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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dernier tome de la trilogie de "La symphonie du hasard", on retrouve Alice de retour aux Etats-Unis après avoir quitté l'Irlande dans des circonstances dramatiques. Elle est choquée par l'attentat dont elle a été victime et surtout par la mort de Ciaran. Après quelques semaines au sein de la maison familiale, qu'elle finit par fuir à nouveau, elle accepte un poste d'enseignante à l'Université du Vermont.

C'est l'entrée dans la vie active et l'indépendance. Alice s'installe dans son nouvel appartement, démarre un nouvel emploi dans une ville où elle ne connaît personne. Elle jongle entre New-York et sa nouvelle vie, entre famille et amis. Ces deux frères ne sont jamais loin. Adam entame une belle carrière dans la finance à Wall Street, Peter rédige son premier roman.

Férue de littérature, Alice ne compte pas faire toute sa carrière dans l'enseignement même si elle y fera des rencontres qui la conduiront sur la piste de l'édition.

Dans cet ultime roman, on retrouve toute la famille Burns. Les trois enfants ont construit leur vie. le foyer familial semble maintenant bien vide. le patriarche a quitté le domicile conjugal et la mère aspire à une nouvelle vie de liberté à New-York. Même s'ils ont du mal à se supporter lorsqu'ils sont ensembles, ils finissent toujours par se retrouver selon les circonstances et les évènements.

J'ai beaucoup aimé lire cette fresque familiale et sociale de l'Amérique des années 1970-1980 où l'on suit l'ascension sociale des Burns au coeur des évolutions politiques, l'élection de Ronald Reagan, l'arrivée du Sida, les tensions en Europe et notamment en Irlande, les coups d'Etats en Amérique du Sud. Et au milieu de tout ça, cette famille américaine, à l'image classique, qui éclate en raison de l'éloignement, des secrets et des non-dits. En trois tomes, Douglas Kennedy balaie dix années de la vie d'une héroïne de son temps et dix ans de la société américaine.

Une fresque familiale, sociale et culturelle superbe, un bond dans les seventies entre l'Amérique et l'Europe, New-York et Dublin, villes de coeur de Douglas Kennedy.



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La vie d'Alice Burns est pour le moins mouvementée mais pas toujours de coté positif de la Force. Dans ce troisième tome de cette série inachevée, elle doit composer avec les séquelles d'un traumatisme majeur, finir sa scolarité et entamer sa vie professionnelle tout en s'adaptant aux remous causés par sa famille hors normes. Son parcours a comme arrière fond une Amérique hésitante où le capitalisme sauvage côtoie les valeurs égalitaires dans un équilibre précaire, ce que le livre rend très bien.

