Enfant, Pauline a la chance de faire un voyage aux Etats-Unis avec ses parents. A un feu, un ado nettoie les pare-brises pour se faire un peu d'argent et acheter une guitare. Une rencontre qui marque Pauline.
A 24 ans, la voilà revenue aux Etats-Unis et à Los Angelès pour y faire une carrière de styliste. Un bon job, des copines, tout va pour le mieux pour Pauline. Lors d'une soirée entre filles, elle fait la connaissance de Benjamin, il est musicien et va changer le cours de sa vie. C'est le coup de foudre qui va vite les mener au mariage. Mais le destin en a décidé autrement. Lors d'un séjour en France, Benjamin ne va pas bien, le joli conte de fée s'enraye. Benjamin est malade.
Dans une magnifique lettre posthume à l'être aimé, Pauline nous raconte l'amour avec un grand A, le grand Amour. Elle raconte les moments heureux, leur rencontre, leur mariage, les moments complices. Elle raconte aussi les moments moins heureux et ceux qui ont suivi l'annonce, la catastrophe : la maladie de Benjamin.
Pauline se livre sans fard, elle confie son histoire, elle interpelle l'homme qu'elle aime, le prend à témoin de ces moments partagés. le “toi” prend une consistance sans mesure au fur et à mesure des pages.
Avec subtilité, pudeur et presque une certaine douceur, mais sans tricher avec des phrases aiguisées, elle raconte la maladie, le désespoir, le besoin d'être forte pour deux, la nécessité d'espérer.
Si le début du roman peut nous laisser imaginer une bien classique romance, c'est se tromper, car bien vite, le récit prend de la profondeur et du sens.
Laure Iniz sait au travers ces lignes, ces mots d'amour, aller faire vibrer nos émotions, nous émouvoir.
Quelle jolie plume
Laure Iniz prête à ces mots d'amour tout simples mais si puissants.
Ce roman est un petit bijou qui ravira tous ceux et toutes celles qui aiment l'amour, le vrai, l'amour absolu. Il vous prendra le coeur, vous fera retenir votre souffle et qui sait peut-être verser quelques larmes (ce que j'ai fait ;_).