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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme toujours, Douglas Kennedy nous emmène de façon flamboyante dans l'univers de ses personnages, avec finesse et justesse…
L'intérêt de cette saga est la traversée de presque 30 ans de la vie de son personnage principal, Alice, avec ses rebondissements, terribles parfois, ses tragédies et l'avancée d'une vie passionnante et tragique qui ne peut que faire écho en nous.
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(3 vol.) 1971-1984, de Gerald Ford à Ronald Reagan, du Flower Power aux années Sida, lycéenne, étudiante, puis brillante éditrice new-yorkaise, Alice traverse les années, les crises historiques, les drames sentimentaux et les tourments familiaux. Un roman fleuve, lent à démarrer, qui pêche par des longueurs et un certain verbiage, mais qui, mêlant petite et grande histoire, entraîne le lecteur à la suite de son héroïne, dans une réflexion sur le mensonge, le secret, l'évolution de la société américaine vers de plus en plus de libéralisme, l'ambition et la quête du profit financier (l'apparition de Donald Trump est des plus piquantes), et, enfin, une belle ode à la littérature.
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Suite et fin de cette saga américaine ( troisième tome) dévolue aux années Reagan——le fléau du sida,——de l'argent facile, de la consommation à outrance, de tous contre tous , les scandales financiers de haut vol, même au sein de la famille d'Alice Burns, revenue d'Irlande , brisée, après cette parenthèse douloureuse .

Elle se reconstruit , essaie de reprendre goût à la vie , travaille dans le milieu de l'édition .....

On assistera à la désagrégation de sa famille, une vraie débâcle, un abime , une incompréhension , une mère aux deux visages, l'un bienfaiteur , l'autre destructeur, un père longtemps au Chili, du temps de Pinochet. Il y possédait une mine et travaillait pour la CIA...Je n'en dirai pas plus ...
Mensonges, trahisons, culpabilité, incompréhension, compromis boiteux .... drame , deuil,——argent——, argent ——scandales .....fresque haletante culturelle , politique , sociale , familiale ....

La symphonie du hasard égrène ses notes tout au long , on peut échafauder des projets, entretenir des espoirs mais ses variations incessantes nous rappellent que tout ce que la vie a d'intéressant , de bon , de merveilleux sera toujours contrebalancé par le tragique, l'effroyable, et le mauvais . .....
Quels mots pourraient résumer ce qui s'étend devant nous ?
C'est la leçon de vie que nous donne l'auteur en explorant avec sincérité , acuité cette part de l'histoire américaine: sexisme racisme et homophobie ....
Deux Extraits significatifs :
«  L'argent , depuis toujours un carburant essentiel au moteur de la vie américaine , nous avait dorénavant réduits ——en Esclavage ——-même ceux d'entre nous qui fronçaient le nez face à ses excès .... »

Et encore «  Tout le monde à New-York connaissait Donald Trump.
« Il représentait à la perfection l'avidité dévorante de notre époque .Promoteur immobilier né dans le Queens , il avait attiré l'attention des médias , dans la presse à scandale , grâce à sa politique commerciale implacable , son ostentation, son amour inconditionnel pour le pouvoir et ses combines immobilières louches .. »..
« A presque 40 ans , il arborait un double menton et une touffe de cheveux blonds qui ressemblait à un postiche ... » ( Nous sommes en 1984.)
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J'avais lu le premier tome en début d'année dernière, et j'avais attendu septembre dernier pour lire le deuxième… Je m'étais alors dit que je n'attendrais pas autant pour lire le troisième… Mais le temps a encore passé, et c'est ma mère qui m'a offert finalement à Noël ce dernier tome.

J'ai donc ouvert ce troisième tome de la symphonie du hasard avec grand plaisir et surtout une grande attente. le deuxième tome nous laissant sur un drame, il me tardait de connaître la suite.

Dans ce troisième volet, nous retrouvons Alice de retour aux Etats-Unis après une année passée en Irlande et qui s'est achevée sur un drame. Elle souffre d'un choc post-traumatique, mais pour s'en sortir, et penser à autre chose, elle décide de poursuivre ses études. A l'issue de celles-ci, elle accepte un poste de professeure dans une université, loin des grandes villes. Elle a besoin de tranquillité pour réapprendre à vivre. Ces quelques années au calme lui permettent de se retrouver et lui redonnent l'envie de retourner à New York pour enfin se lancer dans le monde de l'édition.

"Les situations comme ça, ça te prouve bien que, dans la vie, il y a ceux qui survivent à une vraie tragédie et ceux qui se laissent abattre par une flaque d'eau."

