J'ai emprunté cet ouvrage à la médiathèque puisqu'il y a de fortes chances que je rencontre l'auteur demain et que, ne le connaissant pas, je ne voulais pas que cette probable rencontre ait lieu sans que je n'eusse jamais rien lu de lui. Bref, maintenant, c'est chose faite et je n'ai plus qu'à préparer les questions que je lui poserai pour mon éventuel article sur lui dans un petit journal local pour lequel je collabore.
Introduction faite sur le sens du pourquoi je me suis penchée sur ce livre, rentrons maintenant dans le vif du sujet. L'histoire est celle d'un jeune homme, le narrateur mais qui n'est pas nommé ici et qui vit seul avec son père. Entre eux, pas énormément de sujets de discussions : son père travaille à l'usine tandis que lui ne fait rien. Si avant qu'il ait pris la décision de se cloisonner chez lui, il sortait avec la bande et riait de tout et de rien mais surtout de rien en réalité ! Aussi, cloisonnement chez lui pendant les onze jours qui sont retranscrits ici. Il y a lui, A., sa copine et son père mais il y a surtout ELLE, le monstre, à savoir l'usine ! Dans un petit coin de la France qui n'est non plus pas expressément nommé ni même décrit si ce n'est qu'il y a une île juste en face sur laquelle se trouve l'usine et qu'un pont sépare les deux.
Une histoire ou dirais-je une réflexion un peu philosophique sur le sens de la vie : chaque matin, se lever, répéter les mêmes gestes, manger, partir à l'usine pour l'un et qui plus est enchaîner le soir avec ses cours de langue française et puis dormir tellement on est épuiser...tout cela pour quoi ? Eh bien, recommencer le lendemain matin !
Un livre avec lequel je n'ai pas vraiment accrocher, je dois dire car je n'ai pas réellement perçu là où l'auteur voulait conduire son lecteur mais, qui, mérite, ne serait-ce que par simple curiosité, d'être découvert. Peut-être serez-vous, chers lecteurs, plus sensibles à cette écriture, ou encore, à cette histoire, que moi !
Commenter  J’apprécie         270
Un garçon (un homme ?) vivant seul avec son père cesse de sortir de chez lui. En fond, les rapports avec la "bande", sa copine et, surtout, l'usine.
J'ai été assez déçue par ce livre, l'impression qu'il a été trop léché (des expressions bien tournées, mais à chaque phrase, elles s'étouffent les unes les autres). le rapport à l'usine m'a rappelé le livre/cd Frère Animal.
Cela dit, je lirai certainement ces prochains livres !
Commenter  J’apprécie         00
"Il faut se faire une raison sinon on ne vit pas. C'est la règle : il faut bien survivre en dépit des chagrins."
"Connaître la moitié d'un secret désamorce souvent la curiosité."
"Pour supporter le médiocre, il ne faut pas toucher l'exception."
Entretien réalisé en novembre 2007 (1/2) – Source : Auteurs TV