La femme défigurée, tome 1

La femme défigurée nous présente trois nouvelles d'horreur :
La première est celle qui a donné le nom à la série et qui nous fait découvrir cette légende urbaine.
La deuxième nous fait découvrir une histoire de contamination.
Et enfin la dernière nous met en garde sur les risques du maquillage.

Ce tome fut le premier qui me fit découvrir le genre "horreur" japonnais.
Je me rappelle qu'il m'avait fait une forte impression car je trouvais que l'auteure jouait sur des peurs, des angoisses et les distillait d'une manière auxquelles je n'étais pas habituée.

Avec les années et cette re-lecture, l'effet a été malheureusement moindre.
L'âge aidant peut être mais aussi l'horreur japonnais étant plus présent maintenant.

Il n'empêche, ce tome garde le pouvoir de nous faire glisser un léger froid dans le dos.

Aujourd'hui, j'ai eu envie de vous parler d'un titre qui figure parmi mes manga préférés. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours adoré les histoires d'horreur. le manga n'a pas échappé à la règle et je dévore les Junji Ito, Hideout, Hakaiju et autres Scary Lessons Mais, parmi tout ce qui se développe, La Femme Défigurée a toujours eu une place particulière pour moi.

Paru au Japon en 1995 (2004 pour la France), La Femme Défigurée n'est pas tout jeune. Signé Kanako Inuki, auteur d'une autre série bien connue : L'étrange petite Tatari, ce shôjo en deux tomes se traduit comme une sorte de série recueil. Si plusieurs histoires sont proposées, deux marquent véritablement : celle au titre éponyme et l'histoire de la jeune fille accro au maquillage.

La Femme Défigurée fait partie de ses oeuvres horrifiques portées sur le malaise. Un peu de gore, mais pas trop, car c'est le côté psychologique qui intéresse l'auteur. Un genre typique des années 90 qui se fait bien moins aujourd'hui, dans une époque où plus l'on « voit » et mieux c'est.

Au Japon, la légende de Kuchisake Onna, la femme à la bouche déchirée est très connue et a inspirée de nombreuses oeuvres diverses (cinéma, manga, …). Cette légende raconte qu'au détour d'une rue, il est possible de croiser une femme portant un masque. Celle-ci va vous aborder et vous poser une question bien particulière : » Watashi, kirei ? » (Suis-je jolie ?). Si votre réponse est positive, elle enlèvera son masque, découvrant sa large bouche entaillée, et vous demandera : « Kore demo ? » (Même comme ça ?). Et là, peu importe la réponse, elle ne vous laissera aucune chance.

Avec un dessin expressif, tendant vers le grotesque par moment, Kanako Inuki offre un titre accrocheur et indémodable. Plutôt discret, on ne peut pas dire que la série ai réellement trouvé son public. La faute, peut-être, à un style trop particulier pour attirer un public large. Néanmoins, La Femme Défigurée s'inscrit comme un classique du genre. Impossible de passer à côté de cette série désormais incontournable. Si vous ne l'avez pas lue à l'époque, il n'est pas trop tard.
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J'ai lu La femme défigurée Tome 1, un recueil de trois nouvelles. Etant donné le titre et le fait qu'il y a deux tomes je m'attendais à une seule histoire, sur la femme défigurée mais ce n'est pas le cas.

La première nouvelle est celle qui a donné le titre au recueil, elle m'a bien plu, elle est assez effrayante. La deuxième est assez écoeurante, comme souvent dans le genre, avec une histoire d'escargots sans coquille ; celle-ci m'a un peu moins emballé. Enfin, la dernière nouvelle, la plus courte, raconte l'histoire d'une jeune fille qui découvre le pouvoir du maquillage.

Passé une petite désillusion sur le contenu de ce manga, j'ai quand même apprécié ma lecture. Rien de révolutionnaire mais je lirai le tome 2 pour voir de quoi il en retourne.

Je suis tombée par hasard sur ce manga en fouinant dans une librairie d'occasion, et comme je suis fan de manga horrifique, mon sang n'a fait qu'un tour. Et à juste titre! ces 3 courtes histoires sont vraiment horribles... malaisantes à souhait!
Le dessin est top, j'aime beaucoup le style de cette mangaka.
J'ai eu une préférence pour les 2 dernières histoires, que j'ai trouvé mieux clôturées, et plus touchantes.
(edit : il y a un tome 2! à lire donc! )

La femme défigurée fait partie de ce que l'on appelle « le manga de l'horreur »… Ca ne veut pas dire grand-chose pour moi qui aie toujours considéré que le manga en lui-même était assez représentatif de tout ce qu'il pouvait y avoir d'horrible dans la bande dessinée, sauf rares exceptions (des séries à rallonges qui se développent dans un format étouffant, une évolution toujours assez prévisible de l'intrigue, des personnages stéréotypés…).
Déjà, bonne nouvelle : La femme défigurée est une série qui ne comporte que deux tomes. Et on ne peut pas vraiment dire que ce soit une série au sens où les histoires se suivent… L'ouvrage s'apparente plutôt à un recueil de « récits ».

Le premier tome regroupe trois histoires indépendantes. La première, qui donne son titre au livre, est étonnamment la moins bonne des trois (et c'est aussi, malheureusement, la plus longue…). Toutes gravitent autour du thème de l'exclusion, du rejet, de la violence des enfants entre eux, et se concluent par la transformation du brimé en monstre avide de vengeance…
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