Les maîtres inquisiteurs, tome 6 : À la lumière du chaos

Ayant lu le cinquième tome il y a un moment de cela, j'avais un peu peur de ne pas m'y retrouver dans ce dernier tome (pour l'instant) mais les souvenirs reviennent vite.
Ici, on revient un peu sur toute l'Histoire de l'Oscitan, le monde dans lequel les scénaristes nous ont plongé. Après une longue période chaos, le pays avait enfin retrouvé la paix. Avec à sa tête ses deux monarques, les maîtres inquisiteurs pour faire régner l'ordre et la justice et les mages possédant chacun un pouvoir (trop de magie serait en effet néfaste pour un seul homme), le pays semblait avoir retrouvé une certaine quiétude jusqu'à ce qu'une série de corps de maitres inquisiteurs soit retrouvé. le ou les meurtriers demeuraient alors introuvables et l'inquisition devait alors penser à ce que celui-ci se dissimule soit dans ses propres rangs, soit dans celui des mages ou des personnes hautement placées...déduction qui s'avéra exacte mais pas de la manière dont vous pourriez imaginer. Vous pourriez penser que je vous ai dévoilé le fin mot de l'histoire en vous indiquant parmi quels rangs chercher mais vous risquez d'être fort surpris si vous vous aventurez dans cette lecture que je ne peux que vous recommander.

Je ne m'aventurerais pas à m'attarder sur l'histoire des personnages principaux, que d'autres ont dû probablement faire beaucoup mieux que je ne pourrais le faire mais je dirais que l'histoire, quoique sanglante, est toujours aussi plaisante à lire car les auteurs nous transportent dans un univers magique. Avec un graphisme toujours aussi bien travaillé et des personnages extrêmement attachants, je n'ai qu'une chose à vous dire pour conclure cette critique : lisez !

Les 5 premiers tomes de la série nous montraient :
- l'Ordre des Maître Inquisiteurs chargés de faire régner l'ordre, la paix et la justice, un peu comme les magistrats-policiers badass de "Judge Dredd" des comics anglais 2000 A.D.
- un duo de super-détectives formé par un mage-justicier doté d'un super-pouvoir et par son garde du corps elfe, les uns et les autres sortant tous du moule à super-héros de Marvel / DC Comics
- les différentes pièces du puzzle d'un vaste complot destiné à faire revenir le monde d'Oscitan à une époque où l'homme était un loup pour l'homme…
Obeyron, l'homme multiple qui emprunte à Wolverine son caractère et ses répliques, Sammaël, le taciturne Tornade au masculin, Nikolaï, le Professeur Xavier pyromancien, Mihaël, l'hâbleur Poison Ivy au masculin, et Aronn le téléporteur philosophe, sont enfin rassemblés pour démasquer ceux qui menacent la paix du monde… Dans la capitale Ares nos super détectives cherchent à démasquer leurs adversaires, mais ils sont constamment sous la menace sous la double menace des traqueurs Liell et Brom toujours à la recherche d'Aronn accusé de traîtrise, des super-assassins d'Osis, et de Corwyn le mage doppelgänger qui libéré par ses alliés sème la zizanie en mode Mystique des X-men… Puis le malheur s'abat sur le monde d'Oscitan : Palpatine, Dooku, les Siths, la guerre des clones et la grande purge des jedi ! Car nous retrouvons un énième homines crevarices qui insatisfait du pouvoir qu'il détient désir mettre en oeuvre la théorie du choc à grande échelle pour obtenir le pouvoir absolu afin de devenir un énième Seigneur des Cendres…

Plus le chaos avance, plus la magie revient en force du côté des super-héros comme du côté des super-vilains et c'est le super-kif de voir Corwyn passer en mode Sylar, Obeyron qui devient légion, Sammaël qui se la joue Thor / Zeus, Nikolaï devenir la Colère de Dieu sur Terre, Mihaël recruter des armées d'Ents ou Aronn réarranger le monde…
Et je ne parle même pas du boss du fin ! Nous sommes donc dans un crossover à la Marvel / DC Comics, et avec 75 pages d'action et d'émotion celui-ci tient toutes ses promesses avec un déchaînement de fantasy épique et de baston super-héroïque. C'est l'italien Stefano Martino qui est aux dessins : on reste dans les standards de chez Soleil, mais il s'agit de sa meilleure BD à tous les niveaux et franchement du mainstream de cette qualité là les amateurs du genre ne peuvent que kiffer !


