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sur 113 notes
Vadim est le fils d'un général russe craint de tous. Petit garçon, dès l'âge de cinq ans, il lit des poèmes en français et, dès huit ans son père lui apprend à jouer aux échecs. Dès lors, jouer aux échecs avec son père deviendra un rituel quotidien. Très jeune, il se rend compte de la violence de son père à l'égard de sa maman. À 16 ans, il est emprisonné avec les prisonniers politiques et, ne cessant de jouer aux échecs, sa maîtrise du jeu est rapportée au Kremlin qui l'enverra se mesurer aux plus grands champions. Grâce à toutes ses victoires, il retrouve sa liberté. Libre de voyager, il se rend en Bretagne, pays natal de sa mère où il a rendez-vous avec son oncle, frère de sa maman. Enfin, il se rend en Chine et au Tibet. C'est au Tibet qu'il découvre les hautes lumières et bien d'autres choses essentielles qui ont fait que ce livre est, pour moi, un vrai coup de coeur. Je vous encourage à le lire !
Je suis prête pour la lecture d'autres romans de Éric de Kermel.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour cette merveilleuse découverte.
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Recu le 24 février 2023

***Lecture jubilatoire dont le plaisir va se prolonger ce mercredi 1er mars , avec une rencontre avec Eric de Kermel...dans les locaux de Babelio...

Grand Merci à Flammarion et à Babelio pour la réception du dernier roman de cet écrivain dont je suis avec beaucoup d'attention les publications depuis sa fort sympathique " Libraire de la Place aux herbes"...qui m'avait enchantée !

Je débute cette chronique et je m'en excuse, par la transcription d' un long passage essentiel, situé en épilogue car il est le miroir significatif de contenu moral et spirituel de notre protagoniste central, Vadim , mais aussi de celui de l'auteur...!
Il existe en effet une fraternité de pensées entre lui et Christian Bobin !

"Dernière page de l'Épilogue

À l'heure où " La Traversée des lumières " s'apprête à être imprimé, j'apprends le départ vers une autre lumière de Christian Bobin.
Il était mon maître, non pas celui qui marche au-dessus mais celui qui marche devant...Il y a quelques semaines je lui avais envoyé une longue lettre pour lui dire mon affection, mon admiration, la reconnaissance de ma filiation.
Les mots qu'ils n'avaient pas encore écrits me manquent déjà.

" La vie est une couronne trop lourde pour nous.On ne peut la mettre sur notre tête, seulement la tenir entre nos mains quelques années. "

Le Muguet rouge, Christian Bobin "

Lecture toujours lumineuse qui nous fait faire la rencontre de Vadim, fils d'un général de l'Armée rouge et d'une russe ( qui se révélera en réalité d'origine française...).Père très impressionnant qu'il admire et avec lequel il joue très régulièrement aux échecs...

Le père, grand joueur d'échecs mais aussi véritable tyran domestique rend l'atmosphère familiale très pesante....

De l'admiration du jeune Vadim pour ce père fort impressionnant, la détestation et la haine vont s'exacerber lorsque Vadim réalisera que ce père admiré et craint , bat sans vergogne sa mère adorée...

Cela se matérialisera dans un premier temps par la rage rentrée du fils en le battant pour la toute première fois aux échecs....Ce qui mettra le
" Pater familias " dans un état indescriptible de fureur ....jusqu'à la tragédie prévisible du meurtre du Père par le fils, afin de protéger la vie de sa mère vénérée !

Vadim se retrouvera , à cause de ce " crime", des années durant dans les geôles russes...Il ne doit un régime de faveur que par ses dons extraordinaires aux échecs...On le sollicitera pour concourir à des championnats d'échecs pour représenter la Russie.Il acceptera à une seule condition : jouer " masqué " car il ne veut pas être assimilé au régime totalitaire de son pays qu'il rejette !

S'ensuivront des déplacements aux quatre coins du monde....un véritable voyage " initiatique"...qui le mèneront jusqu'au Tibet pour retrouver une très mystérieuse jeune femme, croisée tout aussi mystérieusement, lors de ses déplacements ( qui lui glissera en catimini le jeu d'échecs de son père et un carnet secret de ses parties retranscrites par lui enfant et jeune adulte )....De quoi être interpellé et très intrigué...

L'enquête de l'identité de cette femme induira tout un parcours personnel, intime et spirituel !

