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4,01

sur 238 notes
Je me doutais que ce livre allait me plaire, rien qu'en lisant la quatrième de couv et avec la superbe photo noir et blanc sur le devant, j'étais déjà mordue. Même si avec le commentaire de Ghislain Gilberti je pensai à une histoire de BDSM dans la chambre rouge de la douleur… Mais non c'est pire, bien pire, quand on pense que l'auteur a été inspiré par des enquêtes réelles, cela m'a fait carrément froid dans le dos. On le sait le monde est rempli de pervers, de psychopathes et de fous, je ne m'attendais pas à cette descente dans les ténèbres de l'âme humaine. le style est vif et ne s'embarrasse pas de grandes phrases, en revanche, elles touchent toujours en plein coeur, net et précis. L'histoire se déroule en Belgique à l'été 2006, je n'ai pas pu m'empêcher de me faire la réflexion qu'après l'affaire Dutroux, la Catabase était bien une horreur de plus dans ce pays qui semble si calme. On découvre le corps d'une femme horriblement martyrisée, mutilée. L'enquête va commencer et c'est le duo Matt et Yann qui va la mener. le premier chapitre tape très fort et nous met tout de suite dans l'ambiance, avec une scène hardcore inoubliable. J'ai adoré le scénario bien tordu et le fait que l'on passe sur une autre temporalité avec des faits ce passant en 2018. C'est intelligemment construit, impossible de quitter son livre sans connaître la fin et quelle fin ! Une réussite pour ce thriller de haute volée qui ne laissera personne indifférent. On sent la patte de l'homme de terrain derrière les lignes et le fait que l'auteur soit de « la partie » est certainement un plus dans le vécu de ses personnages et la façon très réaliste d'enquêter. Pour moi c'est un coup de coeur pour une histoire actuelle où le Dark net à une grande place, où l'on côtoie le pire et le meilleur de l'être humain. J'en redemande ! Bonne lecture.
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Ma première rencontre avec Jack Jakoli remonte à environ un an, lors d'une soirée littéraire. Il me dit être en train d'écrire son premier thriller et je tente de le questionner à ce sujet. Mais Jack ne lâche rien, me dit simplement qu'il s'est inspiré de faits réels découverts de par sa profession. C'est peu... je reste sur ma faim.

J'ai eu l'occasion de recroiser Jack à plusieurs reprises et de lire son opuscule « punition » : un uppercut de 5.000 mots qui n'a fait qu'accroître mon impatience de découvrir ce thriller en préparation. Après plusieurs mois d'attente, le grand jour arrive enfin et je plonge dans cette lecture tant attendue.

Ca démarre sur les chapeaux de roue, je me rends compte dès les premières lignes que je ne sortirai pas indemne de cette lecture. Je l'ai englouti en une journée, aucun événement extérieur (manger, cataclysme, 3e guerre mondiale, …) n'aurait pu me faire interrompre cette lecture. le dernier livre à m'avoir fait cet effet-là est le fameux « Entre deux mondes » d'Olivier Norek. C'est dire si Jack, pour un premier thriller, a fait fort !

Comme pressenti, cette lecture m'a bouleversée au point d'être incapable de m'intéresser à un nouvel ouvrage durant de nombreux jours. Merci Jack pour ce livre, pour ta confiance et pour cette petite larmichette que tu as provoquée ce week-end.

Jack, tu as tout d'un grand !
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Une surprise bienvenue sur le long terme, car la dureté du premier chapitre mettant en scène un snuff movie des plus trash conjuguée aux premiers instants insoutenables, de détention de notre coupable désigné, à bien failli m'arrêter net dans cette lecture, trouvant cette entrée en matière quelques peu obscène et presque voyeuriste.
Mais la persévérance a été ma raison et m'a révélé un thriller abouti ou suspense et retournement de situation sont au rendez-vous. Dans une société de nantis avide de frissons ou vengeance, corruption et faux semblants sont les fils conducteurs, Jackoli réussi un coup de maître en nous livrant son premier ouvrage.
La vérité n'ai pas toujours la où l'on pense et les premières impressions sont souvent trompeuses, dans la lecture de ce thriller comme dans son histoire. II faudra donc aller au terme de l'intrigue pour découvrir la vérité d'autant plus terrible qu'elle est inspirée de faits réels.
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Chronique de flingueuse, l'avis d'Isa
décadence