Parce qu'au début de ce tome, Alice va mal. le traumatisme des évènements irlandais est fort, alors elle trouve refuge dans ses études, puis dans son emploi d'enseignante. Aimer à nouveau, et s'abandonner lui fait très peur. Elle préfère alors une relation sans engagement. le temps l'aide à se reconstruire, mais elle reste sur la défensive. le stress post-traumatique est toujours présent et très profond. Un petit bruit peut la faire sursauter et paniquer. Elle ressent un grand vide au fond d'elle, et parfois l'envie de ne plus exister.

"Ce requin, dans le film… C'est le chagrin que je ressens tous les jours. Il fait des cercles autour de moi, il est de plus en plus menaçant. Et puis il passe à l'attaque, et m'arrache un morceau de chair, mais sans me tuer pour autant. Ce qui n'est pas tout à fait une bonne chose, parce qu'une grande partie de mon esprit n'a plus envie d'exister."

Douglas Kennedy continue de faire évoluer ses personnages et la famille Burns plus particulièrement. Les liens entre les membres évoluent, Certains préféreront l'honnêteté et trahiront publiquement les autres. Cela pose une question fondamentale : par amour pour sa famille, doit-on taire la mauvaise conduite d'un des nôtres, ou au contraire, la morale passe-t-elle avant ?

"Quand tu auras des enfants, tu comprendras très vite que tu ne peux pas t'empêcher de leur faire du mal. Parce que tout ton foutoir se mêle à leur innocence initiale pour former leur propre foutoir, et tu passes l'essentiel du restant de ta vie à regretter ce que tu leur as transmis. La famille est un foutoir, mais c'est notre foutoir. C'est peut-être un peu maladroit comme manière de te demander pardon, mais…"

Confiance, mensonges, secrets, dissimulations, trahison, la famille Burns passe par toutes ces phases. La famille se disloque, petit à petit. Et finalement, il se dégage une grande solitude pour chacun des membres…

"Il n'y a pas pire endroit qu'une famille mal assortie pour se sentir seul."

Dans ce troisième tome le sida est aussi un élément important. le monde artistique et littéraire new-yorkais est touché. Il y a de plus en plus de malades dans l'entourage d'Alice, et pour l'instant on ne sait pas encore à propos de cette maladie.

Si ce troisième tome n'a pas été mon préféré, j'ai quand même beaucoup apprécié cette lecture. Douglas Kennedy sait si bien dresser le tableau de la société américaine. Mais surtout, je me suis vraiment attachée au personnage d'Alice. Au fil des trois tomes, j'ai aimé sa force de caractère, ses convictions. Elle est pour moi une femme moderne, indépendante qui n'a pas besoin des autres pour exister et être elle-même. Elle est aussi une femme de passion, elle suit ses intuitions et cela est primordial dans son métier.

"C'est ce qui fait de nous des êtres humains : on ne se comprend jamais complètement soi-même. C'est ça, l'ombre : la confusion qui règne en nous."

Ce dernier volet se termine avec une mention « à suivre« … Je ne sais pas ce que cela nous promet, mais il me tarde de lire la suite. J'ai tellement envie de continuer à suivre Alice dans sa vie ! Je ne peux pas la laisser à la fin de ce tome.

En bref, ce dernier tome de la symphonie du hasard nous emmène jusque dans les années 1980, avec le début du sida, et les débuts d'Alice dans le métier d'éditrice. C'est aussi un tome décisif dans les relations familiales des Burns. Les personnalités se dévoilent…
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Dans ce troisième volume de la chronique de la famille Burns, Douglas Kennedy évoque les années Reagan, celles de l'argent fou, de l'individualisme forcené et du triomphe du néolibéralisme. Après quelques années passées à enseigner dans le Vermont, Alice s'installe enfin à New-York où le monde de l'édition lui ouvre les bras. Peter, peine à trouver sa voie dans le monde littéraire tandis qu'Adam s'enrichit grassement dans le monde de la finance. On parle de plus en plus de ce mal étrange qui semble ne toucher que les gay. Une punition divine si on en croit les pasteurs évangéliques.

