La dame de Reykjavik

J'avais depuis longtemps envie de découvrir la plume de cet auteur oh combien connu dans le monde du polar nordique qu'est Ragnar Jónasson. Et je n'ai pas été déçue !
Nous faisons ainsi la connaissance de Hulda, inspectrice de 64 ans que l'on pousse à prendre sa retraite au plus vite. Mais pour ces derniers jours de fonction, elle décide de réouvrir une vieille enquête pour la résoudre en seulement quelques jours.
J'ai été plus que ravie de découvrir un personnage principal original qui dénote de ceux habituellement utilisés dans ce genre de roman.
J'ai tout d'abord adoré le style de l'auteur. Les chapitres sont courts, nous faisant ainsi ressentir le caractère urgent de l'enquête.
La tension grandissante se fait de plus en plus présente me donnant une irrépressible envie de dévorer ce roman.
Le rythme est soutenu et le suspens à son comble jusqu'à une fin absolument déroutante !
Un très bon moment de lecture qui ne s'avère être que le début puisqu'il s'agit du premier tome d'une trilogie.

Une fin inoubliable pour ce polar nordique, rien que pour cela, ce roman noir mérite le détour !

Hulda, inspectrice de 64 ans à Reykjavik. Hulda c'est cette inspectrice qui prend son métier à coeur, qui va au bout des choses !! Par contre Hulda, fait partie de ceux qui aime travailler solo...
Avant son départ à la retraite elle va se charger d'une dernière enquête, un cold case : la mort d'une jeune russe.
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Hulda mais quel personnage ! Secrète, forte, déterminée, attachante, solitaire... j'ai l'ai énormément apprécié ! Elle fait partie de ces personnages qui marquent le lecteur ! Et que ça fait du bien de voir un aussi beau personnage féminin, extrêmement bien travaillé !
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Comme la plupart des polars scandinaves, l'enquête prend son temps, une atmosphère venue du froid ! le lecteur se balade à travers l'Islande, des descriptions qui font voyager à travers cette île aux paysages magnifiques !
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Un livre totalement abouti, bien travaillé, rien n'est laissé au harsard aussi bien l'atmosphère que le personnage d'Hulda et les personnages secondaires, des problèmes de société soulevés, le poids du passé présent, une enquête efficace avec son petit lot de rebondissements et de suspense juste ce qu'il faut ! Bref autant d'éléments qui en feront une agréable lecture !! Je recommande !!

Une lecture vivifiante (en Islande 🇮🇸) - l'enquête policière est plutôt banale rien de transcendant mais le lecteur fait la connaissance d'Hulda, flic bientôt à la retraite, et découvre au fil des pages son passé tumultueux et sombre. La fin m'a laissé sans voix 😶 Vous devez acheter le livre juste pour la fin (haha - et parce que c'est Ragnar Jónasson qui l'a écrit 💪🏼)

Pour Hulda Hermannsdóttir, l'heure de la retraite a sonné, ce qui est loin de la réjouir. Elle adore son boulot de flic – et c'est un excellent élément –, même s'il n'a pas toujours été simple pour elle de se faire respecter dans un milieu machiste. Quand son patron la pousse vers la sortie avec quelques mois d'avance pour la remplacer par une jeune recrue, il essaie d'arrondir les angles en lui proposant de reprendre un vieux dossier pour s'occuper sans faire de vagues. Au risque de s'attirer les foudres de son collègue Alexander qui a conclu à un suicide et classé l'affaire à la va-vite (le gaillard est connu pour son manque de rigueur), Hulda, qui vient de débrouiller à sa façon un cas de pédophilie où la mère de la victime a fait justice elle-même, décide de se pencher sur la mort d'Elena, une jeune moscovite demandeuse d'asile.

Comment résoudre une enquête lorsqu'on dispose de trois jours et d'aucun indice ?

Méticuleuse et instinctive, Hulda remonte le fil de cette triste histoire en tentant d'interroger le peu de personnes que la victime a côtoyées durant son séjour en Islande, à commencer par le centre d'accueil où elle résidait. le genre d'endroit où les portes se ferment au moindre bruit de couloir : entre les murs de ces asiles de fortune, nul n'a envie de s'attirer des ennuis en se mêlant des affaires des autres. Pour Hulda, deux horloges tournent de concert : celle imposée par sa hiérarchie, et son horloge personnelle, qui se rappelle à elle de plus en plus souvent.

