Roman émouvant relatant le combat d'une mère pour récupérer ses enfants…Naturellement, l'histoire se termine bien dans ce cas-ci. Cependant, certaines femmes doivent se battre pour leurs droits et principalement dans les pays du Moyen-Orient où l'homme règne en maître et malheureusement, les cas heureux ne sont pas nombreux… L'auteure a voulu terminer sur une note positive dans ce livre…Mais ô combien loin de la réalité. Après, « Au nom de mes enfants » se lit d'une traite et aborde la condition des femmes dans le Moyen-Orient et notamment en Jordanie.
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Quelle chouette lecture !
Merci aux challenges et à leurs participantes
En cette période de rentrée littéraire je me suis plongée dans un livre de 2006.
Un bijou qui une fois refermé me laisse pantoise
Sujets toujours vibrants d'actualité (l'homosexualité , l'enlèvement d'enfants de cultures différentes par un conjoint , travail au féminin et ascension sociale , famille recomposée ) sont traités dans ce roman de 348 pages qui se lisent d'un trait .
Je ne vous en direz pas plus sauf qu'il faut le lire et en parlez .
Bonne lecture
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J'ai adoré ce livre , c'est un livre très touchant et qui fait monté les larmes aux yeux!!!!!
Je vous conseilles vraiment de le lire car c'est un livre génial.
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L’expression « couper les ponts » lui surgit à l’esprit. Jadis, une armée d’invasion détruisait les ponts à mesure qu’elle les franchissait pour ne pas céder à la tentation de battre en retraite. Karim avait pourtant l’impression de fuir. De battre en retraite devant un ennemi qu’il ne pouvait identifier que confusément. Mais s’il coupait ses ponts, c’était plutôt pour empêcher l’ennemi de le rattraper.
Il n’avait commencé à saisir la nature de cet ennemi que depuis quelques années, comprenant alors qu’il faisait partie intégrante de la culture américaine qu’il avait lui-même admirée quand il était plus jeune. Le plus insidieux des ennemis, car il fallait atteindre une certaine maturité pour discerner où et comment la liberté dégénérait en licence et en irresponsabilité. Et la maturité était une qualité à laquelle l’Amérique n’accordait aucune valeur.
Je n’ai jamais travaillé de ma vie avec une arme, parce que vous n’avez pas idée du nombre de cinglés qu’il y a en ce bas monde. Ils vous arracheraient votre pétard et vous tireraient dessus sans même vous demander votre avis ! Croyez-moi, pour vous protéger, prenez plutôt un chien. Le pire qu’il puisse vous faire, c’est de pisser sur le tapis.
Le divorce est un fait qu’on pourrait qualifier de banal dans trop de familles. C’est ce qui se passe pendant et après le divorce qui est essentiel. J’estime qu’il est tout à fait possible de reconstruire une cellule familiale solidaire et aimante. Si vous vous concentrez sur cet objectif, je suis persuadée que vous l’atteindrez.
Des millions de gens avalaient des antibiotiques chaque fois qu’ils éternuaient et la situation ne faisait qu’empirer depuis que les terroristes brandissaient la menace d’armes biologiques. Le problème était dû en grande partie à ses milliers de collègues qui gribouillaient des ordonnances à seule fin de se débarrasser de patients hypocondriaques. De ce fait, les laboratoires étaient lancés dans une bataille sans fin contre des micro-organismes exerçant leur droit imprescriptible de lutter pour la survie de leur espèce.
Accorder tout le soutien physique et moral nécessaire, conseiller, mais surtout apaiser. Une des premières leçons enseignées dans les écoles de médecine rappelle que, quoi que montre la télévision, les mesures héroïques doivent être l’exception plutôt que la règle. Les problèmes qui paraissent insurmontables le soir le sont souvent beaucoup moins le lendemain matin.
Interview de Soheir Khashoggi (en anglais)