On ne change pas une recette qui a fait ses preuves. A travers l'histoire de la famille Burns, c'est bien celle de l'Amérique contemporaine, de ses ambivalences, de ses doutes et de ses enthousiasmes que l'auteur relate. C'est addictif, bien mené et assez rythmé et on attend avec impatience le quatrième volume de cette fresque qui, si elle n'est pas La Comédie humaine à laquelle l'auteur avait rêvé, n'en reste pas moins une évocation saisissante de la jeunesse tourmentée de toute une génération.
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Douglas Kennedy nous offre une fresque romanesque avec pour héroïne, Alice, qui mène sa vie, notamment, auprès de sa famille, des hommes qu'elle aime, en étudiant et en travaillant, dans la société américaine des années 70 jusqu'au début des années 90. J'ai été happée par cette histoire qui démontre que chacun mène sa vie comme il peut, en faisant de bons et mauvais choix, en éprouvant le chagrin, la douleur, la perte et en empruntant le chemin de la résilience. Dans cette trilogie, le personnage d'Alice en est le symbole et l'auteur a su nous offrir de quoi réfléchir, s'interroger sur le sens de la vie et nous apprendre beaucoup de choses sur la vie américaine et irlandaise.
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Contrairement aux autres commentaires, le tome trois de la sage est celui qui m'a le plus plu. Alice continue sa route et se remet lentement de son drame. Sa famille est toujours aussi dysfonctionnelle. Nous sommes en plein dans les années Carter puis Reagan mais nous croisons ceux qui feront l'histoire plus tard comme un certain Murdoch et un un certain Trump.
La trahison est encore au coeur du sujet mais Alice peut compter sur l'amitié.
J'ai trouvé le style plus rythmé et l'histoire assez prenante.
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Nous quittons l'Irlande dont nous avons appris trop peu de choses à mon avis, pour replonger dans un quotidien américain et familial compliqué. Alice a enfin terminé ses études et il était tant, ça commençait à devenir un peu long. Désormais, la jeune femme est majeure et occupe un poste d'enseignante. Douglas Kennedy arrive à me faire entrer dans ce monde fait de douceur mais aussi de violence. J'ai pris plaisir à accompagner Alice dans sa nouvelle vie après le terrible drame de la fin du livre 2. Ses émotions et ses ressentis ont renforcé mon empathie à son égard, empathie qui s'était envolé avec le livre précédent tant il était vide et mou. Ici, la détresse du personnage, sa douleur et sa souffrance nous touchent un minimum et c'est ce qui m'a fait entrer dans ce troisième et dernier (?) tome. J'ai retrouvé la petite Alice touchante et battante du premier livre et je l'ai accompagnée avec plaisir dans son univers scolaire et finalement, j'ai retrouvé une copine !
Sortie de son cadre d'enseignante, c'est dans le monde de l'édition qu'Alice va mettre un second pied dans la vie active. Et c'est également l'occasion pour l'auteur d'ouvrir à nouveau un chapitre du livre 1 : l'homosexualité, mais cette fois-ci fin des années 70 et début 80 avec l'apparition du sida. Et là, je retrouve la magie du livre 1, plongée dans cette Amérique que je ne connais pas avec la sensation d'apprendre et vivre des choses.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire se livre et la saga (sauf le livre 2). Je me suis laissée porter par l'histoire riche en matière mais qui, je pense, aurait pu être un peu plus approfondie, beaucoup plus touchant.
Un troisième livre qui clôt tout de même cette saga familiale de façon satisfaisante, confirmant que chez les Burns, rien n'est jamais facile ou gagné d'avance. La fin semble tout de même annoncer une suite, nous verrons bien !
Une série à découvrir si l'on veut flâner dans les rues, les familles et les bars américains et irlandais, accompagner un personnage de ses études jusqu'à l'âge adulte période bercée par les frasques familiales dont le plus gros drame survient en fin de saga. Mais clairement si l'on recherche de la profondeur, de la dénonciation, ou de l'Histoire, il y a sûrement mieux. Il y a forcément mieux.
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La fin tragique du séjour irlandais renvoie Alice aux Etats-unis. Pour une lente et douloureuse reconstruction, d'autant plus lente que la douleur est une séductrice se qui laisse difficilement éconduire. C'est donc à toute cette période post-traumatique qu'est consacré le troisième opus des souvenirs de la jeune femme, tandis que dans une Amérique qui voit apparaître une peste mortelle qui semble au départ pointer du doigt la population des homosexuels, la famille d'Alice continue ses frasques conjugales. Amitiés, amours, adultères dressent un décor somme toute banal.
L'auteur insiste sur la complexité des liens familiaux, particulièrement entre mère et fille, complexes et toxiques.
C'est sur un fond de Reaganisme, qui voit s'épanouir le consumérisme et le règne d'un capitalisme tout-puissant, sur s'accomplit le destin de la famille Burns.

On parcourt avec compassion ce récit assez réaliste, qu'il se consacre à la grande ou à la petite histoire, et même si Douglas Kennedy n'a plus à faire ses preuves en tant que conteur addictif, on ne peut qu'être à nouveau convaincu par son talent.

