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3,9

sur 391 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ceux qui me suivent savent que j'adore Julia Kerninon, que j'ai eu la chance de rencontrer à Nantes mais vous savez aussi que je n'avais pas été très tendre avec son premier roman. Donc, je peux être objective mais si je vous dis que j'ai dévoré son dernier roman en deux petits jours ?

Pourtant à la lecture du sujet, j'étais hésitante : une histoire d'amour ? Pas mon genre. Vraiment pas. Mais je connais la plume acérée de l'auteur et je savais qu'avec elle, les histoires d'amour finissent probablement mal en général … du coup, je me suis lancée et je ne le regrette pas.

Helen croise un jour sur un trottoir de Londres, Frank, après vingt-trois ans de silence. Ils vont bientôt fêter leurs 80 printemps. Sous le choc, la voix d'Helen s'élève : elle qui ne savait que coucher les mots sur papier, décide de lui livrer sa version de leur vie ensemble. Toute une vie.

Helen et Frank font connaissance à Rome, alors adolescents en 1950. Leurs parents sont Ambassadeurs, une vie luxueuse mais une jeunesse gâchée par l'absence d'amour et pour Helen par les abus de ses deux frères ainés. Helen décide de partir à Amsterdam (sa mère, néerlandaise, y possède un petit appartement) et persuade le père de Frank, qui a raté ses examens de fin d'année, de laisser Franck la suivre. Les deux amoureux vivent alors une période faste.

Helen la studieuse, la plus sérieuse, se lance dans ses études littéraires pendant que Frank se cherche. Il abandonne ses études et vit de la rente de son père. Dix ans plus tard, il se cherche encore. Sur un coup de tête, il se lance dans la peinture. Frank aime briller et jalouse les génies adolescents. le succès est au rendez-vous tandis que le couple se délite. Frank la quitte brutalement pour une galériste célèbre, Anna. Mais l'homme est double, il a beau avoir un nouvel atelier à lui, il continue de venir chaque jour peindre au dernier étage chez Helen. A 37 ans, Helen est « l'infirmière » par excellence, elle adore tout contrôler, tout gérer et Frank, artiste, est incapable de s'intéresser au quotidien, aux factures, à la nourriture. Les deux se complètent et la servante croit posséder le maître. Une relation malsaine qu'ils entretiennent tous les deux volontairement. Pourtant Helen a envie de vivre autre chose.

Les deux se quitteront, se retrouveront jusqu'à ce jour terrible de 1995, où Helen quittera définitivement Frank après plus de trente ans de vie commune. Ce roman, c'est la déclaration d'une femme, son testament, mais également un réquisitoire contre cet homme profondément égoïste.

Les chapitres ne font pas plus de deux pages et le rythme est fluide. le roman est divisé en plusieurs parties. L'auteure livre ici le cri désespéré d'une femme qui aura vécu sa vie dépendante d'un autre. Mais Helen n'est pas innocente ou victime et elle en est consciente. Une lecture troublante.

Julia Kerninon est prodigieuse ! Elle réussit ici à livrer un témoignage extrêmement vibrant et passionnant de bout en bout, impossible de reposer le livre, j'ai vécu accompagnée de la voix d'Helen – il n'y a qu'elle qui parle et pourtant à aucun moment ne me suis-je lassée de son ton parfois véhément, parfois accusateur mais aussi profondément lucide sur les relations amoureuses, sur leur pouvoir de destruction et de dépendance. le regard de cette femme âgée sur sa vie, sur ses échecs et sur son incapacité à sortir de cette relation toxique ou de voir les dégâts qu'ils vont causer autour d'eux.

Julia Kerninon livre un portrait sans fard d'une femme qui voulait échapper à son destin, qui a réussi une carrière d'écrivain, d'éditrice mais qui vit perpétuellement enchainée à cet homme dont le succès si facile contraste avec son dur labeur.

