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4,09

sur 1857 notes
Cette trilogie reprend trois aventures de Bernie Gunther qui se suivent chronologiquement mais sont essentiellement indépendantes. On apprécie bien sûr le côté éminemment sympathique du personnage, qui cumule quelques traits typiques de l'ex-flic devenu détective, régulièrement fauché, désabusé mais pas trop cynique. Toutefois, on est ici bien loin du décor habituel de ce genre de récit, puisque le cadre est celui du IIIème Reich, avant puis après la guerre. Philip Kerr réussit, au travers des aventures de son héros, à nous tracer un portrait saisissant de réalisme de la vie quotidienne des gens ordinaires au coeur du Reich. Une lecture distrayante et prenante à la fois, j'ai enchaîné les trois romans sans m'en rendre compte ou presque. Excellent !
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Trois enquêtes de Bernie Gunther ex commissaire allemand devenu détective privé
Ambiance particulière puisque tout se passe dans l'Allemagne nazie avant et après guerre
On y croise Heydrich , Himmler , Göering , Müller chef de la gestapo
Un humour décapant dans l'écriture qui m'a beaucoup plu
Parce que voir tous ces nazis et me demander comment certains ont échappé à la justice c'est pas la joie !!
Une belle découverte cet auteur ...je recommande


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L' Allemagne en trois tableaux : les jeux olympiques de 1936, ou la victoire de l'intoxication, le triomphe allemand de 1938, ou la mise à genoux des pays occidentaux et pour finir la chute ... et la récupération du Reich par l'Urss et l'Amérique triomphantes !
De ces trois tableaux, le troisième est sans conteste le plus intéressant et le plus abouti !
Philip Kerr a décidé qu'il conduirait son investigation de l'Allemagne hitlérienne sous forme de polar, pourquoi pas, et choisi pour développer ses intrigues un détective Bernie Gunther, un homme désabusé, ironique, solitaire, sans attaches, critique vis à vis du régime hitlérien, mais restant prudemment sur ses gardes, comme sans doute beaucoup d'allemands l'ont fait !
Les intrigues policières ne sont qu'un prétexte pour nous brosser un portrait de Berlin, sa vie trépidante et dangereuse, ses élites triomphantes, le fastueux Goering, Himmler le chafouin, le pâle et mystérieux Heydrich, Arthur Nebe le flic sans états d'âme, la mise au pas de la population, le règne de la SS emplie de morgue et celui des jeunesses hitlériennes - tout cela pour les deux premiers épisodes -, puis la déchéance et les ruines dans une ville bombardée, détruite, affamée, mise à genoux par les troupes russes, où les femmes se font violer ou se prostituent pour survivre !
Pour achever le tableau, Philip Kerr nous transporte ensuite à Vienne, gangrenée par la corruption, où russes et américains tiennent le haut du pavé, où les viennois, souriants et indifférents vaquent à leurs occupations tout en consommant Wienerschnitzel, Linzertorten et café viennois, pendant que, dans un tableau saisissant de réalisme, se joue l'avenir de l'Europe et les prémices de la guerre froide ! C'est glauque, sinistre et ça fait froid dans le dos.
Blocs de l'est et de l'ouest s'affrontent dans un combat sans merci pour la suprématie de leurs "idéaux" mais surtout la récupération de nazis intéressants pour leurs pays respectifs ! Un jeu particulièrement vicieux et répugnant où l'on perçoit les enjeux cruels de la Realpolitik et où se dessine implacablement la carte de l'Europe de 45 à 90.
Une oeuvre de fiction mais en même temps une plongée intéressante dans les réalités de la "chose" politique.
