Cela faisait près d'un an que j'avais mis la saga de la Roue du Temps de côté après avoir lu les premiers tomes à la suite. Et c'est avec un peu d'appréhension que j'ai décidé de me plonger dans le pavé qu'est "Toumentes". 825 pages dans la version Pocket quand même... Allais-je retrouver le même plaisir, me souvenir de tous les personnages ( il y a tant de personnages secondaires ), me replonger facilement dans l'intrigue?
Heureusement les premières pages m'ont vite emportées dans la mémoire des Aiels. J'avais mis le pied à l'étrier.
Au fil de ma lecture j'ai retrouvé ce que j'aimais chez certains personnages, ce que je détestais chez d'autres (Nynaeve est bien trop caricaturale à mon goût). L'intrigue continue à conduire nos héros vers leur destin, en particulier Perrin - mon personnage préféré - et Rand. Toutefois, 825 pages n'est ce pas trop? J'avoue que durant certains passages je me suis un peu ennuyé.
Mais j'ai du mal à voir ce qui aurait pu être retiré pour le rendre plus dense. C'est vrai que c'est un peu paradoxal.
Pour conclure, j'ai retrouvé un certain plaisir à me laisser emporter par cette Roue du Temps, et même si je ne me lancerai pas dans la lecture de la suite immédiatement, je n'attendrait surement pas plusieurs mois avant de m'y remettre.
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Un diptyque bien plus fourni que les précédents où, si la mécanique narrative reste assez classique, on a droit à quelques surprises et surtout à des flashbacks très instructifs qui donnent une épaisseur nouvelle au récit. Dans cette 4e partie, tout est plus épais, plus dense, les personnages prennent pour la plupart une autre dimension et l'on cesse de trop s'attarder sur les personnages secondaires pour réellement se focaliser sur les héros. Ils deviennent plus acteurs et moins témoins ou pantins en traversant des aventures malgré tout moins conventionnelles malgré des influences toujours évidentes. Quelques passages dans le dernier tiers du second tome du diptyque restent longuets mais globalement le rythme est bien tenu malgré une pagination très importante. Pour la première fois depuis le début de cette lecture, l'envie d'en découvrir plus prime clairement sur l'effort à faire pour poursuivre un cycle si long.
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De nouveau, me voilà très partagée en écrivant ce retour. Bien que j'aie beaucoup apprécié les différentes trames et l'évolution des personnages, certains éléments freinent mon enthousiasme. Les (trop) nombreuses descriptions par exemple alourdissent considérablement le texte et cassent bien souvent le suspense. Également, les relations entre hommes et femmes confèrent aux personnages une grande immaturité, d'autant que ce schéma se retrouve avec plusieurs couples. le constant désarroi des personnages masculins quant à leur incompréhension des femmes confère au pathétique et s'avère assez pénible à lire. Pour ces différentes raisons, je me demande si je vais lire la suite...
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Je n'aime pas du tout la façon qu'a Jordan d'écrire ses romances. Entre les personnages qui refusent de reconnaître leur affection alors qu'elle crève les yeux, créant une espèce de faux suspens interminable et inintéressant, et la jalousie qui paraît être le seul signe d'amour, c'est très agaçant. Heureusement l'histoire entre Perrin et Faile ne s'en est pas tenue là, le dernier tome m'avait donné envie de hurler.
Et c'est d'autant plus dommage que l'univers est riche et prometteur, les personnages sont intéressants à suivre, bien que parfois caricaturaux. Les différentes intrigues se mêlent bien, des éléments découverts d'un côté permettant d'en comprendre d'autres . Je regrette simplement que les personnages ne se parlent pas plus entre eux, je ne comprends pas leur attachement au secret au vu de leurs liens et des enjeux de l'histoire, et qui donne lieu à des situations frustrantes.
Enfin le final était splendide et ma tenue en haleine jusque tard dans la nuit!
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Des lumières lançaient des éclairs à travers les colonnes de verre et aveuglaient a demi Rand. Muradin ne le précédait que d'un ou deux pas, le regard fixé droit devant lui, ses dents apparentes sous les lèvres retroussées, grondant silencieusement. Les colonnes les ramenaient en arrière dans le passé immémorial des Aiels. Les pieds de Rand se mouvait d'eux-mêmes. En avant. Et en arrière dans le temps.
La Roue du Temps - Bande-annonce officielle | Prime Video