Mais outre cet aspect sociopolitique, ce sont les tourments d'Alice qui font ce roman. D'où tient-elle cette résilience alors qu'elle a le coeur et le corps en miette ? Ni le déni, ni les compromis bâtards ne seront des solutions à ce vide amoureux, ce trou béant. Les succès universitaires et professionnels peuvent peut-être constituer un refuge réconfortant sans rien régler par ailleurs. Et que dire des problèmes causés par une famille en constants déchirements qui ne font qu'ajouter des embûches à un parcours déjà assez complexe. Beaucoup d'introspection et quelques amitiés indéfectibles tisseront lentement une voie de sortie potentiellement plus lumineuse. L'auteur induit des réflexions sur la quête du bonheur et de la réalisation de soi à travers une histoire joliment racontée, impeccable au points de vue historique et inspirante pour le lecteur. Bref un bon livre.
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Les amateurs de Douglas Kennedy vont retrouver dans cette saga tout ce qui fait son style et ses domaines de prédilection (des personnages attachants, des relations familiales houleuses, un père secret faisant partie de la CIA, les candidats à l'élection présidentielle américaine mais aussi la finance et le capitalisme).
Un bon roman dont j'attends la suite (oui, oui, il y aura une suite!) avec impatience!
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On retrouve dans ce tome 3 Alice dans le New-York des annnées 80 avec tout ce qu'il y a de meilleur et de pire.
Encore une fois, je ne ferai pas une fiche synthèse de ce tome 3 car tout l'intérêt d'un livre est d'etre lu et chacun se fera sa propre opinion.
Douglas Kennedy nous dresse ici un portrait au vitriol du rêve américain et de l'Amérique capitaliste dans laquelle la reconnaissance s'acquiert à coup de dollars et de célébrité.
Une belle fresque en 3 volumes que j'ai personnellement pris grand plaisir à lire.
Quel coquin ce Douglas, serait-il en train de nous préparer une suite...??! En tous les cas, j'en serai cliente !
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Dernier livre de cette trilogie (même si l'auteur écrit "à suivre", alors que l'histoire semble bouclée et d'autres sentiers écartés), il a conclu près de mille pages au côté d'Alice. Je l'ai trouvée plus rationnelle dans ce tome, moins fougue après tous ces malheurs qui lui sont arrivés si jeune. On approche au fil des pages au début du premier tome et le rythme s'accélère clairement sur la fin ; la boucle est bientôt bouclée. Même si le "dénouement" n'est pas très surprenant, la fin m'a laissé essoufflé. le passage, quoique bref, sur l'épidémie de VIH, m'a beaucoup touché ; le récit en était poignant.

En conclusion, je ne regrette pas d'avoir lu ces trois tomes, même si les thèmes sont toujours très communs chez Douglas Kennedy, sans pour autant avoir vibré totalement, comme avec Quitter le monde ou Cet instant-là...
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J'ai plongé avec délectation dans ce troisième volet de la fresque familiale des Burns. Décidément, Douglas Kennedy a un véritable don de conteur et il vous emporte littéralement à travers les années 70 puis 80 dans cette troisième étape des tribulations de la famille Burns. 
On retrouve Alice, évidemment plus meurtrie que jamais après le cauchemar qu'elle a vécu à Dublin. Elle est rentrée aux Etats-Unis pour se reconstruire mais l'on s'en doute la sérénité n'est vraiment pas le fort des Burns. Elle part donc loin d'eux et se reconstruit peu à peu, surtout grâce à ses amitiés indéfectibles. Duncan et Howie restent les fidèles alliés de cette jeune femme qui erre pour se reconstruire. Elle se cherche professionnellement, bien que brillante. Un temps enseignante, elle reprend confiance et peu à peu renoue avec une vie citadine. 