Aujourd'hui je vais vous parler du premier roman de Jack Jakoli « La catabase ». J'ai rencontré Jack la veille du salon de Raimbeaucourt l'an passé grâce à Clarence Pitz. Nous avons papauté autour de plusieurs bières et j'en avais conclu que cet auteur était très sympathique mais que cette Catabase, avec ses scènes de tortures extrêmement violentes et gores, n'était pas faite pour moi. C'était sans compter une petite promotion émanant de la librairie Noire à Bruxelles qui m'a fait craquer. Je me suis donc lancée dans cette longue descente aux enfers. le premier chapitre est juste insupportable de violence et de cruauté. Mon petit coeur n'en aurait pas supporté davantage, mais je me suis surprise à poursuivre et à tourner les pages, encore et encore, sans pouvoir m'arrêter.
Alors OK c'est un premier roman avec quelques maladresses grammaticales et quelques coquilles mais franchement, la lecture ne s'en trouve absolument pas altérée.
Mon seul petit bémol réside dans le développement des personnages et dans la description du Dark web. J'en aurais aimé un tout petit plus.
Je suis donc rentrée dans cette histoire, inspirée de faits réels. J'ai même plongé la tête la première et j'ai passé un excellent moment. Angoissant. Glaçant. Dérangeant même parfois. Mais j'ai adoré. le style de Jack est cash, brutal, réaliste. Les chapitres sont courts, incisifs. le rythme est effréné. Un polar excrément violent certes mais sans surenchère. Noir et pervers à souhait. Lu en deux jours.
Amateurs de frissons, cette Catabase est faite pour vous.
J'attends la suite avec impatience!
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Attention : âmes sensibles s'abstenir
Ayant déjà lu plusieurs commentaires sur les romans de cet auteur, j'avais bien la notion que l'univers de Jack Jakoli était très noir… Enquêteur à la police fédérale De Belgique, son quotidien est fait d'horreurs sanglantes et de preuves de la dépravation humaine… Lors de notre rencontre à Sens, j'avais anticipé en lui posant clairement la question, et sa réponse a été : « Meuhhh non, pas plus que d'autres auteurs… »
Bon, nous ne plaçons vraisemblablement pas tous le curseur de la violence au même niveau… j'ai failli abandonner avant la fin du 1° chapitre ☹
Si vous parvenez à passez outre les premières pages particulièrement sordides, ce thriller propose une enquête sur un meurtre abominable où les méchants ne sont peut-être pas ceux que l'on croit ! « Entre le paradis et l'enfer », Jack Jakoli nous propose une incursion dans les « loisirs » innommables d'une poignée de privilégiés en quête d'émotions fortes, facilitée par l'anonymat qu'offre aujourd'hui internet… Une descente vertigineuse dans les profondeurs des déviances humaines… dont je ressors un peu sonnée !
Je n'ai qu'un souhait : que le quotidien de cet enquêteur à La Crim soit moins peuplé d'excès que ce qu'il nous montre dans ce livre !
Petit détail qui compte pour moi : le « style » m'a souvent dérangée avec une syntaxe parfois très approximative… Mettons cet aspect sur la « jeunesse » de l'auteur dont c'est le 1° ouvrage.
Comme d'habitude, je lirai un autre livre de cet auteur pour confirmer ou infirmer mon ressenti… et je ne doute pas que cet Univers particulièrement glauque puisse séduire certains lecteurs. A vous de vous faire votre propre opinion 😊
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Alors tout d'abord je me dois de faire un gros gros avertissement sur ce livre, je lis très très régulièrement du thriller/polars/policiers mais je dois avouer ici que le premier chapitres est vraiment même à mes yeux pourtant étant une adepte du genre très très difficile à lire.