Il manque peut-être un peu de suspens, d'un mystère à élucider , les activités du père et des frères ne sont pas suffisamment obscures pour remplir ce rôle.

Belle saga, dont les 1000 et quelques pages se parcourent avec un grand plaisir.
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Suite et fin (en principe) de la saga bâtie autour de la famille Burns, dans l'Amérique des années 70-80 avec en toile de fond l'évolution de la société américaine au gré des choix politiques... Nixon, Carter puis les années Reagan et le règne de la finance. Des aventures que l'on suit toujours avec autant de plaisir...

A la fin du Livre 2, nous avions laissé Alice en plein drame dans le chaos de Dublin. La voici de retour à New York où elle ne tarde pas à fuir une nouvelle fois le carcan familial... question de survie. Elle termine son cursus universitaire et parvient à trouver un poste d'enseignante dans une petite université du Vermont, loin de New York et d'une effervescence qu'elle ne se sent toujours pas de taille à affronter. Les relations familiales sont distendues au maximum et Alice, au milieu de tout ça tente de se reconstruire en évitant de donner prise à la folie qui semble gouverner les comportements des membres de sa famille. Peter (le frère aîné), publie un livre sur son expérience au Chili et connait un relatif succès tandis que Adam (le benjamin), se transforme en star des marchés financiers et accumule les millions de dollars. Leurs parents divorcent ce qui donne des ailes à Brenda Burns qui devient la reine de l'immobilier tandis que la carrière de son désormais ex-mari décline. de son côté, Alice accepte enfin un poste dans l'édition, s'installe à Manhattan et découvre qu'elle est plutôt douée pour ce métier... S'il n'y avait pas cette famille et son paquet de névroses, la vie pourrait presque prendre un tour agréable.

Dans ce troisième volet, on assiste à l'avènement de l'argent roi dans une Amérique qui valorise plus que jamais les "money makers" ; on croise Donald Trump alors roi du business immobilier et l'on sent à chaque page le poids des billets verts, y compris dans son influence sur les métiers de l'édition à quoi s'ajoutent l'importance de l'image et l'impact de la célébrité. On suit avec intérêt le parcours d'Alice et notamment son apprentissage dans ce métier passionnant dans lequel sa famille va néanmoins trouver le moyen d'interférer, Peter en tant qu'auteur n'ayant pas de meilleure source d'inspiration que ceux qui l'entourent (et qui, il faut le reconnaitre représentent de sérieux sujets d'étude). Bref, ça craque de partout et on ne peut être qu'admiratif envers cette jeune femme qui parvient à garder la tête froide et à se construire une vie malgré les lourds cailloux dans ses chaussures. Oui, on l'aime bien Alice, et on espère que ce qui l'attend désormais lui offrira des perspectives plus douces, armée comme elle l'est à présent même si la question de savoir si l'on peut maitriser son destin n'est toujours pas réglée (et ne le sera certainement jamais).

A la fin, il est écrit "à suivre"... Bizarre puisque ce tome est censé être le dernier. Et que, si tout ceci se lit avec un plaisir indéniable, il n'est pas certain que cette Symphonie n'aurait pas été tout aussi efficace en un seul morceau de 500 ou 600 pages. Comme l'auteur avait su le faire avec sa saga palpitante, La poursuite du bonheur qui couvrait pourtant une période bien plus étendue. On a quand même une impression de dilatation volontaire, comme une illustration des débordements des enjeux économiques sur les purs enjeux littéraires. Et ça, c'est très dommage.

Ceci dit, je ne peux résister à livrer cet extrait dans lequel le mentor d'Alice lui explique la relation entre un écrivain et son éditeur, que l'on imagine tiré de la propre expérience de l'auteur : "Ne te figure jamais que tu peux écrire à la place d'un auteur. Garde toujours à l'esprit qu'un écrivain, quels que soient sa réussite et/ou son talent, est un amas ambulant d'insécurités et de névroses. Ton travail, c'est de gérer tout leur passif, y compris leurs doutes par rapport à eux-mêmes, leur crainte de l'échec, et l'inquiétude de ne jamais parvenir à reproduire leurs succès passés, s'extraire de la masse ou boucler le prochain chapitre. Il faut aussi que tu comprennes que l'écriture c'est du bluff, un abus de confiance qu'on s'accorde à soi-même, et que les auteurs sont obligés de réitérer chaque jour. Ce qui fait que la majorité d'entre eux sont en même temps dénués d'assurance et terriblement narcissiques."
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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