Je veux aussi revenir sur l'écriture si particulière, si aiguisée de Julia Kerninon qui participe pleinement à livrer une image assez précise de ce petit bout de femme, brune, aux pommettes saillantes et qui, dans son amour des mots, des mots justes, fait penser à l'auteur. J'ai rarement lu un roman où je me suis dit que chaque phrase était aussi maîtrisée, chaque mot soupesé. J'aurais pu vous citer des dizaines de passages.

Un véritable plaisir de lecture et pour moi, il ne fait aucun doute que ce roman est le livre de la rentrée littéraire ! La lettre de Günther est un vrai bijou par exemple.

Ma critique vous parait dithyrambique, elle l'est même si je reconnais que j'ai deviné rapidement l'origine de la rupture entre Franck et Helen mais la puissance du roman m'a fait rapidement oublié cet égarement et ce roman n'est pas un thriller.

Qu'elle ne fut donc pas ma déception de ne pas le voir apparaître dans les livres de la rentrée littéraire du magazine Lire, il a néanmoins su trouvé sa place dans celle du Monde et j'espère qu'il trouvera sa place sur votre table de chevet.
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Ma dévotion, c'est la longue confession d'Helen qui, au soir de sa vie, raconte cette étrange relation d'interdépendance qui s'est nouée entre elle et son ami Frank. Helen est fille de diplomate. C'est quand son père devient ambassadeur à Rome, dans les années 50, qu'elle rencontre Franck. Entre eux, l'entente est immédiate : Frank comprend de suite qu'Helen, tout comme lui, déteste sa famille. Un père absent, une mère déçue par la banalité de son physique, elle qui est reconnue pour sa beauté, et deux frères lubriques, qui aiment un peu trop regarder leur soeur quand elle est nue. Pour échapper à un univers fait de mensonges feutrés, Helen se réfugie dans les livres, sa première grande passion. Elle trouve en Frank un pilier et un soutien inattendus.

Dans les rues de Rome, ils grandissent ensemble et projettent, à la fin de leur lycée, de partir vivre à Amsterdam, quitter enfin leur famille au climat délétère. Mais Frank rate son année, il n'est pas diplômé, contrairement à Helen qui a brillamment réussie. Pour la première fois, Helen va se porter au secours de Frank. Elle plaide sa cause auprès de son père, sait trouver les mots pour le convaincre. Ils partent. Pendant dix ans, ils vont vivre dans l'appartement de la mère d'Helen. Elle, faisant enfin des études de lettre, montant une petite édition, écrivant des essais, s'occupant du foyer, sans cesse au travail. Lui, il se laisse vivre et prendre en charge par son amie. Jusqu'à ce qu'il découvre la peinture, et du talent.

À partir de cet instant, Helen vivra dans l'ombre de Frank. Ce dernier flamboie, brûle la vie par les deux bouts, tombe amoureux de la belle Anna, une fille d'industriel qui a une galerie de peinture et qui participe à l'ascension de sa carrière. Helen, pendant ce temps, continue de s'occuper de Frank et de l'entretenir méticuleusement. Il a bien son atelier personnel, pourtant, pour créer, il continue de se réfugier dans l'appartement de son amie. Chacun a besoin de l'autre pour vivre et s'épanouir.

Ils ont bien essayé de vivre séparément. Helen a même épousé un architecte, Günter. Elle est partie s'établir avec lui à Boston, même si elle s'est sentie piégée par ce déménagement soudain. Ensemble, ils ont construit une vie dans une ville neuve, dans un grand appartement moderne, fait de verre et d'acier. Ils ont tenté d'avoir un enfant, en vain. Et pendant ce temps, comme des bouteilles jetées à la mer, Frank lui fait parvenir ses tableaux, inlassablement, maintient pernicieusement un lien que ni l'un ni l'autre ne veut couper.

