal n'est pas un accident.

Et voilà un polar résolument humain et sans hémoglobine. La psychologie, les personnalités des personnages sont vraiment creusées et c'est un régal!
Une lecture passionnante où l'auteur ne nous bouscule pas, ne nous oppresse pas et pourtant ce livre est impossible à lâcher ! le club des Erlendurettes va être content...
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Une lecture sympathique mais une enquête qui traîne trop en longueur à mon goût.

Nous suivons ici Erlendur, policier de proximité, arpentant les rues de Reykjavik lors de ses patrouilles de nuit.
Touché émotionnellement par la mort d'un sans-abri, il essaiera de découvrir ce qui lui est vraiment arrivé, n'hésitant pas à revenir sur son passé, et à l'origine tragique de sa situation dans les rues.
En parallèle, nous enquêtons aussi sur la disparition d'une jeune femme sortant d'un bar.
Un lien s'établira-t-il entre les deux ?

Nous découvrons le personnage du jeune Erlendur, très appréciable, sensible.
Il enquêtera sans en dire un mot à ses supérieurs, de façon personnel, à ses heures perdues, ce qui plaira à Marion Briem à la fin du roman, sa future mentor.
Nous connaîtrons aussi son amour de jeunesse, Haldora.

Je lirai la suite, en espérant tout de même que celle-ci sera un peu moins longuette.
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Comme chaque fois, j'ai aimé suivre ce cher Erlendur, cette fois encore tout jeune, dans "Les nuits de Reykjavik", il n'est pas encore le grand inspecteur connu, il est ce que je n'appellerais pas le "flic - assistant social" car il n'en est rien, car on reconnaît déjà bien l'inspecteur Erlendur qui ne ne fait pas de concessions pour rien ni personne, que l'on soit dans ou en marge de la société, mais déjà le policier avec ce côté extrêmement humain qu'on aime tant, ses observations, ses intuitions qu'il suit toujours, un homme qui observe, qui essaie de comprendre, qui laisse parler, pour qui un crime est un crime, qu'il s'agisse d'une personnalité importante aux yeux de notre "civilisation" ou d'un homme qui fait partie de ceux que l'on appelle "SDF", ceux que l'on voit si souvent le matin dans les métros en passant notre chemin sans même se demander comment cet être en est arrivé là! C'est dans les entrailles de Reykjavik, dans des endroits les plus insolites qu'il nous emmène cette fois, à la rencontre de ces hommes et femmes "sans domicile fixe" qui ont la franchise de demander un peu d'argent sans aucune honte pour une bouteille qui leur fera oublier la douleur psychique, physique, l'endroit où ils vivent et pendant quelques heures les réchauffera pour les emmener dans un sommeil où la réalité est moins douloureuse, quitte à ne jamais se réveiller et d'ailleurs, qui s'en soucierait, à part Erlendur? C'est ainsi que commence l'histoire, un homme, Hannibal, est retrouvé mort dans une tourbière. L'affaire est vite classée, l'homme était connu de la police, c'était un clochard, il buvait beaucoup et en effet, on retrouve pas mal d'alcool dans son sang, il est certainement tombé et s'est noyé, sans doute trop ivre pour se relever...Mais Erlendur qui avait fait la connaissance de cet homme peu de temps auparavant veut avoir la certitude de cet accident! Il va marcher dans toute la ville, tous ces endroits où vivent les gens comme Hannibal, les oubliés de la société, il va leur parler, essayer de comprendre pourquoi Hannibal avait quitté l'endroit qu'il squattait, il avait peur, il lui avait dit qu'il se méfiait, qu'on voulait mettre le feu à ce qui lui servait d'habitation! Déterminé comme toujours, on suit ce jeune Erlendur dans les nuits de Reykjavik et quelle ballade, que de rencontres! Un cinq étoiles pour ce livre, ce roman noir, ce bon polar! On se rend aussi compte, une fois de plus, à quel point Arnaldur Indridasson a une excellente connaissance de l'histoire et de la géographie de l'Islande et sa capitale et surtout, on a plus que jamais envie de rencontrer cet écrivain, non seulement pour ses histoires, pour sa plume mais peut-être aussi parce qu'on associe souvent les héros de polars à leur créateur et je pense sincèrement que l'écrivain est un chic type, comme l'est Erlendur!
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Etant fan d'Erlendur, je ne pouvais qu'aimer ce livre. On découvre
- ses débuts de policier qui patrouille de nuits, avec tous les délits nocturnes : cambriolage, état d'ivresse, tapage nocturne,......
- sa relation avec Halldora, qui deviendra la mère de ses enfants,
- puis sa rencontre avec Marion Brem qui lui dira "Vous devriez venir me voir si cela vous dit de continuer à fureter comme vous le faites si bien".
Et nous voici parti avec lui à fureter pour résoudre des disparitions non résolues, des enquêtes qui progressent grâce aux nombreux échanges que peut avoir Erlendur avec des témoins, les membres de la famille....
Je vous recommande vivement cet auteur si vous ne connaissez pas.
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Un vieil épisode des aventures d'Erlendur, très intéressant car cela se passe en 1974 et il est stagiaire à la police de Reykjavik. C'est le début de sa vocation.
Très intéressant de le voir jeune. Il observe énormément et fait preuve d'empathie vis vis d'un clochard que l'on retrouve noyé, il fait preuve également de patience et ténacité. Il fait aussi la connaissance de Marion Brenne qui ensuite deviendra sa supérieure hiérarchique.
C'est très intéressant et un bon suspense.
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On se retrouve au début de carrière de Erlendur. Policier, âgé d'une vingtaine d'années, il patrouille dans les rues sombres de Reykjavik avec deux coéquipiers : accidents de la circulation, vols, violences domestiques, alcoolisme, drogue et disparition sont aux rendez vous. Cette criminalité est le quotidien de ces jeunes policiers. Au détour d'anciennes tourbières, terrain de jeu pour les enfants un clochard est retrouvé mort, noyade accidentelle.


