*** La plante qui sauva le monde***
Merci aux éditions Decrescenzo et à Babelio pour l'envoi de ce roman en Service Presse.
Je pourrais qualifier ce livre de bizarrerie, un livre difficile à cataloguer puisqu'on retrouve par rapport à l'histoire de la science-fiction, dystopie, recueil scientifique et botanique.
La lecture n'ai pas aisée par rapport au rythme.
Le lecteur plonge dans le passé et le présent sans vraiment de chapitres destinés à la période.
Peu après 2050, la Terre bascule dans une catastrophe écologique majeure : l'Ère de la Poussière.
Cette Poussière a envahi la planète toute entière faisant des millions de morts, l'air étant irrespirable.
Les survivants ce sont réfugiés dans des "Villes Dômes", où la famine, la violence règnent.
De très nombreuses décennies plus tard, alors que l'Ere de la Poussière est passée et que la Reconstruction est en cours, une biologiste Coréenne étudie l'évolution des écosystèmes durant cette période et travaille à recréer la biodiversité d'avant.
Ses recherches l'amènent à devoir étudier une plante invasive, dont tout le monde veut se débarrasser, mais qui pourrait avoir eu un lien dans la disparition de la Poussière. Son enquête va la replonger dans son enfance avec un vague souvenir d'une lumière bleue. Elle plonge aussi dans le passé de deux soeurs qui ont traversé la Poussière à la recherche d'un village utopique caché quelque part dans les forêts de Malaisie.
Ce village où se trouve
La serre du bout du monde, où tout aura commencé pour sauver la planète.
Le rythme de la lecture est lent, très lent, l'auteur prenant tout son temps pour raconter cette dystopie.
Un suspense quasi inexistant mais un long cours de botanique sur cette plante mystérieuse et invasive : La Mosvana (qui est issue de l'imagination de l'auteure).
Ce livre se veut aussi exclusivement féminin.
Aucun homme n'apparaît dans l'histoire.
Aucune forme de violence non plus, alors que nous sommes dans un roman post-apocalyptique.
Une histoire femmes / plantes, un brin de romance entre une humaine et une moitié cyborg ...
Ce ne fût pas, pour moi, un roman positif ni un roman négatif.
C'est un roman lent, contemplatif mais surtout botanique, il faut aimer le genre (est-ce typiquement le style littéraire Coréen ?) , à découvrir mais pas en abuser... .