De révélations incroyables à l'émergence de secrets de famille, très lourds...ce roman réserve au(x) lecteur (s) de multiples rebondissements !

Une fiction qui fait du bien et confirme le chemin
si singulier de cet écrivain, ses questionnements, ses réflexions sur une autre manière de vivre et d'habiter la Terre. À cette lecture j'aurai appris de multiples choses sur le Tibet...( entre autres ! )..

Eric de Kermel se démarque des modes pour creuser durablement,à sa manière, une philosophie de vivre, rejoignant par beaucoup de points de proximité Christian Bobin, dont un retour à la simplicité, à l'Essentiel, des retrouvailles harmonieuses avec Dame Nature...accompagnée d'une quête spirituelle exigeante !


"L'homme versait l'orge et Vadim broyait les grains. L'un et l'autre se souriaient. Et de ce moment, Vadim m'en parla comme d'une révélation.
Dans cette montagne, à deux pas de cette femme, il fut ramené à la plus essentielle des tâches : contribuer à nourrir le monde...prenant conscience de l'humilité de ce geste sans cesse recommencé du paysan comme du meunier.De ceux qu'on ne regarde plus alors que ces mouvements ne peuvent pourtant jamais s'interrompre car ils sont les plus essentiels à la vie des hommes."

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C'est la troisième lecture de cet auteur dont j'apprécie beaucoup la sensibilité. Comme les précédents, le style est simple et la lecture est fluide.

Vadim est né en Russie. le père, général russe, embauche, sur la demande de sa femme, un précepteur français pour faire son éducation (scolarité, équitation, escrime).
A 8 ans, son père décide de l'initier au jeu d'échecs. Jusqu'à l'âge de 16 ans, il est battu à chaque partie. Un soir, Vadim ayant entendu sa mère hurler sous les coups de son père, se révolte.
Lors de la partie suivante, Vadim gagne. Son père entre dans une rage folle et retourne sa colère sur sa femme. Vadim ne le supportant plus, tue son père…
Enfermé, dans une prison avec des dissidents, il parfait ses techniques de jeu.
Un jour, on lui propose de remplacer le champion d'échec russe, malade, pour rencontrer le champion américain lors d'un tournoi à Genève.
Pendant cette rencontre, une jeune femme lui apporte l'ancien échiquier de son père.
Dès lors, il n'aura de cesse de la rechercher…

L'auteur nous emmène dans divers grandes villes du monde puis aux confins de l'Himalaya.

L'auteur nous dévoile tous sortes de paysages, superbement décrits, les couleurs et les températures nous mettant dans les conditions parfaites pour vivre le voyage de Vadim

Il nous fait rencontrer nombre de personnages, simples ou haut placés, tous remplis de cette philosophie de vie qui les amène au partage.

J'ai beaucoup aimé ces rencontres au fil du récit. Celles-ci donnent à réfléchir sur les vraies valeurs de la Vie.

Une très belle lecture.
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Qu'éclaire la lumière sinon une part d'ombre ? Voilà exactement le récit qui emmène le jeune Vadim du confort feutré de Barvikha, village richissime de la banlieue moscovite, aux anciennes lamaseries des hauteurs népalaises. Éric de Kermel compose avec La Traversée des lumières l'histoire d'un homme en quête de vie. Ne s'habillant ni d'onirisme, ni de rédemption, ce périple offre une chance à son protagoniste de se construire et de se reconstruire. Un bon livre pour sortir de ce triste hiver.


Ce roman a tout de la tragicomédie. Vadim est né dans l'URSS du camarade Khrouchtchev (imaginez l'accent, ça fait plus typique) et a la chance d'avoir pour père le puissant général Sédov. Sa situation sociale lui permet de grandir dans un milieu très favorisé mais modérément bienveillant. Son père est une brute finie et colérique qui bat sa femme. Fervent pratiquant d'échecs, il envoie le plateau de jeu à la tête de son fils la rare fois où celui-ci le bat. le jeu d'échecs est une part centrale du récit et un presque-McGuffin. A contrario, il bénéficie de l'amour profond de sa mère, Donatella, oiseau en cage, qu'il chérit en retour, avec qui il apprend la littérature française.

