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3,78

sur 960 notes
L'intérêt de ce roman réside pour moi dans son contexte. L'auteur y décrit une prise d'otages par des trafiquants soudanais. Nous suivons la lente dégradation psychique et physique des personnages et la complexité des rapports humains. Ensuite nous sommes entraînés dans le monde des organismes humanitaires portés à leurs limites.
La précision du vocabulaire donne au récit un ton quelque peu apprêté mais c'est tout à l'honneur de l'auteur, défenseur de la langue française.
On m'a prêté ce roman et c'est vrai que je ne l'aurais pas choisi de moi-même, cependant je ne regrette pas ce hasard et je le recommande à ceux qui veulent approcher une vérité africaine.
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Avec Yasmina Kadhra, on est certain de visiter les réalités un peu plus choquantes de l'Afrique, et beaucoup plus de l'Afrique maghrébine. Pour ne pas dérober à la règle, L'équation africaine nous entraine dans ces aventures périlleuses avec notamment des groupes terroristes chebab ou autres de la Somalie, des actes de piratage en pleine mer, dess pratiques courantes des prises d'otages visant des occidentaux les plus offrants afin de decrocher une rançon plus fructueuse auprès de leur gouvernement respectif. Je dirais d'emblée que c'est le livre de Yasmina Khadra dont la lecture ne m'a vraiment pas emballée. Les atrocités ont semblé se succéder sans des causes plausibles, quand bien même qu'il y ait certains passages poétiques, des tournures un peu ambiguës et surprenantes qui peignent les personnages, j'ai eu l'impression de lire un journal qui m'informe sur les maux qui minent en Europe et ceux qui sévissent en Afrique au plus profond de ses entrailles. Car si un européen se suicide pour n'avoir pas bénéficié d'une promotion, ou qu'il n'arrive pas à reprendre goût à la vie après la mort de sa femme, on va chercher la mort alors que la vie vous sourit encore. Pendant ce temps en Afrique, c'est la mort qui vien te chercher alors que tu demandes juste ta part d'oxygène à la vie, tu n'as pas le temps de penser à une promotion, encore moins à ternir ton dueil, car c'est toute ta famille qui a succombé à l'attaque ou c'est ton village qui a été décimé...
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La femme d'un médecin allemand se suicide. Désespéré, il part en mission humanitaire avec un ami, mais des pirates africains les prennent en otage.
Si le thème et les personnages correspondent bien à l'esprit de Yasmina Khadra, il n'en est pas de même de la forme.
On dirait que ce n'est pas lui qui a écrit. Dans ses autres livres, le ton est toujours juste, l'émotion passe et nous étreint.
Ici, c'est le contraire. C'est une accumulation d'idées toutes faites, de raccourcis. Les personnages sont moralisateurs, caricaturaux.
Les dialogues sont peu plausibles. de nationalités différentes, ils se lancent dans de longues conversations sentencieuses, sans aucun problème de langue.
Le ton général est vraiment too much, souvent pompeux avec des métaphores un peu lourdes.
Heureusement que j'ai lu avant six autres livres de Khadra que j'ai vraiment beaucoup aimés parce que si celui-ci avait été le premier, je n'en aurai peut-être pas lu d'autres et ça aurait été dommage.
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J'ai toujours placé Yasmina Khadra parmi les meilleurs auteurs que mes lectures diverses et variées m'ont permis de découvrir.Je crois que celui-ci est un de mes préférés de cet auteur car il m'a fait connaître plusieurs visages de l'Afrique.C'est une sorte de témoignage violent sur les dérives que certaines situations politiques peuvent engendrer.L'horreur y côtoie le sublime,parfois dans le même humain.Sont abordés les thèmes du deuil impossible après le suicide de l'être aimé,de la privation de liberté,d'un humanitaire désintéressé,d'un retour à la vie après un long cheminement.Le tout dans un style servi par un vocabulaire précis.A LIRE ABSOLUMENT.
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Aaaah comme je suis ennuyée et me suis parfois ennuyée à la lecture de ce roman !
Je n'ai pas retrouvé ici l'auteur qui m'avait tant plu dans sa célèbre trilogie "L'attentat".

Pourtant le thème avait de quoi interpeller : prise d'otages au large des côtes du Soudan. Et puis le titre laissait imaginer une belle découverte de la part de son héros : malgré l'enfer vécu, Kurt découvre une Afrique aimable et attirante malgré ses paradoxes. Mais non, son retour en Afrique n'est dicté que par sa... queue. Bon d'accord, appelons ça de l'amour.

