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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Suite et fin de cette saga américaine ( troisième tome) dévolue aux années Reagan——le fléau du sida,——de l'argent facile, de la consommation à outrance, de tous contre tous , les scandales financiers de haut vol, même au sein de la famille d'Alice Burns, revenue d'Irlande , brisée, après cette parenthèse douloureuse .

Elle se reconstruit , essaie de reprendre goût à la vie , travaille dans le milieu de l'édition .....

On assistera à la désagrégation de sa famille, une vraie débâcle, un abime , une incompréhension , une mère aux deux visages, l'un bienfaiteur , l'autre destructeur, un père longtemps au Chili, du temps de Pinochet. Il y possédait une mine et travaillait pour la CIA...Je n'en dirai pas plus ...
Mensonges, trahisons, culpabilité, incompréhension, compromis boiteux .... drame , deuil,——argent——, argent ——scandales .....fresque haletante culturelle , politique , sociale , familiale ....

La symphonie du hasard égrène ses notes tout au long , on peut échafauder des projets, entretenir des espoirs mais ses variations incessantes nous rappellent que tout ce que la vie a d'intéressant , de bon , de merveilleux sera toujours contrebalancé par le tragique, l'effroyable, et le mauvais . .....
Quels mots pourraient résumer ce qui s'étend devant nous ?
C'est la leçon de vie que nous donne l'auteur en explorant avec sincérité , acuité cette part de l'histoire américaine: sexisme racisme et homophobie ....
Deux Extraits significatifs :
«  L'argent , depuis toujours un carburant essentiel au moteur de la vie américaine , nous avait dorénavant réduits ——en Esclavage ——-même ceux d'entre nous qui fronçaient le nez face à ses excès .... »

Et encore «  Tout le monde à New-York connaissait Donald Trump.
« Il représentait à la perfection l'avidité dévorante de notre époque .Promoteur immobilier né dans le Queens , il avait attiré l'attention des médias , dans la presse à scandale , grâce à sa politique commerciale implacable , son ostentation, son amour inconditionnel pour le pouvoir et ses combines immobilières louches .. »..
« A presque 40 ans , il arborait un double menton et une touffe de cheveux blonds qui ressemblait à un postiche ... » ( Nous sommes en 1984.)
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La fin tragique du séjour irlandais renvoie Alice aux Etats-unis. Pour une lente et douloureuse reconstruction, d'autant plus lente que la douleur est une séductrice se qui laisse difficilement éconduire. C'est donc à toute cette période post-traumatique qu'est consacré le troisième opus des souvenirs de la jeune femme, tandis que dans une Amérique qui voit apparaître une peste mortelle qui semble au départ pointer du doigt la population des homosexuels, la famille d'Alice continue ses frasques conjugales. Amitiés, amours, adultères dressent un décor somme toute banal.
L'auteur insiste sur la complexité des liens familiaux, particulièrement entre mère et fille, complexes et toxiques.
C'est sur un fond de Reaganisme, qui voit s'épanouir le consumérisme et le règne d'un capitalisme tout-puissant, sur s'accomplit le destin de la famille Burns.

On parcourt avec compassion ce récit assez réaliste, qu'il se consacre à la grande ou à la petite histoire, et même si Douglas Kennedy n'a plus à faire ses preuves en tant que conteur addictif, on ne peut qu'être à nouveau convaincu par son talent.

Il manque peut-être un peu de suspens, d'un mystère à élucider , les activités du père et des frères ne sont pas suffisamment obscures pour remplir ce rôle.