Qui aurait pu s'interroger sur la mort d'un clochard ? Erlendur. Cette mort perturbe ce jeune policier. il avait en effet déjà croisé cet homme plusieurs fois et c'était un peu lié d'amitié, il avait ressenti la souffrance de ce clochard due à la perte d'un être cher. Armé de plus de zèle que ses collègues il va enquêter sur son temps libre.

Arnaldur Indriðason nous fait découvrir les premiers pas d'Erlendur dans la police. Des indices permettent de dater les évènements : 1994. Erlendur est à cette époque célibataire, il a déjà rencontré Halldora, qui lui apprend qu'elle est enceinte et souhaiterait qu'il se déclare. C'est un roman sombre qui décrit le quotidien de cette ville, noirceur de la société islandaise qui parfois sombre dans l'alcoolisme.

C'est toujours un plaisir de suivre les aventures d'Erlendur, même si celles ci nous sont livrés de façon non chronologiques. Erlendur vient déposer le résultat de son enquêtes à Mario Brem qui travaille à la criminelle. Elle invite Erlendur à abandonner les patrouilles nocturnes afin de rejoindre la criminelle.

Dans le cycle Erlendur, et chronologiquement ‘Les nuits de Reykjavik' pourrait être le deuxième du cycle. Juste après ‘Le duel' qui se passe en 1972.
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Lorsque je vois approcher le dénouement d'une intrigue policière avec la fin du livre, je me sens toujours envahie de tristesse … C'est exactement ce qui m'est arrivé avec ce dernier ouvrage d'Arnaldur Indridason : la première enquête de son héros Erlendur, tout jeune policier affecté aux patrouilles de nuit à Reykjavik. Son quotidien : les chauffards ivres, les jeunes filles fugueuses, les violences conjugales récurrentes, les rixes de clodos qui sifflent des petites fioles d'alcool à 70% qu'ils se procurent par ruse dans les pharmacies.
Une façon de mieux comprendre la suite des enquêtes du policier taciturne, comment il est entré à la Criminelle, sa façon de ne jamais rien lâcher, son intuition. Sa gentillesse aussi vis-à-vis des plus démunis comme ces hommes devenus des loques alcooliques – ces femmes aussi, qui se donnent pour un carnet de tickets de bus – la manière dont il a rencontré la mère de ses enfants …
Il est des secrets de famille tellement lourds à porter. On savait déjà comment, enfant, Erlendur avait perdu son frère dans le blizzard et qu'il en conservait un tenace sentiment de culpabilité. Dans ce roman « initial », on apprend qu'il collectionne depuis lors tout ce qui tourne de près ou de loin à des disparitions, expliquées ou pas. Qu'il ne se sent pas spécialement bien dans son uniforme de policier de proximité. Que les chaussures réglementaires ne sont pas vraiment adaptées à la course derrière un cambrioleur qui a des révélations à faire sur ses commanditaires.
Un livre particulièrement bien écrit et traduit, à l'atmosphère froide et glauque, mais plein d'humanité. Un scénario superbement agencé, qui ménage des surprises. Une prime à la persévérance pour un jeune flic solitaire qui veut comprendre et s'attache à découvrir pendant ses heures de loisirs les circonstances de la mort d'un pauvre type qu'il a simplement croisé au cours de ses patrouilles et dont personne ne se préoccupe. Un seul inconvénient : il est toujours aussi difficile de se familiariser avec la toponymie islandaise ...
J'avais arrêté de lire les polard islandais … Je crois que je vais m'y remettre.
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Il ne faut pas bien longtemps pour comprendre pourquoi les livres d'Indridason plaisent : ils sont limpides, directs, avec juste ce qu'il faut de cruauté. C'est essentiellement l'écriture de l'islandais qui nous invite à parler de "limpidité". Celle-ci est claire et concise, et ne s'enfonce dans aucune élucubration ou longueur non désirée. le style et l'intrigue sont directs, francs et rien n'est laissé de côté. Un chemin est précisé dès le départ, un style est mis en place et les choses se déroulent par la suite de la manière prévue, sans déviations. La cruauté quant à elle s'insère implicitement dans l'enquête du policier Erlendur. Mais paradoxalement, ce n'est pas une impression de limpidité ni de franchise ni de cruauté qui permet de bien définir ce livre, mais bien plutôt une impression d'implicite. Car l'implicite est au coeur de cette première enquête d'Erlendur.

