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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce tome 7 des aventures de Blake et Mortimer explore un terrain déjà largement balisé. C'est en effet autour de l'Atlantide (perdue et retrouvée) que tourne le récit.Explorant un site volcanique sur une île des Açores ,Mortimer découvre un étrange minerai radioactif , il fait appel à son compère Blake pour approfondir ses recherches et , comme d'hab, se heurte à leur Némésis ,Olrik. La première partie du récit est un classique Voyage au centre de la terre style Jules Verne . Puis on bascule dans de la science-fiction non sans une grande abondance de stéréotypes : les Atlantes réfugiés dans des grottes ont un haut niveau technologique ( engins volants, rayons de la mort , réacteurs individuels...) mais une culture antique (Toge et décors simili grecs) . On passe ensuite à une guerre civile doublée d'un conflit avec des barbares (furieusement incas) , Les deux héros dans le camp légitime, Olrik dans l'autre celui du mal . Les péripéties sont très nombreuses (un peu répétitives parfois) les textes toujours aussi lourds mais la lecture n'est pas désagréable.
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L'énigme de l'Atlantide est la quatrième aventure de Blake et Mortimer, après le Secret de l'Espadon, le Mystère de la Grande Pyramide et La Marque Jaune. Elle est publiée dans le journal de Tintin à partir de 1955 en BD, puis en album début 1957. Pour l'apprécier pleinement, il convient de se remémorer le contexte politique et technologique de cette époque de grande croissance économique mondiale mais aussi de guerres de décolonisation et d'affrontement Est-Ouest. Moi, en ce temps-là, j'avais 10 ans, et je n'ai découvert la BD qu'une fois adulte. Et je me la relis régulièrement (utilisation de la forme pronominale à l'image du style d'Andrea Camilleri) aujourd'hui, avec nostalgie et toujours autant de plaisir, en regardant plus avant entre les cases. Car ce genre de BD n'intéresse pas du tout mes petits-enfants….
Plusieurs thèmes déjà évoqués dans « le Rayon U » sont repris ici. Mais ce qui frappe, c'est la fixation définitive du graphisme des personnages. Francis Blake et Philip Mortimer sont maintenant clairement dessinés, leurs visages ne changeront plus, de même Olrik et Starkey son fidèle second. Il n'a pas tellement le beau rôle, le colonel, dans cet épisode. Traître, toujours, mais il est loin d'être le seul. le génie du mal, ici, c'est Magon. En revanche, nous avons droit à la panoplie du Rayon U : la caverne, le métal luminescent et radio-actif cette fois, le pont naturel, les ptérodactyles…Les barbares, qui ressemblent aux Aztèques du Temple du Soleil. Cependant, les traitres de l'Atlantide, composant la 5° colonne, portent à un certain moment des chapkas….éclairant, non ?
Car il s'agit ici de la tentative de coup d'Etat d'un ambitieux, secondé par une puissance étrangère maintenue à distance par une barrière étanche. On pense au « coup de Prague » de 1948….Les « bons » sont des sages. Leur roi, le Basileus, est représenté comme le Platon de la fresque de Raphaël « L'école d'Athènes » peinte en 1510, et la référence à Platon est explicite. Mais les éléments naturels s'avèreront les plus forts. La description du cataclysme provoqué par la chute d'un météore, avec les ravages d'un tsunami à l'échelle du monde est prémonitoire. Comme l'est aussi l'utilisation de moyens de transports comme le monorail automatique de type VAL.
Autre « truc » qui marchera dans plusieurs autres épisodes d'E.P. Jacobs : l'appui involontaire sur le bouton rouge d'un tableau de commande qui déclenche une explosion générale…
Une réflexion salutaire sur la loyauté, l'amour de la patrie, la trahison, l'engagement. Des descriptions très réalistes de combats aléatoires, de techniques pas toujours efficaces malgré leur modernité, un substrat historique faisant référence à des mythes du fond des âges…Pas aussi passionnant que La Marque Jaune ou le Mystère de la Grande Pyramide, mais à déguster avec le recul nécessaire.
Un clin d'oeil aux fidèles de Babelio : la tour du Gong sacré ressemble fortement à son logo.

Lien : http://www.bigmammy.fr
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Quatrième aventure ( mais septième ouvrage ) imaginée par Edgar P. Jacobs dans laquelle nous retrouvons nos deux comparses Blake et Mortimer, et leur Némésis Olrik.
Orienté science-fiction, l'ouvrage s'attaque cette fois au mythe de l'Atlantide.
Passant outre quelques grosses libertés astronomiques, biologiques et botaniques, c'est toujours avec beaucoup d'imagination et un scénario bien ficelé que l'auteur nous conduit à la découverte de ce peuple survivant très avancé technologiquement ( on ressent une forte descendance grecque) entouré par des barbares ( un mélange inca-maya-aztèque ).
Un moment agréable, même si je l'ai trouvé nettement en deçà de la marque jaune.
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"L'Énigme de l'Atlantide" est un bon album de "Blake et Mortimer", c'est un peu extrême, plus fou que d'habitude, mélangeant de la grande aventure et de la totale science fiction.
L'histoire est prenante, le début spéléologique traîne un peu, et puis nos deux héros découvrent émerveillé un univers insoupçonné, la légendaire "Atlantide", ensuite tout va très vite...
Le monde particulièrement intéressant que décrit Jacobs est dépaysant, de la science fiction sur le mythe de l'Atlantide, avec ses règles, ses codes, mais le récit est très confus, un peu lourd, la lecture est parfois un peu pénible. le scénario n'est pas si mal, comme toujours, les actions sont décrites avec précision et beaucoup de texte.
Jacobs est un conteur hors pair on se demande où il va puiser son inspiration, cet album est un peu en-dessous des 6 précédents pourrait-on dire, mais en fait tout dépend de la façon de l'aborder. Certain passage mon vraiment fait rire, comme la défroque d'Icare et de Blake et Mortimer (page 56), ou encore Mortimer se trouvant au fin fonds des profondeurs d'un continent oublié à lutter contre l'infâme Olrik (page 54) est totalement jubilatoire.
Le dessin est précis, complexe, dans une belle ligne claire, la trame juste, fouillée, fine. Les décors sont fabuleux, mais les planches sont pleines de cases, c'est très peu aéré.
Si vous aimez la SF hellénique, le space opéra et la grande aventure, cet album va vous régaler !
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Vraiment cette série d'éditions des pages parues dans le Journal Tintin a beaucoup d'intérêts.
Outre la couverture magnifique, le livret d'une trentaine de pages, la restitution des pages de Tintin donne certes un caractère désuet mais surtout une ambiance toute particulière.
On a l'impression de feuilleter ces hebdomadaires. Il ne manque l'odeur et la poussière du vieux papier, un peu humide des caves ou greniers.
L'histoire est belle.
On ne peut que regretter que Jacobs n'ait pas raconter son histoire sur deux albums comme il l'avait initialement imaginé.
Mais les Atlantes vus par Jacobs valent le détour. Ce monde sous-terrain et sous-marin est magique. La cupidité, l'attraction du pouvoir et de la puissance vont détruire ce monde qui semble-t-il avait obtenu une certaine perfection, en fait bien précaire.
Il y a du Platon bien sûr, du "monde perdu", du "voyage au centre de la terre", il n'y a, en revanche, rien à voir avec l'Atlantide de Pierre Benoit.
Jacobs était incontestablement un maître du 7e art.
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