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sur 956 notes
On retrouve Brady Hartsfield, ou du moins ce qu'il en reste, cloué sur un lit d'hôpital. Bill Hodges ne peut s'empêcher de lui rendre régulièrement visite pour s'assurer que celui qui est connu sous le nom de M. Mercedes reste hors d'état de nuire. Pour essayer de lui faire penser à autre chose et bénéficier de son flaire, son ancien collègue Pete va lui demander de venir au domicile de deux victimes. Ravi, c'est accompagné de Holly, dorénavant son associée dans leur agence de détective, que Bill va mettre le doigt dans un engrenage infernal. Les décès vont se multiplier pour rapidement prendre la forme d'une quantité anormale de suicides. Comment faire lorsque tous les signes convergent vers une hypothèse semblant invraisemblable ? Holly et Bill sont loin d'être au bout de leurs surprises car c'est Brady qui semble être à la manoeuvre. Ils se demandent alors pourquoi le Dr Babineau est si protecteur avec ce patient que tout le monde déteste suite au massacre qu'il a perpétré. Il va falloir aller vite car le temps joue contre eux à plus d'un titre...

Une fois de plus, cela a été un vrai bonheur de retrouver la plume du Maître King avec ses personnages qui me sont maintenant familiers. Bill et Holly se renforcent mutuellement et forment un duo très complémentaire et central dans ce roman. Tout est fait pour facilement reprendre l'histoire là où on l'avait laissée dans "carnets noirs". Ce troisième volet se distingue toutefois par une touche différente, peut-être moins cartésienne, mais je n'en dis pas plus pour ne rien divulgacher. Bien entendu, on retrouve ce rythme pausé et détaillé propre à l'auteur. Je trouve que cela se prête particulièrement bien à la version audio. Celle-ci est très réussie avec l'interprétation d'Antoine Tomé. Il arrive à donner à chaque personnage son empreinte sonore qui le rend reconnaissable. La diction, le rythme, le volume, tout est là et cela participe énormément au plaisir ressenti pendant les 14h d'écoute.
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Série Billy Hodges - 3/3


Après la tuerie de masse avec une voiture bélier ou par explosif dans un stade (Mr Mercedes), un petit détour par des fans trop "intéressés" par les recettes du succès d'un écrivain culte (Carnets noirs), ici on est clairement dans le polar psychologique !

Stephen King redonne de l'activité (cérébrale ?) au  psychopathe du premier tome de la série...

Et celui-ci, enfermé, a du temps pour élaborer un plan machiavélique, complètement barré : celui d' une manipulation généralisée d'une jeunesse aux abois, aidé par les "bienfaits" de la technologie envahissant nos vies ...

En prenant référence sur le massacre (réel) des 900 membres de la secte du People's Temple, à Jonestown, "suicidés"  par le reverend Jim Jones (qui se savait condamné par un cancer) le 28 novembre 1978, Stephen King veut nous avertir des méfaits de l'intrusion de la technologie dans nos quotidiens, et de celle de gourous prenant le contrôle de nos vies.

Si le début du roman est assez classique avec un combat des chefs en perspective (Billy vs Brady) on s'attend donc à de l'action, mais King nous surprend encore en amenant très (trop?) loin son propos. 

La thématique du suicide est très forte dans cet opus, cela peut être un peu déstabilisant pour des ados paumés ou des lecteurs en difficulté psychologique ! Alors Stephen King qui se méfie de l'influence de ses écrits depuis "Rage" (qu'il avait fait retiré des gondoles après la tuerie de Columbine) a indiqué un numéro de téléphone anti suicide...

Vous l'aurez compris, ce troisième tome est sulfureux, dangereux, terriblement bien écrit avec des thèmes lourds mais passionnants et le fait de retrouver nos deux enquêteurs de l'agence Finders Keepers, Billy et Holly, secondé par Jérôme nous donne un peu d'espoir, d'humanité dans ce monde un peu fou. 