Toutefois on n'est nullement dans le bourrinisme ou le grosbillisme : depuis ses débuts la série interroge sur la définition de la justice coincée entre l'application de la loi et la recherche de la morale, et ce tome final continue ici de le faire en introduction et en conclusion avec les réflexions philosophiques de Maître Adrael (frappé dans sa chair, va-t-il basculer du Côté Obscur et marcher dans les pas de Magnéto ? ^^). Et on aborde aussi le fait que la loi libère le faible en enchaînant le fort, et c'est sans concession qu'on met en scène ces élites qui veulent se placet au-dessus des lois pour revenir au bon vieux temps de la loi de la jungle où les puissants pouvaient exploiter et martyriser les plus faibles qu'eux comme bon leur semblait… Et on aborde aussi le casse-tête de la bonne gouvernance à travers l'histoire de la fondation de l'ordre des maîtres inquisiteurs : la fin justifie-t-elle les moyens alors que la voie menant vers l'enfer peur être pavées de bon intention et que d'un mal peut sortir un bien ?
La fin est ouverte et peu appeler une saison 2 : après le remake fantasy du génial "Rising Stars" de Joe Michael Straczynski, pourquoi pas le remake fantasy du génial "Supreme Power" de Joe Michael Straczynski... ^^

PS : j'ai quelques regrets concernant la sempiternel inégalité graphique entre les tomes, le fait qu'on est abandonné en cours de route les appendices rôlistiques approfondissant le worldbuilding, le fait que les bodygards elfes ne soient pas forcément à la fête dans le tome final, ou qu'on oublie l'évolution du pouvoir d'Obeyron qui était au cœur du tome 1…
Lien : http://www.portesdumultivers..

Comme beaucoup j'ai l'habitude d'entamer une critique par un bref résumé. Ce ne sera pas le cas cette fois, j'éviterai ainsi tout spoiler. Je me permettrai juste une comparaison, au combien douteuse, ce sixième opus des maîtres inquisiteurs comme un film des Avengers réunit les héros des cinq épisodes qui l'on précédés et leur offre l'opportunité de déchainer leur pouvoirs... A bon entendeur…
Le scénario n'est peut-être pas le plus fin depuis le début de la série, mais c'est sans conteste le plus épique, le plus spectaculaire… ne boudons pas notre plaisir.
Le dessin ne sont peut-être pas les plus beaux mais les mises en cases sont bonnes, les couleurs magnifiques, les planches ambitieuses, les ambiances soignées… ne boudons pas notre plaisir.
Jean-Luc Istin, dans ce titre, nous propose un grand final. Tous les éléments sont réunis, des rappels judicieux des intrigues précédentes dont aucune n'aura été vaine, un complot machiavélique et des Dragons ! Les rôles sont distribués de manière à favoriser les plus charismatiques des maîtres, si vous voulez un indice regardez la couverture, mais aucun n'est négligé.
En conclusion, cet album représentait une jouissance attendue, la déception n'est jamais loin quand les attentes sont trop grandes. Point de déception ici, les auteurs tiennent toutes leurs promesses, un excellent moment.

En errant ça et là sur les avis de mes amis et leurs commentaires, je me suis rendu compte que je n'avais pas lu ce dernier tome du premier cycle des "Maîtres inquisiteurs"... (A trop me disperser, voilà ce qui arrive...)

Voilà qui est réparé.
Pour une fois, je ne regrette pas l'achat de la série BD. Bien sûr j'aurais pu attendre les intégrales qui ne manqueront pas de paraître, mais parfois, l'envie fait loi.
J'attendrai peut-être pour le second cycle, vu ma réserve de BDs à lire...

C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé les maîtres inquisiteurs dans ce tome qui assemble comme dans un puzzle les énigmes des tomes précédents. C'est bien construit, très intéressant, et même s'il n'était pas possible de "deviner" le fin mot de l'histoire, je n'en veux pas aux auteurs/dessinateurs tant cette bande dessinée est un régal à la fois sur le fond et sur la forme, à la fois sur le scénario et pour les magnifiques dessins.

Bref, c'est de l'excellente BD fantasy, rien à reprocher !

Cette histoire avait été une découverte puisque c'est par elle que j'ai fait la connaissance des Maîtres Inquisiteurs. Oui, en cours de route, je sais, pas très malin. Une fois de plus, c'était dans le "Lanfeust Mag" que j'avais croisé la route de ces Maîtres possédant des pouvoirs.

Hélas, j'avais pris l'histoire en cours de route, je n'avais donc lu que la dernière moitié de l'album, sans avoir le début. Un cumul de conneries, en effet.

Après avoir repris la série dans le bon sens, j'avais arrêté de la lire pour cause de prix des albums (que je ne trouvais pas toujours en seconde main). Une âme charitable m'ayant prêté les siens, je peux ainsi poursuivre ma quête avec ces valeureux guerriers.