Belle saga, dont les 1000 et quelques pages se parcourent avec un grand plaisir.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ce troisième et dernier tome est de loin celui qui m'a le plus intéressée.
Alice devient éditrice à Manhattan et l'auteur nous entraîne dans le monde des auteurs de la fin des années 1970 et du début des années 1980. On sent bien qu'il est très à l'aise avec son sujet et qu'il respecte les métiers de l'édition.
En parallèle, Wall Street devient le vrai dirigeant des États-Unis sous la baguette de l'ultra-libéral Donald Reagan.
Ce sont également les années qui ont vu l'apparition du SIDA avec sa cohorte de décès et de panique dans les milieux homosexuels. La surcharge des hôpitaux et l'incapacité de la médecine à discerner les contours de ce virus font écho à notre actualité.
De ce fait, les atermoiements d'Alice sont plus digestes.
Par quelques mots ici et là, l'auteur évoque la suite de l'Histoire, mettant son récit dans un continuum temporel intéressant.
En conclusion, une trilogie assez bavarde dont le personnage principal ne m'a pas touchée malgré tous ses drames mais je reconnais que l'auteur a peint une fresque intéressante sur l'Histoire récente des États-Unis.
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Suite et fin (en principe) de la saga bâtie autour de la famille Burns, dans l'Amérique des années 70-80 avec en toile de fond l'évolution de la société américaine au gré des choix politiques... Nixon, Carter puis les années Reagan et le règne de la finance. Des aventures que l'on suit toujours avec autant de plaisir...

A la fin du Livre 2, nous avions laissé Alice en plein drame dans le chaos de Dublin. La voici de retour à New York où elle ne tarde pas à fuir une nouvelle fois le carcan familial... question de survie. Elle termine son cursus universitaire et parvient à trouver un poste d'enseignante dans une petite université du Vermont, loin de New York et d'une effervescence qu'elle ne se sent toujours pas de taille à affronter. Les relations familiales sont distendues au maximum et Alice, au milieu de tout ça tente de se reconstruire en évitant de donner prise à la folie qui semble gouverner les comportements des membres de sa famille. Peter (le frère aîné), publie un livre sur son expérience au Chili et connait un relatif succès tandis que Adam (le benjamin), se transforme en star des marchés financiers et accumule les millions de dollars. Leurs parents divorcent ce qui donne des ailes à Brenda Burns qui devient la reine de l'immobilier tandis que la carrière de son désormais ex-mari décline. de son côté, Alice accepte enfin un poste dans l'édition, s'installe à Manhattan et découvre qu'elle est plutôt douée pour ce métier... S'il n'y avait pas cette famille et son paquet de névroses, la vie pourrait presque prendre un tour agréable.

Dans ce troisième volet, on assiste à l'avènement de l'argent roi dans une Amérique qui valorise plus que jamais les "money makers" ; on croise Donald Trump alors roi du business immobilier et l'on sent à chaque page le poids des billets verts, y compris dans son influence sur les métiers de l'édition à quoi s'ajoutent l'importance de l'image et l'impact de la célébrité. On suit avec intérêt le parcours d'Alice et notamment son apprentissage dans ce métier passionnant dans lequel sa famille va néanmoins trouver le moyen d'interférer, Peter en tant qu'auteur n'ayant pas de meilleure source d'inspiration que ceux qui l'entourent (et qui, il faut le reconnaitre représentent de sérieux sujets d'étude). Bref, ça craque de partout et on ne peut être qu'admiratif envers cette jeune femme qui parvient à garder la tête froide et à se construire une vie malgré les lourds cailloux dans ses chaussures. Oui, on l'aime bien Alice, et on espère que ce qui l'attend désormais lui offrira des perspectives plus douces, armée comme elle l'est à présent même si la question de savoir si l'on peut maitriser son destin n'est toujours pas réglée (et ne le sera certainement jamais).

A la fin, il est écrit "à suivre"... Bizarre puisque ce tome est censé être le dernier. Et que, si tout ceci se lit avec un plaisir indéniable, il n'est pas certain que cette Symphonie n'aurait pas été tout aussi efficace en un seul morceau de 500 ou 600 pages. Comme l'auteur avait su le faire avec sa saga palpitante, La poursuite du bonheur qui couvrait pourtant une période bien plus étendue. On a quand même une impression de dilatation volontaire, comme une illustration des débordements des enjeux économiques sur les purs enjeux littéraires. Et ça, c'est très dommage.

