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La roue du temps - Intégrale tome 1 sur 14
EAN : 9782352945567
864 pages
Bragelonne (23/03/2012)
3.89/5   499 notes
Résumé :
La Roue du Temps tourne et les Âges naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir des légendes.

"Jordan est parvenu à dominer le monde que Tolkien a révélé." The New York Times

C'est la Nuit de l'Hiver dans la contrée de Deux-Rivières et, en ce soir de fête, l'excitation des villageois est à son comble. Arrivent alors trois étrangers comme le jeune Rand et ses amis d'enfance Mat et Perrin n'en avaient ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (81) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 499 notes
Les avis étaient pourtant bon pour ce roman de fantasy médiéval, mais qu'est ce qu'il traîne en longueur...

L'histoire reste donc dans le très classique avec des héros qui partent en quête d'un destin exceptionnel.

Si l'univers est plutôt bien construit, ça manque cruellement de subtilité. Les personnages sont aussi eux classiques dans leur genre.
Il faut reconnaître que certains passages sont intéressants et relancent un peu l'intérêt du lecteur... Mais pour une courte durée.

En fait le manque d'entrain et de rythme a eu, a l'usure, ma patience car si j'ai réussi a aller au terme du bouquin, je ne vais pas aller m'aventurer a lire la suite.

A ce jour, je n'arrive toujours pas a comprendre l'engouement sur ce roman, et encore moins la comparaison avec Tolkien.
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Bon. Après plus de 500 pages de ce pavé, je lâche l'affaire. Très franchement je n'ai déjà que trop "tenu"...
C'est pas que ce soit désagréable, mais lire "pour rien", ça me gave. Plus de 500 pages que tout le monde est parti de Deux-Rivières, on a avancé de 20 kms, pris part à des batailles qui se ressemblent, dormi dans des auberges qui se ressemblent, on se sépare, on se retrouve, et de détours inutiles en rebondissements artificiels, là ça SUFFIT ! Ras le bol !
J'ai rarement donné une chance aussi longue à un bouquin, même si j'ai tendance à le faire en Fantasy. Quand on voit la taille et le nombre des tomes de cette saga, là franchement, je suis dégoutée.
Je n'arrive pas à comprendre comment on peut comparer ça avec la trilogie de Tolkien, qui, pour être un brin lourde en descriptions, n'en est pas moins emplie d'événements riches en sens et en fond. Ici, j'ai pas du tout retrouvé ça, ça tourne en rond et ça me gave, bien que ce soit bien écrit et bien traduit. J'ai pas avancé d'un poil dans la connaissance des personnages et intrigues principales, et au bout de plus de 500 pages, cela m'est totalement insupportable.
Il y a trop de bons livres à lire pour que je continue alors que j'ai juste l'impression de perdre mon temps...
Je suis déçue parce que ça partait plutôt bien. Mais c'est vraiment trop lent, ça manque de souffle et de rythme, ça se répète trop.
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Grâce à Bragelonne et à l'édition spéciale fantasy de Masse Critique, j'ai reçu le livre numéro un sur ma liste de Noël, vous n'auriez pas pu me faire plus beau cadeau !

J'ai hésité avant de me lancer dans le cycle de la Roue du Temps, sachant que je me lançais dans une trèèèèèèès longue série de romans... Je me suis dit que si c'était bien, peu importe qu'il y ait autant de tomes ! Et grâce à vous, j'ai pu m'en faire une idée... Et j'ai été convaincue !

Le monde créé par Jordan est très, très complet, et si certains peuvent être rebutés par les longs paragraphes de description, je les trouve au contraire passionnants. Je suis ravie que ce premier tome soit aussi long, afin qu'on puisse s'imprégner de l'ambiance particulière du roman. Si on s'engage sur une bonne quinzaine de tomes, autant apprendre à connaître les lieux avant de se lancer !

Les personnages sont tous extrêmement fouillés, et j'ai apprécié le fait que les trois jeunes héros soient parfois effrayés et prêts à fuir. Il est parfois lassant de lire sur des personnages parfaits en tout point, qui deviennent de super soldats alors que la veille ils n'étaient que de simples fermiers. Ce n'est pas le cas pour Rand, Perrin et Mat. Au début, ils sont souvent dépassés par les évènements, attendent qu'on leur dise quoi faire etc etc... Ils ne manquent pas de courage, mais ils réagissent de façon normale. Celle qu'on attendrait de jeunes hommes de leur age. Ce sont trois personnages très prometteurs.

