La 5è saison

C'est vrai qu'au départ il était question d'une tétralogie basée sur les saisons : Hiver, eté, Automne & Printemps. Et puis finalement, Mons Kallentoft a décidé d'en créer une 5ème car il avait encore des choses à raconter ^^

Ce sont encore des polars nordiques je sais mais j'ai commencé ces saisons il y a déjà plusieurs années et franchement elles sont fascinantes.

On a plaisir à retrouver l'inspectrice Malin qui est une nana complètement atypique (comme toutes les femmes non ?^^) qui entend des voix, qui sent les évènements. Chaque volume est rempli d'un suspense incroyable et on ne connait le ou les tueurs qu'à la fin donc je me suis dépêchée de lire chaque histoire (bon je suis assez impatiente de manière générale c'est vrai^^).

Il faut lire ces saisons dans l'ordre énoncé et non pas dans l'ordre courant.

Dans la vraie vie ma saison préférée est le printemps. OSEF je sais mais c'est mon blog j'écris ce que je veux :)))

Merci Mons Kallentoft pour cette cinquième saga.
Angoissante et qui laisse sans voix !

Dans la forêt Suédoise, des femmes ont été torturées, retrouvées plongées dans un mutisme sans fin qui n' est pas sans rappeler à Malin Fors l'affaire "Maria Murvall" qu'elle avait étudiée, analysée dans Hiver. Maria avait été violée et frappée sauvagement et dans l' incapacité de s' exprimer.

J'attendais avec une grande impatience la sortie du 5e volume des aventures de Malin Fors, l'inspectrice suédoise tellement imparfaite

Eh bien j'ai été déçue ! Je dirai que je me suis même plutôt ennuyée, ce qui est un comble au regard du talent de cet écrivain suédois, qui a vraiment su créer un univers littéraire original, avec un zeste de fantastique. Certes Malin est toujours aussi attachante et toujours aussi indécise sur la voie à suivre concernant sa vie personnelle, mais l'intrigue s'enlise. Pendant 400 pages, on a l'impression de redites. Et finalement, la fin s'avère assez banale. Une petite visite dans une cité suédoise s'avère néanmoins intéressante. Karim, le boss de Malin, d'origine étrangère, envisage même de "terminer l'écriture de son livre sur la question de l'immigration en Suède". Mais bon, cela ne va pas plus loin. Un peu de mafia russe, quelques hommes publics corrompus et le tour est joué. Cependant, Mons semble ici dénoncer la violence faite aux femmes à travers les crimes atroces sur lesequels il revient, à travers l'affaire Maria Murvall (on ne peut comprendre qu'en ayant lu Ete). Mais en même temps, à la lecture, il y a comme une pièce manquante.

Le seul vrai frisson ressenti concerne le devenir de Malin à la fin de ce volume.... Je me suis vraiment demandé si l'écrivain allait réserver le même sort à son héroïne que Henning Mankell à son inspecteur.

Malgré ma déception, sans doute me jetterai-je encore sur la suite des aventures de Malin, si Mons Kallentoft est décidé à les écrire. Et je vous encourage toujours à lire les précédents volumes qui sont un vrai régal !

Sur la quatrième de couverture Télérama écrit : « L'écriture de Mons Kallentoft impose un rythme envoûtant. » Je n'ai pas été captivée par les évènements qu'a supportés Maria Murvall, une enquêtrice hors pair d'une petite ville de Suède. Elle et son équipe sont confrontés à une série de meurtres plus horribles les uns que les autres, de jeunes femmes. Ces femmes sont atrocement mutilées. Rien ne nous est épargné. Ces femmes lui parlent. Elles la missionnent pour rechercher leurs bourreaux.
Très vite, l'un des bourreaux est identifié mais sans preuve, l'enquête piétine. Avec son équipe, elle traverse par d'autres chemins, guidée par les victimes. Des victimes, nombreuse, mortes et d'autres toujours vivantes mais absente à la vie. Dans un immeuble d'habitations, un appartement a été transformé en prison pour femmes. Ces femmes ont été enlevées pour alimenter un réseau de prostitution. Ce démantèlement permet aux enquêteurs de faire un bond en avant et de relancer leurs investigations. le profil des responsables se dessinent. Une fraternité de quelques hommes de pouvoir. « Des gamins qui ont joué aux rois du monde ». D'honnêtes citoyens. Des individus ayant établi des relations de confiance basées sur le narcissisme, la domination et la perversité, qui ont déformé, contourné la représentation de la société. Des comportements sociaux qui ont balayé les normes sociales. Leur capacité biologique déviante à coopérer leur a permis de pervertir leurs projets de société en commun. Ces hommes qui ne sont pas des hommes sont l'incarnation du mal.
Même si le sujet du roman est grave : l'exploitation humaine, j'ai détesté la forme et les procédés de l'auteur. C'est un roman, pour ma part, très violent. Je suis sans doute excessive dans mes propos ; c'est le premier polar qui est aussi brut de décoffrage que j'ai eu sous la main.

