Joëlle Jolivet
Joëlle Jolivet (Illustrateur)Gérard Lo Monaco (Illustrateur)Philippe Jaworski (Éditeur scientifique)/5 12 notes
Joëlle Jolivet (Illustrateur)Gérard Lo Monaco (Illustrateur)Philippe Jaworski (Éditeur scientifique)/5 12 notes
Résumé :
D'après l'œuvre de Melville, la délicieuse magie d"un théâtre privé à la manière des dioramas du XIXe siècle, par Joëlle Jolivet et Gérard Lo Monaco. Un livre animé composé de dix scènes créant l'illusion de la perspective.
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Ce livre n'est pas une adaptation, il reprends textuellement quelques extraits marquants de l'histoire, comme prétexte à une illustration en trois dimensions. le trait épais et les couleurs naturelles sombres de Joëlle Jolivet sont reprises et découpées en différentes couches pour obtenir un diorama (illustrations en trois dimensions montées par plans successifs en pop-up) par Gérard Lo Monaco. Ce sont de très belles illustrations, qui reprennent l'ambiance sombre et grave du roman, et le livre est surtout un objet magnifique à savourer, ou à laisser ouvert sur ses étagères.
Un excellent roman pour la jeunesse qui peut être lu à tout âge. Bien écrit, captivant. L'aventure sur les mers à la poursuite d'un cachalot mythique. Un très grand classique.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Moby Dick est un autre monstre classique, mais né de la nature et de toute beauté.
La baleine s'apparenterait presque à la puissance de la nature elle-même faite de nageoires, une mer déchaînée faite de peau.
L'aventure de Moby Dick c'est de nouveau la lutte d'hommes contre la nature insoumise, certains passionnés, d'autres obsédés.
Dans la galerie de personnages, nous irons du contemplateur au prédateur.
Moby Dick a cette même fascination duelle qu'un marin éprouverait pour la mer, on l'admire, on l'aime, on la redoute, on se sent fort à chaque rencontre remportée.
Herman Melville met un peu de sa propre expérience de jeunesse sur un baleinier dans son roman.
Un des personnages du roman d'Herman Melville éprouvera une haine insatiable envers la créature blanche, le Capitaine Achab.
Il verra en elle une montagne de bienfaits à monnayer certe mais aussi une adversaire insolente à soumettre depuis que le cachalot blanc lui aura pris un jambe.
Il lui en cuira avant sa mort.
On ne se le cachera pas, l'aventure de Moby Dick est nourrie d'une passion très virile.
L'aventure en mer est un trompe-la-mort et le voyage est souvent périlleux.
On ne sait qui redouter le plus, Achab, Moby Dick ou la Mer elle-même.
L'adaptation de Joelle Jolivet est un bel objet, ses images profiteront du talent de découpe de Gérard Lo Monaco pour sublimer des pages illustrées d'effets Pop-up.
La narration choisie est organisée en deux parties: un commentaire systématique du personnage principal en regard d'une illustration en pop-up - il s'appelle Ismaël et se fait engager sur le baleinier du Capitaine Achab- et une narration extérieure, qui restituera le contexte et entretiendra le fil de l'histoire juste en bas de page.
Nous conseillerions volontiers de lire ces petites lignes avant, pour mieux profiter du récit.
Les jeux de typographie sur les remarques d'Ismaël sont esthétiquement sympas mais pas toujours commode à lire, ils redonneront toutefois avec le choix de police un petit clin d'oeil au XIXème siècle.
Herman Melville jouera sur l'exotisme étrange d'indigènes tatoués à bord du bateau pour insuffler une atmosphère mystique faite de rituels peut-être magiques.
Achab comptera sur toute l'aide possible pour obtenir un ascendant sur son démon blanc.
La baleine fera une apparition des plus spectaculaires.
Qui remportera la lutte, chers lecteurs?
La version de Joelle Jolivet est très abrégée et très adaptée pour un jeune public ado.