Même si le récit est à la troisième personne, on suit principalement le personnage de Rand, ainsi que Perrin un court moment où ce dernier est séparé des autres. On en apprend beaucoup sur le caractère de ces deux garçons, et on ne peut que les trouver attachants. J'ai un peu regretté que Mat n'ait pas suivi le même traitement, il est ainsi moins mis en avant que les autres.

Je ne vais pas m'attarder sur le reste des personnages qui sont tout aussi intéressants, et sur lesquels on a très envie d'en savoir plus. Il vaut mieux les découvrir au fur et à mesure du récit.

Il est difficile de faire une critique de ce roman, parce qu'il se passe à la fois beaucoup et peu de choses. On a l'impression d'être au coeur d'une course poursuite, tenu en haleine tout au long du récit, mais on reprend son souffle quelque fois, lorsqu'un personnage secondaire explique aux héros quelque chose, sur de longues lignes passionnantes. J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur l'histoire et la géographie du monde de la Roue du Temps à travers différents personnages rencontrés par ci par là, chacun ayant une façon différente de raconter. Je n'ai trouvé aucune longueur au récit, chaque moment, chaque chapitre s'imbriquant parfaitement avec le suivant.

Je n'ai pas envie de trop en révéler sur l'histoire en elle même, parce que chaque détail, chaque découverte est un plaisir. Et pour finir... Je pense que c'est un livre à lire. Il est très bien écrit et se lit vite malgré sa taille, parce qu'il est passionnant. J'ai l'habitude de lire plusieurs romans en même temps, mais une fois lancée dans la Roue du Temps, je ne l'ai pas lâché !

