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EAN : 9782367271187
404 pages
DeCrescenzo (13/10/2023)
3.7/5   15 notes
Résumé :
Un nuage de poussière a transformé la Terre en un lieu hostile, forçant les populations à se réfugier sous des dômes où l’individualisme règne en maître. Lorsque quelques décennies plus tard, A-yeong, une jeune biologiste, fait la découverte fortuite d'une plante extraordinaire aux propriétés énigmatiques, la mosvana, elle est à mille lieues d'imaginer que son enquête la conduira aux origines de la catastrophe écologique.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
*** La plante qui sauva le monde***

Merci aux éditions Decrescenzo et à Babelio pour l'envoi de ce roman en Service Presse.

Je pourrais qualifier ce livre de bizarrerie, un livre difficile à cataloguer puisqu'on retrouve par rapport à l'histoire de la science-fiction, dystopie, recueil scientifique et botanique.
La lecture n'ai pas aisée par rapport au rythme.
Le lecteur plonge dans le passé et le présent sans vraiment de chapitres destinés à la période.

Peu après 2050, la Terre bascule dans une catastrophe écologique majeure : l'Ère de la Poussière.
Cette Poussière a envahi la planète toute entière faisant des millions de morts, l'air étant irrespirable.
Les survivants ce sont réfugiés dans des "Villes Dômes", où la famine, la violence règnent.

De très nombreuses décennies plus tard, alors que l'Ere de la Poussière est passée et que la Reconstruction est en cours, une biologiste Coréenne étudie l'évolution des écosystèmes durant cette période et travaille à recréer la biodiversité d'avant.
Ses recherches l'amènent à devoir étudier une plante invasive, dont tout le monde veut se débarrasser, mais qui pourrait avoir eu un lien dans la disparition de la Poussière. Son enquête va la replonger dans son enfance avec un vague souvenir d'une lumière bleue. Elle plonge aussi dans le passé de deux soeurs qui ont traversé la Poussière à la recherche d'un village utopique caché quelque part dans les forêts de Malaisie.
Ce village où se trouve La serre du bout du monde, où tout aura commencé pour sauver la planète.

Le rythme de la lecture est lent, très lent, l'auteur prenant tout son temps pour raconter cette dystopie.
Un suspense quasi inexistant mais un long cours de botanique sur cette plante mystérieuse et invasive : La Mosvana (qui est issue de l'imagination de l'auteure).

Ce livre se veut aussi exclusivement féminin.
Aucun homme n'apparaît dans l'histoire.
Aucune forme de violence non plus, alors que nous sommes dans un roman post-apocalyptique.
Une histoire femmes / plantes, un brin de romance entre une humaine et une moitié cyborg ...

Ce ne fût pas, pour moi, un roman positif ni un roman négatif.
C'est un roman lent, contemplatif mais surtout botanique, il faut aimer le genre (est-ce typiquement le style littéraire Coréen ?) , à découvrir mais pas en abuser... .





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La serre du bout du monde de Kim Cho-Yeop nous raconte la reconstruction du monde après une catastrophe écologique majeure, nommée l'ère de la Poussière. On suit une biologiste coréenne étudiant l'évolution des écosystèmes durant cette période et travaillant à recréer la biodiversité d'avant. Ses recherches l'amènent à devoir étudier une plante invasive (une « mauvaise herbe ») dont tout le monde veut se débarrasser, mais qui pourrait avoir eu un lien dans la disparition de la Poussière. Son enquête va la replonger dans son enfance, mais aussi dans le passé de deux soeur éthiopiennes qui ont traversé la Poussière à la recherche d'un village utopique caché quelque part dans les forêts malaisiennes et sa serre du bout du monde.

J'aime ce type de post-apo calme et contemplatif. le rythme est très lent (peut-être un peu trop 👉👈). L'autrice prend son temps pour dévoiler les mystères de la mosvana (la plante en question) qui va être le lien dans le temps et dans l'espace entre tous les personnages de l'histoire. Si ce roman, pourtant positif, n'a pas le côté « bon sentiment » d'un Becky Chambers, il ne se complaît jamais dans la violence. L'autrice n'a aucune illusion sur l'humanité qui est tombée bien bas lors de l'ère de la Poussière (et qui a tendance à retomber dans ses travers après), mais elle garde espoir en la femme. D'ailleurs j'ai beaucoup aimé le lien femme/plante dans ce monde où les hommes ne sont quasi jamais mentionnés (je tiens à préciser qu'il n'y a aucune haine des hommes, ils sont bien là, mais ne sont simplement pas le centre du récit).