Comme une sorte de pré-quel aux enquêtes ultérieures du policier, ce livre nous projette dans les rues nocturnes de la capitale islandaise, petite mais plutôt bien garnie en divers crimes et violences. Nous y retrouvons l'enquêteur clé de la fiction policière islandaise : Erlendur. Mais cet Erlendur là est encore bien jeune et arpente les rues de Reykjavík au volant d'une voiture de la police de proximité, pas de la Criminelle. le bonhomme est plutôt taciturne, renfermé et solitaire. L'enquête qu'il va mener lui convient donc plutôt bien : elle se fera en douce, sans l'aide de coéquipiers, et portera sur la mort suspecte d'un clochard de la ville (Hannibal).
L'enquête est bien menée et comporte ce qu'il faut de rebondissements et de personnages suspects pour qu'on désire ardemment connaître le coupable avant de reposer le livre sur la commode de nuit. Evidemment, nous n'avons pas affaire ici à un grand chef-d'oeuvre de la littérature. Néanmoins, le livre se lit avec une rapidité extraordinaire, l'écriture est limpide, les personnages bien trouvés, et l'intrigue captivante. Et puis, ce qui retient notre attention reste cet "implicite", logé au creux des mots et des pages de ce bouquin.

Parce que dans le fond, il n'y a pas grand chose qui est dit. Qui est dit clairement. Les mots sont là, mais le sens reste dans le fond des lettres, en deçà de ce que l'on peut lire. Il y a d'abord et surtout, pour illustrer mon propos, l'histoire et le personnage d'Hannibal. Ce clochard, mort depuis une année au moment de l'enquête, est le personnage énigmatique de l'enquête : on ne sait pas qui il était, la raison de sa mort, les circonstances, son histoire. C'est essentiellement pour répondre à ces questions que le livre trouve sa justification. S'il n'y avait pas le caractère envoûtant de l'enquêteur Erlendur, Hannibal serait le personnage principal de ce livre. Et puis, en dehors même de l'histoire fictive de ce clochard, c'est bien l'histoire -imaginée- des clochards reykjavikois qui est contée ici. Voire même des clochards du monde entier. Des gens qui se sont perdus en chemin, pour des raisons étranges, coupables de leur sort ou innocents, pour des raisons incroyables ou mêmes complètement banales. Et contre toute attente (car les bons sentiments, non vraiment, normalement c'est pas vraiment mon truc), l'histoire de ce clochard-ci est touchante. Et des autres aussi. L'histoire de Thuri, que l'on devine mais que l'on ne connaît pas vraiment, -donc implicite-, nous intrigue également. Comme celle de son amant, dont le rôle pourrait bien être celui du meurtrier passionnel. Parce que oui, les clochards aussi ont droit à leur histoires de passion, de jalousie et de concurrence -et puis d'alcool beaucoup. Pourtant, cela est dit sans moralisation. Ce n'est que des thèmes que le livre fait surgir de temps en temps à côté de l'intrigue principale.