On voit que King a choisi de mettre Holly sur des rails, formé par notre bon vieux Billy Hodges qui souffre le martyr mais qui tient encore le coup dans cette enquête. Holly prend du coffre, son personnage a plus d'assurance, de sensibilité, on entrevoit un avenir plus posé, responsable, voire plus...

C'est encore un très bon moment de lecture, un Thriller qui nous parle de l'Amérique et j'espère retrouver bientôt Holly (dans l'Outsider?)

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*** Brady continue son petit jeu sur Zappit***

Fin de ronde pour la trilogie Bill Hodges, l'inspecteur chouchou de Stephen King.
Une Fin de ronde quelque peu vite bâclée, et la ronde n'a pas réussi à se faire en ce qui me concerne ... J'aurais aimé un peu plus de complications données à Hodges et Holly .. mais bon .. allez .. Hodges est souffrant !!

Brady, est toujours dans sa chambre d'hôpital calé dans sa chaise comme un légume, a regarder pendant des heures la démo d'un jeu vidéo mettant en scène des poissons avec une petite musique enivrante sur son Zappit. Marque de jeux vidéos depuis longtemps disparue de la circulation car plus d'actualité auprès des jeunes.
Mais, les infirmières sont formelles : il se passe de drôles de choses dans la chambre de Brady : les objets bougent tout seuls et le Docteur Babineau a fait de Brady son petit protégé.
Quand de mystérieux suicides d'adolescents ont lieu en ville comme hypnotisés, Bill Hodges et Holly Gibney son associée, tenant une agence de détectives privés, pensent de suite à Brady Hartsfield persuadés qu'il n'est pas aussi végétatif que ça.
L'enquête va les mener dans le monde du virtuel entourés de petits poissons roses ...

Ce dernier opus, n'est pas aussi addictif que Mr Mercedes et Carnets noirs, il n'est pas sans intérêt certes, mais il manque quelque chose qui fait que ...

C'est finalement bien de quitter Hodges, Holly, Jérôme et surtout Brady ...
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Et voilà… Un trilogie se referme en même temps que la dernière page de ce roman de Stephen King… « Fin de ronde » pour Bill Hodges, Holly Gibney, Jerome et Brady Hartsfield, le « tueur à la Mercedes ».

Bref retour en arrière (parce qu'à l'époque de ma lecture des deux premiers volets, je n'écrivais pas encore sur Babelio)… J'étais un peu sceptique en lisant « Mr Mercedes » (Quoi quoi quoi ??? Stephen King écrit des romans policiers dénués de fantastique maintenant ? Mais pourquoi ?) mais, il fallait reconnaître que le roman était bien ficelé. Pour ce qui est de « Carnets noirs », la suite des aventures de Hodges, ma lecture ne m'a pas laissé un souvenir impérissable (du « Misery » réchauffé à la mode roman policier ? pfff...). Ce qui explique que j'ai mis un peu de temps avant d'entamer « Fin de ronde » : je n'avais pas envie de m'ennuyer en lisant du Stephen King (tout de même !).

Et bien, c'est sans aucun doute, pour moi, cet ultime volet de la trilogie qui m'aura le plus intéressée. On y retrouve cette petite pointe de fantastique (tout de même !) qui se marie très bien avec le genre policier. le duo enquêteur/criminel a un lien particulier dès le premier volume et Hodges sait au plus profond de lui que tôt ou tard il devra arrêter Hartsfield, même si tout le monde le prend pour un légume au cerveau en bouillie… le suspense est bien là, même s'il m'a semblé que, parfois, l'intrigue trainait en longueur, en tout cas dans les premiers chapitres. J'ai par contre beaucoup apprécié la manière dont l'auteur, par des flashbacks, des commentaires, le discours des personnages, nous rappelle des événements clés survenus dans « Mr Mercedes (genre « tu as lu le premier bouquin il a trop longtemps ? T'inquiète, je suis là pour ne pas que tu perdes le fil… » Merci, parce que ça m'a été bien utile). Et, surtout, Stephen King nous propose également une belle réflexion sur le suicide et sur ce qui peut nous pousser à un tel acte : culpabilité, solitude, différences…