Vient alors la tragédie initiale par laquelle Vadim s'extirpe de ce monde. Cet acte, conclusion du premier arc de sa vie, l'envoie dans les geôles soviétiques. Il y côtoie l'élite des intellectuels et des opposants politiques. Dans sa cellule de la prison d'Abaza, le jeune homme affine sa maîtrise du jeu d'échecs. Sa réputation est telle qu'elle lui permet de devenir le champion de l'URSS dans l'affrontement avec le diabolique Occident (tiens, cette rhétorique ne vous rappelle rien ?).
Parallèlement à son jeu, il aiguise aussi ses convictions politiques. Ainsi lorsqu'il joue pour l'URSS, le monde ne voit pas son visage. Il est le "Rouge masqué". Il défait les plus grands joueurs de son temps. le livre construit Vadim comme un personnage assez pragmatique : il joue pour le plaisir du Kremlin mais seulement contre la libération de codétenus politiques. Il défend l'honneur de l'URSS mais pour pouvoir retrouver sa mère. Cette vie de contraintes est constitutive de l'énergie tragique de Vadim.

Pourtant, la lumière finit par s'enflammer. Tout commence durant ses années de lâche captivité. Par deux fois, il croise le chemin d'une jeune femme inconnue et mystérieuse. La première fois, elle lui rend l'échiquier de son père, celui qu'il avait reçu au visage, et la seconde, son carnet intime. L'année 1985 marque la fin d'une ère pour Vadim. Mikhaïl Gorbatchev souffle un vent de modernité sur l'union. le Glanost, la Perestroïka et la reconnaissance de l'indépendance des états fédérés mettent un terme au temps des contraintes. Malheureusement pour lui, cette année-là, Donatella meurt, emportant avec elle une vie de tristesse.

Alors que Vadim livre son dernier tournoi mondial d'échecs, il fait la rencontre d'une française qui le reconnaît comme Vadim Sédov malgré son masque rouge. A ce stade, il y a un personnage essentiel au récit dont nous n'avons pas encore parlé : Paul d'Ingrincourt. Jeune polytechnicien français en terre russe, il est le précepteur de Vadim. Il lui inculque la littérature française, l'algèbre, les sciences et le maniement des armes blanches. Faut pas s'étonner derrière qu'ils aillent tous chasser des ours, les mecs. Une génération perdue, je vous le dis. Bref, Paul manifeste pour son jeune élève un amour profond, que ce dernier lui rend, et qui traverse les années.

Cette française, de la part de Paul d'Ingrincourt, lui livre une vérité amère sur la mère de Vadim. Avant d'être Donatella Sédov, elle était Morgane Favenec. Jeune bretonne, elle avait rencontré un officier soviétique, plein d'avenir, mais tout ne s'est pas passé comme prévu et elle n'avait pas pu retourner en France. Vadim apprend également que Morgane avait un frère, Yann, vivant à Bréhat. Accueilli sur l'île par cet oncle, il y découvre le passé de sa mère et ses origines familiales ; il y découvre les déchirantes lettres de sa mère ; il y découvre l'océan et l'apaisement.

A l'occasion de nouvelles retrouvailles avec Paul, il est invité à des tournois et dans une championne tibétaine d'échecs, il reconnaît la jeune femme qu'il avait croisé des années auparavant et qui lui avait restitué ses affaires personnelles. Démarre le dernier acte de ce livre et de la reconstruction de Vadim. Comme je l'ai dit, ce n'est pas un livre de rédemption. C'est un roman sur un homme noyé dans un mer désormais sans repères et à qui on aura jeté une bouée stable. La Russie d'après 91 aurait pu être Vadim.

Des contreforts de l'Himalaya au Monastère de Tsarang au Népal, en passant par l'école Wiangsu dans le Sichuan, la capitale du Tibet, Lhassa, à la région népalaise du Mustang, Vadim part en quête de celle qu'on nomme Kam Yil. Sur la route, il croise de nombreux personnages touchants, des vies bouleversées par la violence, la séparation, mais des vies légères, gracieuses, et dont la bienveillance va l'entourer et l'emmener à destination. Dans les écuries du Potala, il rencontre un cheval gris indomptable. On connait le symbolisme de cet animal, monture des héros et des seigneurs. Son arrivée dans le récit ne tombe pas du ciel, car Vadim est un grand amateur de cheval. Mais non, pas de viande chevaline. Je ne parle pas que de nourriture sur ce compte pardi !