Cet implicite n'est donc qu'une ébauche, une tentative de l'auteur pour parler sans lourdeur, en deçà de l'histoire du roman policier, des faiblesses et des douleurs de la société islandaise contemporaine.
Lien : https://jusdereglisse.blogsp..
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J'ai beaucoup aimé ce polar où la personnalité d'Erlendur (le personnage récurrent des romans d'Arnaldur) nous est montrée à ses débuts dans la police. Il y a une noyade suspecte d'un clochard et deux disparitions de femmes. On voit que dès son entrée dans la police, il est tenace. S'il a une conviction, il n'en démord pas et cherche à force d'interviews et de recherches sur le terrain à démasquer la vérité. C'est passionnant de le suivre dans ses investigations et de le voir progresser dans ses déductions. Brillant et une fin surprenante car si le hasard ne l'avait pas un peu aidé, il partait sur une fausse piste. Je l'ai lu d'une traite car je voulais connaître la fin même si à un moment je m'en suis doutée.
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Découvrir l'Islande au moment où Erlendur a commencé sa carrière comme policier de proximité,
Simple flic, avec les patrouilles de nuit, poursuivant des cambrioleurs, arrêtant des chauffards, se rendant sur les lieux des accidents, exerçant comme agent de la circulation.
Drôle d'époque,
Il était déjà fasciné par la solitude et la détresse de ceux qui ont éprouvé le besoin de se placer en retrait de la société humaine,
Déjà fasciné par ceux qui mènent une existence immobile et figée, par ceux qui opposaient une résistance à la vie et faisaient preuve d'entêtement pour refuser toute assistance.

Alors retour dans le passé.
L'Islande, le seul pays au monde où Mac do a fait faillite, et où, à l'époque, il n'y avait pas de pisséria (orthographe du texte !)
Les Resto rapide proposaient des joues de mouton grillées servies avec de la purée de rutabaga.
Se souvenir de la publicité pour le Formica,
c'est du marbre ? C'est du Formica ! C'est du bois massif ? Non, du Formica.
Se rappeler les enquêtes de l'homme de fer, série américaine où le flic était en chaise roulante,
Célébrer les 1100 ans de la colonisation de l'Islande, réclamer le départ de l'armée et la sortie pour l'Islande de l'OTAN,
Entendre Tomas Gudmundsson déclamer le poème écrit pour l'occasion.
Parcourir "un roman feuilleton traduit du suédois et intitulé "le policier qui rit". Il y était question d'un massacre commis dans un autobus à Stockholm. le nom de l'auteur n'était mentionné nulle part, mais Sigurgeir avait déjà lu ce feuilleton et lui avait raconté qu'il avait été écrit à quatre mains, par un couple, pensait il."
Sympathique rappel de la révolution pour la littérature policière scandinave qu'a été la publication des oeuvres des auteurs mythiques Sjöwall et Wahlöö.
Les rencontres,
avec Halldora, son amoureuse ? La future mère de son enfant ?
avec Marion Briem, cette jeune femme que nous avons précédemment croisé dans "le duel", et que l'on recroisera plus tard juste avant sa retraite.
Et puis Erlendur déjà et toujours traumatisé par les disparitions, la disparition !

Les débuts professionnels de l'inspecteur Erlendur sont émouvants, délicats.
Prouesse remarquable car l'écriture de ce livre intervient en douzième position dans les enquêtes d'Erlendur,
Pour nous qui le connaissons bien, remonter dans le passé pourrait être casse gueule, nous attendons l'auteur au tournant car nous connaissons tant de choses sur son personnage fétiche !
Chapeau Arnaldur, pas grand chose de plus à ajouter, si un petit détail à partager avec les lecteurs des nuits de Reykjavik, mes réflexions matinales au hasard d'une ballade dans Quimper,
Devant le Prisu.... euh pardon, le Monoprix j'ai croisé une bande de joyeux drilles qui cherchaient à se réchauffer en avalant canettes après canettes et réclamaient tranquillement des petites pièces à défaut de petits billets, je me suis surprise à leur demander s'ils ne savaient pas où se trouvait Thuri car moi aussi j'aurais bien aimer la rencontrer et évoquer ses souvenirs de sa belle histoire d'amour avec Hannibal.
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