Bref, ce roman fut une belle découverte qui m'a amené loin sur les traces d'une plante rebelle oubliée de l'histoire. Si vous aimez les récits lents et contemplatifs, la botanique et l'écoféminisme, je pense que ça devrait vous plaire ^^.
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Je ne sais que dire de ce roman... Je l'ai quitté plusieurs fois pour y revenir plus tard mais sans jamais réussir à vraiment rentrer dans l'histoire. En effet, je n'arrivais pas à accrocher avec le style, et la lecture était parfois un peu compliquée.
Le plan d'ensemble me semble un peu brouillon. le passé et le présent s'entremêlent, et le manque de découpage en chapitres ne facilite pas la compréhension de l'histoire. Souvent, d'un paragraphe à l'autre on change d'époque.
J'ai eu aussi quelques difficultés avec la traduction. Certaines phrases sont alambiquées, la ponctuation mal choisie, et il faut parfois relire plusieurs fois le texte pour comprendre : "Je surpris Cheyenne et mademoiselle Jisu se disputer alors que j'étais en train de porter les mains gantées des plantes dans le bois". J'avoue que "les mains gantées" ne m'ont pas fait aimer cette phrase...
Le coréen ne se construit pas du tout comme le français, j'en conviens, mais c'est justement le rôle du traducteur de rendre le texte fluide !
Pour conclure, une histoire qui aurait gagné à être plus fluide (certains détails botaniques sont incompréhensibles) et les situations vues selon le vécu des différentes personnes m'a fait un peu penser à du remplissage... Ce roman ne me laissera, malheureusement, pas un grand souvenir.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Serre du Bout du Monde ?
"J'étais tellement heureuse de découvrir cette nouvelle sortie chez Decrescenzo et qui plus est avec la couverture d'origine, une véritable merveille ! Cerise sur le gâteau, j'ai eu la chance de le recevoir de la part de l'éditeur."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Plusieurs années en arrière, une poussière irrespirable a envahi la planète et tué une grande partie de sa population. Aujourd'hui les choses sont revenues à la normale mais alors qu'elle étudie une plante étrange, une scientifique va peu à peu se rendre compte que l'histoire officielle ne dit peut-être pas tout."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai souvent l'impression, avec la science-fiction, que je passe à côté de quelque chose et ce fut encore une fois le cas ici. Et alors que beaucoup s'extasient sur telle ou telle idée, j'ai pour ma part la sensation que tous ces romans se ressemblent. Ici, l'histoire se découpe en plusieurs parties. le prologue nous présente Naomi et sa soeur et j'avoue que pendant toute la première partie qui se déroule des années plus tard, j'avais surtout hâte de les retrouver et d'apprendre ce qu'elles étaient devenues. J'ai donc trouvé le début un peu long et ça ne s'est pas forcément arrangé par la suite. On passe trop peu de temps à mon goût à découvrir ce monde terrible dans lequel les deux soeurs ont du survivre, qui est pourtant la partie la plus passionnante, de loin. Je n'ai rien de particulier à reprocher au reste et je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais dès le départ, le mystère de la plante ne m'a pas parue palpitant, ce n'est pas lui qui me donnait envie de tourner les pages et d'ailleurs sa révélation n'avait rien de bouleversant. La vie de Rachel en revanche aurait pu me happer complètement mais tout cela arrive bien trop tard."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Si j'étais raisonnable, j'arrêterais de lire de la science-fiction, et j'admettrais définitivement que ce n'est pas pour moi mais raisonnable, ce n'est pas forcément le qualificatif qui me correspond le mieux. J'aimerais pourtant beaucoup avoir l'avis de ceux qui apprécient vraiment ce genre littéraire sur ce livre et les autres que j'ai pu lire récemment."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Merci à Babelio et aux éditions DeCrescenzo pour l'envoi de ce roman fantastique coréen. Bien que n'ayant pas vraiment aimé cette lecture, la découverte de nouveaux horizons est toujours appréciable.

Ici, Cho-yeop Kim nous livre un récit de science-fiction écologique assez peu commun il faut le dire. Si l'autrice pose de solides bases à ce futur imaginée, l'intrigue qui en découle, notamment cette enquête autour de la nature et de l'origine de la mosvana, m'a paru bien faiblarde. Je dois admettre avoir lu cette histoire avec un désintérêt qui, lui, n'a jamais faibli. En cause : un gros problème de rythme, une intrigue qui ne décolle jamais, des personnages auxquels je n'ai pas réussi à m'attacher, une atmosphère plate et globalement un manque d'émotions ressentis.

« La serre du bout du monde » ne m'a pas emballé. Certains y trouveront sûrement une ambiance contemplative plaisante. Pour ma part, j'ai surtout ressenti des pages de remplissage, l'absence de suspens (alors que l'histoire s'y prêtée) et une imagination qui s'arrête à l'idée de base.
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