Parasomnies
Je leur donnerais un coup de bâton au thorax : je leur déchirerais la peau en m’agrippant à leurs cernes mous pour que les lambeaux se joignent à leur menton, mais je ne suis pas violente. Je leur fais face, à ces têtes qui m’observent de trop près, à ces regards pâles qui ne m’effraient plus, complètement vidés, et aux masses sombres qui forment leurs corps. Ils m’encerclent et je jette ma lampe de chevet par terre : au revoir. Des éclats de verre qui me décorent la plante des pieds.