Ceci dit, je ne peux résister à livrer cet extrait dans lequel le mentor d'Alice lui explique la relation entre un écrivain et son éditeur, que l'on imagine tiré de la propre expérience de l'auteur : "Ne te figure jamais que tu peux écrire à la place d'un auteur. Garde toujours à l'esprit qu'un écrivain, quels que soient sa réussite et/ou son talent, est un amas ambulant d'insécurités et de névroses. Ton travail, c'est de gérer tout leur passif, y compris leurs doutes par rapport à eux-mêmes, leur crainte de l'échec, et l'inquiétude de ne jamais parvenir à reproduire leurs succès passés, s'extraire de la masse ou boucler le prochain chapitre. Il faut aussi que tu comprennes que l'écriture c'est du bluff, un abus de confiance qu'on s'accorde à soi-même, et que les auteurs sont obligés de réitérer chaque jour. Ce qui fait que la majorité d'entre eux sont en même temps dénués d'assurance et terriblement narcissiques."
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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LA SYMPHONIE DU HASARD de DOUGLAS KENNEDY TOME 3
Alice panse ses plaies dans le Vermont après avoir failli périr dans un attentat à Dublin. Passage express chez sa mère toujours insupportable puis se réfugie chez Duncan. Son père, Adam et Peter se déchirent au sujet du Chili et de l'action auprès de la CIA. La vie d'Alice reprend difficilement, les études puis une offre dans une maison d'édition. Adam s'est reconverti dans la finance avec succès et Peter écrit un livre. Les années passent, le Sida fait son apparition, Jimmy Carter succède à Gerald Ford, puis Ronald Reagan entre en scène. Alice monte en grade, Adam est de plus en plus riche et Peter écrit toujours un livre..,
C'est la fin de la trilogie, on saura pourquoi Alice va voir Adam en prison ( premier chapitre du tome 1) les principales zones d'ombre seront éclaircies, la lecture est toujours aussi addictive, le travail est bien fait, un »page turner »agréable sans être une oeuvre inoubliable. La surprise vient des deux petits mots qui clôturent la dernière page À Suivre!! Serait ce finalement une tétralogie? le matériau est présent et on imagine facilement une histoire de vengeance voir le jour…sans moi…
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(3 vol.) 1971-1984, de Gerald Ford à Ronald Reagan, du Flower Power aux années Sida, lycéenne, étudiante, puis brillante éditrice new-yorkaise, Alice traverse les années, les crises historiques, les drames sentimentaux et les tourments familiaux. Un roman fleuve, lent à démarrer, qui pêche par des longueurs et un certain verbiage, mais qui, mêlant petite et grande histoire, entraîne le lecteur à la suite de son héroïne, dans une réflexion sur le mensonge, le secret, l'évolution de la société américaine vers de plus en plus de libéralisme, l'ambition et la quête du profit financier (l'apparition de Donald Trump est des plus piquantes), et, enfin, une belle ode à la littérature.
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J'avais lu le premier tome en début d'année dernière, et j'avais attendu septembre dernier pour lire le deuxième… Je m'étais alors dit que je n'attendrais pas autant pour lire le troisième… Mais le temps a encore passé, et c'est ma mère qui m'a offert finalement à Noël ce dernier tome.

J'ai donc ouvert ce troisième tome de la symphonie du hasard avec grand plaisir et surtout une grande attente. le deuxième tome nous laissant sur un drame, il me tardait de connaître la suite.

Dans ce troisième volet, nous retrouvons Alice de retour aux Etats-Unis après une année passée en Irlande et qui s'est achevée sur un drame. Elle souffre d'un choc post-traumatique, mais pour s'en sortir, et penser à autre chose, elle décide de poursuivre ses études. A l'issue de celles-ci, elle accepte un poste de professeure dans une université, loin des grandes villes. Elle a besoin de tranquillité pour réapprendre à vivre. Ces quelques années au calme lui permettent de se retrouver et lui redonnent l'envie de retourner à New York pour enfin se lancer dans le monde de l'édition.

"Les situations comme ça, ça te prouve bien que, dans la vie, il y a ceux qui survivent à une vraie tragédie et ceux qui se laissent abattre par une flaque d'eau."