Pour le peu de pages du premier chapitre j'ai du poser mon livre 4 à 5 fois tellement cela était insoutenable à mes yeux, pour les personnes lisant occasionnellement ce type de récit et n'aimant pas lire les scènes gore ou de torture clairement passé votre chemin.

Une fois ce chapitre passé et une fois le corps découvert le côté enquête va se mettre en place et le coupable va rapidement être trouvé et mis sous les verrous, cependant le profil de celui-ci ne semble pas correspondre en tous points et en tout cas le condamné clame son innocence.

Je n'ai pas adhérer aux enquêteurs non plus tout au final me semblant un peu surfait dans ce récit pourtant court.

Je pense que ce type de sujet sur le darkweb n'est peut être au final pas fait pour moi car je ressors souvent déçu de ce type de récit.

Et pourtant la morale du récit est plutôt déroutante et dérangeante à savoir qu'avec l'argent et le pouvoir beaucoup de choses sont possibles et les côtés les plus sombres de l'être humain peuvent être exacerbés par ces mauvais côtés.

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Je partais confiante car bien conseillée sur ce roman. Un premier roman de flic, je ne savais pas vraiment où je mettais les pieds et après une après-midi à lire Retour vers le futur, Toute l'histoire d'une saga culte, la scène d'ouverture a été un choc ! Je ne suis pas chochotte (j'ai lu, en frémissant le Manufacturier de Mattias Koping) mais là, j'ai dû faire une pause !

Une femme nue est attachée sur une table métallique. Un homme portant un tablier et un masque de porc la regarde. Il se tourne vers la caméra et indique aux téléspectateurs que ce pour quoi ils ont payés va commencer. Et nous, lecteurs, ne sommes pas en reste. Et bête comme je suis j'ai cherché sur internet à quoi ressemblait une scie à élagage… et ça sert pas pour la haie… le pire ? C'est que ça ne vient pas de l'esprit tordu d'un auteur tordu ! Non non, c'est précisé dans l'avertissement (que j'ai pris à la légère, erreur !) : le récit est inspiré de plusieurs enquêtes réelles. Et là ça devient aussi glaçant qu'un livre de Stéphane Bourgoin !

Vous l'aurez compris, c'est violent mais pas gratuit. La scène d'ouverture est la pire, si vous la passez, vous êtes bon pour le reste du roman !

Et parlons en du reste, sans trop en dire. J'ai été surprise par un des deux twists au cours du récit ! J'avais senti le premier mais sans assurance non plus. le roman est court (300 pages), rythmé comme il faut et punchy ! On y suit Matt, nouveau flic dans une petite ville belge qui arrive dans un petit commissariat où les meurtres ne sont pas monnaie courante. Quand Karen est découverte dans la rivière, mutilée sur l'ensemble du corps, dedans comme dehors (enfin, la scène d'ouverture quoi), c'est le choc pour tout le monde ! Mais Matt ne va pas se laisser faire si facilement !

J'ai carrément adoré et dévoré le bouquin quasiment d'une traite et c'est sûr et certain, je vais suivre l'auteur de près ! (Pas en mode stalker hein, juste l'actualité littéraire. Il est policier quand même !) Âmes sensibles s'abstenir ! Les autres, foncez en librairie !!
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Pour les grands lecteurs (de noir) que nous sommes, lire les écrits d'un flic est toujours percutant. Car ils transpirent de véracité, d'expérience. C'est le cas de « La Catabase », qui a connu un succès fulgurant. Et si, au départ, j'avoue avec beaucoup d'honnêteté que ce livre ne m'intéressait pas plus que ça, les avis sur la toile ont fini par avoir raison de mon indifférence… Et heureusement ! Je me suis donc lancée dans cette lecture avec avidité, et j'en ressorts comme tant d'autres : bluffée !

Le premier chapitre est particulièrement rude (même carrément dégueu, en fait…), mais si vous y survivez, vous assisterez aux premières loges à la décadence humaine.

