AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 1682 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lors de la dernière édition du festival Quais du Polar, j'ai eu la chance d'être invitée à un huit clos avec l'auteur de polars islandais, Ragnar Jónasson. Plus je l'écoutais parler des paysages, de cette langue si poétique, du choix des titres de ses romans noirs, de ses personnages, plus j'avais envie de retrouver cette atmosphère et ce sol avec un nouveau titre de l'auteur. J'étais atteinte d'islandaisite aigüe ! Après Une sirène à Paris, ma seconde ordonnance littéraire concerne ainsi la Dame de Reykjavík .

Diagnostic : Vous rêvez de savoir prononcer correctement Snjór ou
Siglufjördur, d'admirer des aurores boréales et de vous baigner dans des sources chaudes ? Vous êtes aussi atteint(e)s d'islandaisite aigüe.

Posologie : Quelques pages tous les jours du dernier roman de Ragnar Jonasson, La dame de Reykjavík , en mangeant du skyr, sorte de faisselle islandaise.

J'avoue que j'étais un peu triste de quitter, Ari Thor, le personnage récurrent de Ragnar Jónasson mais finalement je me suis lancée dans la lecture de la Dame de Reykjavík . J'ai retrouvé la marque de l'auteur, sa façon de construire des intrigues comme des puzzles dont les pièces ne paraissent pas s'emboîter..jusqu'au dénouement final.

Hilda est une policière poussée à prendre sa retraite et qui veut résoudre une dernière affaire avant de partir. Ragnar Jónasson confie s'être imaginé toute sa vie avant cette ultime enquête. Il a construit une série à l'envers en empruntant des éléments aux personnes qui l'entourent (sa belle mère, mécontente d'être à la retraite).

Si avec ce titre, on quitte un coin perdu pour une grande ville, la nature (plutôt hostile) est toujours présente (et tant mieux !).

Pour ce portrait de femme à la fois forte et fragile, loin des stéréotypes, pour sa construction et pour sa fin pour le moins inattendue, menez l'enquête avec Hilda sur cette jeune demandeuse d'asile retrouvée noyée.

Si les symptômes persistent :
♦Lire la première série de Ragnar Jonasson ( Snjór /Sott /Mork/ Natt) qui se passe dans le village perdu de Siglufjördur

♦Admirer les photos de ce village présentes sur le site officiel de l'auteur et toutes prises par lui

♦Découvrir le récit de voyage en bande dessinée de Pénélope Bagieu (c'est pas tout récent mais à l'époque cela m'avait donné envie de partir pour l'Islande)

♦Préparer des snudur, un pain à la cannelle roulé et nappé de chocolat ou à défaut un roulé à la cannelle

Cerise sur le volcan, Ari Thor reviendra dans un nouveau volet qui devrait sortir en France en septembre. L'histoire se situera dans un golfe (qui donne le nom au titre Vik) près de la mer, avec des falaises très dangereuses, un phare et une seule maison. Au début de l'intrigue, quelqu'un va tomber d'une falaise. A suivre !
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
Commenter  J’apprécie          120
Une enquête policière mais pas que...

J'ai aimé le personnage de Hulda, cette enquêtrice en fin de carrière, unique femme au sein de la police, avec ses fêlures, sa solitude et des secrets que l'on découvre petit à petit. L'enquête est prenante et la fin saisissante.