Et puis progressivement, elle reprend pied, s'attache à Toby... sans vraiment s'attacher. le clan Burns est toujours aussi survolté et c'est peu dire que la tempête va les submerger. La culpabilité est omniprésente dans ce troisième volet, tant dans l'histoire du couple parental que dans la vie des enfants.
Alice entretient depuis toujours des relations plus que difficiles avec sa mère. Pourtant Alice tente tant bien que mal de rester un pilier dans cette famille même s'ils l'ont parfois malmenée. Elle tentera même de les réunir au plus fort de la tourmente annoncée.
Dans ce troisième opus, Douglas Kennedy creuse la personnalité des deux frères d'Alice, Peter et Adam. L'on s'aperçoit que chacun a besoin de s'affirmer, d'exister loin du moule parental... même aux dépens des uns et des autres.  
L'histoire familiale avec la grande Histoire
Chacun évolue avec L Histoire des Etats-Unis en fond de toile. Jimmy Carter, Reagan, un court passage avec Trump. Douglas Kennedy décrit aussi très bien l'heure de gloire des Golden boys de l'époque au travers du parcours fulgurant d'Adam. Politique, économie qui bascule, tout y est dans cette saga.
Mais surtout on découvre les ravages que commençait à faire le sida dans une époque où l'homosexualité était encore bannie, cachée. Douglas Kennedy continue dans ce roman de décrire la société américaine, de décortiquer les jeux politiques, les puissances financières au travers d'une famille bien ancrée dans ces manoeuvres. 
Bref un troisième livre addictif et que dire de cette dernière ligne "A suivre..." Je n'avais juste pas envie de quitter les personnages de Douglas Kennedy
Lien : http://jadorelalecture.com/2..
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Troisième opus de la symphonie du hasard. Trois tomes qui forment une ode à la vie, à la résilience. Un rappel de l'importance d'être soi-même, toujours.
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Ayant lu les deux premiers tomes, il me fallait bien lire le troisième. Quel bonheur. Je suis une inconditionnelle de Douglas Kennedy, son univers, ses personnages tout me plaît.
Nous voici aux Etats-Unis à la fin des années 70, début des années 80. Alice est revenue au pays mais continue de vivre difficilement les relations familiales. Pour s'en sortir elle s'isole et se trace lentement mais sûrement une route qui la mènera dans un domaine qui lui plait. Mais la vie est tout sauf tranquille. et c'est là qu'intervient tout le génie de Douglas Kennedy. il mêle fiction et réalité et on s'y croit.
Alors si vous n'avez lu que le premier en vous disant "bof" ne restez pas sur cette impression. Moi aussi j'ai fait un bilan mitigé à la fin du premier tome mais c'est un crescendo permanent.
j'ai aimé, je recommande
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Il est toujours difficile de parler du tome 3 d'une saga sans dévoiler l'intrigue en partie. Je ne parlerai donc pas de l'histoire mais je vous donnerai simplement mon avis sur ce que j'ai pu ressentir à la lecture de cet ultime tome. Quand j'ai ouvert ce troisième tome, c'était comme me glisser dans un bon bain chaud. J'ai retrouvé Alice et sa famille, à New-York. Cette héroïne, avec ses faiblesses et ses forces, est incroyablement attachante. Alors qu'elle a vécu un drame terrible, on va assister à sa reconstruction. Pas d'atermoiements ici. Douglas Kennedy est américain et cela se sent. Alice va s'en sortir par le travail et l'abnégation.

Elle nous fait pénétrer dans les coulisses d'une maison d'éditions, faisant le métier qui lui tenait tant à coeur. Alice apparaît comme une héroïne moderne. Nous sommes dans les années 80. Elle est indépendante financièrement, ne souhaite ni se marier ni avoir d'enfants rapidement et elle fait passer sa vie professionnelle avant sa vie amoureuse. On est loin des clichés féminins et cela fait du bien.

Ce tome est peut-être plus politisé que les autres et j'ai parfois eu du mal, je l'avoue, à m'y retrouver. Douglas Kennedy ancre ses personnages dans leur temps et les références à telle ou telle politique, à tel ou tel président ne sont pas toujours évidentes. Cependant, j'ai apprécié ce coté de l'intrigue qui donne plus de poids à l'histoire.

Côté intrigue, il m'a totalement surprise dans ce troisième tome. Je n'ai pas vu venir la fin. Alors que tout semble s'apaiser, tout vole soudain en éclats d'une manière logique et implacable. A ce jeu là, Mr Kennedy est très fort. Il n'hésite pas non plus, via Howie, l'ami homo d'Alice, d'introduire le problème de l'épidémie de Sida qui a décimé la population gay de New-York dans les années 90 sans que les autorités ne fassent grand-chose. Certaines pages sont bouleversantes.

J'étais vraiment triste de laisser Alice et sa famille, l'ambiance new-yorkaise, les librairies et les discussions autour d'un bon cocktail mais Douglas Kennedy est un cachottier! La fin du tome 3 nous laisse sur un « A suivre » très prometteur! Tant mieux!

Pour aller plus loin: mon avis sur le deuxième tome.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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La fin de l'aventure d'Alice Burns. En espérant la suite d'après la mention à suivre. Suis impatient
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