Helen apprend un jour que Frank a été vu en compagnie d'un enfant de trois ans. Qui est ce mystérieux bébé, surgi de nulle part, et qu'il a même caché à Helen ? Elle s'enfuit, quitte son mari et va s'établir en Normandie avec Frank et son fils. Pour elle qui n'avait jamais pu avoir d'enfant, c'est providentiel. Enfin, une vie de famille rêvée et tant désirée semble à sa portée. Et Helen, une fois de plus, se consacre à Frank et à son fils, fourmi, elle prend soin d'un foyer que la cigale insouciante prend pour acquis. Jusqu'à ce que la jalousie s'invite sous la forme d'une jeune femme qui a l'avantage d'avoir trente ans de moins que la dévouée Helen. Qui laisse éclater une colère aussi soudaine que dévastatrice.

Ma dévotion, c'est une réécriture de l'histoire de Pygmalion et Galatée, c'est le récit d'une femme qui s'est sacrifiée en silence, et avec bonheur, pour rendre la carrière de Frank possible. Helen, c'est la femme laborieuse, la fourmi qui déplace des montagnes, accepte de s'effacer au service d'un autre qu'elle comprend mieux qu'elle ne se comprend elle-même. Une femme qui, par amour, renonce à son amour, jusqu'à atteindre une certaine forme de déraison et de folie.
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Helen croise Franck par hasard, qu'elle n'a plus revu depuis plus de 20 ans et elle entreprend de lui conter leur histoire, de son point de vue.
Alors ça commence, la rencontre de deux adolescents dans un milieu privilégié, une ambassade à Rome. Ils sont un peu laissés à eux-mêmes, mais ils se soutiennent et grandissent ensemble. Ils partent ensemble, d'ailleurs, à Amsterdam où Franck deviendra finalement un grand artiste peintre. Helen restera la bonne fée, dans l'ombre qui lui convient finalement assez bien.
La narration est très agréable, donc on suit gentiment toutes ces pérégrinations.
Puis vient la claque.
Et là, j'adresse un grand coup de chapeau à l'autrice, on se doutait bien de quelque chose, mais là, tout est remis en perspective.
Donc, un grand roman.
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Lorsque Franck et Helen se rencontrent pas hasard à Londres après vingt-trois années de silence, c'est toute une vie qui revient dans la mémoire d'Helen. Toute une vie au cours de laquelle ils ont été liés par un sentiment trouble, contradictoire mais de son côté, indéfectible. Et Helen ressent à ce moment précis le besoin impérieux de raconter toute cette vie, une vie faite de passion, d'abnégation, de douleur.

Tout au long du récit Helen se remémore sa relation complexe avec Franck. Qui était-il pour elle ? Elle-même a du mal à le définir. Un ami d'enfance, un amant parfois. Et elle ? Sa meilleure amie, sa « servante », celle qui a fait de lui ce qu'il a été, un peintre célèbre. Mais « aucun homme, Franck, n'est un héros pour sa meilleure amie » lui assène-t-elle. Même si elle s'est mariée et a passé quelques années de sa vie à Boston, c'est avec Franck qu'elle a passé la plus grande partie de son existence jusqu'au terrible drame qui a provoqué leur séparation définitive. Que peut-on faire d'un amour jamais partagé ?

L'écriture de Julia Kerninon est fluide et précise, elle a su donner beaucoup de justesse à la confession émouvante d'Helen. Cet homme aurait pu lui apporter l'amour de toute une vie, mais il n'a rien fait pour cela. Devenu peintre à la carrière éblouissante il s'est révélé antipathique, volage, irrespectueux, irresponsable. Malgré tout cela, la dévotion d'Helen à son égard a été inaltérable. Elle a été critique littéraire, les mots elle les connaît, elle les écrit mais elle n'a jamais su lui dire. Elle qui n'avait pas d'enfant, s'est investie dans l'éducation du fils non désiré de Franck recueilli après la mort de la mère de l'enfant. Mais elle a subi en silence toutes sortes d'humiliation. Aveuglée par l'amour porté à Franck jusqu'à l'anéantissement.