Pour Noël j'ai commandé avec espoir les 3 tomes suivants sortis chez Bragelonne, ainsi que la préquelle... Histoire de dire que le roman m'a convaincue. Je suis donc ravie d'avoir été sélectionnée par Babelio, et je vous en remercie une nouvelle fois !
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Dans le monde de la fantasy, il y a deux sagas qui sont incontestablement des classiques : le Seigneur des Anneaux de Tolkien, qui est la base incontournable de tous les autres livres de fantasy, et puis maintenant le Trone de Fer de Martin, qui réinvente la fantasy . Il y a bien sûr les autres, Elric et son héros tourmenté, la Belgariade, les Chronique de Kondor...
Et puis entre les deux sagas cités plus haut, il y en a une au milieu qui est héritière de la première mais qui en même temps annonce la seconde, une saga légendaire qui a cimenté la fantasy et qui fait partie des incontournable tant par son univers et son histoire à priori classique qui chamboule tous les règles. Je veux parler de la Roue du Temps, la série littéraire de Robert Jordan qui sera prochainement adapté en série télévisé par Sony ( si si, et on peut espérer que le résultat en sera bon). Une légendaire épopée de quatorze tomes qui est d'une richesse et d'une complexité magistrale et souvent considérée comme le successeur de Tolkien à juste titre. Mais ne tardons pas trop et passons à la critique de l'Oeil du Monde !
Alors l'histoire : dans le village des Deux Rivières, se tient une fête joyeuse où participent trois garçons, tous amis d'enfance : Rand, un humble berger rouquin, Mat, un facétieux jongleur malin et séducteur et Perrin, un grand costaud considéré comme un esprit lent. Seulement voilà : un étrange cavalier noir les aurait suivis... et un trio d'étranges personnages arrive dans le village. Moiraine, une curieuse jeune femme, un guerrier et un trouvère. le soir, le village est attaqué par les Trollocs, des monstres abominables qui sont des hybride d'homme et de bêtes. Les trois amis parviennent à repousser les monstres, avec les étrangers. Moiraine, qui se révèle être une Aes Sedai, une sorte de super magicienne, leur confie qu'ils seraient poursuivis par le Ténébreux (le grand méchant sorcier emprisonné depuis longtemps mais dont l'aura règne encore sur le monde) et qu'ils joueraient un rôle important dans la Roue du Temps. Ils doivent alors partir de leur village natale. Et ce sera le début d'aventures et de mésaventures palpitants et dangereux...
Un village paisible qui voit l'apparition du Mal venir à leurs portes, des héros promis à un grand destin et jeté dans le monde, des créatures hideuses, de la magie... ça vous rappelle rien ? Eh oui, c'est fortement inspiré de la Communauté de l'Anneau de Tolkien. le début de l'histoire est en effet basique. Les personnages sont stéréotypés et on a plein de clichés de la fantasy compilé : le protagoniste principal qui doit jouer le héros sur qui le monde repose, les amis un peu blagueur où soigneux (en plus, avec Perrin, j'ai pensé Pippin...), des abominations qui n'ont rien à envier aux Orcs, un peu de mégamonstre noir et ténébreux par ci par là, un grand méchant lugubre (qui se nomme souvent le Ténébreux en plus) une magicienne qui débarque et leur prédit tout l'histoire en terme voilé, un voyage épique où ils vont passer leurs temps à découvrir d'autres pays et fuir les suppôts du Mal avec un peu d'objet magique par ci et par là et o tiens une prophétie compliqué, et va-y qu'on voit du pays et des rois qui sont paisibles où très vilains avec des conseillers magiques... bref du vu et du revu de la fantasy.
Eh ben tout cela, à partir des cent cinquante pages, tous ces clichés sont balayés d'un coup de vent ! Par le sang et le cendre ! En effet, Jordan surprend le lecteur en revisitant ces clichés par sa patte !
Déjà, les personnages eux-mêmes dépassent leur simple statue stéréotypé. Rand, le héros qui doit sauver le monde, est un être qui s'interroge constamment sur lui, qui doute de lui, qui se sait vulnérable et qui se demande s'il vaut mieux suivre son destin plutôt qu'un autre, ce qui casse l'image du héros parfait et qui ne doute jamais. Mat, l'humoristique compagnon gaffeur et séducteur est bien conscient de la dangerosité de leur chemin et qui de temps en temps est sérieux et prudent. Perrin (mon préféré des trois !) est plus qu'un esprit lent, c'est quelqu'un de très intelligent qui sait utiliser les armes et le plus mature. Moiraine, la mentor, est une femme dont on ne sait si elle est gentille où méchante, et qui cache de grands secrets. Egwene est loin d'être la simple "copine" du héros et a de la personnalité, bref vous avez compris ? Ils sont tous très complexes et leurs motivations sont ambivalentes. Certains sont amusants, d'autres vous feront de la peine et d'autres... sont effroyables !