Ragnar Jonasson est loin d'être un petit nouveau dans le monde du polar mais je n'avais encore rien lu de lui. Je ne vais pas m'arrêter là.
Commenter  J’apprécie          111
J'ai passé une excellent moment avec ce polar islandais. L'Islande est un pays que j'aimerais beaucoup visiter et j'ai adoré l'ambiance rendue par l'auteur. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Hulda et j'ai eu beaucoup d'empathie pour elle et de la peine devant sa descente aux enfers.
Le mode de narration est vraie intéressant et dévoile très progressivement les secrets des uns et des autres. le suspense est maintenu jusqu'au bout.
La fin m'a laissé sur le c**. L'auteur m'a bien manipulé. Je lirais la suite de cette saga avec plaisir.
Commenter  J’apprécie          110
Ce 1er volet m'a plu et j'ai pris beaucoup de plaisir en le lisant.
Personnages intéressants, à l'instar de Hulda, une intrigue qui tient bien la route malgré son manque d'originalité, une bonne construction, l'atmosphère islandaise bien rendue ...
Une très bonne surprise et je lirai la suite de cette trilogie avec plaisir.
Commenter  J’apprécie          110
La Dame de Reykjavik ... inauguration d'une nouvelle série d'un auteur plutôt à la mode.
Après lecture je ne comprends pas vraiment le titre ... le titre original est "Dimma" ... ce qui semble bien plus approprié !
Le personnage de Hulda devient petit à petit très attachant.
Le scénario est très habilement construit autour du passé des personnages.
Le style est incisif, il nous rend la lecture addictive.
Les allers et retours entre les différents intervenants nous motivent pour tourner et tourner encore les pages ... notre curiosité est piquée au vif et ... les pages s'enchaînent.
Tout le monde sur Babelio n'est visiblement pas enchanté par cette lecture pour ma part j'y ai trouvé mon compte.
Un peu d'actualité avec la mise à la retraite rapide des "vieux" même si ceux ci ne sont pas demandeur ...
Un peu de sentiment avec la découverte qu'il n'y a pas d'âge pour aimer ...
Un peu de sociologie avec la remise en cause des hiérarchies pas toujours compétente ...
Un peu de mystère avec une histoire bien ficelée et menée de main de maître ....
Je suis prête pour remonter le temps et découvrir les autres histoires de cette trilogie.
Commenter  J’apprécie          110
Plus qu'un policier , ce roman est le portrait d'Hulda ,
policière de 64 ans qui va partir en retraite .
Peu à peu , alors qu'elle enquête sur un "cold case" , la mort d'une jeune immigrée russe , on apprend quelle fut sa vie et on découvre sa part d'ombre .
Elle va découvrir comment est morte cette jeune femme russe ... mais à quel prix ?
Un roman court , sombre mais intense et une fin émouvante .
Commenter  J’apprécie          110


J'etais persuadée que j'aimerais ce polar nordique. Et, décidément, je ne m'étais pas trompée. J'ai tellement aimé ce livre que j'ai dû enchaîner immédiatement avec la suite.

Dans ce polar, nous suivons Hulda, une enquêtrice de 64 ans qui est poussée de façon plutôt cavalière vers la retraite. Elle ne s'est jamais sentie appréciée et reconnue à sa juste valeur dans ce milieu géré par des hommes. Son supérieur lui permettra de réouvrir l'enquête non résolue de son choix, avant de prendre la sortie. Hulda acceptera et c'est ainsi que nous suivrons notre héroïne au travers cette enquête, ses cauchemars du passé et ses anticipations face à son avenir.

Je me suis attachée à Hulda. Sa solitude, ses lourds et douloureux secrets du passé , sa grande vulnérabilité affective ont fait en sorte que j'ai été touchée par elle.

J'ai beaucoup aimé la plume de Ragnar Jonasson. Je me suis sentie transportée par l'ambiance et j'ai eu l'impression de voyager dans les différents décors de Reykjavik et des environs. Les chapitres très courts donnent du rythme à l'intrigue et font en sorte que le roman se lit facilement.

Un décor de polar parfait, une enquêtrice à la fois sombre, vulnérable et déterminée, et des sujets de société actuels qui font réfléchir

Et la fin… Non, mais quelle fin inattendue !!!Ne serait-ce que pour cela, vous devez absolument lire ce roman !!!!

#
Commenter  J’apprécie          100
Et voilà j'ai fini la trilogie .
J'ai lu celui ci en dernier par préférence personnelle mais on peut les lire dans le désordre puisque l'auteur avait remonté le temps au fil des tomes .
Celui ci apporte la fin de l'histoire .
Je l'ai dévoré comme les autres .
On suit encore Hulda à deux doigts de la retraite .
Elle est toujours aussi mal reconnue dans son travail malgré son parcours irréprochable.
Son supérieur lui fait clairement comprendre qu'il a déjà un remplaçant et que si elle anticipait sa retraite ça l'arrangerait bien...

La pauvre Hulda est attristée, elle ne sait pas comment elle va vivre sa nouvelle vie sans son travail qui en a toujours fait partie à part entière .
Elle ressort une affaire classée avant d'abdiquer et de rendre son insigne définitivement .
Elle y met toute son énergie et tout son coeur .
Elle veut finir en beauté et résoudre ces meurtres non élucidés .
Elle veut trouver la raison de la mort de ces pauvres victimes .
Sa dernière enquête.
Son ultime effort .
Peut être celui de trop...
Elle le sent Hulda .
Elle est fatiguée.
Elle a plus ses réflexes d'antan .
Elle est envahie de doutes et de mauvais pressentiments .
Elle se remet en cause trop souvent .
Elle doute ...
Elle se pose pleins de questions , sont ils fondés ou pas ?
Doit elle les suivre ou les chasser ?