Je suis novice en polar scandinave, et c'est pile le roman qu'il me fallait pour me convaincre d'explorer le genre. En particulier pour son héroïne, que la vie n'a jamais épargnée (ce que l'on découvre dans le récit brillamment articulé autour de trois axes). Dans la littérature policière, on a rarement affaire à une sexagénaire prête à raccrocher les gants. Comment ne pas soutenir Hulda Hermannsdóttir, poussée par la petite porte après une carrière exemplaire ? Derrière cette enquête bâclée révoltante, c'est tout un système qui passe sur le grill : la dévalorisation des femmes dans des milieux professionnels majoritairement masculins, l'inefficacité prétendue qui vous colle aux basques sitôt que les années s'accumulent, l'indifférence jetée à la face de certains êtres humains, relégués à un numéro de dossier. L'enquête en elle-même a de quoi s'arracher les cheveux — j'adore : comment émettre des hypothèses à partir de… rien ? Confrontée à une telle pression, Hulda fatigue, et sous la neige se dessine un paysage social morose, partie prenante de l'intrigue. Mais pas de plaidoyer ici. Ce qui doit être dit l'est de manière bien plus subtile : l'injustice, à différents niveaux, sourde du cheminement entre les procédures.

Entre vieux démons et révélations fracassantes, on se laisse entraîner par les chapitres courts et la noirceur que cache le panorama immaculé. La Dame de Reykjavik, à la fois haletant et tempéré, surprend jusqu'au bout. La fin, aussi brutale qu'inattendue, est époustouflante. Je n'ai qu'une envie : retrouver Hulda, quinze ans auparavant, dans L'Île au secret.

Hulda est inspectrice de police en Islande où il ne se passe pas grand chose si ce n'est des agressions ou petits larcins du week-end. Elle s'en sort plutôt bien et peut être fière du parcours qu'elle a eu durant toutes ces années. Son seul problème finalement c'est son âge : 64 ans. Et c'est cela qui semble aussi déranger son patron, Magnus, qui au cours d'un entretien lui impose une retraite anticipée sans préavis et avec effet immédiat pour être remplacée par un jeune inspecteur brillant.
Surprise, abasourdie, elle accueille cette nouvelle difficilement, mais arrive malgré tout à faire bonne figure auprès de son chef. Elle ne lui demande que de lui accorder une dernière enquête avant de plier définitivement bagages. L'enquête de son choix. C'est ainsi que Hulda se replonge dans la mort inexpliquée il y a un peu plus d'un an, d'une jeune réfugiée russe Elena, retrouvée noyée. L'inspectrice se rend vite compte que la première enquête a été trop vite enterrée par son collègue Alexander et elle reprend tout depuis le début, interrogeant les quelques personnes proches d'Elena, la responsable du foyer où elle résidait, le traducteur qui l'aidait dans ses démarches et son avocat. Elle tente par tous les moyens d'expliquer cette disparition, d'autant plus qu'elle apprend rapidement que la demande d'asile de la jeune femme avait été validée. Pourquoi se suicider en apprenant une telle nouvelle ? Hulda se retrouve vite sur les traces d'un réseau de trafic d'êtres humains organisé par un grossiste, a priori respectable aux yeux de tous.
Cette enquête est la dernière de Hulda mais peut être l'une des plus dures à résoudre tant elle a de bâtons dans les roues par ses collègues et les témoins… L'enquête est vraiment prenante. Les chapitres sont courts et s'entremêlent entre l'enquête de Hulda et la vie de cette jeune femme disparue trop tôt ainsi que l'histoire d'une jeune fille séparée de sa mère à la naissance. L'intrigue est faite de telle sorte que les trois histoires vont bientôt n'en former qu'une et se recouper. Qui sont ces femmes ? Quel secret partagent-elles ?
On plonge dans ce roman et on ne lève les yeux qu'en ayant tourner la dernière page. L'épilogue est forte. Belle découverte et bonne intrigue. Les auteurs de polars nordiques ont décidément un talent incontestable.

Je remercie l'équipe éditoriale de la Martinière Noir de m'avoir envoyé par la Poste « La dame de Reykjavik » et sa suite « L'île au secret » par Ragnar Jónasson. Voilà un petit moment que j'avais envie de découvrir la plume de cet auteur islandais qui compte tant et tant de lecteurs au quatre coins du monde. C'est chose faite, je m'en réjouis :D.

Dans ce roman policier, Hulda Hermannsdottir est en fin de carrière. On se prend de sympathie pour cette sexagénaire à l'esprit vif, surtout quand on lit que son supérieur la pousse à prendre sa retraite. L'auteur semble avoir à coeur de dénoncer les inégalités sociales en Islande.

Vous pouvez me croire, l'affaire non classée dont il est question ici, ne manque ni de noirceur ni de suspense. Le sort d'Elena, une demandeuse d'asile d'origine russe, diffère des enquêtes d'Ari Thor que j'ai vraiment hâte de lire. L'intrigue se déroule sur trois jours. Pendant ce lapse de temps, on en apprend tantôt sur le quotidien du personnage principal, tantôt sur sa vie professionnelle.

Les paysages sauvages contribuent grandement à l'attrait que le lectorat ressent pour cette mystérieuse histoire. Je reconnais volontiers que cette lecture addictive m'a aidé à garder mon calme malgré la crise sanitaire sans précédent, que le monde traverse en ce moment. Pour toutes ces raisons, « La dame de Reykjavik » est le second coup de coeur de mon année 2020, après les refuges de Jérôme Loubry ;).

