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3,57

sur 562 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Livre impressionniste par excellence, son titre aurait pu être Impression Dublin Levant. Exactement à la manière des peintres de la mouvance de Monet qui essayaient de capturer la lumière d'un instant, James Joyce essaye de recueillir en le moins de pages possible des impressions, des sensations, des sentiments fugaces, qui, mis bout à bout, donnent une idée de la « température » du Dublin début de siècle, juste après la grande hémorragie de la seconde moitié du XIXème et juste avant la nouvelle hémorragie de la Première Guerre Mondiale et en plein processus d'accession à l'indépendance dans un contexte religieux houleux dont on sait ce qu'il deviendra.
Dans son style, ce recueil de quinze nouvelles peut être rapproché du livre de John Dos Passos, Manhattan Transfer, qui reprendra cette manière impressionniste de Joyce en cherchant lui aussi à dresser non le portrait de personnages, mais l'atmosphère d'une ville et d'une époque.
Moi qui avait été tellement déçue à la lecture d'Ulysse, je ne peux qu'applaudir devant la finesse d'écriture, l'élégance, la justesse et la maîtrise de l'exercice, plutôt périlleux, s'il en est, et qui m'a ravi.
On peut certes être dérangé par la sensation de « papillonnement » autour de telle ou telle personnalité qu'on aimerait creuser davantage. Mais dans le projet littéraire que James Joyce s'est proposé, c'est absolument parfait, des petits instantanés au Polaroïd de sa plume, où l'on évoque la religion, l'émigration, les problèmes économiques, le nationalisme, l'alcool et les pubs, les relations de travail, les formes de l'amour et surtout le Caractère avec un grand C de ces gens de Dublin (ou de ces Dublinois, selon la traduction).
En guise de conclusion, si vous aviez encore un doute sur quel bouquin de Joyce vous deviez lire, je vous conseille sans ambages Gens de Dublin plutôt qu'Ulysse (ou pire encore Finnegans Wake, sauf pour notre ami Gurevitch qui doit le trouver limpide et même un peu simpliste), cela vous prendra beaucoup moins de temps et vous n'y perdrez pas au change, en tout cas c'est mon misérable avis émis depuis le continent, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Gens de Dublin, première oeuvre de James Joyce, publiée en 1914, après moult difficultés, vaut le détour.
Ces quinze nouvelles courtes sauf la dernière, offrent des tranches de vie saisissantes de l'Irlande, au début du XXe siècle. Et l'on peut applaudir des deux mains, le talent de Joyce à saisir sur le vif, les traits saillants d'un personnage, même si la galerie de portraits qu'il propose n'a rien de réjouissant !
Les hommes, dans cette peinture de la misère sociale qui sévit à cette époque, remportent la palme. Qu'ils soient scribouillards ployant sous le poids de tâches ingrates et mal rémunérées, gigolos à la recherche d'une bonne fortune ou tout simplement déclassés, ce sont tous des "loosers" qui ne trouvent de consolation que dans la "stout" ! Ce qui nous vaut quelques jolies scènes de bar, car Joyce excelle dans l'art de peindre en quelques phrases une ambiance, qu'il s'agisse d'un paysage, d'un lieu animé ou d'un simple arrêt sur image. Et la place des femmes dans ce recueil ? Elles sont très présentes et s'en tirent mieux que les hommes si je puis dire. Souvent victimes ou résignées, elles savent aussi se montrer des "matrones" intraitables lorsqu'il s'agit d'argent ou d'honneur.
Dans cette Irlande de début du XXe siècle, ce qui frappe, en effet, c'est le poids de la morale religieuse. Pas d'autre issue à une relation amoureuse, que le mariage ; pas d'autres remèdes aux souffrances ou dérives personnelles qu'une messe ou une retraite. le clergé tout puissant régente les consciences et étouffe toute velléité de révolte dans le carcan pernicieux de l'auto-censure.
Pas d'échappatoire dans cette société où pauvres et riches se côtoient sans se fréquenter. le seul espoir évoqué dans quelques nouvelles : celui de l'exil. Seule façon d'échapper à la médiocrité de sa condition et à une mort psychique lente et certaine.
L"ombre de la mort, d'ailleurs, plane sur tout le recueil. Pas la mort physique mais la mort à soi-même, résultante du poids des frustrations, du décalage entre les espoirs de jeunesse et la routine usante de la vie de couple par exemple, comme avec ce très beau portrait du "petit Chandler" dans la nouvelle Un petit nuage. Ce sentiment de passer à côté de sa vie, on le retrouve dans la superbe dernière nouvelle : Les Morts où Joyce nous permet de suivre à travers les "flux de conscience" du personnage principal, Gabriel, son cheminement vers un vide existentiel abyssal !
Je crois que ce que j'ai le plus apprécié dans ce recueil est le traitement des personnages. Qu'il s'agisse de caricatures à la Daumier ou de "gros plans" mettant plus en valeur la complexité d'un parcours individuel, avec bien souvent un drame personnel à la clé, ces hommes et ces femmes ont été très présents tout au long de ma lecture et resurgiront probablement de ma mémoire au gré des circonstances...
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La malédiction du grand frère
OU
un désenvoûtement littéraire.

