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EAN : 978B08HWXYLPC
174 pages
Les éditions d'Avallon (12/09/2020)
4.11/5   23 notes
Résumé :
Quand Eschylle, chat siamois miro rencontre Bélerin, apprenti mage, leurs destins se scellent : leurs esprits se lient, ainsi que leurs sens. Nés tous les deux dans les Marches Pâles, ils vont devoir affronter un vent malfaisant : non l'hiver, qui s'abat sur les sommets et les combes, mais des enlèvements d'enfants et de femmes, attribués à des Petites-Personnes. Leur enquête les mènera dans des lieux improbables, au coeur d'anciennes ruines, mais aussi sous la terr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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L'Eschylliade de Pierre-François Kettler est publié aux éditions d'Avallon
"C'est une petite maison d'édition associative où chacun s'engage afin que l'intégralité des droits d'auteur soient reversés aux auteur.e.s eux-mêmes. Nous publions à compte d'éditeur"...
Aux apparences ne te fieras est le premier cours dispensé par Eschylle , un cours d'Histoire Morale de la Magie. Bon d'accord Eschylle est un chat mais voilà il parle toutes les langues , marche sur 2 pieds et s'il ne vous avait pas accueilli avec un Miaou retentissant vous pourriez en douter!
Pour illustrer ce premier cours Eschylle va nous narrer l'épopée qu'il a vécue avec Bélerin son Maître lorsqu'il leur a fallu affronter des ennemis prêts à tout pour asservir le Haut Royaume.
Un récit qui nous mènera par monts et par vaux aux confins de l'Empire Brun , au-dessus et en dessous de la terre où vivent les Elfes noirs, des être malfaisants et sanguinaires...
Un récit où chacun devra en toute conscience juger quoi faire et comment, où les notions de bien et de mal, de tolérance ou d'intolérance, du regard porté sur celui qui est différent ou qui vient d'ailleurs se présenteront à multiples reprises. Une épopée pleine de combats, de magie, de ruses et de trahisons, d'amitié aussi.
Un bien joli texte qui m'a fait sortir de mes lectures habituelles. J'ai du lâcher prise , laisser mon esprit cartésien à la porte pour suivre Eschylle, Bélerin et leurs amis et suis revenue soulagée à Kador-sur-Veuve-Joyeuse.
Un autre cours devrait avoir lieu incessamment sous peu , Eschylle s'y prépare intensément.
Merci à Camille des éditions d'Avallon pour ce partage et félicitations à Pierre-François Kettler
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En bref :
Citation du roman :« Les chats sont pleins d'imagination, d'inventivité, de créativité et, surtout, de sentiments. Les chats sont des hommes comme les autres, en plus indépendants.
Un peu comme les femmes. ». Cela vous donne un avant-goût de l'humour mais aussi de la plume de cet auteur et surtout de la vision de ce narrateur un peu particulier que vous avez rencontrer maintenant .

Petit aparté sur la politique éditoriale de coeur de cette ME :
C'est avec la nouvelle année que je découvre de nouvelles maisons d'édition grâce au site simplementpro.com.
Ici avec les éditions d'Avallon, je souhaitais mettre en avant leur politique assez peu usitée et vraiment axée sur le bonheur des auteurs choisis. Comme ils le disent eux-mêmes : « Nous sommes un collectif de passionnés, auteurs, professeurs de lettres, retraités, juriste, graphiste, professionnels du monde des arts, tous lecteurs assidus et amoureux de littérature. Chacun, au-delà de son activité professionnelle, donne de son temps libre aux éditions d'Avallon. » C'est ainsi une maison d'édition sous forme d'association qui reverse la totalité des bénéfices d'un roman à son auteur. Ce que je tenais à souligner avant d'entamer mon avis du roman proprement dit.

Mon avis :
Roman écrit à la première personne, cela peut parfois gêner certains lecteurs aux entournures. Personnellement je dirais que tout dépend du récit en lui-même et de l'attrait qu'il provoque sur son lecteur.