J'ai aimé ce dernier tome comme toute cette trilogie qui m'a fait découvrir cet auteur islandais.
J'adore sa plume, sa façon de raconter qui n'est jamais trop longue ou ennuyeuse .
J'ai ressenti de la frustration pour Hulda dans ce dernier tome .
Je me suis attachée à ce personnage si naturel perfectionniste et courageux.
J'aurai aimé une fin plus heureuse , elle le méritait vraiment et elle était à deux doigts de l'avoir ce bonheur et ce repos tellement mérité !
Commenter  J’apprécie          101
Voici un Policier de plus que j'avais repéré depuis un moment, mais qui serait resté dans ma Wish List encore bien longtemps, si je ne m'étais pas réinscrite au challenge annuel « Je voyage » (sur Livraddict), dont la formule a quelque peu changé cette année – mais en tout cas, pour moi, le pays à l'honneur en ce mois de janvier est l'Islande, pays qui a fait sa place parmi les fameux « polars nordiques », et pourtant, étonnamment (ou pas), je n'en avais encore lu aucun !

J'avais survolé des avis contrastés sur ce livre précis, mais j'avais gardé l'impression que tous insistent peu ou prou sur une certaine lenteur de l'enquête (en bien ou en mal), et sur la personnalité de l'enquêtrice (idem)… et en effet ce sont les deux éléments qui ressortent principalement, et moi en tout cas, je suis dans l'équipe « pour » !
C'est que ces deux aspects principaux se rejoignent, très logiquement, dans le thème principal que ce roman traite en filigrane et avec des retours constants en avant-plan : l'approche de la retraite. Cette retraite que l'on n'imagine même pas à 20 ans (et ciel que « les vieux » nous irritent alors à ne parler que de ça !), qui se profile dans un horizon lointain à 30 ans, dont on commence à parler avec une pseudo-légèreté inquiète à 40 ans, puis que l'on commence à espérer tout en la craignant à (presque) 50 ans – après, je ne sais pas, je n'ai pas encore vécu ces âges-là… mais j'ai vu mon père qui ne faisait plus qu'en parler, les dernières années, dans ce mélange d'impatience, de tous ces projets qu'il réaliserait une fois « libéré » (et dont il a effectivement réalisé un certain nombre), mais aussi ces quelques coups de blues, cette angoisse de « ne plus servir à rien », jusqu'à la fin…

De plus, ici, l'annonce de la retraite est très brutale : notre inspectrice Hulda s'attendait à travailler encore quelques mois, après tout elle n'a que 64 ans et elle sait qu'elle devrait partir dans quelques mois… mais cette fin de carrière inéluctable semble encore aussi lointaine que possible. Ainsi, quand son supérieur lui signifie que son remplaçant, un « petit jeune » soi-disant brillant tout juste sorti de l'école de police, va arriver dans les prochaines semaines et qu'elle est priée de prendre congé pour lui laisser la place plus tôt qu'elle ne croyait, elle le vit – évidemment – (très) mal. Ses affaires en cours, à elle la bourreau de travail qui a tout donné à son métier, certes souvent en solo car elle a toujours eu du mal à travailler en équipe ; bref, toutes ses affaires en cours ont déjà été redistribuées, mais son chef faussement magnanime lui propose de rouvrir une affaire classée de son choix « pour s'occuper ». Entre fureur et déception, elle le prend au pied de la lettre, et rouvre un peu par hasard un dossier vieux d'un an, sur la mort d'Elena, une jeune Russe en attente de régularisation de ses papiers en Islande. Très vite, Hulda se rend compte que l'enquête, qui a considéré cette mort comme accidentelle (ou suicidaire), a été bâclée, alors que son instinct lui dit qu'il s'agit bel et bien d'un meurtre.

Et on voudrait qu'un cold case soit une enquête rapide et trépidante ? Forcément elle ne l'est pas ! si elle a été à peine survolée un an auparavant, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle soit tout à coup résolue en deux coups de cuillère à pot dans un spectacle permanent, alors que tout le monde (ou presque) semble avoir oublié cette jeune étrangère, et qu'elle n'a laissé quasi aucune trace dans le centre pour réfugiés où elle a été brièvement hébergée. Mais malgré tous les obstacles, Hulda s'entête et avance dans son enquête ; avec elle on soupçonne l'un et puis l'autre, ils sont quelques-uns quand même à avoir tout à coup le profil du coupable potentiel, et comme on a vraiment l'impression de mener l'enquête aux côtés de Hulda, on épouse ses doutes, ses questionnements, et on se prendrait presque à ressenitr son instinct !… À un moment donné, je me suis même demandé si son ami Pétur, veuf comme elle, médecin retraité qu'elle a appris à apprécié dans leur club de randonnées, était vraiment tout à fait net !?