A lire uniquement après la tétralogie "Hiverprintempsétéautomne", car l'enquête résolue dans cet opus apparait lors du premier volume. Avis très personnel bien sûr, après avoir lu les 5 volumes, l'héroïne Malin Fors me devient de plus en plus antipathique et le style trop confus. La particularité de Malin Fors est de converser avec les fantômes des victimes, passées et à venir. Ces voix, en italique, paraissent dès le début des enquêtes et fournissent quelques indices sur la névrose de l'inspectrice. Autre élément récurrent : les criminels ont tous été victimes de sévices graves durant leur enfance, de la part de leurs parents le plus souvent. Mais l'originalité des "voix" a fini par me lasser, n'apportant finalement rien à l'intrigue, interrompant le cours des évènements, et poussant trop loin la notion d'intuition policière.

La 5eme saison nous permet de retrouver Malin un peu apaisée mais encore en proie à des questionnements,et toujours aussi attachante. Dans ce 5eme volet de ses aventures, son enquete au sujet de Maria Murvall va enfin prendre le premier plan de l'histoire et etre resolue !! J'ai beaucoup aimé ce roman malgré quelques longueurs.

J'ai pris plaisir à retrouver Malin Fors. C'est une femme sobre et amoureuse que l'on retrouve dans ce tome, même si les démons ne sont pas loin.

Ce tome 5 est enfin l'occasion de boucler l'affaire Maria Murvall que l'on suit depuis le tome 1. Et derrière cette femme blessée et murée dans son silence se cache l'horreur dont seul l'homme est capable. C'est dur, c'est violent. Mais Malin est bien décidée à faire toute la lumière sur cette affaire, même si ça doit être la dernière.



On retrouve tout ce qui fait la particularité des romans de Mons Kallentoft, à savoir que les morts parlent. Bon je vous avoue qu'au bout de 5 tomes, le procédé commence un peu à me lasser. Mais néanmoins c'est toujours un régal à lire. Même si la nature humaine est présentée sous son plus mauvais jour.



On a enfin la réponse à la question que l'on se pose depuis le début, à savoir qui a agressé Maria. Et je suis bien contente de la connaître. La persévérance a enfin payé.

Très bon polar nordique!



Et suite à ma lecture, j'ai appris sur le site de l'auteur que la série n'allait pas s'arrêter là. On va avoir droit à une nouvelle série d'aventures, inspirée par le thème des 4 éléments. le tome 6 Vattenänglar a été publié en août 2012 en Suède, il ne me reste plus qu'à attendre la version française.

Lien : http://mondedemara.canalblog..

Je n'aime pas la violence. Dans La 5è saison, la violence est partout. Il y a la violence sadique de ceux qui torturent et tuent des femmes. Il y a la violence nécessaire (?) des policiers qui cherchent à obtenir des aveux. Il y a la violence plus subtile des nantis envers le reste du peuple. Il y a même la violence extraordinaire de la forêt! Et quand, par hasard, une page du récit ne contient pas de violence directe, elle présente alors les conséquences de cette même violence: des femmes meurtries à jamais dans leur chair et leur esprit, ou pour celles qui sont mortes, les réflexions désespérées de leur âme errante. Bref, je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à lire ce roman.


Il est pourtant très riche aussi bien d'un point de vue des sujets abordés, que du style. On va y rencontrer: les problèmes d'intégration des immigrés, « l'éternel conflit qui oppose la police et les procureurs », la limite à définir de la violence lors d'interrogatoires, l'importance de l'instinct (basé ou non sur des visions) dans une enquête de police, la lutte des classes, la corruption et le copinage des gens de pouvoir, et même la malbouffe importée des USA. Côté style, l'auteur présente une palette de procédés narratifs: faire parler les morts qui interfèrent dans les évènements du présent, utiliser une symbolique le Bien contre le Mal, faire de la nature un personnage à part entière, présenter les méditations des protagonistes sous forme de dialogue avec eux-mêmes, faire la part belle aux rêves… L'auteur a de toute évidence des qualités de narrateur. Mais qu'il choisisse des intrigues moins sombres!

5 ème livre de la série des Malin Fors. Je m'attache au personnage et veux savoir ce qui est arrivé à Maria Durvall. On l'apprend. L'auteur a du trouver une idée pour expliquer le mutisme de ce personnage. Comme par hazard le livre démarre sur deux cas similaires: des femmes retrouvées mortes ou presque aux abords de la forêt. Mons Kallentoft va visiter les sphères mondaines et donner un peu plus d'unité à l'écriture. Les voix des morts sonnent un chouille plus juste. L'intrigue est mieux montée. On est loin de la qualité d'une Asa Larsson ou d'un Peter May. On se rapproche davantage de la qualité d'un Jo Nesbo. D'ailleurs l'auteur se moque un peu de son côté prétentieux et très attaché à son image ( p310). Heureusement qu'il écrit désormais à 4 mains !

Ce roman clôt la pentalogie "des saisons" . Le rythme est saccadé , rapide , haletant .... l'histoire est terrible , le mal est personnifié et Malin Fors une héroïne qui se bat autant contre le mal que contre ses propres démons. Je vous conseille de découvrir cet auteur suédois dont le style est aussi glacial que son pays en hiver