Ici l'originalité est le personnage même du narrateur : Eschylle, chat siamois de son état et professeur en Histoire Morale de la Magie. Comme vous vous en doutez, ne peut être professeur un être dénué de paroles ou d'autres qualités dites « intelligentes » et ici Eschylle le polyglotte nous prouvera qu'il n'est pas n'importe quel chat mais le compère du grand Mage Bélérin, l'elfe noir.

Car tout le récit prend naissance avec la relation que Bélerin et Eschylle vont nouer au cours d'une cérémonie. En devenant le compère animal d'un mage, Eschylle va obtenir une nouvelle acuité au monde qui l'entoure et développer des qualités qui vont tout d'abord le troubler. Comme il le découvre lui-même « Avoir une conscience, c'est posséder un livre arbitre, c'est être responsable de ses actes. Ce n'est pas un petit fardeau ».

Lorsque l'Eschylliade proprement dite commence, Eschylle n'est encore qu'un jeune compère et tout jeune chat. Il a encore un côté aventureux et sans peur qui n'est pas sans refléter la totale opposition de caractère qu'il a avec son compère mage, plutôt peureux et réfléchi. Mais cette opposition va aussi les lier plus sûrement que la magie elle-même en les faisant grandir ensemble et appréhender au fil des aventures les choses avec plus de sagacité ou de sagesse.
C'est donc afin d'aider à retrouver les villageois disparus que nos deux compagnons et la fine équipe d'amis de Bélerin vont partir en quête des ravisseurs.

En suivant cette épopée, le lecteur de tous âges va y retrouver de quoi se plaire dans cet univers. D'une plume fluide et dynamique, l'auteur (félin lui-même à ses heures) nous transporte dans la psyché d'Eschylle et au travers de son regard de félidé ne rate pas une occasion d'égratigner les travers humains des pauvres « deux-pattes » que nous sommes. Quelques touches d'humour et de rappels à d'autres littératures ne manqueront pas non plus de vous faire sourire. le langage particulier des ennemis par exemple sera facilement compréhensible à l'attentif et au curieux.

De même, en mettant en avant des thèmes forts comme l'amitié, l'entraide et la quête de soi, il ne manque pas non plus de prôner contre le racisme, la cruauté gratuite et l'esclavagisme.
Ce roman de fantasy au style bien écrit et à plusieurs niveaux (chaque âge y trouvera ces petites références) a aussi un côté imagé qui m'a beaucoup plu lors des scènes de batailles ou de combats en leur donnant un côté facile à visualiser.