Parce qu'au début de ce tome, Alice va mal. le traumatisme des évènements irlandais est fort, alors elle trouve refuge dans ses études, puis dans son emploi d'enseignante. Aimer à nouveau, et s'abandonner lui fait très peur. Elle préfère alors une relation sans engagement. le temps l'aide à se reconstruire, mais elle reste sur la défensive. le stress post-traumatique est toujours présent et très profond. Un petit bruit peut la faire sursauter et paniquer. Elle ressent un grand vide au fond d'elle, et parfois l'envie de ne plus exister.

"Ce requin, dans le film… C'est le chagrin que je ressens tous les jours. Il fait des cercles autour de moi, il est de plus en plus menaçant. Et puis il passe à l'attaque, et m'arrache un morceau de chair, mais sans me tuer pour autant. Ce qui n'est pas tout à fait une bonne chose, parce qu'une grande partie de mon esprit n'a plus envie d'exister."

Douglas Kennedy continue de faire évoluer ses personnages et la famille Burns plus particulièrement. Les liens entre les membres évoluent, Certains préféreront l'honnêteté et trahiront publiquement les autres. Cela pose une question fondamentale : par amour pour sa famille, doit-on taire la mauvaise conduite d'un des nôtres, ou au contraire, la morale passe-t-elle avant ?

"Quand tu auras des enfants, tu comprendras très vite que tu ne peux pas t'empêcher de leur faire du mal. Parce que tout ton foutoir se mêle à leur innocence initiale pour former leur propre foutoir, et tu passes l'essentiel du restant de ta vie à regretter ce que tu leur as transmis. La famille est un foutoir, mais c'est notre foutoir. C'est peut-être un peu maladroit comme manière de te demander pardon, mais…"

Confiance, mensonges, secrets, dissimulations, trahison, la famille Burns passe par toutes ces phases. La famille se disloque, petit à petit. Et finalement, il se dégage une grande solitude pour chacun des membres…

"Il n'y a pas pire endroit qu'une famille mal assortie pour se sentir seul."

Dans ce troisième tome le sida est aussi un élément important. le monde artistique et littéraire new-yorkais est touché. Il y a de plus en plus de malades dans l'entourage d'Alice, et pour l'instant on ne sait pas encore à propos de cette maladie.

Si ce troisième tome n'a pas été mon préféré, j'ai quand même beaucoup apprécié cette lecture. Douglas Kennedy sait si bien dresser le tableau de la société américaine. Mais surtout, je me suis vraiment attachée au personnage d'Alice. Au fil des trois tomes, j'ai aimé sa force de caractère, ses convictions. Elle est pour moi une femme moderne, indépendante qui n'a pas besoin des autres pour exister et être elle-même. Elle est aussi une femme de passion, elle suit ses intuitions et cela est primordial dans son métier.

"C'est ce qui fait de nous des êtres humains : on ne se comprend jamais complètement soi-même. C'est ça, l'ombre : la confusion qui règne en nous."

Ce dernier volet se termine avec une mention « à suivre« … Je ne sais pas ce que cela nous promet, mais il me tarde de lire la suite. J'ai tellement envie de continuer à suivre Alice dans sa vie ! Je ne peux pas la laisser à la fin de ce tome.

En bref, ce dernier tome de la symphonie du hasard nous emmène jusque dans les années 1980, avec le début du sida, et les débuts d'Alice dans le métier d'éditrice. C'est aussi un tome décisif dans les relations familiales des Burns. Les personnalités se dévoilent…
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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De retour aux Etats-Unis, il va falloir à Alice Burns plusieurs années afin de parvenir à surmonter le traumatisme de son séjour en Irlande.
Retraite dans un lycée dans la campagne du Vermont en tant que professeur puis, New-York, sa ville d'élection, dont elle ose enfin affronter la vie trépidante, en tant qu'assistante d'édition, occupation dans laquelle elle va mobiliser toutes les ressources de son intelligence et de son imagination, pour parvenir à une reconnaissance professionnelle qui va lui apporter assurance, à défaut de sérénité.

