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3,71

sur 1626 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
j'avais dans un coin de ma mémoire gardé l'idée que je devais lire ce roman, je n'ai pas été déçue.
De courts chapitres en chapitres courts, l'intrigue s'installe, les fils ne sont pas tout de suite reliés, l'attention est sans cesse sollicitée, et le lecteur "récompensé" de sa patience.
L'histoire insiste beaucoup sur le départ à la retraite de Hulda, mais finalement, avec cette dernière enquête, c'est une boucle qui va se former.
Comme l'a dit une autre critique, le roman est vite lu, mais ne sera pas vite oublié. Il y a trop de thèmes dramatiques abordés pour qu'on oublie Hulda et les trois derniers jours de sa carrière...
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C'est la première fois que je lis un livre d'une saga inversée. C'est-à-dire que l'héroïne est, dans le premier volume de cette trilogie, plus âgée, que dans le second, dans lequel elle le sera également par rapport au troisième. Ce qui est déjà assez original en soi.

Les thrillers Nordiques, on accroche ou pas, c'est un style totalement différent de celui auquel on est habitués, centré sur la psychologie. Depuis la lecture de Millenium, j'ai beaucoup d'intérêt pour ce genre de littérature, mais je suis encore novice.

Il me tardait donc de découvrir la plume de Ragnar Jónasson, et avec ce premier ouvrage, je suis conquise. On navigue entre passé et présent, le rythme est soutenu, s'accélère doucement mais sûrement, les chapitres sont courts, on est maintenus en haleine, ça se lit très rapidement. Un régal !

