JackZak/5
7 notes
Résumé :
Le destin a décidé d’offrir à Anaël Lacroix une seconde chance ; celle de tourner la page d’un passé douloureux et de vivre enfin une existence pleine de promesses.
Une chance d’être comme tous les jeunes de son âge qui se laissent bercer par l’insouciance.
Ce pourrait être le début d’une belle histoire, si on faisait abstraction de cette vilaine cicatrice à l’arrière du crâne, des semaines de rééducation et de ce diagnostic : Amnésie post-tr... >Voir plus
Une chance d’être comme tous les jeunes de son âge qui se laissent bercer par l’insouciance.
Ce pourrait être le début d’une belle histoire, si on faisait abstraction de cette vilaine cicatrice à l’arrière du crâne, des semaines de rééducation et de ce diagnostic : Amnésie post-tr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Bien que ce soit un deuxième roman, donc une plume à tailler encore un peu, JackZak a le sens du rythme! Ce fût ma première impression quand j'ai été emportée dans le tourbillon de l'histoire. À l'instar de "La valse à mille temps" du Grand Jacques, aucun répit n'est accordé dans la tourmente des évènements qui s'enchaînent de façon effrénée, apportant son lot d'énigmes. le cerveau du lecteur ne cesse de "bourlinguer" à la même allure que celui d'Anaël, pour trouver des explications claires et rationnelles à une situation de plus en plus glauque.
Il y a les méchants, les très méchants et les .... gentils (?), pas si gentils! Peu à peu, les relations des protagonistes, aux profils psychologiques bien campés, se dévoilent. Mais, quand on croit détenir un bout de "vérité", elle se dérobe pour ressurgir plus tard avant de disparaître à nouveau, en s'éloignant toujours plus loin de ce que l'on croyait, telle une anguille. À la façon des matriochkas, un mystère se lève pour laisser la place à de nouveaux secrets toujours plus opaques et plus abjects.
JackZak est un sacré farceur avec une imagination débordante. Impossible de lâcher ce satané bouquin avant la fin si l'on veut percer le mystère d'Anaël et de sa famille. Et quelle fin! Malgré tous les efforts fournis pour ne pas se laisser éjecter par les soubresauts de l'intrigue menée tambour battant, impossible de deviner la chute qui ne conclut pas tout à fait l'histoire.
Les points qui m'ont fait boitiller pendant ma lecture sont les quelques longueurs et précisions apportées régulièrement sur des personnages secondaires ayant pour conséquence d'alourdir le texte et de ralentir le rythme soutenu du déroulé des évènements. La retenue visible dans les scènes de violence empêche le frisson attendu par les amateurs du genre. JackZak doit apprendre à passer outre sa gentillesse naturelle pour "lâcher les chevaux" et devenir un psychopathe en puissance ... sur le papier! Eh ... pas de blague!
Il y a les méchants, les très méchants et les .... gentils (?), pas si gentils! Peu à peu, les relations des protagonistes, aux profils psychologiques bien campés, se dévoilent. Mais, quand on croit détenir un bout de "vérité", elle se dérobe pour ressurgir plus tard avant de disparaître à nouveau, en s'éloignant toujours plus loin de ce que l'on croyait, telle une anguille. À la façon des matriochkas, un mystère se lève pour laisser la place à de nouveaux secrets toujours plus opaques et plus abjects.
JackZak est un sacré farceur avec une imagination débordante. Impossible de lâcher ce satané bouquin avant la fin si l'on veut percer le mystère d'Anaël et de sa famille. Et quelle fin! Malgré tous les efforts fournis pour ne pas se laisser éjecter par les soubresauts de l'intrigue menée tambour battant, impossible de deviner la chute qui ne conclut pas tout à fait l'histoire.
Les points qui m'ont fait boitiller pendant ma lecture sont les quelques longueurs et précisions apportées régulièrement sur des personnages secondaires ayant pour conséquence d'alourdir le texte et de ralentir le rythme soutenu du déroulé des évènements. La retenue visible dans les scènes de violence empêche le frisson attendu par les amateurs du genre. JackZak doit apprendre à passer outre sa gentillesse naturelle pour "lâcher les chevaux" et devenir un psychopathe en puissance ... sur le papier! Eh ... pas de blague!
Coucou tout le monde,
Comme promis, je reviens vers vous alors que je viens tout juste de finir ce thriller.
Règlements de famille, manipulation génétique, amour d'une mère, tous ces thèmes vous tentent ? Alors foncez.
JackZak m'a encore époustouflée sur ce bouquin et il va être difficile de donner mon avis sans spoiler.
L'amour d'une mère est inconditionnel, mais doit-elle pour autant se perdre en défendant coûte que coûte son fils ? ❤&#xNaN
Comme promis, je reviens vers vous alors que je viens tout juste de finir ce thriller.