L'Irlande a toujours eu ce grand frère, et a eu l'imprudence de l'inviter chez soi.
Pendant le bas moyen-âge, il y a lutte pour la suprématie en l'île d'émeraude, qui
n'est pas un royaume unifié, et les prétendants malheureux, parfois, font appel
au grand frère anglais. Il ne faut pas trop tenter le diable, ou il s'installe chez vous.
C'est ainsi qu' Henri VIII décide de se faire couronner roi d'une Irlande qui payait
déjà tribut à l'Angleterre depuis le douzième siècle. Là commencent les choses sérieuses: l'Irlande devient, peu à peu, une colonie de peuplement du Royaume-Uni.
Confiscation massive des terres, attribution de celles-ci à des colons anglais ou écossais, réduction des autochtones à l'état d'ouvriers agricoles sur la terre qui était la leur, impôts, tentatives de conversion forcée de la population catholique à l'anglicanisme, résistance puis massacres. Jamais l'on ne réussit à soumettre ce peuple, toujours les coups continuent de pleuvoir. Au 19 ième siècle, s'y ajoute la famine, provoquant un exode massif vers les Etats-Unis.


C'est dans cette Irlande exsangue, mais jamais soumise, que naît James Joyce. Père et mère appartiennent à la bourgeoisie, le premier travaillant dans l'administration, la seconde ayant apporté une dot substantielle. Mais il y a quelque chose de sauvage, d' étrange dans la lignée masculine des Joyce., et le père n'y échappe pas. Une déchéance financière, ethylique aussi. le jeune James, fils aîné et brillant élève des jésuites, doit quitter son collège et finir son secondaire comme il peut. Une bourse lui permet d'entreprendre des études universitaires à Dublin, où il participe avec énergie à la vie culturelle et sociale de la capitale. Il commence aussi à devenir un homme engagé, ce qui, dans une colonie de peuplement, vous attire très vite toutes sortes d'ennuis. Diplômé, il part pour Paris, où commence une vie d'exil, qui est aussi une existence de bohême...


Les Gens sont la première grande oeuvre de Joyce. Elle se compose de quinze nouvelles, qui pour l'essentiel décrivent une existence maussade dans un univers gris. Un monde clos, statique, sans espoir ni projet : un vie qui n'a d'autre objet que de survivre. Un verre de Guinness ou une partie de cartes aident à supporter la médiocrité de cette existence carcérale. Mais la colère reste souterraine, l'esprit est moribond. Joyce veut précisément ranimer l'esprit de son peuple, le remettre en marche vers la vie. Pour ce faire, chaque nouvelle se termine sur une “ épiphanie” : une vision surprenante, déchirante, de ce qui est, ou de ce qui pourrait être. Certains voient la déchéance de leur état présent, d'autres la gloire d'une aube nouvelle. Et quelques-uns reculent devant cette lumière éblouissante qui tout à coup les révèle à eux-mêmes.