Je suis déjà impatiente de lire le suivant...
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Voilà un bon polar nordique comme je les aime: une enquêtrice qui ressemble à ma voisine et pas au personnage principal d'un film holywoodien, mais qui n'en reste pas moins d'une efficacité redoutable, des descriptions de paysages islandais qui font voyager sans bouger de son fauteuil (ou de son lit, de sa chaise...chacun choisira l'option qu'il préfère), et une fin inhabituelle qui en fait un roman policier à part. Je n'ai qu'une hâte: découvrir les autres tomes de cette trilogie.
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D'entrée de jeu, l'auteur nous interpelle sur deux sujets qui me tiennent à coeur. D'abord le sujet de la retraite. La retraite pour une personne seule, qui s'est beaucoup investie dans son travail, peut apparaître comme un long néant douloureux. C'est à dire la solitude absolue avec du temps libre dont on ne sait que faire, sans objectif, sans raison d'être! Il est nécessaire de bien préparer sa retraite. Mais Hulda, de la police de Reykjavik, est mise en retraite anticipée par son chef, d'un claquement de doigt. Elle doit partir tout de suite. Elle est veuve sans enfant, sans frères, ni soeurs. Elle n'est pas prête. C'est un choc, elle n'y croit pas, puis elle se reprend et fait face.
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Ensuite le sujet de la dureté des relations humaines aujourd'hui, au sein d'une administration comme d'une entreprise, et en particulier envers les seniors. J'ai l'impression que partout en occident, les relations humaines volent en éclat. En France depuis 2010, plusieurs entreprises ont licencié des salariés par SMS! Dans tous les cas, c'est l'intérêt du chef qui prime, et peu importe les problèmes qui peuvent se poser aux subordonnés. Ici, Magnus le chef d'Hulda, la vire parce qu'il veut la remplacer par "un jeune homme extrêmement brillant" qui est juste libre à ce moment-là. Et puis ça rajeunira l'équipe! Hulda obtient quand même un sursis de quinze jours et s'attaque à un cold case qu'elle entend résoudre pour finir sur un succès! Elle tient bon, Hulda, seule au milieu de tous ces policiers hommes qui la méprisent!
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Hulda a choisi d'enquêter sur la mort, suite à une chute, d'Elena, demandeuse d'asile d'origine russe. L'enquête de police de l'époque avait été bâclée (pourquoi se donner du mal pour la mort d'un sans papier?) et avait conclu rapidement à un suicide. Étrange qu'Elena se soit suicidée, puisque sa demande d'asile allait lui être accordée. Et puis Hulda apprend qu'en fait Elena était très certainement venue en Islande pour se prostituer, sans doute par l'intermédiaire d'un réseau d'exploitation sexuelle. Avec de faibles moyens, mais aidée par sa longue expérience, Hulda se lance dans des investigations qui ne sont pas sans danger…
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L'auteur réussit à nous rendre son héroïne très attachante. Il en résulte une forte empathie envers elle, ce qui nous rend plus accro au récit de ses difficultés qui vont s'accumuler au fil des pages. En parallèle à l'enquête, l'auteur nous gratifie de flashbacks soit concernant le passé d'Hulda, soit mettant en scène des anonymes qu'un lecteur intuitif doit pouvoir identifier. Finalement l'auteur nous emmène vers une fin qu'on pensait ne jamais rencontrer dans un roman policier. Un coup de poing dans l'estomac. Ragnar Jónasson au sommet de son art.
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Je me suis comme beaucoup de lecteurs, laissé séduire par es écrivains venus du froid. Et je suis tombé sous le charme d l'Islande par l'intermédiaire Arnaldur Indridason. Je suis aussi tombé amoureux d'un style, d'une ambiance et d'histoires propres à ce pays reculé et méconnu.
Je continue donc mon exploration de cet univers particulier avec la dame de Reykjavik qui s'avère être d'une rare intensité et tout aussi passionnante que ses consoeurs.
L'auteur, au travers d'une histoire à la fois simple et profonde nous entraîne au coeur de la société islandaise pleine de contradictions. D'un côté cette fierté de ne connaître que très peu de crimes violents, et de l'autre la violence avec laquelle les personnes peuvent être traitées.
Hulda qui, après des années de bons et loyaux services, se voit reléguée et traitée comme une simple subalterne sous prétexte qu'elle prend sa retraite.
Ces réfugiés demandeurs d'asile qui ne représentent qu'une ligne statistique, qui ne méritent pas plus de considérations.
R.J nous offre un triller calme mais intense, au style et à l'écriture fluides. Une enquête resserrée sur trois jours mais qui ressasse 60 ans de la vie de son héroïne. Hulda, femme forte et déterminée que la vie n'a pas épargnée. A la rudesse du climat s'ajoute celle des rapports humains.
Voilà donc le premier tome d'une trilogie que je vais m'empresser de terminer. Par un auteur que je ne manquerai plus de suivre.
Bonne lecture.
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Habituellement, pas mon style de lecture. Très belle surprise pour moi que d'être enfin sortie de ma zone de confort et de l'avoir lu. Une fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout et qui m'a fait vibrer. Des chapitres courts dynamisent le récit et accélèrent le rythme de lecture. Vraiment, une pépite j'ai adoré!
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Le découpage de l'intrigue nous entraîne dans un train à grande vitesse
J'aime les chapitres courts ! Certains dans La dame de Reykjavik ne font qu'une seule page. 
Et quel décor ? L'Islande ! Pays volcanique, tantôt verdoyant, tantôt couvert d'une neige hostile, l'auteur, avec ces va-et-vient dans le passé, nous offre toutes les saisons d'une partie de l'île puisque l'intrigue se déroule au sud-ouest entre Njardvik et Reykjavik.
L'action policière nous embarque littéralement dans un voyage personnel et humain d'une future retraitée en passe de régler ses histoires les plus intimes. L'enquête apparaît comme le fin prétexte d'une fine analyse psychologique d'Hulda persécutée par son passé et son futur à venir avec Pétur, médecin qu'elle voit depuis quelque temps.
J'ai été à la fois captivée par son histoire et par l'enquête dans un équilibre parfait de l'attention rendue possible grâce à cette écriture si particulière et si vive. Ragnar Jonasson ne s'encombre pas du superflus, il va droit au but, avance au pas de course et nous entraîne dans une histoire palpitante en un claquement de doigt et pour une fin tellement incroyable.
Je vais découvrir très vite les deux autres tome qui m'attendent dans ma pal

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Hulda voit venir la retraite avec appréhension. Elle s'est consacrée jusqu'ici à son travail corps et âme, comment va-t-elle vivre cette étape de sa vie. Il y a bien son ami Pétur, qui pourrait devenir plus qu'un ami, mais elle doute. Quand son chef lui annonce que son départ, c'est maintenant, parce qu'un jeune policier a été nommé à sa place, elle reçoit comme un violent coup de poing dans l'estomac. Elle arrache alors l'accord de son chef pour mener à bien une dernière enquête. Elle en choisit une déjà résolue, ce qui ne va faire plaisir à personne.

Je n'ai eu aucun mal à entrer dans le roman qui commence par l'interrogation d'un témoin.
Hulda enquête seule, avec des témoins qui s'étonnent d'être de nouveau questionnés. Elle est seule dans sa vie professionnelle, seule ou presque dans sa vie privée. Les réactions d'Hulda, excellente policière, surprennent jusqu'à ce que le puzzle se reconstitue.

Solitude du personnage principal, mort par noyade d'une jeune immigrante, enquête sur l'agression d'un pédophile, les thèmes sont noirs, très noirs.