Un bon thriller scandinave dont on ne se lasse pas.

Nous sommes en Islande avec de magnifiques paysages, mais là n'est pas l'histoire. 

Hulda, inspectrice de 65 ans vient d'être poussée vers la sortie par Magnus son supérieur....Pour faire place à la nouvelle génération et surtout à un homme.

Il semble que l'égalité entre hommes et femmes ne soient pas coutume dans cette police.

Mais pour l'amadouer il décide de lui laisser le champ livre pour enquêter sur un "cold case". Hulda décide donc de reprendre l'enquête d'une jeune femme russe retrouvée morte sur une plage. L'enquête menée par un inspecteur peu scrupuleux Alexander semble avoir été bâclée.

Seulement ce qu'Hulda ne sait pas c'est que Magnus lui a accordé cette dernière requête en pensant qu'elle laisserait tout tomber pour prendre sa retraite.

Mais tout cela était sans compter le caractère rigoureux et têtu de Hulda.

Parallèlement à cela, l'auteur va nous faire découvrir le passé trouble de cette inspectrice sur le départ, et va l'entraîner dans une histoire romantique à souhait alors qu'elle ne s'y était pas préparée.






Entre son enquête qu'elle va mener de façon hargneuse et qui va s'avérer très compliquée et dans laquelle elle risque beaucoup, et sa nouvelle passion, il ne reste que peu de temps à Hulda pour rêvasser.

Une lecture vraiment agréable avec de nombreux chapitres, une écriture fluide et un style digne des grands auteurs de thrillers. Je suis toujours très contente de retrouver un thriller scandinave.

Bon celui-là n'est pas exceptionnel, mais sincèrement il se laisse lire et apprécier comme il se doit.

On s'attache au personnage d'Hulda qu'on essaie de comprendre et surtout de suivre dans toutes ses recherches.



Mon ressenti : un thriller dans la lignée des Coben et Higgins Clark, qu'il fait bon lire de temps en temps.



Petit plus : les paysages magnifiques d'Islande.

Il n'y a pas à dire, les scandinaves savent faire du polar, du très bon polar.
Ragnar Jònasson nous offre là un des personnages les plus intéressants du genre. Hulda est une héroïne tragique. Forte et tellement fragile. Une héroïne qui reste dans votre mémoire, une fois la dernière page tournée.
Jònasson sait mêler son histoire personnelle à l'enquête principale en maintenant l'effet de surprise.
Un bouquin qui se dévore.
Faites-vous plaisir : partez en Islande pour quelques heures sur les traces de Hulda.

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Le quatrième de couverture :

Hulda a tout donné à sa carrière. Mais en faisant toujours cavalier seul. Elle a beau être une des meilleures enquêtrices du poste de police de Reykjavik, à soixante-quatre ans, sa direction la pousse vers la sortie.

La perspective de la retraite l'affole. Tout ce temps et cette solitude qui s'offrent à elle, c'est la porte ouverte aux vieux démons et aux secrets tragiques qu'elle refoule depuis toujours. Et ses échappées dans la magnificence des paysages islandais, pour respirer à plein poumons la sauvagerie de son île, ne suffiront plus, cette fois.
Alors, comme une dernière faveur, elle demande à son patron de rouvrir une affaire non résolue. Elle n'a que quinze jours devant elle. Mais l'enquête sur la mort d'Elena, une jeune russe demandeuse d'asile, bâclée par un de ses collègues, va s'avérer bien plus complexe et risquée que prévu. Hulda a-t-elle vraiment pesé tous les risques ?

Mon premier Ragnar Jonasson !! Il était temps…je voulais tester un one shot avant de me lancer dans sa série : snjor, mörk, natt, sott…pas facile de se lancer dans une série déjà bien avancée.

Et bien quelle agréable surprise !!

Le cadre de l'Islande …un vrai bonheur pour un thriller !!J'espère un jour avoir la chance de pouvoir visiter ce pays. Les pays du Nord, en hiver, sont vraiment le cadre parfait pour les meurtres les plus sordides.

En ce qui concerne l'histoire, c'est déjà assez atypique de commencer cette histoire avec une enquêtrice qui sera en retraite dans 15 Jours…j'avais un peu peur de tomber sur « une dernière enquête » assez classique …mais définitivement Hulda n'est pas une femme comme les autres , n'est pas une enquêtrice comme les autres…Les éléments sont distillés à petites doses pour finir avoir un tableau final vraiment étonnant.

Car oui les 150 dernières pages sont hyper addictives… c'est le type de fin où vous finissez comme ça: » ah oui …ok ….quand même… »avec un air assez surpris devant votre livre.J'ai pas vu venir la fin, il m'a bluffé, je ne l'attendais pas sur ce registre là.

Donc ma question est-ce que sa saga est du même niveau ??? si vous l'avez lu dites moi !!!

BREF …une première rencontre vraiment réussie !! Si comme moi vous ne connaissez pas cet auteur, ce livre est vraiment une belle découverte.
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