Justement parlons-en du héros. le docteur allemand Kurt Krausman, n'est pas crédible pour deux sous. Arrogant comme un Français, moralisateur comme un vieux dicton, batailleur comme un Spartacus et amoureux comme une girouette, notre bon docteur évolue dans son histoire avec tous les clichés occidentaux et africains en même temps.

Au final, je n'ai pas saisi le message de Yasmina Khadra. Ou plutôt, il me semble que sa vision de l'Afrique est très manichéenne. D'un côté, les terroristes, les fous de guerre et de pouvoir sans aucune ligne de conduite si ce n'est leur propre personne, de l'autre les laisser pour compte, les pauvres et les miséreux qui détiennent les clés de l'Afrique, "une terre sainte, au souffle biblique".

Décidément, les mathématiques et moi avons toujours été fâchées. Encore une équation que je n'ai pas su résoudre...

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On se laisse embarquer par ce roman d'initiation malgré ses invraisemblances, parce que c'est une fiction et que l'écriture de l'auteur nous emporte, au delà des clichés, dans une terrible aventure où le héro à travers bien des épreuves au péril de sa vie s'éveillera à la conscience de lui-même et de l'amour véritable.
Kurt, un médecin allemand de Francfort, traumatisé par le décès de sa femme aimée, va partir en Afrique avec un ami pour des oeuvres humanitaires. Ils vont être enlevés par une bande de tueurs, son ami sera assassiné, et lui même s'en sortira. Y. Khadra nous dépeint un aspect de l'Afrique violente et sans pitié qui est plutôt inattendu et constitue le meilleur passage du roman.
A travers d'horribles souffrances physiques infligées par des hommes qui ne sont plus que haine, une fuite à travers des paysages désertiques avec un compagnon d'infortune français qui est devenu africain de coeur, il finira par retrouver le goût de la vie, en rencontrant d'autres hommes qui ne sont qu'amour et se dévouent aux déshérités.
Le roman joue beaucoup sur les oppositions, Europe/Afrique, homme blanc/homme blanc, abondance/pauvreté, gaspillage/pénurie, mais c'est aussi pour nous montrer ce qui les unit : l'homme peut se laisser détruire par l'inhumanité ou choisir de se tourner vers les autres.
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Le roman de Yasmina Khadra "L'équation africaine" se lit comme un thriller "pop corn" dont les acteurs, des pirates des déserts de Somalie et du Soudan , monnayent leurs otages occidentaux, hors des circuits des groupes islamistes armés...
Une Afrique "pop corn"
Une Afrique sans Africains, telle est l'impression que laisse au lecteur le nouveau roman de Yasmina Khadra l'Equation africaine, qui exploite un fait actuel largement répercuté par les médias : celui des enlèvements de journalistes, de touristes, d'agents d'organisations humanitaires internationales par des groupes armés qui se revendiquent d'organisations islamistes affiliées à l'Aqmi du Maghreb.
Dans le récit de Yasmina Khadra, ces ravisseurs n'ont aucune parenté politique, ils apparaissent comme des bandes hétéroclites, sans aucune filiation, des électrons libres, hiérarchisées en sous-traitants monnayant la mise à prix des otages qui génèrent souvent des conflits entre bandes armées rivales. Ces groupuscules, écumant les régions de la Somalie et du Soudan, comprennent, en leur sein, des brutes, sans foi ni loi, mais aussi des poètes qui, par la force des choses, ont basculé dans le marché fructueux des otages. Et c'est à peine, si, tout le long du récit qui se résume à un banal fait divers, le lecteur rencontre des Africains hors des camps de l'organisation de la Croix-Rouge, comme si toute l'Afrique se résume à ces camps, à quelques vieux fantomatiques qui s'accrochent désespérément à la vie dans leurs villages décimés par les conflits inter ethniques ou par ces bandes qui écument le désert à la recherche d'un butin humain.
Yasmina Khadra gomme tous les aspects politiques et idéologiques à l'origine de la constitution de ces bandes armées et des profondes motivations recherchées par celles-ci dans les prises d'otage. Roman certes qui ne s'embarrasse pas de l'exactitude du sujet exploité, il n'en demeure pas moins que la fiction, pour être crédible, ne peut, à ce point faire l'impasse sur l'authenticité des référents de la situation que vivent les protagonistes ; un contexte qui fait l'actualité des médias dont est pourtant friand l'écrivain.
De toutes ces motivations qui engagent officines diplomatiques, les forces armées, les rapports Nord-Sud, les récents scandales liés aux mêmes événements sous exploités dans ce récit, l'auteur n'en retient qu'une et l'exploite jusqu'à l'usure : la rançon au plus offrant exigée des pays occidentaux sans motivation politique. Mais est-ce vraiment Yasmina Khadra qui désidéologise ces faits largement répercutés par les médias occidentaux ? Point d'Aqmi, point d'organisations islamistes, point de revendications politiques. Que du pognons !!! le récit est écrit à la première personne qui n'est pas celle de l'auteur. C'est Hans Krausmann, un Allemand, médecin généraliste à Frankfurt qui en est le narrateur, otage d'un groupe armé non identifié au large des côtes somaliennes avec son ami Kurt qui trouvera la mort dans une attaque des forces armées contre les ravisseurs. Hans tient un cabinet à Frankfurt et n'eût été le suicide de son épouse, il n'aurait pas connu cette mésaventure accidentelle. Son épouse s'est donné la mort dans leur appartement. Il quitte la ville, invité par son ami Kurt, un homme d'affaires, à se changer les idées ailleurs.