La baleine s'apparenterait presque à la puissance de la nature elle-même faite de nageoires, une mer déchaînée faite de peau.
L'aventure de Moby Dick c'est de nouveau la lutte d'hommes contre la nature insoumise, certains passionnés, d'autres obsédés.
Dans la galerie de personnages, nous irons du contemplateur au prédateur.
Moby Dick a cette même fascination duelle qu'un marin éprouverait pour la mer, on l'admire, on l'aime, on la redoute, on se sent fort à chaque rencontre remportée.
Herman Melville met un peu de sa propre expérience de jeunesse sur un baleinier dans son roman.
Un des personnages du roman d'Herman Melville éprouvera une haine insatiable envers la créature blanche, le Capitaine Achab.
Il verra en elle une montagne de bienfaits à monnayer certe mais aussi une adversaire insolente à soumettre depuis que le cachalot blanc lui aura pris un jambe.
Il lui en cuira avant sa mort.
On ne se le cachera pas, l'aventure de Moby Dick est nourrie d'une passion très virile.
L'aventure en mer est un trompe-la-mort et le voyage est souvent périlleux.
On ne sait qui redouter le plus, Achab, Moby Dick ou la Mer elle-même.
L'adaptation de Joelle Jolivet est un bel objet, ses images profiteront du talent de découpe de Gérard Lo Monaco pour sublimer des pages illustrées d'effets Pop-up.
La narration choisie est organisée en deux parties: un commentaire systématique du personnage principal en regard d'une illustration en pop-up - il s'appelle Ismaël et se fait engager sur le baleinier du Capitaine Achab- et une narration extérieure, qui restituera le contexte et entretiendra le fil de l'histoire juste en bas de page.
Nous conseillerions volontiers de lire ces petites lignes avant, pour mieux profiter du récit.
Les jeux de typographie sur les remarques d'Ismaël sont esthétiquement sympas mais pas toujours commode à lire, ils redonneront toutefois avec le choix de police un petit clin d'oeil au XIXème siècle.
Herman Melville jouera sur l'exotisme étrange d'indigènes tatoués à bord du bateau pour insuffler une atmosphère mystique faite de rituels peut-être magiques.
Achab comptera sur toute l'aide possible pour obtenir un ascendant sur son démon blanc.
La baleine fera une apparition des plus spectaculaires.
Qui remportera la lutte, chers lecteurs?
La version de Joelle Jolivet est très abrégée et très adaptée pour un jeune public ado.
Ce pop up est un régal pour les yeux. Joëlle Jolivet et Gérard Lo Monaco ont choisit de mettre en valeur 10 scènes de ce classique de la littérature. Et quelle mise en valeur!
Le texte d'abord. L'extrait choisi est écrit grâce à un nombre varié de typographies. Dans le style des vieilles affiches, comme le précise la quatrième de couverture. Suit une petit résumé qui resitue la scène.
L'illustration ensuite. Illustration, le mot est faible. On a quasiment affaire à de l'orfèvrerie ici. La scène prend vie sous nos yeux grâce à 4 niveaux de jeux de découpages.Les dessins à gros traits et aux couleurs légèrement nuancées, avec une dominante de bleu, composent comme 10 petits théâtres qui se soulèvent sous nos yeux. Je ne me lasse pas d'animer, d'admirer ces saynètes.
Le texte d'abord. L'extrait choisi est écrit grâce à un nombre varié de typographies. Dans le style des vieilles affiches, comme le précise la quatrième de couverture. Suit une petit résumé qui resitue la scène.
L'illustration ensuite. Illustration, le mot est faible. On a quasiment affaire à de l'orfèvrerie ici. La scène prend vie sous nos yeux grâce à 4 niveaux de jeux de découpages.Les dessins à gros traits et aux couleurs légèrement nuancées, avec une dominante de bleu, composent comme 10 petits théâtres qui se soulèvent sous nos yeux. Je ne me lasse pas d'animer, d'admirer ces saynètes.