Le suspense est maintenu grâce à une alternance de chapitres assez courts : la plupart traitent de cette ultime enquête de Hulda et de son cheminement – y inclus toutes ses pensées donc, et quelques passages plus personnels comme son dîner avec Pétur, on colle au plus près de son quotidien. Les autres chapitres parlent tantôt d'une petite fille malheureuse et de sa maman dépassée, tantôt d'une jeune femme en danger, sans autre précision : ces chapitres-là se veulent toujours énigmatiques au début, mais peu à peu s'éclairent pour arriver à diverses révélations qui jalonnent tant la vie privée que la nouvelle enquête de Hulda. On est bien d'accord : ce n'est pas un suspense insoutenable, il n'y a que très peu de scènes sanglantes et il faut vraiment s'enfoncer dans le livre et dans une Islande réellement hostile pour avoir à peine un aperçu d'une quelconque violence plus physique, mais il y a bien « quelque chose » qui pousse à tourner les pages.
Et puis cette fin ! Sans vouloir spoiler, la révélation du tueur n'est pas une surprise surgie du néant car il faisait effectivement partie de ces quelques personnes qu'on avait pu soupçonner, mais le dénouement final, sans être spectaculaire, est quand même ahurissant, je ne m'y attendais vraiment pas ! Et pourtant, d'une certaine façon, il est logique, dans la lignée de ce à quoi l'auteur nous avait préparés depuis le début.

Mais donc, au risque de me répéter, bien au-delà de la seule enquête policière, qui fait partie de ces enquêtes « soft » mais non moins intelligente, j'ai beaucoup aimé cette approche d'un âge de la vie si peu exploité dans la littérature, et plus encore quand il s'agit de polars ! On est très loin des clichés habituels : on a une mamie (sans petits-enfants) aux commandes, mais ce n'est pas non plus une Miss Marple avec son tricot et ses chats (je dis n'importe quoi, je n'ai jamais lu Miss Marple, j'avoue !) ; pour une fois c'est une femme du métier, effacée mais opiniâtre, qui a juste le malheur d'avoir son âge. C'est une approche extrêmement humaine, terriblement juste ; on ressent au coeur les désillusions professionnelles de Hulda, son engagement inutile et bien un peu désespéré face à une hiérarchie incompétente qui agite un autoritarisme dont le seul résultat est de provoquer des erreurs par ignorance (ciel que je me suis identifiée à Hulda dans ces passages-là !), et son désir urgent d'arriver quand même à un résultat, et ses espoirs avec Pétur, car malgré tout la vie ne s'arrête pas avec la retraite…

Je n'irais pas jusqu'à dire que Hulda aurait été attachante, ni aucun des autres personnages de ce livre qui associe une certaine froideur extérieure telle qu'on peut l'imaginer dans un pays si sauvage, dont on entend le vent nous souffler aux oreilles par-dessus les landes de lave séchée, à une simplicité des relations où (presque) tout le monde s'appelle spontanément par le prénom… au point qu'on ne connaîtra jamais celui d'Elena (la jeune Russe) et qu'on oublie très vite celui de Hulda, de toute façon imprononçable. En revanche, on l'accompagne avec grand plaisir dans cette ultime enquête dans laquelle elle donne tout ce qu'elle peut encore, partagée entre regrets et remords – de ne pas avoir su prendre certaines opportunités peut-être, d'avoir eu ce caractère solitaire qui a sans doute été l'une des causes de son peu d'élévation dans la hiérarchie malgré sa capacité de travail, d'avoir eu l'histoire qu'elle a eue, et d'avoir posé certains choix à certains moments – mais soucieuse d'avance malgré tout, en touchant au passage la problématique de l'immigration, de façon presque subtile mais sans concession.
Commenter  J’apprécie          100
Je trouve qu'un livre compte quand on s'en souvient quelques semaines après l'avoir lu. Ce n'est pas le cas de celui-ci malheureusement. Je suis obligée de me replonger dans mes notes pour m'en souvenir. Bien sûr, un polar, ce n'est pas grave, l'essentiel c'est de passer un bon moment de lecture et j'avoue que j'ai pris énormément de plaisir à le lire. L'inspectrice Hulda en fin de carrière est extrêmement têtue et j'aime cela. Son chef veut la pousser rapidement vers la sortie mais elle s'obstine et finit par s'occuper d'un cold case. Et cela s'enchaîne assez rapidement d'une façon palpitante et tragique. Tous les ingrédients étaient là pour un bon polar. Une mort inexpliquée, une disparition troublante, tout cela lié et Hulda ne pourra pas finir avec son ami médecin Pétur. Son professionnalisme la pousse à résoudre l'enquête au plus tôt.
Commenter  J’apprécie          101




Lecteurs (3628) Voir plus



Quiz Voir plus

La Dame de Reykjavik

Tome 1 : quelle voiture Hulda conduit-elle ?

Une Fiat rouge
Une Skoda verte
Une Renault blanche
Une Citroën noire

12 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : La dame de Reykjavik de Ragnar JónassonCréer un quiz sur ce livre

{* *}