A bord d'un yacht privé, ils sont accostés au large des côtes somaliennes par des ravisseurs. Commence alors pour eux le cauchemar. Traînés, brutalisés d'un camp à un autre dans le désert, ils apprennent au contact de leurs ravisseurs sans scrupules, des brutes au langage fantaisiste, à survivre à la brutalité de leurs geôliers, à la faim, au froid, à la saleté et aux aléas des lendemains. Hans, par son côté froid et distant, ne cédant pas à l'effet de panique, arrive quelquefois à raisonner les ravisseurs qui s'étonnent eux-mêmes de lui tenir des propos d'hommes raisonnables. Un ravisseur – poète, dit Blackmoon, et néanmoins sadique, se confie à lui en s'excusant presque de la tournure des événements, justifiant sa présence parmi les malfrats par un concours de circonstances qui le dépassent. Il est là, malgré lui, il n'a pas choisi d'être un preneur d'otages comme Nafa, on s'en souvient, de A quoi rêvent les loups qui n'a pas choisi de devenir un "émir" du GIA.
Cette complainte du bourreau revient en force dans ce nouveau roman à travers ce tyran-poète de Blackmoon dont on découvre, après sa mort, le recueil de poèmes. Parfois, entre Hans et les ravisseurs s'enclenche un échange de propos sur l'état de l'Afrique, ses mythes et ses souffrances comme si les bourreaux ravisseurs étaient devenus, soudainement, les dépositaires d'une Afrique authentique souillée par les Occidentaux. Ces propos tenus par le chef énigmatique de la bande surprennent le lecteur par leur caractère artificiel et saugrenu dans un tel rapport de force inégal : ravisseur/otage au point où, par moments, ils se confondent. Cependant, il y a une autre Afrique, opposée à celle des ravisseurs : celle de Bruno, vieil otage qui ne trouve pas preneur en rançon. Cet Africain d'adoption, qui a quitté la France pour entreprendre, à la manière de Charles de Foucault, une quête spirituelle dans les déserts africains avant de connaître une idylle auprès de l'exotique, porte en lui une Afrique irréelle, mystérieuse et tout entière fantasmée. Otage confondu aux ravisseurs par Hans, Bruno se revendique de l'Afrique et refuse son statut d'otage étranger. Fantasque, il apporte une certaine décontraction auprès des otages. Devenu l'ami de Hans qui l'apprécie pour ses choix têtus d'être Africain malgré tout, féru de magie, de sorcellerie, vieux poncifs qui remplissent la vision néo-coloniale d'une Afrique des tambourins.
Retranchés dans un camp perdu dans le désert de Somalie que les ravisseurs connaissent comme leurs poches, l'ami de Hans, Kurt, certainement plus rentable en demande de rançon est transféré vers une autre destination. Hans se retrouve seul en compagnie de Bruno et ses ravisseurs sont visiblement fort inquiets. Les réserves en carburant sont épuisées et les contacts avec les autres groupes de ravisseurs sont coupés. Profitant de cette situation, Hans s'échappe du camp et, par miracle, arrive à semer ses geôliers. Après bien des périples, il arrive à rejoindre, par pur hasard, un groupe de la Croix-Rouge international établi en plein désert avec des réfugiés venus on ne sait d'où.
Hans qui retrouve Bruno dans le camp, vit une idylle avec Elena, femme médecin de l'organisation De La Croix rouge. Après bien des démêlées entre les ambassades et l'armée locale, Hans est rapatrié tandis que Bruno retourne auprès de sa "bonne compagne" à Djibouti. Ayant rejoint Frankfurt, l'angoisse étreint Hans. Tout lui est lugubre. Malgré l'attention appuyée de ses ami(e)s, il ne se sent pas chez lui. Dans un élan désespéré, il se recueille sur la tombe de sa mère et rend visite à son père placé dans un hospice. Il revient à Frankfurt, chez lui, un être lui manque, ce n'est pas Jessica, son épouse défunte mais Elena, restée en Afrique, dévouée pour son idéal humanitaire, dans son camp de la Croix-Rouge. Il écrit un mail et la réponse d'Eléna amoureuse vient instantanément. Il retourne en Afrique à titre de médecin de l'humanitaire. Comment comprendre ce retour en Afrique ? L'équation africaine place l'Afrique actuelle hors des vrais problèmes politiques qui sont dilués, minimisés au profit d'une aventure rocambolesque dans laquelle les acteurs, ravisseurs et otages confondus, sont à la marge, ne se revendiquant d'aucune obédience politique. Hans, l'Allemand, son ami kurt, tué pour rien, Bruno l'africain d'adoption, y compris les ravisseurs ne se revendiquent d'aucune cause, d'aucun idéal politique, sinon de leur petite personne. Est-ce la raison pour laquelle L'équation africaine est déconnecté des vrais problèmes africains de l'heure : terrorisme, conflits interethniques, régimes dictatoriaux, corruption systémique, famine… Plutôt qu'à un roman qui se place au centre des véritables enjeux qui placent l'Afrique dans l'épicentre des régimes dictatoriaux et des organisations islamistes d'al Qaïda, dont l'Aqmi, Yasmina Khadra se sert de cette Afrique comme d'un simple décor à une scénographie incolore et inodore où les notions de "ravisseurs", de "rançons" semblent sortir de l'un de ses polars.
Les pages consacrées à la description de la vie quotidienne d'un camp de réfugiés de la Croix-Rouge n'apportent pas plus que ce que les reportages des médias donnent à lire où à voir. L'auteur, pour donner une poignée de sel à ce spectacle de la désolation commun et surexploité par les médias du monde entier, met en scène l'image exotique d'un enfant qui ne fait que transiter par le camp, car son but, c'est d'aller voir, à n'importe quel prix, la mer ; ou cet autre enfant qui arrive au camp, sur le dos, sa mère agonisante. Des instantanés censés émoustiller la sensibilité du lecteur qui, jusque-là, n'est qu'un spectateur d'un film d'action dans la série "pop corn".

