Janvier 1945, Prusse Orientale, dans la propriété de la famille von Globig; le domaine est bordé par un quartier de nazis; et les alliés, américains, français, anglais, russes, sont à une encablure et menacent le village.
Le père, en poste en Italie, est absent depuis longtemps; les seuls résidents sont Katharina son épouse, Peter leur fils, les domestiques, auxquels viendra se joindre Tantine, parente éloignée;
des visites, des hôtes de passage, rompent cette atmosphère feutrée et endormie, apportant avec eux nouvelles du front et du village : l'instituteur de Peter, le maire, un violoniste, un couple et leurs enfants; jusqu'à cet homme en fuite, hébergé à la demande du curé, et qui se révèle être juif. Cette découverte va les propulser dans l'aventure.
La seconde guerre mondiale y est décrite, par la mère, le fils, la tante, les visiteurs et ceux hébergés : autant d'opinions, de peurs, d'actions, de réactions, d'agissements, d'espoirs, de motivations, etc., différents que de personnages. Tous les "sentiments" d'une période de guerre s'y trouvent rassemblés, tour à tour grotesques, affreux, et émouvants.
Le style est surprenant, du moins au début, mais on s'y habitue assez rapidement; en particulier les points d'interrogation qui, légion, forcent la pause du lecteur, pour une meilleure, et ou, plus profonde réflexion.
Je n'ai pas complètement accroché, ce, en dépit de qualités réelles.
Intérêts pour l'histoire et
L Histoire, j'ai lu, certes sans déplaisir, mais sans plus. J'aurais aimé un peu plus de profondeur dans l'étude des personnages, un peu plus de superbe dans le texte; ces manques laissent souveraine une certaine superficialité …
… qui me fait me demander à mon tour :
Schluss ?