Et Douglas Kennedy s'y entend, par le prisme de la vie de son héroïne, pour évoquer pêle-mêle, les tourments de la vie familiale - « on nous répète sans cesse que le bonheur est le but ultime auquel chacun doit aspirer – parents et enfants, frères et soeurs ensemble. Une famille heureuse. Et pourtant …la famille est si souvent un lieu d'obscurité, où seules de rares lueurs osent apparaître fugitivement  » - les aléas de la politique éditoriale, les affres du romancier en galère d'inspiration, le capitalisme décomplexé triomphant et les grenouillages financiers - « Nous sommes en l'an de grâce 1982 . Ronald Reagan est à la Maison Blanche, Maggie Thatcher au 10 Downing Street. Les affaires sont en plein essor pour tous ceux qui arrivent à se procurer une part du gâteau, et l'argent est la lingua franca de notre ère. » - pour finir en apothéose par de saignants et sordides réglements de compte familiaux !

Douglas Kennedy se plaît à brosser le tourbillon de la vie new-yorkaise, cette ville qui ne dort jamais et se déchaîne dans un incessant tumulte, réglé par la vanité, le besoin hystérique de paraître, et l'affairisme des yuppies aux dents longues, avec des aphorismes tels que : «  C'est ton attitude qui détermine ton altitude ».
Le tout superbement conté et exprimé avec fluidité par la plume acérée de celui qui connaît fort bien les dessous de l'american way of life.
On y retrouve à la sauce des années 80 une partie des thèmes évoqués dans « la poursuite du bonheur », roman dont les péripéties se passent dans les années 50 en pleine chasse aux sorcières et où l'homophobie fait rage dans un New-York d'après-guerre en effervescence culturelle.

Ici, dans ces années 80 évoquée par l'auteur, il ne s'agit plus d'homophobie mais d'explosion du Sida, peste alors mystérieuse, apparemment réservée aux homosexuels, laissant les médecins désemparés et Douglas Kennedy évoque avec pudeur et empathie le destin brisé de ces hommes dont le corps se dégrade inéluctablement.

Au final donc, les 3 volumes de cette « symphonie du hasard » forment une fresque passionnante, menée avec énergie par un auteur en verve, qui nous sert, de Nixon à Reagan (hors la parenthèse irlandaise) sa vision désenchantée de 10 ans d'histoire américaine, avec incursion dans un Chili en crise noyauté par la Cia.

« à suivre » annonce l'auteur après le point final, mais l'histoire pourrait parfaitement se clore là où Douglas Kennedy l'a menée.
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On continue avec ce troisième volet avec Alice Burns et l'histoire de sa famille. Dans ce livre, encore une fois, Alice ne va pas être épargnée...
Le contexte si cher à Douglas Kennedy est posé: l'Amérique des années 1970/1980. Une société, un contexte politique et historique qui ne cessent d'évoluer et en plein changement. L'auteur pointe le doigt sur l'homophobie, l'homosexualité, le sida, l'émancipation de la femme, les couples qui osent enfin divorcer... Alice est un personnage complexe, traumatisée, qui appréhende sa vie d'adulte. Dans les romans de Douglas Kennedy, la psychologie des personnages est recherchée et surtout les personnages féminins. On entre dans une famille complexe où les secrets, les non-dits, les disputes...sont le quotidien. C'est une trilogie sur une histoire de vie, celle d'Alice qui pendant plusieurs années évoluera dans une société qui connaît les plus grands changements de son Histoire. J'ai passé un bon moment même si je préfère le livre 2.

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Douglas Kennedy nous offre une fresque romanesque avec pour héroïne, Alice, qui mène sa vie, notamment, auprès de sa famille, des hommes qu'elle aime, en étudiant et en travaillant, dans la société américaine des années 70 jusqu'au début des années 90. J'ai été happée par cette histoire qui démontre que chacun mène sa vie comme il peut, en faisant de bons et mauvais choix, en éprouvant le chagrin, la douleur, la perte et en empruntant le chemin de la résilience. Dans cette trilogie, le personnage d'Alice en est le symbole et l'auteur a su nous offrir de quoi réfléchir, s'interroger sur le sens de la vie et nous apprendre beaucoup de choses sur la vie américaine et irlandaise.
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