Dans ce tome 6, on en apprend un peu plus sur la période du chaos, qui dura 1.000 ans (ça fait long la guerre, ça), avant de retrouver la paix avec la création de l'ordre des Maîtres Inquisiteurs, sorte de policiers, magistrats, juges, enquêteurs, toujours accompagné d'un elfe.

Oui, mais voilà, la magie revient plus forte que jamais, des Maîtres Inquisiteurs se font descendre et entre vous et moi, ça pue la merde à plein nez ! le complot, quoi.

Comme si un vilain méchant tentait de foutre le bordel, le chaos à nouveau, afin de pouvoir vendre des armes… Heu, non, pas dans ce monde-là ! Juste pour faire augmenter la magie et avoir un plus grand pouvoir.

Cet album est tout simplement excellent : on a de l'action, des mystères, du suspense, des morts, une enquête, des trahisons et personne ne sait qui est derrière tout ce chaos.

Non, non, non, je ne vous dirai rien ! Hélas, pas de chance pour moi, j'avais parfaitement retenu QUI se tenait tapi dans l'ombre, et donc, suspense à zéro dans mon cas. Cela ne m'a pas empêché de jouir du final apocalyptique d'enfer que les auteurs nous ont réservé. Il est tout simplement génial, ni trop long, ni trop court…

Ni trop bourrin non plus. N'allez pas croire que tout le monde se tape dessus, juste pour donner de l'action, il y a aussi un scénario, derrière, il est travaillé, il a de la profondeur et les dialogues sont très souvent tintés d'un peu de philosophie. Rien n'est tout à fait blanc ou noir, mais teinté de gris dans toutes ses nuances (et c'est plus que 50).

Dans ce tome 6, on retrouvera tous les Maîtres Inquisiteurs dont nous avions fait la connaissance dans les 5 premiers tomes et ce fut un plaisir de les retrouver, même le bougon Obeyron (que j'adore).

Les dessins sont travaillés, précis, brillamment exécutés et les couleurs donnent à l'ensemble des tons chauds ou sombres, selon l'endroit où nous nous trouvons.

Bref, un excellent album !

Le grand Chaos a pris fin, l'ordre et la paix régnait enfin sur l'Oscitan après mille années de guerre. Mais la magie redevient puissante, ça ne peut être le signe que d'une chose... le désordre et la guerre sont de retour!

Après avoir mis en place les cinq personnages différents, où plutôt devrais-je dire les cinq duo maitre inquisiteur-elfe, ce sixième tome était là pour les réunir.
Au début de l'album, les enjeux se mettent en place : la magie renait, les maitres inquisiteurs se font décimer, des traitres se glissent partout... Nos héros se regroupent et font front commun pour sauver le monde du mystérieux mage noir et de la guerre.
Un tome très riche et dense où les ennemis sont démasqués petit à petit. Nos maitres inquisiteurs avec leurs pouvoirs de plus en plus puissants permettent de belles actions, de beaux combats dont le magistral round de fin que je ne dévoilerai pas ici afin de laisser la surprise aux lecteurs de cette très bonne série fantasy.
Un dernier tome qui, pour moi, a tenu ses promesses. L'épaisseur de cette bande dessinée a permis de bien mener cette intrigue qui couvait depuis le début. Ces 75 pages étaient surement nécessaires pour qu'Istin prenne son temps et l'on ne peut qu'être d'accord.
Bien que la psychologie ne soit pas très présente, en particulier dans ce dernier tome, les auteurs essayent de nous faire réfléchir sur la justice, sur le fait d'imposer un ordre commun, les bonnes intentions qui, parfois, font découler des mauvaises actions...
Le petit bémol serait que les femmes ne sont pas très bien représentées. Pas une seule femme maitre inquisiteur. La seule représentante est l'elfe de Sasmael. Le reste de la gent féminine est du mauvais coté... ^^
La dernière page laisse entrevoir une ouverture pour un éventuel cycle prochain. Vous je sais pas, mais moi quand la dernière phrase de l'album est "mais ça, c'était une autre histoire", ça laisse rêver à une suite. Surtout que l'univers est riche et a un fort potentiel de développement!


Un petit mot sur les dessins pour terminer. C'est Stefano Martino qui s'y colle. Il respecte bien le cahier des charges et l'on reconnait facilement nos différents héros. le trait reste classique dans la gamme fantasy de chez soleil mais malgré quelques inégalités selon les cases c'est bien réussi.