Un écrivain patriote, un combattant pour la liberté, un homme qui maniait la plume comme on tire le sabre : voila James Joyce. J'ai vécu quelques mois à Dublin, dans le cadre d'une mission, en 2010. Je me souviens d'un peuple optimiste, ouvert, joyeux, qui avait confiance en sa bonne étoile. Tout le contraire des Gens de Dublin. Un peuple un peu déboussolé, quand même, par les changements de ces dernières décennies. Comme le disait un collègue, autochtone : " être irlandais, c'était être pauvre et contre les anglais. Qu'est-ce que ca veut encore dire maintenant ? Qui sommes nous?". Ils n'ont pas perdu au change : gageons que Joyce serait fier, et heureux ! Bonne lecture .
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James Joyce est une sorte d'acrobate de la plume qui réussit en quelques phrases rapides et habiles à construire tout un univers et à instaurer une ambiance particulière dans chaque nouvelle. le dosage et le choix minutieux des mots est une de ses grandes forces.

Ce qui crée un trouble particulier à la lecture de Gens de Dublin c'est la multiplicité de thématiques qu'il concilie et l'infinité d'interprétations du sens de ces nouvelles dans le recueil.
Pour chacune de ces courtes nouvelles James Joyce pastiche un style bien particulier.

Ses déambulations littéraires autour des Dublinois ne manque pas de laisser deviner la grande affection qu'il porte à la ville et ses habitants.

On fait connaissance avec sa société de Dublin, du début du 20ème siècle à travers les mentalités de l'époque et les relations humaines : la famille, le mariage, l'amitié, les rencontres et mondanités, les questions religieuses et politiques, les bonheurs et les drames, les souvenirs et les regrets.

L'atmosphère est superbement restituée, avec une grande place au monologue intérieur des personnages, assez novateur à l'époque.

Ecrivain à la plume un tantinet désuète mais d'une acuité impressionnante, parfois décrié mais reconnu pour son talent, James Joyce marquera la littérature anglaise du XXème siècle.

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Toute relecture est une nouvelle decouverte. On n'y entre pas vierge, mais on en ressort comme si on l'avait ete. C'est en tous cas mon sentiment avec ce recueil de nouvelles. Une nouvelle perception, celle d'avoir decouvert un auteur mur, en pleine possession de ses meilleurs moyens. Le grand Joyce (J.J. pour les intimes) est deja la, bien avant l'Ulysse.


Pour commencer, j'ai trouve que c'est un livre organique (ou bien organise), pas un recueil disparate. Ce sont des nouvelles qui se suivent et se completent pour former un tout.


C'est un regard porte sur toutes les etapes de la vie des hommes, des emerveillements de l'enfance jusqu'au delabrement physique et moral de la vieillesse et jusqu'a la mort, en passant par les reves et les espoirs de la jeunesse, les aboutissements, succes ou frustrations de l'age mur.


C'est une ribambelle de personnages (tres nombreux dans certaines nouvelles) qui des fois reapparaissent, ou donnent cette impression, au detour d'une page. De differentes classes sociales, qui se confrontent et se melent pour fusionner en un large tableau de la societe dublinoise du debut du 20e siecle.