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Je suis un grand amateur de polars et de l'histoire de la seconde guerre mondiale, les enquêtes de Bernie Gunther étaient donc faites pour moi ! Parler de trilogie berlinoise est un peu inapproprié puisque ce seuls les deux premiers tomes (L'été de cristal et La pâle figure) ont Berlin (avant la guerre, respectivement en 1936 et 1938) pour trame , l'histoire du troisième (Un requiem allemand) ayant lieu principalement à Vienne en 1947. Mais il fallait bien que l'éditeur trouve un titre éloquent et accrocheur... Bernie Gunther est un ancien inspecteur de la police criminelle allemande, la Kripo, qu'il a quittée peu après l'arrivée des nazis au pouvoir. Reconverti détective privé, il enquête principalement sur des disparitions, qui sont monnaie courante à Berlin au milieu des années 30. Il s'affaire donc à faire son boulot le mieux possible sous la dictature. Ses compétences étant connues de la Gestapo, certains de ses commanditaires ont pour nom Reinhard Heydrich, Heinrich Himmler ou Hermann Göring et finissent par le forcer à mener des enquêtes pour le compte des uns et des autres. Lui-même anti-nazi, Bernie Gunther se retrouve donc mêlé aux intrigues et aux rivalités des dignitaires du IIIe Reich.
Les enquêtes en elles-mêmes sont assez classiques, voire banales. Mais deux choses font que les histoires de Philip Kerr sont passionnantes. Tout d'abord la personnalité de Bernie Gunther, ancien flic désabusé, cynique, porté sur la boisson et les femmes. Désabusé par l'évolution de l'Allemagne, apolitique mais anti-nazi et nostalgique de la république de Weimar, il est attaché à l'honneur et au rétablissement de la vérité. C'est un enquêteur hors pair à l'humour décapant. C'est donc un personnage très attachant et intéressant. L'autre point fort, c'est l'aspect historique. Que ce soit avant ou après la guerre, l'époque est remarquablement bien décrite et les enquêtes policières y sont parfaitement intégrées.
Je valide !
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3 polars qui ont pour héros le détective privé allemand Bernie Gunther. Ce détective plein d'humour est un mélange de Belmondo et de Tony Curtis. Sauf qu'il exerce au début du nazisme, puis après la guerre, alors que les russes et les américains se disputent Berlin. Qui manipule qui, qui est bon ou méchant dans ces périodes troublées ? Ces polars sont intéressants par le contexte historique et surtout grâce à la personnalité drôle de "dur humain" du héros. le premier me semble moins bon que les 2 autres, mais il permet de poser le personnage. Des invraisemblances, c'est sûr, un suspens modéré, mais ça reste un polar intéressant.
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Livre policier bien ficele,avec une intrigue bi!en construite,qui se partage en trois histoires bien distinctes,a des périodes différentes du nazisme(installation d'Hitler au pouvoir;la seconde guerre mondiale et l'apres-guerre avec le partage de Berlin)
Rien de particulier si ce n'est que ces histoires auraient pu avoir comme lieu un autre pays,un autre cadre et une autre epoque;cela n'aurait rien change a la tournure du recit.
Néanmoins,les histoires m'ont plue et m'ont permis de passer un bon moment de divertissement.Je n'ai pas eu besoin de reflechir ni de me casser la tete
Lire et se laisser emporter par l'intrigue
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La trilogie berlinoise de Philip Kerr comporte trois roman qui mettent en scène le détective Bernie Gunther, ancien policier de la police criminelle de Berlin.
Dans L'été de Cristal, Gunther ouvre une enquête pendant les jeux olympiques de Berlin, à la demande d'un riche industriel.
Dans La pâle figure, nous sommes en pleine crise de Munich et une série de meurtre d'adolescentes obligent les autorités à faire appel à notre héros.
Enfin, Un requiem allemand nous plonge dans la Vienne de 1948, partagée entre les 4 puissances occupantes.
Philip Kerr aime bien mêler les grands noms du nazisme à ses romans en leur faisant jouer un rôle particulier. Ce n'est pas toujours très crédible. Assez manichéen au démarrage, le regard de Kerr s'affine au fil des volumes. Gunther, posé en narrateur, agace vite (surtout dans les deux premiers volumes, par un humour assez lourd et répétitif. le sexe est assez omniprésent, en particulier dans La pâle figure.
Pour conclure je ne fais pas partie des inconditionnels, loin de là. La lecture de la trilogie m'a souvent agacé, mais ce ne doute pas que Kerr puisse avoir son fan club!
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Aaaaah « La trilogie berlinoise » qui, contrairement à son nom, ne compte pas trois romans mais QUATORZE xD
Qu'est-ce qui peut mal se passer ? xD
Bienvenue dans ce triple roman de Philip Kerr qui regroupe les trois premiers tomes de la série, ensuite étoffée avec les 11 suivants xD.