Arrivé au Monastère de Tsarang, il y rejoint Kam Yil. La rencontre avec la jeune femme va le bouleverser au-delà de ce qu'il pensait. Il va réapprendre à aimer et à aimer différemment. Derrière son histoire, derrière leur histoire, se cache un dernier secret qui se révèlera tout du long des derniers chapitres.

Le livre est décemment composé et on ne prend le temps de souffler qu'en contemplant la beauté himalayenne. On retrouve les approches récurrentes de l'auteur : la tragédie initiale, le cheval comme figure symbolique majeure accompagnant le héros, le cheminement psychologique et spirituel des personnages. C'est bien ficelé et on a l'impression d'une recette bien exécutée. Pour avoir lu aussi Les Jardins de Zagarand, c'est assez semblable au schéma proposé.

Merci à Babelio pour la rencontre, c'était très agréable d'échanger avec Eric de Kermel.
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Coup de coeur ♥

Il y a des romans qui se racontent, et des romans qui se vivent. « La traversée des Lumières » est un roman bouleversant. J'ai vibré, ai été transportée, et l'ai fini profondément touchée.

Vadim est un jeune garçon intelligent. Dès l'âge de cinq ans, sa formation est confiée à Paul d'Ingrincourt, un jeune polytechnicien français. A 8 ans, son père, Général de l'armée rouge, lui apprend les échecs. Ce n'est que quelques années plus tard que Vadim prend enfin le dessus sur son père qui ne supporte pas sa défaite, marquant alors la fin de leur relation. C'est à partir de ce jour que sa vie prend un nouveau tournant. Représentant l'Union Soviétique, il enchaîne les compétitions mondiales de jeux d'échecs dont il excelle. L'ombre d'une femme fera son apparition, et la retrouver va redevenir sa quête. Une quête qui l'entraînera dans un voyage initiatique, à la rencontre de personnes qui le guideront jusqu'aux montagnes tibétaines.

Comment est-ce possible de me bouleverser autant en 210 pages ?

La plume de l'auteur est si belle ! J'ai été sensible à la façon qu'il a de glisser les mots pour les rendre purs, composant une histoire envoûtante. Ce roman est une ode à la liberté et à l'épanouissement intérieur.

Malgré une histoire qui ne manque pas de rebondissements, on sent beaucoup d'apaisement dans ce roman et c'est une douce lumière qui jailli des pages.

Suivre Vadim était passionnant. C'est le coeur serré, un sentiment de plénitude et emplie d'amour que je referme ce roman.

Et cette couverture 🤩

Je vous ai donné envie de rencontrer Vadim ?

J'espère que ce roman saura trouver le chemin menant jusqu'à vous ! 🥰











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C'est un merveilleux voyage qui débute, à Moscou dans la violence d'une URSS finissante, qui passe par la Sibérie, par les grandes villes d'Europe, fait un où deux détours par l'île de Bréhat, puis traverse la Chine, pour s'achever dans la sérénité bouddhiste, sur les hautes lumières de l'Himalaya entre Tibet et Népal. le jeu d'échec est un peu le fil rouge de ce voyage, on parcourt le monde comme le font les pions, les tours, les fous, les dames, et les rois sur les soixante quatre cases de l'échiquier, d'autant que, comme dans une partie d'échec, les rebondissements ne manquent pas. Vadim est le fils d'un général de l'Union Soviétique, qui lui fait apprendre le français, et lui enseigne l'art des échecs, mais qui est violent avec Donatella sa mère, pour la défendre, il tue son père. Malgré son jeune âge, il est envoyé en exil en Sibérie, les conditions de détention sont rudes, mais il continue à améliorer sa connaissance des échecs, ce qui va le conduire à représenter l'URSS dans tous les championnats et lui faire connaître la gloire. Au cours de ses multiples voyages, il croise à Venise, le regard d'une femme qui possède un don équivalent au sien pour les échecs. Fasciné par cette rencontre, il part à sa recherche, se rend en Chine pour atteindre le Tibet, puis le Népal, par la route du sel à dos de yacks et de cheval, découvre et nous faire partager les rites bouddhistes, la beauté des paysages, s'imprègne de leur sagesse, de leurs méthodes de méditations. Ce périple l'entraîne vers des retrouvailles bouleversantes et surprenantes. Pour le récit du narrateur, l'oncle de Vadim, l'écriture d'Eric Kermel est à la fois feutrée, fluide, teintée de poésie. le roman se lit facilement, il est très plaisant, et nous immerge dans une forme de sérénité.
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Comme beaucoup de lecteurs j'avais eu l'occasion de découvrir Eric de Kermel avec son best seller « La libraire de la place aux herbes » que j'avais beaucoup aimé d'ailleurs.
Si l'on retrouve son style dans « La traversée des lumières » ce roman là est pourtant bien différent et je dois dire que j'ai été encore plus séduite.
Séduite oui, par le destin extraordinaire de Vadim, le personnage principal, que nous allons suivre de sa naissance jusqu'à l'âge adulte. Car Vadim a un don pour les échecs et celui-ci va l'amener à parcourir le monde et à vivre bien des aventures, dont la plus belle certainement le mènera sur les chemins escarpés de l'Himalaya.
Je me suis tout de suite attachée au personnage. Peut-être est-ce le fait de le voir grandir auprès de ce père, général de l'armée russe, qui s'avère être un véritable tyran domestique qui a titillé en moi une espèce d'instinct de protection à l'égard du jeune garçon ? Je ne saurai le dire, mais le fait est là, j'ai aimé ce personnage de la 1ère à la dernière page. J'ai aimé son parcours, sa volonté et sa sagesse.