Et c'est Dublin. Comme dans Ulysse, cette lecture ebauche une carte de la ville, concrete, d'une realite palpable, de ses differents quartiers, ses avenues et ses ruelles, ses maisons, cossues et miserables, et bien sur ses pubs et ses gargotes. De quoi faire une visite virtuelle, avec differents itineraires pour pouvoir y passer quelques jours. Mais c'est une impression fallacieuse, parce que ce que fait Joyce, ce qu'il reussit si bien, c'est transferer la ville de son apparence objective, perissable et circonstancielle historiquement, vers le monde fictif, intemporel et subjectif des grandes creations litteraires. La Dublin de Joyce n'en est pas pour autant irreelle, mais au contraire elle est plus que reelle. L'amour de Joyce pour sa ville natale (je crois qu'il a vecu beaucoup plus longtemps ailleurs, a Paris ou a Trieste, qu'en elle) le pousse a la malmener autant qu'a la caresser. L'amour vache. Qui ne fait que la rendre plus seduisante a nos yeux.


Seduisante? Oui, mais en litterature. Malgre sa decrepitude et ses rues boueuses. Comme ses habitants. Bien que la societe que Joyce decrit soit plutot sordide, mesquine, etroite de vues et repressive, sous la tutelle minutieuse d'une Eglise dessechee, et ou le nationalisme anti- britannique est pour beaucoup synonyme d'un provincialisme un peu ridicule. Mais la prose de l'auteur, empreinte d'humour autant que de derision, arrive a embellir jusqu'aux plus minables aspects de la societe qu'il evoque. Ce n'est pas un rapport sociologique d'academie, mais une relation plus authentique, plus eclairante sur cette societe que sa realite temporaire.


15 nouvelles. La derniere, "Les morts", beaucoup plus longue que les autres, est un petit chef-d'oeuvre, qui nous emmene depuis une reunion mondaine peuplee de conversations d'une trivialite exasperante jusqu'a un final huis clos poignant entre deux epoux, ou ressurgissent des remembrances de blessures douloureuses. John Huston en avait tire a la fin de sa vie un film memorable: The dead (en francais je crois qu'on l'a titre Gens de Dublin).
Mais il n'y a pas qu'elle. Mes preferees? "Penible incident", ou l'habitude de la solitude abime tout, en soi et autour de soi. "Eveline", ou la peur de l'inconnu aboutit a une fin navrante, qui m'a dechire le coeur. "La pension de famille" ou j'ai retrouve des accents De Maupassant et/ou de Tchekhov. "De par la grace", ou pour railler la religion Joyce utilise des dialogues qui rappellent (anticipent en fait) Ulysse. Et j'en oublie, ou j'en passe...

Gens de Dublin. Pour moi un must. L'ebauche? Non. La graine. La graine qui contient deja toute l'oeuvre ulterieure de Joyce. Sans ses exagerations.

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Joyce avec réalisme (quelque fois très proche du naturalisme) et une certaine dérision empreinte d'empathie nous fait entrer dans l'intimité dublinoise. Chacun de ces 15 récits, sont autant de pans de vie qui nous permettent de mieux comprendre cette société du début du XXè , enfermée dans un terrible carcan social et religieux .
Une multitude de petits détails révèlent l'atmosphère de la ville , l'animation des rues, les habitudes de chacun... C'est amusant, mais certains passages sont glaçants .
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James Joyce nous livre ici, par ces 15 nouvelles, l'atmosphère de Dublin au début du vingtième siècle. Déjà loin de la famine et de l'exode vers les Etats-Unis qui ont sévi quelques années auparavant et à un pas de l'indépendance, nous voyageons dans la ville et ses faubourgs, pénétrons dans ses boutiques, ses bureaux, ses pubs et ses églises, comme nous jetons un oeil dans les appartements, chambres et cuisines des Dublinois qui se rencontrent sans doute au détour d'une rue, tant ils marchent - comme Ulysse - tant leurs pas relient un coin de Dublin à l'autre.
En fait, c'est une vision en prismes, une vision presque cubique que nous aurions là, Dublin la même année -les mêmes jours? - sous différents angles.
Il y a des nouvelles que j'ai clairement préférées à d'autres: les premières, notamment, pour ces personnages jeunes, innocents, qui ont encore l'avenir devant eux, bien qu'ils soient alors sur le point de décider de ce qu'il deviendra, contrairement aux personnages qui suivent et dont la vie, finalement, est déjà jouée, cette existence qui prend souvent un tournant ironique, cruellement ironique.