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Je ne connaissais pas cet auteur et c'est une belle découverte.
C'est un roman très touchant qui se lit très facilement et qui plonge le lecteur au coeur de l'horreur.
Kurt est un personnage très attachant. Fou de douleur après le suicide de sa femme, il se retrouve pris en otage avec son meilleur ami, puis seul, avec son compagnon d'infortune, un autre otage français mais africain de coeur.
C'est une fiction mais extrêmement réaliste ; pour avoir lu Même le silence a une fin, j'ai trouvé énormément de points communs entre les deux récits, notamment sur le côté humain de certains geôliers.
Seule la fin est un peu tirée par les cheveux et trop moralisatrice ; en effet, Kurt se pose la question de savoir comment sa femme a pu choisir de se suicider pour avoir raté un poste quand il y a tant de misère dans le monde. C'est comme dire aux enfants de finir leur assiette parce qu'il y a des enfants en Afrique qui meurent de faim. Mais personne ne réfléchit ni n'agit dans sa vie par comparaison avec ce que les habitants des pays pauvres n'ont pas.
Malgré ce petit bémol, ce roman reste agréable à lire.
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"L'équation africaine" de Yasmina Khadra.
Je pensais que c'était une femme. La lecture de "Ce que le jour doit à la nuit" m'avait fait découvrir Yasmina Khadra et "L'équation africaine" n'a fait que confirmer mon excellente impression d'origine sur cet auteur.
Ce médecin tout à fait "ordinaire", vivant dans la routine d'une vie 'ordinaire" va se trouver confronté au deuil et, par la suite, à une série de situations sortant tout à fait de "l'ordinaire".
Le récit de ses "aventures" semble être du vécu et l'on ne peut s'empêcher de tourner la page pour connaître la suite ! En même temps le sujet est d'actualité et nous propose une "équation africaine" que l'on découvre ou qui nous conforte, selon chacun, dans notre vision de l'Afrique et des africains.
Notre médecin "ordinaire" n'y échappera pas !
Un livre que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire.
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C'est toujours délicat de faire une critique négative d'un écrivain qu'on apprécie habituellement surtout lorsque l'on sent qu'il voulait faire passer un message fort sur le continent africain et le décalage entre nos petites vies bien bourgeoises et la réalité crue du quotidien en Afrique, mais j'ai trouvé ce roman raté, les personnages sont caricaturaux, l'atmosphère, l'ambiance , les dialogues : tout est artificiel .
J'ai craqué lors de la rencontre avec la jolie doctoresse italienne, les ficelles étaient décidément trop grosses.
dommage!
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