Le Stephen King auteur de polar n'est sans doute pas celui que je préfère mais, il faut le reconnaitre, il est capable de manier le genre avec beaucoup d'adresse. Peu d'auteurs, à mon sens, sont capables de jouer ainsi les « caméléons littéraires ».
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C'est Stephen King, c'est du bon. Néanmoins je n'ai pas trop aimé l'histoire. J'adore le fantastique, ceci n'est pas le problème. Mais Brady et ses dons ne m'ont pas convaincu. Fort heureusement, nos trois protagonistes sont là pour porter tout le roman sur leurs épaules. Ils sont attachants, chacun à leur manière, et on adore les accompagner dans leurs aventures. La fin d'une plaisante trilogie.
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J'ai démarré la trilogie par le troisième roman, ce qui n'est probablement pas recommandé, mais cela n'a pas gêné ma lecture. Stephen King a plus d'un tour dans son sac pour embarquer ses lecteurs, et là encore, cela a bien fonctionné pour moi. On commence par une enquête policière, menée par un inspecteur à la retraite, Hodges, en fin de course puisqu'on comprend dès les premières pages qu'il est gravement malade. Malade, mais toujours futé, le bougre ! Il est accompagné dans son enquête par son associée dans la société de détectives qu'il a créée après sa retraite, la très bizarre et follement attachante Holly. Une vraie geek, qui a en plus le talent de repérer des détails que personne d'autre ne voit. Et bien sûr, il y a le terrifiant Brady Hartsfield, dans un état végétatif depuis un coup à la tête qu'Holly lui a assené dans le tome précédent. L'enquête, donc. Deux femmes, une mère et sa fille gravement handicapée, sont retrouvées mortes à leur domicile, et tout laisse à penser qu'il s'agit d'un double suicide. C'est compter sans l'acuité mentale de Holly, qui repère vite des détails suspects. le duo se met alors à remonter une piste qui les mène inexorablement à Brady. Mais il y a un hic, c'est que celui-ci est cloué à son fauteuil, ne peut plus ni bouger, ni parler et donne toutes les apparences d'une enveloppe corporelle quasi-vide. Et c'est là que le talent de Stephen King donne toute sa mesure, parce qu'il nous fait lentement basculer dans le fantastique, de façon tellement naturelle que personnellement j'ai totalement adhéré à l'histoire, qui prend un tour très angoissant. le seul reproche que je ferais, et c'est souvent le cas avec Stephen King, c'est qu'il aurait pu dégraisser un peu son propos. Une fois que j'ai compris ce qui se passait, aux deux tiers du roman à peu près, j'ai trouvé le temps un peu long jusqu'au dénouement, même si celui-ci est assez haletant, il faut bien le reconnaître. Un bon roman, très distrayant, avec pas mal de personnages fascinants (la hackeuse Freddi Linklatter, même si elle est un peu cliché, est vraiment très marrante, ) et donc, à lire, si possible en commençant par le début de la trilogie !
Lien : https://www.babelio.com/monp..
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C'est une fin de ronde bien menée que nous avons là !
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Bill, Holly, Jérôme, Barbara... On retrouve tous les ingrédients que l'on aime chez King, et que j'ai pu aimer chez Mr Mercedes, avec un côté fantastique plus appuyé. La télékinésie est toujours un succès chez King ! Bon, ne nous sommes pas dans Charlie (les anciens romans ont une saveur que je n'arrive pas à retrouver dans les nouveaux), mais c'est tout de même bien.
La fin est vraiment pas mal, même si je pense qu'il aurait pu aller plus loin. Mais ce n'est que mon avis !
Par contre je me suis rendue compte que je n'avais pas lu Carnets Noirs, qui est tout de même le second volume. Alors, ce ne sera du coup pas dans l'ordre, mais je me rattraperai !