Un crime atroce est commis, et tous les indices pointent dans la direction d'un marginal, qui refuse pourtant d'admettre sa culpabilité, malgré les manoeuvres pour le moins douteuses qui visent à le faire craquer. Mais après tout, sa culpabilité ne faisant aucun doute, on se dit qu'il n'a probablement que ce qu'il mérite…

On navigue entre l'émoi que suscite un crime d'une telle violence, les méthodes policières un peu limite et l'univers carcéral tout sauf idyllique. Et la visite, guidée par un Jack Jakoli qui nous mène par le bout du nez, se poursuit jusque dans les tréfonds du Dark Web. Mention spéciale pour le final frustrant !

Vous croyez avoir tout lu ? Il y a pire… Il y a toujours pire… Parce que l'être humain et son imagination sans borne nous entraîne toujours un cran plus loin dans la perversité ! Pour un premier livre, Jack Jakoli frappe fort ! Et s'il ferait un piètre jardinier (lisez, vous comprendrez…), nul doute que son avenir dans le sombre monde des thrillers se fera dans la plus grande lumière ! Auteur à suivre !
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Après un premier chapitre introductif particulièrement violent et éprouvant, on plonge -effectivement- dans un polar différent.
Or, « différent » ne veut en aucun cas dire « meilleur » !
L'auteur dit s'être inspiré de faits réels mais j'ose espérer que les enquêteurs belges n'ont pas l'habitude de bâcler une enquête comme c'est le cas dans ce récit... qui nous amène par la suite à vivre un viol pervers en prison, à assister à l'organisation d'un « Red Room » via le Dark Net, et à détourner notre attention du suspect initial (subterfuge que j'avais flairé rapidement).
J'ai terminé ce roman (en soupirant) parce que je voulais connaître le fin mot de l'histoire.

Je n'ai pas aimé ce polar, mettant en scène des personnages malfaisants pour lesquels il est impossible de ressentir de l'empathie (sentiment qu'il m'est nécessaire pour apprécier un roman).
Phrases courtes, écriture (très) fluide, beaucoup de dialogues (éléments que je ne déteste pas dans un texte), mais aussi... quantité de fautes de langage et (surtout) un style d'une grande platitude.
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J'ai eu l'occasion de lire Jack Jakoli pour une nouvelle qu'il avait publiée chez les éditions Lamiroy, il nous revient cette fois avec son premier roman.

Dès que j'ai su qu'il allait publier son livre, je l'ai précommandé.
Je suis honnête avec toi, et avec Jack aussi quand il lira cet avis ;
comme on discute sur les réseaux, lire un roman de quelqu'un que je « connais » j'avais peur de ne pas aimer son roman.
En même temps si je ne l'avais pas aimé, ou si quelque chose m'avait dérangé, je l'aurais dit… je te mets sur la piste de mon avis global : j'ai adoré ce thriller !

Dès le premier chapitre, Jack Jakoli te donne le ton, ce ne sera pas doux, mais très sombre.
Une scène d'entrée dure à lire, mais qui t'annonce d'emblée la couleur.
Noir.
Noire comme l'est l'âme humaine.

J'y reviendrai plus bas dans mon avis, mais l'auteur dresse un constat amer de la société d'aujourd'hui, l'homme de plus en plus égoïste centré sur lui-même.
Les hommes comme les femmes opportunistes, prêts à tout pour assouvir leurs désirs.
J'ai envie de te parler de cette partie du roman qui prête à réfléchir, mais j'ai peur de te mettre sur une piste donc je vais arrêter là.
Je vais juste rajouter, qu'outre une intrigue extrêmement bien construite, il y a de très belles réflexions même si elle fait froid dans le dos, elle est aussi réaliste.Le réalisme, justement venons-y

J'ai trouvé « La catabase » juste et réaliste dans tous ses aspects.

– Les personnages.

Ils sont charismatiques ; parfois très borderline, mais justement, ce côté de personnages ni blanc ni noir m'a plu.
J'aime quand les personnages ont du relief, du coffre.
Matt, le policier ; Steven, le mari ; Lexie, la petite fille de Steven et Karen, Axel Arenas, Terry, Willman, Julia, Gabriel, Farton, etc.
Parmi ces noms et prénoms, tu trouveras des victimes, des bourreaux, des corrompus, des abusés et des désabusés.
Tous ont un côté sombre.
Pour quelques-uns tu le verras assez vite.
Crois-moi chez certains d'entre eux, c'est terrifiant.
La psychologie, la personnalité, le passé des personnages principaux se dévoile peu à peu.
Jack Jakoli ne te livre pas tout sur un plateau.
– L'intrigue.