Je n'en dirai pas plus car une grande partie du plaisir de cette lecture fut la découverte des lieux et des personnages.
Je trouve que l'écriture d'Eric de Kermel, et particulièrement dans ce roman, dégage une grande humanité. Il questionne sur nos choix, notre vie et notre rapport à la nature et à la vie sauvage.

J'ai passé un merveilleux moment et je ne peux que vous encourager à partir avec Vadim à la découverte des hautes lumières du Tibet.
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La traversée des lumières est le premier ouvrage d'Eric de Kermel que je lis et j'avouerai volontiers avoir passé un bon moment.
Au premier abord, j'ai été un peu surprise par les nombreuses similarités entre le scénario de la traversée des Lumières et celui de la diagonale des reines de Bernard Werber. On y retrouve les échecs, le monde bipolaire et la chute du communisme, les élites cachées qui dirigent le monde en jouant aux échecs. Mais c'est là que la comparaison s'arrête. Là où la diagonale des reines est construite comme un thriller haletant, La traversée des lumières est un magnifique récit initiatique d'une grande poésie, dans lequel notre héros ne cesse de se réinventer pour devenir un être de paix tout entier tourné vers les autres.
Un roman délicat qui se lit rapidement et donne le sourire. le traitement de l'apprentissage de soi et des autres, via le jeu d'échecs et l'ascèse, qui mène au final à la liberté, à la foi de l'esprit et du corps rappelle un Candide de voltaire sous une forme moderne qui m'a au final beaucoup plus. On notera qu'ici, on cultive des agapanthes dans son jardin, et que le jardin est à Bréhat.
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Ce roman m'a émue , bouleversée .
C'est simple , je l'ai reçu vendredi , samedi il était terminé .
L'histoire est d'une beauté vertigineuse.
Vadim est un jeune homme dont le destin va l'entraîner vers un exil inattendu.
Né en URSS, il va être élevé sous la douceur aimante de sa mère et la dureté de son père qui ne lui aura réellement transmis que la passion et le don pour les échecs .
Quand tout bascule , son avenir en est transformé à jamais et commence alors une interminable quête de soi, de cette femme dont le regard l'obsède .

Eric de Kermel a une plume d'une beauté incomparable. Il fait voyager le lecteur dans les secrets du Tibet , et l'imprègne d'un aura, d'une force unique .
C'est tellement beau . Ce courage, ce voyage initiatique m'a fait rêver .
Quant à son amour pour les échecs , il m'a donné envie de découvrir ses mystères .

Le roman est écrit avec tellement de précisions et de détails, que l'on se demande si l'auteur n'a pas fait lui-même ce voyage.

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Quel beau moment! A suivre Vadim, j'ai éprouvé tant d'émotions qu'il m'est difficile de les évoquer toutes. J'ai éprouvé de la détestation pour ce père misérable, de la pitié pour cette mère éprouvée et enfin de l'apaisement grâce à Vadim, volontaire, intègre et tellement inspirant. J'ai cheminé avec bonheur sur les routes du Tibet, en Bretagne et autres contrées grâce à l'écriture inspirante d'Eric de Kermel. Un vrai bonheur! 😌
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