Georges Jean
CORPS PUCE
(01/01/1900)
/5
1 notes
Résumé :
Le Temps
Les arbres Les oiseaux noirs
A travers les grandes herbes bleues de la mémoire
Solitude
Feuillets d’ombre
Les roses sont venues et se fanent
Le clepsydre se vide
La rivière a perpétué la tempête
Le jeu se noue.
(Extrait p.75)
Les arbres Les oiseaux noirs
A travers les grandes herbes bleues de la mémoire
Solitude
Feuillets d’ombre
Les roses sont venues et se fanent
Le clepsydre se vide
La rivière a perpétué la tempête
Le jeu se noue.
(Extrait p.75)
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Le Temps
Les arbres
Les oiseaux noirs
À travers les grandes herbes bleues de la mémoire
Solitude
Feuillets d’ombre
Les roses sont venues et se fanent
Le clepsydre se vide
La rivière a perpétué la tempête
Le jeu se noue.
Les pliures du paysage
Sur les murs de la mémoire
Je marche dans les miroirs
Je descends dans les visages
Je remonte de la nuit
Et des rues vides du village.
____
Le temps venu
Le jour éclate
Saveur du matin
Sous mes talons
Le sol
Pour le vent
Pour la foret
De ce désordre qui s'apaise
Peut-être jaillira un cri ?
____
MATINALE
Une survie
Une fumée
Les gens s'en vont
Vers d'autres gens
Tristes fenêtres
Au bord du toit
Parfois retombe
Un cri d'oiseau
Parfois s'accroche
Une lueur
Au coin d'un mur
Parfois la folle
Aux yeux crevés
Parle sans fin et reconnaît
Cette musique
Aux doigts brises
Cependant l'aube
Montre ses dents
Le bruit du jour
Mange le feu
Le papier songe.
Une survie
Une fumée
Les gens s'en vont
Vers d'autres gens
Tristes fenêtres
Au bord du toit
Parfois retombe
Un cri d'oiseau
Parfois s'accroche
Une lueur
Au coin d'un mur
Parfois la folle
Aux yeux crevés
Parle sans fin et reconnaît
Cette musique
Aux doigts brises
Cependant l'aube
Montre ses dents
Le bruit du jour
Mange le feu
Le papier songe.
Un mur traversé d'ombre
Quel voyage au long cours
Et lorsque le soleil
Atteint les nuques froides
Il est trop tard.
____
L'horizon
Au bout des doigts
Vient la nuit aux yeux de lézard
Les absences
Sont plus lointaines que l'aurore.
____
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