On est dans ce qui est de plus horrible chez les hommes avec un grand H.
Le dark web.
Une sale privée où les pires sévices, les plus vils instincts ont libre cours.
Le titre est, à ce sujet, parfaitement choisi.
Revenons à l'intrigue.
Il y a deux twists.
Un que j'avais en partie deviné sans pour autant être certaine de moi et un autre que jamais je n'aurais pu soupçonner.
Véritable page turner, tu veux comprendre pourquoi cet homme au début du roman s'acharne sur cette femme.
Pour qui ?
Qui tire les ficelles en coulisses.

Sur les 300 pages, on avance très vite dans le temps.
On débute en 2006 et on a le final en 2019.
Pourtant à aucun moment on n'est déçu par les sauts dans le temps.
Chaque partie est juste. Équilibrée.
Avant l'enquête, durant l'enquête.
En prison et ensuite. Tout est maitrisé.

J'ai eu le coeur au bord des lèvres et serré au moins 4 fois.
J'ai été sous tension du début du roman jusqu'à la dernière ligne.
Une dernière ligne qui me fait espérer que Jack Jakoli reviendra peut-être un jour avec deux personnages que j'ai adorés.
Lexie et Axel. Je te laisse découvrir qui ils sont.
Des protagonistes badass, la force tranquille qui peut déchaîner un ouragan.
C'est frustrant de ne pas pouvoir te développer ce que je veux dire par là.
Enfin, parlons de la plume de l'auteur.
Elle est vive et précise. le rythme est haletant.
Tu n'as aucun répit, pas de temps mort.
Une course contre la mort est engagée.
Une course vers les enfers.
Là aussi, tout est réaliste. le jargon policier, celui des prisons, de la justice tout est fluide.
Descriptions comme dialogues.
Moi qui connais très bien les régions où se déroulent les faits je peux te dire que l'on y est.
L'atmosphère des lieux est très bien retranscrite tout comme l'âme, le caractère, des gens qui y vivent.

En bref

Jack Jakoli nous offre un thriller à ne pas mettre entre toutes les mains ; âmes sensibles s'abstenir ; mais il ne tombe pas dans le piège de la surenchère de la violence.
Inspiré de faits réels, cela fait encore plus froid dans le dos.
Attends-toi à une descente dans les ténèbres de l'âme humaine.
le style est vif, incisif, il ne s'embarrasse pas de fioritures. Tu seras en revanche touché en plein coeur par certaines des horreurs commises.
Des scènes, macabres, glauques et violentes il y en a, mais c'est toujours contrebalancé.
Équilibré.
Jack Jakoli se veut net et précis.
Une plume percutante sans être dérangeante même s'il faut avoir le coeur accroché.
Une intrigue extrêmement bien ficelée et crédible.
300 pages qui se dévorent.
Je te défie de poser le livre une fois commencé.

Jack Jakoli met la barre haute pour un premier roman et j'en redemande !
Notez son nom, je suis certaine qu'il n'a pas fini de faire parler de lui.

(Même si je t'en veux pour deux personnages, mon coeur s'est brisé.)

C'est la corruption à tous les étages, c'est les plus abjectes des fantasmes, on va parler de syndrome de stress post-traumatique, de deuil impossible à faire, de rage et d'impuissance face à la machine judiciaire.
C'est un gros ras de marée de noirceur.
Rien n'est superflu, tout est bien réfléchi et pesé.
Chaque mot, chaque chapitre, chaque rebondissement tout arrive en temps voulu.
Certains faits, personnages me font penser qu'il y aura une suite.
Non pas que l'on reste avec des questions, rassure-toi.
En tout cas je l'espère et si pas j'espère relire très vite le prochain roman de l'auteur.


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