Ragnar Jónasson joue avec le lecteur, le met sur de fausses pistes et la fin vous prendra par surprise. La construction du roman est parfaite.

Lien : https://dequoilire.com/la-tr..
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Voilà un thriller parfait pour les amateurs du genre. C'est le premier volet d'une trilogie. Il est suivi par "L'île au secret" et "La dernière tempête" que je lirai sans doute lorsque je les trouverai en médiathèque puisqu'il ne s'agit pas d'une suite et que tous les tomes peuvent se lire séparément. A noter, les trois titres sont parus en poche.

L'inspectrice Hulda Hermannsdóttir arrive en fin de carrière dans quelques semaines, lorsque son patron lui propose de s'arrêter tout de suite pour laisser sa place et son bureau à un jeune collègue, histoire de rajeunir l'équipe tout de suite. Elle a 64 ans et adore son métier. Elle est suffoquée par cette proposition qui ressemble à un ordre car jamais son supérieur ne lui avait parlé comme ça et en plus, déjà qu'elle ne voyait pas l'arrivée de sa retraite de gaieté de coeur, on l'oblige à en devancer la date !
Elle obtient de son patron, la réouverture d'une enquête "pour s'occuper". Elle décide sans lui en parler de rouvrir celle d'une jeune femme découverte noyée un an auparavant., Elena. Son collègue Alexander qu'elle a toujours jugé "léger" s'était occupé de l'affaire et avait conclu à un simple accident ou à un suicide. Or la jeune femme russe qui venait d'obtenir le droit d'asile qu'elle attendait depuis longtemps, était toute contente et cela a toujours paru improbable à Hulda qu'elle ait mis fin à ses jours aussi brutalement.
Le souci pour Hulda c'est que, non contente d'avoir toujours voulu mener ses enquêtes toute seule, elle va aller marcher sur les plates-bandes de ses collègues sans le faire exprès et se mettre elle-même en danger. de plus, elle a tellement de secrets personnels bien enfouis qu'elle devra affronter ses propres fantômes pour arriver à ses fins.
Échappera-t-elle à son propre passé ?

J'ai aimé ce titre encore une fois facile à lire pendant des vacances. Il est très prenant, car bien construit, riche en rebondissements et le suspense est très présent. Impossible de le lâcher avant la fin, et une fin incroyable que je ne vous raconterai pas en plus, car totalement imprévisible.
C'est cependant vu le sujet un thriller plutôt sombre qui nous fait voir les dessous du trafic d'êtres humains, le manque de considération de certains hommes envers ces jeunes femmes qui ne parlent pas leur langue et sont donc particulièrement fragilisées et donc exposées. L'attitude de la gérante du foyer d'accueil des immigrés est regrettable même si le lecteur peut comprendre qu'elle ait d'autres choses plus importantes à régler et qu'elle ne s'attache pas aux personnes de passage. Et je ne vous parlerai pas de l'attitude de certains membres masculins appartenant à la police. Leur portrait n'a rien de flatteur !
Heureusement la perspective pour Hulda de ne pas finir sa vie toute seule, elle qui a eu une vie marquée par les drames, console un peu le lecteur et allège la lecture.
En parallèle, un autre récit dans le récit, nous met sur la piste d'une jeune femme enceinte incitée à abandonner sa petite fille. Et dans un autre, toujours en parallèle de l'enquête principale, un inconnu emmène dans une cabane perdue au coeur de la montagne enneigée, une jeune femme apeurée. A noter que ces deux digressions expliquent apparemment les nombreuses critiques négatives lues sur Babelio. Or ces deux histoires intégrées dans le récit principal, ne m'ont pas du tout gêné, car pour moi, elles font partie intégrante du suspense, et nous n'avons aucun mal à reconstituer parfaitement le puzzle à la fin du roman, lorsque nous aurons identifié petit à petit les différents personnages.
L'écriture de Ragnar Jonasson est simple mais efficace et facilement abordable quand on veut une lecture facile. C'est la raison pour laquelle il rencontre un franc succès mais c'est aussi pour cela qu'il est critiqué.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Voilà un polar bien sombre, limite noir, le tout dans une ambiance islandaise peu gaie.
L'histoire entremêle plusieurs autres histoires qui donnent du rythme au polar car il ne faut pas y chercher une histoire haletante, avec un final en sprint où l'on retient sa respiration. Non, tout se déroule sur 3 jours mais on a l'impression que le temps ne s'écoule pas.
J'avais déjà lu Snjòr et Vik, je continuerai avec cet auteur
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