J'attendais beaucoup de cette série et de ce tome qui promettait la réunion des 5 Maitres Inquisiteurs des permiers tomes. Et je dois bien avouer que j'ai été quelque peu déçu.
Déçu par le peu d'importance accordé à ces personnages qui sont le centre de cette série. En effet, ce tome fait la part belle à l'un des trois juges, reléguant les maîtres ainsi que les Elfes, au passage, au second voire troisième plan.
La résolution de l'énigme se fait sans surprises et je dirais même qu'elle manque totalement d'ambition. Hors mis le swing final concernant un personnage féminin, le reste est attendu ( programmé!? donc prévisible!) et se déroule comme on si attendait. J'espérais justement de l'équipe autour d'Istin qu'elle nous emmène dans une voie complètement inatendue.
Je trouve que les personnages des Maîtres Inquisiteurs sont sous exploités, ne rendant ainsi pas honneur aux 5 volumes précédents. Et je ne parle pas des Elfes, qui sont ici quasiment absents, et relégués au simple rang de chien de garde sans envergure. Tout cela au profit d'un seul et unique personnage, le juge Adraël. Certes, ses actions interrogent les questions de justice et de mise en pratique de celle ci, et donc la question du pouvoir, mais c'est un peu juste au regard des quelques 70 pages que compte ce tome.
Malgré ma déception, sans doute dûe à ma trop grande exigence, ou simplement parce que je suis passé totalement à côté du propos d'IStin, il n'en reste qu'il s'agit là d'une très bonne bd, qui s'élève bien au dessu de la moyenne dans le genre fantasy, et surtout dont les auteurs ont le mérite d'assumer entièrement leur choix et la direction qu'il lui donne. Il est à mon sens plus intéressant de prendre des risques en ne proposant pas ce qui est attendu, quite à perdre des lecteurs ou les décevoir. Dans le genre, la série des maîtres Inquisiteurs est ce qui se fait de mieux actuellement.
Ma déception ne m'empêchera pas non plus d'acquérir la suite, si suite il y a....

J'ai pris beaucoup de plaisir à relire les cinq premiers tomes. Je les ai plus apprécié qu'à la première lecture. Serait-ce le fait de voir l'ensemble ?
Par contre je m'attendais à une apothéose avec le sixième et même si ça reste une bonne BD, j'ai été déçue.
Un album épais pour que la résolution ne soit pas trop rapide. Et pourtant à part le dernier rebondissement (auquel on ne s'y attend vraiment pas), on n'apprend pas grand-chose de nouveau. Rien de plus sur le sorcier noir, ni sur ses motivations. La fin est surprenante, mais une fois résolution faite, elle est un tantinet bisounours. Bien sur on ne s'ennuie jamais, il y a de l'action à revendre et jamais un temps mort.
La grande force des premiers tomes c'était le duo maitre inquisiteur-elfe, avec des caractères et une complicité bien à chacun. Ici l'accent est mis sur l'intrigue. du coup nos cinq duos auxquels on s'était attaché et qu'on appréciait sont un peu absent, un peu caricaturaux. On n'a rien de nouveau sur eux, ils ne sont que les moyens pour vaincre le sorcier noir. Je m'attendais à ce qu'ils soient plus au centre avec une collaboration.
De même la narration ne nous aide pas à plonger au coeur de l'histoire. On dirait une légende qu'on nous raconte.
Les dessins sont très réussis, que ce soit les personnages ou les paysages. Il faut quand même réussir à s'habituer aux nouveaux visages à nos dix héros. Evidemment on les reconnaît bien grâce à leurs nombreuses caractéristiques, mais ce ne sont pas exactement les mêmes.
J'avais peut être trop d'attente sur ce tome et que je ne pouvais qu'être déçue. Mais ça reste un très bon moment de lecture.

Ah ben zut alors ! Ch'uis très déçu ! Tout ça pour ça !
Alors que j'ai aimé les cinq albums de présentation des maîtres inquisiteurs, ce sixième où ils oeuvrent tous ensemble m'a laissé totalement de marbre. Il débutait pourtant bien avec l'épisode d'Aronn en prison mais j'ai trouvé la suite inintéressante.
Ce que j'en retiens c'est une suite de combats de Nikolaï avec des boules de feu contre des monstres ; un mélange de super-héros de comics et de mangas, soit tout ce qui ne m'a jamais intéressé.
En plus, côté scénario, il n'y a que Nikolaï (pour son pouvoir sur le feu) et Aronn (pour la téléportation) qui sont utiles. Les trois autres maîtres inquisiteurs et les cinq elfes sont quasi absents de l'action : Sasmaël envoie deux-trois éclairs, Obeyron a surtout une grande gueule et Mihaël ne sert à rien (sauf à se faire poignarder).

En résumé, je n'ai pas du tout accroché à cet épisode final (?), mais comme ce n'est qu'une question de goût, je pense que beaucoup d'autres sauront l'apprécier.