On suit les deux protagonistes à Londres, à Amsterdam, Venise, Boston, la Normandie et Londres à nouveau. Chaque lieu s'inscrit dans une blessure, un souvenir douloureux, un manque, un drame, une tragédie, une rupture…
À travers cette histoire Julia Kerninon interroge l'héritage familial. Peut-on sortir indemne d'une enfance douloureuse, remplie de haine ou est-on condamné à reproduire le schéma familial comme une sorte de fatalité héréditaire ?

Elle dresse un portrait de femme bouleversant, une femme prise dans un engrenage qui l'entraîne vers une fin inéluctable. Et subtilement, juste à temps, elle donne à Helen la force de dire en face à Franck tout ce qu'elle a tu pendant toutes ces années pour pouvoir se libérer du poids de cet amour dévastateur et trouver enfin l'apaisement.
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Helen et Frank se connaissent depuis l'âge de 12 ans. Ils ont vécu plus de 40 années ensemble. Aujourd'hui, ils ont plus de 80 ans et se rencontrent par hasard dans les rue de Londres.

Helen commence alors un grand monologue qui lui permet de dire à Frank tout ce qu'elle a sur le coeur.

Leur histoire commence à Rome en 1950, puis se poursuit à Amsterdam au moment de leur majorité. Elle étudie brillamment la littérature tout en soutenant Frank qui lui, dérivera plusieurs années avant de débuter une talentueuse carrière de peintre. Un artiste travailleur et
égoïste auquel Helen va se dévouer sans faille.

Amoureuse en silence, elle sera l'intendante parfaite de son compagnon de toujours, ne pouvant que subir ses nombreuses conquêtes. Mais un drame brisera ce lien. Ils se sépareront.

Julia Kerninon écrit un roman d'amour original, une histoire de couple qui n'en est pas un mais qui subjugue le lecteur. le style limpide et l'emploi permanent des première et seconde personnes du singulier vivifie ce texte, en rend sa lecture passionnante.
Les sentiments sont décrits avec justesse, une acuité qui révèle tout le talent et la maturité de cette auteure.
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Ah le beau roman-roman !

Sur un trottoir de Londres, Helen croise Frank Appledore qu'elle n'a pas vu depuis vingt-trois ans.
Ce serait une situation banale si Frank et elle ne se connaissaient pas depuis leur enfance à Rome dans les années 50, si ils n'avaient pas passé la majeure partie de leur longue vie ensemble, vécu en couple de nombreuses années à Amsterdam, puis dans un village du Perche, lieu de leur rupture.

Drôle de vieille dame, cette Helen.
Plantée sur le trottoir, elle entreprend pour Frank, octogénaire comme elle, la remémoration à haute voix de leur attachement profond mais dissymétrique.
On comprend très vite que cela s'est très mal fini.

Frank est devenu auprès d'Helen, un peintre célèbre et riche, un bon vivant.
Helen se présente comme une intellectuelle discrète et consciencieuse, maîtrisant parfaitement les mots à l'écrit, mais embarrassée à l'oral.
Tout aurait été différent, pense-t-elle, si elle avait pu parler à Frank comme elle commence à le faire là, à quatre-vingts ans, dans la rue.

Le monologue d'Helen (Frank reste étrangement silencieux) est-il fantasmé ou réel ?
La romancière nous laisse dans l'expectative : le dispositif narratif est habile et follement romantique parce que justement ce long déballage censé se dérouler en temps réel n'est pas possible...
sauf en littérature !

Helen est-elle à plaindre ou à louanger pour son dévouement amoureux sans limites ? Est-elle une victime ou un monstre ? Son malheur vient-il vraiment de sa difficulté à exprimer ses sentiments ? Des sacrifices qu'elle a consentis pour servir (ou asservir) Frank ? N'est-ce pas plutôt à cause de son orgueil démesuré et de son obstination à tenir le compte de tout ce que lui doit Frank : sa vocation, sa carrière, son équilibre ?

Étrange roman d'amour (absolu ? vache ?) qui ne suit aucun schéma connu.