Que dire des antagonistes ? Ils sont... géniaux ! Si le grand méchant de service est simple, il est terrifiant (argh, les flammes dans les yeux ! et s'il hante vos rêves, je vous dis bonne chance pour vous en sortir...), ses sbires sont... effrayants. Les Trollocs sont des êtres redoutables, les Suppots du Ténébreux vous rend paranoïaque car étant des gens comme vous et moi mais ceux qui gagnent le palme des monstres les plus atroces sont les Myrdraals ! Je crois que jamais des monstres de la fantasy m'ont hanté mon sommeil avec leur apparence simple mais qui suffit à paralyser les plus téméraires ! Comme les personnages, chaque fois qu'ils apparaissent, je tremblais et priais qu'ils ne me regardent pas... cauchemardesques, ils sont la menace constante dans la Roue du Temps et vous en serez marqué...
Une chose que j'ai beaucoup aimé dans ce premier tome, c'est de voir que le manichéisme, certes très présent dans l'univers de la Roue du Temps (les gentils contre le Ténébreux) est bien écorné : les gentils sont divisés entre eux, luttant plus pour leur intérêts que pour l'intérêt général, se chamaillent et se font la guerre constamment, plus désunis que les méchants qui sont plus consistants et plus solidaires. Et pour ne rien arranger, on a un ordre fanatique qui ferait passer l'Inquisition pour une association caritative et qui suspecte tout allié d'être un Suppot du Ténébreux... le Bien est en effet bien moins solide et coupé de toute part contrairement au Mal qui est plus fort que jamais (comment ça, ça peut s'appliquer à notre monde aujourd'hui?)
Par contre, la qualité principale et qui peut se transformer en défaut est la richesse de ce monde. En effet, il faut s'y accrocher parce qu'on voyage beaucoup, qu'on croise beaucoup de gens avec de nombreux noms, des peuples et des villes aussi diverses et variés. Un exemple : les Zingaros, un peuple de gens du voyage qui ont une philosophie pacifiste, ont des vêtements colorés et ne vivent que pour la danse et la chanson mais qui sont mal vus par les populations locales... ils ne vous rappellent pas les Tziganes ? On tient là un message de Jordan : la tolérance et le respect des autres, qui est malmené dans le monde de la Roue du Temps, émaillé de suspicion et de jugement de toute part. Avec les Zingaros, c'est la tolérance envers les peuples "différents" qui y est prôné mais aussi envers toute culture et toute personne. Un autre message est qu'il faut rester unie face au Mal, car on dit bien que diviser pour mieux régner (mais vu comment est le monde de la saga, c'est bien mal parti).
Le seul problème comme je l'ai dit avant, c'est qu'on peut être complètement perdu et perdre le fil de l'histoire, si bien qu'on peut y décrocher. Moi-même, j'ai faillis abandonner, c'est peu dire. En plus, le glossaire présent à la fin du livre est un allié plus qu'indispensable pour comprendre chaque terme et nom du roman, même si ça peut être fatiguant de le consulter toutes les cinq pages... Et je ne parle de certaines longueurs...
Et le style de Jordan est... magnifique. Fluide, coulant, avec des phrases lourdes de sens mais si vous êtes allergique aux descriptions, fuyez pauvres fous parce qu'il y en a beaucoup, par la Lumière !
De plus, du livre sort une vision originale du fonctionnement du monde : tout n'est que la trame de la Toile du Destin, qui se dévie au fil des Ages, montrant que si les vies et actions sont fixés, on peut les changer...
Bref, je peut m'éterniser encore sur ce premier tome mais il faut que j'abrège la critique. En conclusion, malgré quelques petits défauts, le livre est un splendide roman de fantasy original malgré un départ classique et qui mérite qu'on s'y plonge malgré la peur que peut inspirer ses tonnes de pages et son monde très riche. Que vous soyez néophyte où un aguerri de la fantasy, lisez-le ! Mais n'oubliez pas : que la Lumière vous accompagne contre le Ténébreux...
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Après moult hésitations, je me suis finalement lancée à nouveau dans le cycle de « La Roue du temps », série sur laquelle j'avais séché une dizaine d'années auparavant pour je-ne-sais-plus-exactement quelles raisons (pas de temps, trop de longueurs, trop de bouquins, etc.) Apprenant que Bragelonne rééditait aimablement les tomes en version intégrale et n'aimant pas rester sur un échec, j'ai décidé de recommencer tranquillement la lecture de ce cycle depuis le début en suivant les sorties de la nouvelle traduction.