En conclusion, la leçon de vie principale n'est-elle pas celle édictée dors et déjà dans le titre lui-même ? Il ne faut pas se fier aux apparences. Au travers de son épopée de jeunesse racontée aux apprentis mages qu'il instruit, Eschylle veut mettre l'accent sur ce fait hélas bien trop souvent véridique et cependant ignoré de tous. En leur narrant cette quête, il mettra en avant ce précepte et les conséquences parfois, souvent désastreuses de son oubli : trahison, pertes d'êtres chers, manque de clairvoyance...
Alors amoureux des chats, de récits palpitants et de lutte contre le Sombre, prenez de votre temps et venez suivre les enseignements de ce professeur atypique mais ô combien intéressant qu'est Eschylle le chat siamois.
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Monde de Belmilor, Haut Royaume de Lear, dans un petit village au nom pittoresque de Kador-sur-Veuve-Joyeuse.
A la suite d'une facétie entre deux bandes rivales d'enfants, ou il est question de mures et de cerises, le sage de la forêt remarque le potentiel de 3 d'entre eux et les envoie à Bourg-de-Brank, pour y rejoindre l'une des guildes du royaume.
Sept ans plus tard, les voilà de retour. Bélerin a étudié la magie, Tolga le maniement des armes et Romilor a exploité son talent inné en rejoignant la guilde des Voleurs. Deux compagnons complètent le groupe : la Loupine Wulfina El Kostar y Kaprey Dunik a Ragoua et Léo le Félissien.
Lors d'une cérémonie assez mystérieuse, Eschylle, jeune chat maladroit du coin et Bélerin sont devenus compères, c'est-à-dire qu'ils ont échangé un bout de leur âme et ont un lien qui leur permet de communiquer entre eux par l'esprit.
A la demande de la châtelaine Amalia de Ventadour (mère de Tolga), le petit groupe va tenter de remonter la piste des disparitions d'enfants et de femmes survenues dans la région depuis quelques semaines. Ce qui va les entrainer dans une aventure épique peuplée de dangers, de rencontres, de magie, d'être maléfiques et horrifiques où ils devront démontrer leur courage et faire front, ensemble.
L'auteur a une plume délicieuse et vraiment très agréable, quel plaisir de lire un texte sans fautes, sans coquilles, parfaitement rédigé et fluide. L'aventure, contée du point de vue félin d'Eschylle, nous emmène dans une traque à travers le royaume pour retrouver ces pauvres enfants disparus. C'est drôle (le nom de la Loupine…. ou bien l'océan Atalante Hic…), c'est ingénieux (le monstre crabarachne) et le rythme des chapitres assez courts nous fait tourner les pages sans vouloir lâcher l'histoire.
Ce premier tome permet d'avoir une partie de l'enquête résolue mais des tas de mystères sont encore en suspens (la mère de Tolga, la disparition des femmes, qui est vraiment Maeviree, quel est le but de la mystérieuse confrérie des Almes avec son geste envers Bélerin)… et j'ai vraiment hâte de lire la suite.
Le roman est indiqué pour des lecteurs de 9 à 99 ans, attention toutefois pour les plus jeunes, beaucoup de morts assez violentes et de scènes de batailles.
Je remercie vivement Pierre-François Kettler, les éditions d'Avallon et SimPlement de ce service presse.
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Bien que je ne sois pas fan de récits dans lesquels la parole est donnée à des animaux, j'ai toutefois accepté ce SP qui nous plonge dans un univers magique et sa note de fantasy, un univers que j'affectionne.
Pour tout dire, j'ai peiné à entrer dans l'histoire, narrée à la première personne par Eschylle, le personnage principal. Progressivement l'intrigue devient intéressante et le lecteur plonge, intrigué dans les aventures du petit chat et de ses compagnons.
L'auteur aborde des thèmes éternellement contemporains et les transpose dans son monde féérique dans lequel les résidants différents des uns des autres vivent en harmonie. Enfin presque.
Nous y croisons donc, des personnages tels que des elfes, des Petits-hommes, des Croqueurs, des ogres, des .... Hyénarques... J'avoue que je me suis perdue, particulièrement avec ces identités, d'autant que Pierre-François Kettler donne parfois des "petite noms" à ces protagonistes tel que "la liane" ... j'ai donc eu un peu de mal, parfois à retrouver à qui Eschylle faisait allusion
Le point fort de ce roman reste le mode descriptif des nombreuses scènes de combat, judicieusement présentées. le style de l'auteur est fluide, travaillé et séduit, et rend la lecture plaisante et permet de passer un bon moment. le lecteur attentif notera l'originalité des échanges entre les personnages dans certains passages, usant d'une langue, finalement compréhensible, pour le curieux et l'attentif.
Pour autant, malgré les qualités de ce roman, je ne ressors pas franchement enthousiasmée par ce premier tome, probablement une mise en bouche. Malgré les rebondissements, il m'a manqué le petit quelque chose qui fait vibrer, trembler pour les personnages. Tout au moins, l'ai-je vécu ainsi.
je remercie, Carole des Editions de Avallon pour ce SP et ne serai pas contre le fait de découvrir d'autres auteurs de cette ME.
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Parfois, le choix d'une lecture tient à bien peu de choses… Pour celle-ci, le résumé ne m'avait pas forcément attirée plus que cela, mais le siamois sur la couverture oui. Je dois dire que j'ai eu un chat siamois étant enfant et j'adore particulièrement cette race. Alors l'idée qu'un chat de cette race soit un des personnages principaux de cette histoire et qu'en plus il soit lié à un apprenti mage m'a beaucoup plu et j'ai sauté le pas !