Comme j'ai lu la version anglaise - achetée du temps lointain où j'habitais en Irlande, mais pas à Dublin qui ne m'est pas familière - ma lecture a parfois été ardue, pas toujours enthousiaste suivant la nouvelle que j'entamais. Mais, finalement, je suis heureuse d'avoir enfin pu lire une oeuvre de Joyce, et de découvrir cette ville à cette époque. Je sais d'ores et déjà que beaucoup de ces nouvelles resteront dans ma mémoire, comme l'était déjà Evelyne, étudiée à l'université.
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De très belles nouvelles, un bel échantillon de vies dublinoises du début du siècle dernier, un petit bout de chemin agréable et heureux parcouru aux côtés de ces âmes.
Cette lecture est dense, l'écriture ciselée, fine et élégante, l'atmosphère inquiétante parfois. Et c'est d'ailleurs bien du portrait de cette ville, qu'il est question dans ce recueil. L'auteur dépeint à la manière des peintres impressionnistes, par petites touches la tristesse de Dublin. Je me suis laissée embarquée dans ce sombre Dublin, les lieux évoqués me sont familiers (la colline de Howth, Nassau Street, Kildare Street, Temple Bar, Trinity college, O'Connell Bridge, Grafton Street, Stephens Green ...), ce qui a très certainement rendu cette lecture d'autant plus captivante.
"Une mère", "Eveline", "Les morts" sont les nouvelles que j'ai préférées. Celles qui m'ont semblé aller un peu plus au fond des sentiments des personnages, des sensations ressenties par les 'gens'. L'auteur décrit peu, laisse le lecteur imaginer, et cela peut être parfois un peu dérangeant.
Je m'étais essayé au puissant "Ulysse"en version originale , il y a quelques années de celà, alors que je vivais à Dublin. Je n'étais pas allée au bout, totalement déroutée. Je suis ravie d'avoir redécouvert James Joyce au travers de ces nouvelles, accessibles et merveilleusement bien écrites; je réouvrirai "Ulysse" avec plaisir à présent.
Très belles réflexions autour de l'amour, de la vie, de la mort; l'auteur évoque aussi les difficultés de la jeunesse, les relations humaines de travail, la vie en société, ses travers comme l'alcool. l'émigration, sans oublier les "pubs"...
La préface de l'édition Pocket de Valéry Larbaud donne un éclairage sur ce GRAND auteur et sur l'ensemble de son oeuvre, ce qui peut être très utile pour aborder plus efficacement les oeuvres de James Joyce.
Vivement que je visionne le film tiré à priori surtout de la nouvelle "Les Morts" et adapté par John Huston, que je viens de commander !
Lien : http://seriallectrice.blogsp..
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J'avais beaucoup aimé Ulysse mais j'avais quand même trouvé ça lecture un peu longue, due à un style assez lent et le propos parfois hermétique. J'ai donc hésité à récidiver avant de me décider pour Gens de Dublin. C'est une lecture que je ne regrette pas, certainement plus accessible que l'ouvrage précédemment cité. Des petits portraits très bien croqués sous forme de nouvelles, si c'était à refaire, je commencerais par ce livre.
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DUBLINOIS de JAMES JOYCE
Un savoureux recueil de nouvelles qui dépeignent l'ambiance de la fin du 19 ème siècle en Irlande. Pas vraiment d'histoires à proprement parler mais plutôt des tableaux riches en couleurs et très animés. On apprend beaucoup sur les pensées et les modes de vie des différentes classes sociales de l'époque. Une écriture fine, ciselée que que j'ai particulièrement appréciée.
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