Alors, parlons tout de suite de Bernie Gunther ! J'ai beaucoup aimé sa plume à « je », elle est cynique, elle fait bien entrer dans le contexte historique, donc top, mais son SEXISME légendaire est parfois difficilement supportable. Toutes les femmes sont méchantes, bref. Ça ne revient que 4-5 fois en 1 000p mais quand c'est là, c'est pas bien xD
Et cette partie est embêtante, parce que le contexte historique est vraaaaaiment bien ! On suit des enquêtes en 1936, pendant la montée du nazisme, en 1938, le début de la guerre et en 1947, l'invasion alliée, c'est complet, c'est violent, c'est oppressant, c'est génial ! J'ai adoré cette partie là !

Les trous dans les années sont comblées par les autres tomes, mais je ne sais pas si je vais les lire.
Effectivement j'ai adoré l'ambiance et les enquêtes mais le manque de vie privée du héros (qui ne vit dans la narration que de son travail de privé) et le traitement des femmes quand il y en a, me rebutent...
Petite déception de ce côté mais ambiance incroyable, à voir si cette série vous tente, et si un jour je ne lirais pas le reste !
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Oui j'ai apprécié ce livre, long, qui englobe 3 romans des aventures de Bernie Gunther, détective privé à Berlin.
Le premier se passe pendant la montée du nazisme, le deuxième juste avant la guerre, et le troisième en 1947, sous le régime des alliés.
Dans la globalité, c'est plutôt bien écrit, facile à lire, très bien documenté. Un peu trop parfois car je ne pense pas que tout les noms de rues ou de places du Berlin historique ne rapporte pas de plus value aux scénarios .
J'ai préféré les deux premiers....peut être que j'étais arrivé au bout de Bernie Gunther qui réussit quoi qu'il arrive, qui séduit les plus convoitées.
Ceci dit, ce sont des romans historiques bons à lire, avec évidemment des personnages bien campé, comme Hiller, Heydrich et j'en passe....
Bon, du coup, je sais pas trop si je conseille ce livre...
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Philip Kerr nous emmène dans les pas de Bernie Gunther détective privé à Berlin.
Bernie a quitté la police criminelle "Kripo" au milieu des années 1930 alors que l'état d'esprit qui s'y instaurait ne lui disait rien qui vaille.
Ce livre regroupe en fait trois livres

"L'été de cristal" qui se passe à Berlin en 1936 alors que la capitale nazie qui accueille les Jeux Olympiques efface toute trace de l'antisémitisme qui la ronge.
Bernie est chargé par un très riche industriel de retrouver un collier de diamant de grande valeur qui a été dérobé dans le coffre fort de sa fille après que cette dernière et son mari aient été assassinés dans leur lit et leur maison incendiée.
Mais pourquoi la Gestapo enquête-t-elle aussi sur ce vol, alors que nul n'est censé connaitre l'existence de ce collier ?
Que contenait vraiment ce coffre fort ? C'est en répondant à cette question que Bernie trouvera la clef de cette affaire

"La pâle figure" nous somme toujours à Berlin en 1938, des jeunes filles de bonne famille allemande sont assassinées. Les journaux antisémites voient là des crimes rituels commis par les Juifs.
Bernie devra user de tout son talent d'enquêteur pour découvrir la vérité et déjouer le complot que des SS veulent mettre au point.
Mais cela suffira-t-il a sauver toute une communauté menacée du pire ?

"Un Requiem allemand" nous sommes maintenant en 1947, la guerre est finie et Bernie comme tant d'autres tente de survivre dans Berlin qui n'est plus qu'un champ de ruines occupé par les puissances étrangères.
Jusqu'au jour où il est contacté pour aller à Vienne enquêter à la demande de l'un de ses anciens collègues de la Kripo afin de l'innocenter du crime d'un officier américain pour lequel il est en prison et menacé d'être pendu.
Dans un contexte de guerre froide entre américains et russes, de sauve qui peut général des anciens officiers allemands et membres de la SS et de la Gestapo désireux de faire oublier leur passé, Bernie devra mener une enquête dans laquelle il risquera sa vie ne sachant qui est qui, et qui tire en réalité les fils

Philip Kerr nous a magnifiquement restitué l'ambiance de ces années noires de 1936 à 1947, entre la Berlin rayonnante d'avant guerre et celle totalement ruinée à l'issue des combats, entre les gens ordinaires devenus les pires criminels, et ceux (il en existait) qui tentaient de survivre en taisant leurs idées de peur de la Gestapo, de la SS et de ce qui pourrait leur arriver à eux ou à leurs proches.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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