Eschylle est donc notre narrateur dans cette histoire pas comme les autres. C'est rigolo de voir et de vivre les événements à travers ses yeux et son ressenti et c'est ce qui donne une touche particulièrement originale et unique à ce roman. Car Eschylle n'est pas un chat comme les autres et il amène cet élément qui change tout. Vous l'aurez compris, je l'ai adoré !

Mais il n'est pas le seul personnage de ce récit, bien au contraire. Accompagnés d'une équipe originale et étonnante, ce chat et son Maître vont vivre une aventure hors du commun qui va les conduire au coeur de secrets bien sombres et bien enfouis. de rebondissement en rebondissement, ils auront fort à faire pour survivre et poursuivre leur route pour retrouver des enfants qui ont mystérieusement disparus. Qui les a enlevés et pourquoi ? Telle est la question !

C'est donc une histoire bien sympathique et mouvementée qui nous est contée ici, de quoi passer un bon moment d'évasion, principalement grâce à la narration très originale étant donné qu'Eschylle s'adresse directement au lecteur tout au long du texte. Cela amène un certain humour et j'ai beaucoup aimé l'attitude un peu moralisatrice de notre compagnon par moment.

En tous les cas, il nous tient bien en haleine durant la narration de cette histoire pas comme les autres, même si je dois admettre que j'ai quand même eu du mal au début à plonger pleinement dans les événements décrits. Mais heureusement, cela s'est amélioré au fil des chapitres avec la mise en place de l'action.

En bref, Eschylle nous emmène au coeur d'une histoire très sympathique en nous la contant de façon bien originale. Si vous rêvez d'avoir un chat comme narrateur, n'hésitez pas à rencontrer ce félin pas comme les autres.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Les compagnons trépignaient depuis un bon sablier quand Bélerin se donna une claque sur le front. Il se plaça face à la porte, demanda à ses camarades de se tenir prêts (Nous ne savions pas si des gardes étaient postés ou non de l’autre côté), et déclama :

— Emasés ervuo-iot !

Le panneau inexpugnable s’enfonça sans un bruit dans la voûte.

— Comment t’as fait ça ? s’exclama Romilor, admirative.

Mon maître sourit modestement. Mais je sentis sa fierté intérieure.

— Oh, très simplement. Cette grotte-dortoir compte quarante couches. J’en ai déduit que nous avions affaire à une bande de quarante voleurs. Or, il existe un très vieux conte croqueur, « Ila Abab te sel etnarauq sruelov », où il est question d’une porte qui s’ouvre avec cette formule. Les solutions les plus simples sont parfois les meilleures. Un code secret, il faut le retenir facilement.

J’ai toujours adoré la fausse humilité de mon maître quand il parlait de simplicité.
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Les chats sont pleins d'imagination, d'inventivité, de créativité et, surtout, de sentiments. Les chats sont des hommes comme les autres, en plus indépendants.
Un peu comme les femmes.
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Il y en avait un, ou plutôt une, qui se remarquait tout de suite parce qu’il, ou plutôt elle, était haut de deux mètres, avec une tête proche du loup, et extrêmement poilu. Ce loup, pardon, cette Loupine, prenez des notes ! se nommait Wulfina El Kostar y Kaprey Dunik a Ragoua. Dans la société des Loupins, le nom est fondamental. Ils sont très susceptibles sur ce sujet. Je vais vous confier tout de suite mon sentiment : je ne la supportais pas ! J’ai toujours eu du mal à la considérer comme féminine. Pour mon malheur, elle m’adorait. À l’exception de son ami félissien, elle se méfiait des autres deux-pattes. J’appelle deux-pattes tous les animaux dits doués de raison et qui marchent sur les pattes de derrière, pour les différencier de ceux qui marchent sur quatre pattes ou plus.