Je sors de ce premier tome avec une impression plutôt mitigée. Certes, l'univers est plutôt bien construit et l'aventure assez divertissante, mais le roman en lui-même manque cruellement d'originalité. On trouve dans « La Roue du Temps » tous les ingrédients d'un récit de fantasy classique : monstres patibulaires ressemblants à s'y méprendre à des orques et à des nazgûl au service d'une antique calamité enfermée dans sa tour, épées magiques, batailles héroïques et désespérées de la Lumière contre les Ténèbres, etc. Les personnages principaux – trois jeunes bouseux entraînés malgré eux dans une terrible aventure pour sauver leur pays / le monde / l'univers – sont presque des caricatures du genre (ils sont aussi affublés de la maturité et du QI de gamins de dix ans, ce qui est assez agaçant chez des petits crétins de vingt ans censés sauver le monde). Ce n'est pas que j'ai quoi que ce soit contre ce type de récit, mais trop de clichés tue une bonne histoire et il faut bien reconnaître que Jordan n'y est pas allé de main morte.

Ceci dit et malgré ce qu'aurait pu faire croire le paragraphe précédent, il y a quelques éléments séduisants dans l'ensemble et qui tranchent par leur originalité (la démence qui frappent les magiciens mâles, par exemple, est une idée plutôt prometteuse) et cette accumulation de semi-clichés permet, mine de rien, de donner une certaine richesse à l'univers construit par Jordan. Malgré de nombreux défauts, ce premier roman a réussi à éveiller mon intérêt. Pas au point de me jeter sur le tome suivant, mais assez pour envisager de lire la suite quand j'en aurais l'occasion, ce qui n'est déjà pas si mal.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
20 juillet 2012
Pour un premier livre, c’est un peu en-dessous des univers plus passionnants de Raymond E. Feist, mais on fait aller et l’histoire finit par donner une envie irrépressible de lire la suite, vite.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui subsistait de la ville suffisait à couper le souffle de Rand. Comparées aux simples vestiges de Shadar Logoth, les plus imposantes bâtisses de Baerlon seraient aisément passées pour des cabanons. Autour des cavaliers des multitudes de palais de marbre blanc se dressaient encore, chacun étant au minimum surmonté d'un fantastique dôme. Les plus grands complexes en avaient cinq ou six, tous de formes différentes. A d'autres endroits, de longues promenades flanquées de colonnes conduisaient à des tours amputées de leur sommet qui semblaient pourtant continuer de tutoyer le ciel.
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- A la guerre, mon garçon, des crétins tuent d'autres crétins pour défendre des causes imbéciles. C'est tout ce qu'il convient de savoir. Je suis ici pour l'art.
(Thom Merrilin le trouvère à Rand)
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- Vous leur parlez ? s'émerveilla Perrin.
- Pas vraiment, répondit Elyas. Les mots ne comptent pas, et ils ne sont d'ailleurs pas fiables. Cette louve, par exemple, ne s'appelle pas "Tachetée". Son vrai nom évoque la manière dont les ombres jouent sur la surface d'un étang, au milieu de l'hiver, un peu après l'aube. Il évoque aussi les ondulations de l'onde sous la caresse du vent, le goût piquant et glacé de cette eau sur la langue, et les premiers flocons de neige qui annoncent une tempête, alors que tombe la nuit... Mais là encore, c'est imprécis. Les mots sont impuissants à exprimer tant de choses.
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- Tu veux m'entendre dire que les femmes Aes Sedai sont bienveillantes et pures. En revanche tu aimerais avoir la certitude que ce sont les hommes, ces êtres pervers, qui ont provoqué la Dislocation du Monde. Ils sont coupables, c'est vrai, mais pas plus pervers que quiconque d'autre. Ils étaient fous, pas maléfiques ! Les Aes Sedai que tu rencontreras à Tar Valon sont des êtres humains. Des femmes comme les autres, si on oublie le don qui les distingue de leurs soeurs "normales". Parmi elles, tu trouveras le courage et la lâcheté, la force et la faiblesse, la bonté et la méchanceté, et, bien entendu, la bienveillance et l'indifférence hautaine. Devenir l'une d'entre elles ne transformera pas la personne que tu es.
(Moiraine à Egwene)
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Egwene eut un soupir agacé.
- Je ne parlais pas de ça, mais de ce que Mat a crié. C'était quoi, exactement ?
Le jeune homme haussa les épaules.
- J'ai oublié...
[...]
- "Carai an Caldazar", dit Moiraine. (Tous tournèrent la tête pour la regarder.) "Carai an Ellisande. Al Ellisande." "Pour l'honneur de l'Aigle Rouge. Pour l'honneur de la Rose du Soleil. La Rose du Soleil." C'est l'antique cri de guerre de Manetheren - en particulier son dernier roi. Eldrene était surnommée la Rose du Soleil.
Moiraine sourit à Egwene et Mat - mais son regard, sembla-t-il, s'attarda plus longtemps sur le jeune homme que sur la jeune fille.
- Le sang de la lignée d'Arad est toujours très puissant à Deux-Rivières. Il n'a pas cessé de chanter.
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Videos de Robert Jordan (9) Voir plusAjouter une vidéo
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La Roue du Temps - Bande-annonce officielle | Prime Video
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