J'avais dès son premier roman Buvard (une histoire de possession spirituelle entre créateurs), aimé l'imaginaire subtilement inquiétant de Julia Kerninon, et son écriture impeccable et limpide, efficace.

Un roman talentueux et passionnant comme Ma dévotion rassure et console de la publication de certaines autofictions minimalistes, écrites (?) comme les témoignages (faux) de lectrices dans les revues féminines (je n'ai rien contre ces magazines et leurs lectrices, non, mais contre ces autofictions, si !).
Lien : http://tillybayardrichard.ty..
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Ma dévotion est un très beau livre de Julia Kerninon, un bijou tant dans le fond que dans la forme.En 300 pages, le roman déroule l'histoire de Frank et d'Helen désormais octogénaires . Cette relation nous est rapportée d'un point de vue unique, celui d'Helen.Ce long propos tenu durant six heures par Helen à Frank qu'elle croise tout à fait par hasard dans une rue de Londres est un exposé de leurs relations "inextricables" , des relations qui s'étalent sur des décennies. Il va du plaidoyer au réquisitoire , ne s'interdit aucune cruauté. Helen est «  cash ».C'est la voix d'une femme amoureuse mais mal aimée en retour , profondément blessée, elle reste dans l'ombre par "dévotion" pour que Frank devienne le grand peintre qu'il est. A ce titre , l'on peut considérer Ma dévotion comme un roman féministe.
L'auteure décortique au scalpel les relations tumultueuses d'Helen et de Frank liés par une amitié d'une force exceptionnelle , parfois amants.Helen a souffert de l'ambiguïté de ce lien , consciente de n'être ni la plus belle, ni la plus aimée, "amour mal dosé" dira-t-elle.Helen et Frank mal aimés par leurs parents respectifs ne se comportent pas à leur tour en vrais et bons parents envers Ludwig, le fils de Frank, et le drame signe la fin de leur relation.
Et le début de l'histoire?
Helen et Frank , tous deux enfants de diplomates,font connaissance à Rome alors qu'ils ont 12 ans.Ce qui lie alors Helen et Frank c'est la haine qu'ils éprouvent pour leurs parents.Helen part vivre à Amsterdam dans l'appartement de jeune fille de sa mère et héberge Frank.Elle considère déjà que Frank lui est redevable de cette émancipation.Ils cohabiteront 20 ans dans cet appartement.Helen travaille à fond la littérature.Après s'être longtemps laissé vivre, Frank commence à peindre, côtoie le milieu artistique, connaît le succès.Après une grosse vente, il emmène Helen en Italie pour une escapade amoureuse.Puis Frank emménage avec une galeriste,Anna,"la femme de sa vie" tout en venant travailler quotidiennement dans son atelier chez Helen...
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Sous forme d'un règlement de compte en pleine rue, Helen, qui retrouve l'homme à qui elle a voué sa vie entière, retrace sans colère, toutes ces années d'asservissement sourd.
Il lui doit tout, après tout, mais en est-il seulement conscient ?

Un roman poignant écrit par une plume implacable. Magnifiquement fort !
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Une femme raconte l'histoire de son amour à l'homme qu'elle a aimé, et perdu. le récit est donc adressé à un « tu », ce qui es particulièrement prenant, et donne un ton intime au récit.
Les deux personnages sont très intéressants, subtils, nuancés.
L'écriture est agréable, les chapitres courts. J'ai dévoré le roman !
C'était vraiment une très bonne lecture, au coeur de l'âme humaine.
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Enthousiasmé par Liv Maria, je me suis précipité sur ce livre sorti deux ans avant. Et le charme agit toujours ! Comment cette jeune femme peut-elle écrire aussi juste sur la vie ? Comment connaît elle aussi intensément l'intérieur de son héroïne Helen ? Un grand livre !
Avec l'auteure, LivMaria et Helen sont trois femmes fascinantes ! Chapeau Mesdames !
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