 

Et puis il y avait Léo. Léo était un Félissien. Comme les Loupins, les Hyénarques ou les Croqueurs, ils ont été créés lors des premiers temps de l’ère de la magie par des croisements magiques d’Humains et de quatre-pattes. Ils ont développé leur propre civilisation avant d’essaimer dans tous les empires et royaumes connus. Ils n’ont pas toujours été accueillis à bras ouverts. Cependant, si chaque être, quelle que soit sa race, a fortement tendance à rejeter l’autre, il a aussi besoin d’amour. Loupins, Croqueurs, Hyénarques, semi-Croqueurs, et Félissiens ont donc, par endroits, de par leurs qualités propres, trouvé un coin où se faire une place au soleil. Beaucoup moins bien admis que les Elfes, les Nains, les Gnomes, ou les Petits-Hommes, ils sont à moitié considérés comme des monstres.

 

Léo et Wulfina étaient tous deux liés à la nature. Il s’en inspirait pour combattre. Elle y puisait sa magie.

Certains, comme mon maître, s’accordent à penser que tous les deux-pattes se ressemblent. Détenteurs d’une conscience, d’une sensibilité et d’une culture, ils devraient s’entendre si des questions de pouvoir, de puissance ou d’intérêt, ne venaient corrompre cette loi de nature. Pour ma part, je dirais que rien n’est simple et que la magie, même si elle peut donner une conscience à un quatre-pattes, ne résout pas tout.
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Quand, de surcroît (j’aime beaucoup ce mot légèrement désuet de votre langue), ce lien est magique, c’est pain bénit.

Mon maître était un mage promis à un grand destin. Presque personne ne le savait, à l’époque, et moi moins que tout autre. Mais dès qu’il m’a été lié, j’ai su que mon avenir serait grand.

C’est parce qu’il a accroché son destin au mien que je peux parler.

Dans toutes les langues.

Avant cet événement, je ne savais que dire « miaou », sur tous les tons et dans tous les miaulements, mais exprimé par ce seul petit vocable : « miaou ! »

Et vous n’auriez rien compris d’autre à mes discours que « miaou », et que j’étais un chat.

Un chat comme les autres.

 

À cet instant, si vous le permettez, je souhaiterais développer une légère digression.

« Un chat comme les autres », cette expression n’a pas de sens. Un chat n’est jamais comme les autres. Il porte en lui un monde. Même s’il ne sait que dire « miaou ».

Les chats sont pleins d’imagination, d’invention, de créativité et, surtout, de sentiments. Les chats sont des hommes comme les autres, en plus indépendants.

Un peu comme les femmes.

Je plaisante.
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— Des ogres ! coupa Tolga. Vous plaisantez ou quoi ? Ces histoires-là sont inventées pour terroriser les petits enfants. Il faudra trouver autre chose pour nous faire peur.
Il pouffa. Tous les autres s’esclaffèrent. Cela faisait du bien, après tout ce temps sous terre dans le silence et la peur. Je ne ris pas, car les chats ne rient pas, mais je miaulai pour faire bonne mesure.
— Vous avez tort de rire, dit le Croqueur avec aigreur. Ils sont doués d’une telle force qu’ils peuvent casser en deux n’importe lequel d’entre nous s’ils l’attrapent.
— Ouh, j’ai peur ! fit Tolga. De quel côté sont-ils, que je parte en courant de l’autre ?
Et tous de se bidonner ! Nous étions jeunes. Nous avions besoin de nous défouler. Arcange était un adulte et nous étions heureux de pouvoir rire à ses dépens…
— Quand vous aurez fini, nous pourrons peut-être nous restaurer, dormir et établir les tours de garde pour la nuit ?
C’était vraiment un adulte !
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