Ce livre regroupe des extraits du classique d'Herman Melville, accompagnés d'illustrations à la manière d'un décor de théâtre. C'est plutôt réussi, les scènes les plus importantes de Moby Dick sont ainsi joliment présentées.
Je ne suis toutefois pas convaincue par les typos (trop nombreuses et trop diversifiées) utilisées pour les extraits.
Je ne suis toutefois pas convaincue par les typos (trop nombreuses et trop diversifiées) utilisées pour les extraits.
Citations et extraits (4)
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Les baleinières fendaient l'océan et approchaient silencieusement et lentement du monstre.
Enfin elles furent si près du grand cachalot apparemment sans méfiance que les hommes purent distinguer cette bosse neigeuse glisser sur l'eau comme une île flottante. Achab put voir les rides profondes qui barraient son front et entendre le clapot des vagues qui coulaient dans le valon de son sillage. L'ombre blanche faisait naître sans cesse des essaims de bulles éphémères tandis que des vols d'oiseaux accompagnaient sa nage. En parfaite harmonie avec la houle, Moby Dick poursuivait sa course, serein, dérobant au regard humain son corps criblé de harpons et l'horreur de sa terrible mâchoire. Il cachait aussi dans les profondeurs de l'eau et sa force colossale et sa ruse démoniaque.
Enfin elles furent si près du grand cachalot apparemment sans méfiance que les hommes purent distinguer cette bosse neigeuse glisser sur l'eau comme une île flottante. Achab put voir les rides profondes qui barraient son front et entendre le clapot des vagues qui coulaient dans le valon de son sillage. L'ombre blanche faisait naître sans cesse des essaims de bulles éphémères tandis que des vols d'oiseaux accompagnaient sa nage. En parfaite harmonie avec la houle, Moby Dick poursuivait sa course, serein, dérobant au regard humain son corps criblé de harpons et l'horreur de sa terrible mâchoire. Il cachait aussi dans les profondeurs de l'eau et sa force colossale et sa ruse démoniaque.
Le harpon fur lancé ; le cachalot touché bondit en avant ; avec la rapidité d'une flamme, la ligne se dévida dans la rainure - et s'engagea. Achab se pencha pour la désentraver, la libéra. Mais la boucle en plein vol se resserra autour de son cou et, sans un mot, comme les serviteurs muets du sultan étranglent leurs victimes, il fut emporté hors de la baleinière avant que l'équipage ait eu le temps de remarquer qu'il n'était plus là. L'instant d'après, la lourde épissure à œillet de l'extrémité de la ligne s'envola de la baille vide, renversa un canotier, frappa la surface de l'eau et disparut dans les profondeurs. Pendant un instant, l'équipage médusé cessa de bouger, puis les hommes se retournèrent. "Le navire ? Grand Dieu, où est le navire ?" Bientôt, à travers des vapeurs pareilles aux mirages gazeux de la fée Morgane, ils virent son long fantôme se dissiper.
Si vous tombez encore à la mer, je ne vous repêcherai plus! Un homme averti en vaut deux! Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre des cachalots pour des types comme vous. Un cachalot vaut trente fois plus cher que vous en Alabama. Souvenez-vous en et ne sautez jamais plus!
Pas de sinécure dans ce métier de baleinier, le danger vous guette à chaque heure.
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Miss Chat le spectacle
Le Cas du Canari est une production LAYC pour les Rencontres Chaland 2023.
En l'honneur de ses auteurs, le livre de Joëlle Jolivet et Jean-Luc Fromental est adapté pour la scène par Isabelle Chaland, avec la participation de la danseuse classique Laure dans le rôle titre, du comédien Myke Alias pour les voies des personnages. Clara del Campo a crée spécialement la musique et la chanson de Miss Chat. Les lumières sont de Eric Germain. Joëlle Jolivet reste au dessin.
Contactez nous : www.rencontreschaland.com
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