Règlements de famille, manipulation génétique, amour d'une mère, tous ces thèmes vous tentent ? Alors foncez.
JackZak m'a encore époustouflée sur ce bouquin et il va être difficile de donner mon avis sans spoiler.
L'amour d'une mère est inconditionnel, mais doit-elle pour autant se perdre en défendant coûte que coûte son fils ? ❤&#xNaN
L'histoire d'Anaël est vraiment très intéressante, pas de pause, tout s'enchaine, on n'a pas le temps de s'ennuyer ni se poser de questions. Et alors franchement la fin, quelle fin ! A aucun moment l'histoire laisse présager ce qui va se passer. Les évènements s'enchaînent nous rapportant toujours plus de suspense et nous éloignant toujours plus de ce qu'on peut imaginer. C'est un très bon livre que j'ai apprécié.
Lien : https://heylowdylitdeslivres..
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Citations et extraits (7)
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Nathan : Tête à tête (Extrait de "Les morsures du passé")
Nathan traversa le hall de l’hôtel, cigarette à la bouche, suivi de près par Eulalie, visiblement contrariée.
Le barman, deux Steri-Strip barrant la naissance de son nez, baissa les yeux à leur approche.
Nathan esquissa un rictus malfaisant en le voyant fuir du regard. Il faut dire qu’il y était allé un peu fort hier en l’empoignant par-dessus le bar pour lui coller un coup de tête dont il ne s’était pas relevé tout de suite.
Certes, il avait bu plus que de raison, mais ce foutu barman aurait dû rester à sa place et garder ses airs hautains pour sa femme et sa putain, s’il en avait.
D'un tempérament impulsif, Nathan faisait souvent pleuvoir les gnons avant d’entamer la conversation. Ni un médiateur, ni négociateur, c’était un homme d’action dopé à l’adrénaline lorsque l’occasion s'en présentait.
C’est ce qui lui avait valu la place qu’il occupait aujourd’hui, même s’il commençait à se faire royalement chier dans cette région qu’il qualifiait de repère à ploucs.
Nathan traversa le hall de l’hôtel, cigarette à la bouche, suivi de près par Eulalie, visiblement contrariée.
Le barman, deux Steri-Strip barrant la naissance de son nez, baissa les yeux à leur approche.
Nathan esquissa un rictus malfaisant en le voyant fuir du regard. Il faut dire qu’il y était allé un peu fort hier en l’empoignant par-dessus le bar pour lui coller un coup de tête dont il ne s’était pas relevé tout de suite.
Certes, il avait bu plus que de raison, mais ce foutu barman aurait dû rester à sa place et garder ses airs hautains pour sa femme et sa putain, s’il en avait.
D'un tempérament impulsif, Nathan faisait souvent pleuvoir les gnons avant d’entamer la conversation. Ni un médiateur, ni négociateur, c’était un homme d’action dopé à l’adrénaline lorsque l’occasion s'en présentait.
C’est ce qui lui avait valu la place qu’il occupait aujourd’hui, même s’il commençait à se faire royalement chier dans cette région qu’il qualifiait de repère à ploucs.
L’angoisse, elle avait pris place dans cette peur légitime de ne plus revenir à lui s’il fermait les yeux. Son cerveau était un puzzle éparpillé dans un champ de ronces, et ayant l’intuition que le chemin serait long et laborieux, il ne voulait plus perdre une minute. Beaucoup, beaucoup trop de questions se bousculaient dans sa tête. Il savait les réponses enfouies quelque part, sous d’épaisses couches de plomb. Et à chaque fois qu’un fin filament semblait se raccrocher à un souvenir, une décharge violente le repoussait au plus profond de sa matière grise.
Certains pans de son histoire lui échappaient encore, notamment les six derniers mois de son existence avant son malheureux incident. Il n’avait que quelques flashs insignifiants, ou tout au plus des impressions. Six mois pouvaient paraître dérisoires, comparés à tout ce qu’il était parvenu à rassembler depuis son réveil, mais ça laissait un vide amer, surtout lorsque Éléonore semblait omettre volontairement certains faits.
Il y avait ce gouffre, cet immense gouffre qui l’attirait malgré lui. Anaël se voyait marcher le long de ses bords irréguliers, comme un équilibriste sur une structure instable. Ses profondeurs étaient si obscures qu’aucune lumière ne pouvait s’en échapper
Lorsqu’on est enfant et qu’on explore le monde, on le fait avec gourmandise, mais dans son cas, celui qu’il avait connu lui était étranger ou presque. Ça lui laissait un vide immense et étourdissant. Pâlot et transpirant, on l’abandonna devant le service.
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