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Lu en VO
Cette fois, la boucle est bouclée. On retrouve les héros, et surtout le fameux Brady du 1er tome. J'ai bien aimé ce dernier livre, plus que le second et il y a moins l'effet de surprise comme au 1er, normal.
Mais par contre, davantage de surnaturel, ce qui ne rend pas toujours évidente la lecture en anglais, soit dit en passant.
On passe un excellent moment, on a hâte d'être à la fin et on connaît bien les personnages, dont on appréhende les personnalités, l'auteur semble avoir mis un point d'honneur à nous faire comprendre qui étaient les différents protagonistes dans cette trilogie. Il n'y a pas de faux pas, ils sont tous fidèles à eux-mêmes, y compris ce fou de Hartsfield!
Pas de moment de répit et chaque mot est important.
Je crois que je vais me lancer dans la lecture d'autres KING, même si le genre est très différent, je suppose que le style demeure.
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Après l'excellent Monsieur Mercedes, après la suite très attendue Carnets noirs où j'ai retrouvé avec plaisir Bill Hodges et ses amis, Fin de ronde résonne comme le volume de trop : trop lent, trop long, trop dilué... Même si l'on est impatient de savoir comment se termine l'histoire avec Brady Hartsfield, nouée dès le premier tome autour de meurtres prémédités assaisonnés d'un brin de psychopathie, l'intrigue n'a plus la saveur ni les surprises des précédents opus. C'est dommage.
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Depuis que Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, a été mis hors d'état de nuire par Bill Hodges et ses comparses, il est dans un état végétatif dans une clinique. Mais ce n'est qu'une apparence : Brady a développé de puissantes capacités psychiques qui lui permettent de prendre le contrôle d'autres personnes. Si vous en doutez, c'est bien une manifestation du shining. « Brady ne voulait pas passer en justice. Pas quand il se pouvait qu'il ait encore des choses à faire. » (p. 122) Profondément déçu par son « score » macabre au City Center et frustré de ne pas avoir pu faire sauter un amphithéâtre plein d'adolescents, il met en oeuvre une terrifiante machine de mort qui pousse au suicide. Brady est bien réveillé et il est bien décidé à en découdre avec Hodges, et à gagner la partie. « Hodges devait vivre, respirer l'air toxique dans un sac de culpabilité auquel il ne pouvait pas échapper. Jusqu'à ce qu'il craque ou se tue. » (p. 226) Dans sa vengeance à distance, Brady semble avoir oublié que le flic à la retraite n'a jamais cessé de le surveiller. Hélas, Bill est malade et sa ronde prendra bientôt fin.

Comme dans Cellulaire, Stephen King développe une large mise en garde contre les gadgets électroniques et les réseaux, ici le web qui permet à Brady de s'échapper de la chambre 217. « Un petit don de télékinésie n'est rien comparé au pouvoir d'Internet. » (p. 316) S'il faut se méfier des inconnus qui vous offrent des trucs gratuits, il faut encore plus se méfie des jeux anodins. Brady est un antagoniste fascinant, aussi détestable que Bill Hodges est sympathique. « Hodges lui-même s'est découvert incapable de cesser de monter la garde. » (p. 17) Comme il y a une justice, les vilains sont punis par là où ils ont péché. Et dans ce dernier volume de la trilogie Hodges, Stephen propose un nouveau point de vue sur la tuerie du City Center. L'horreur de ce drame est telle qu'il serait sans doute possible d'écrire une infinité de variations sur le sujet. À nouveau, et parce qu'il connaît bien le sujet, Stephen King développe le thème du corps en souffrance, du corps diminué et supplicié, mais aussi du corps qui se régénère et de l'esprit qui se débarrasse de la contingence corporelle. « Contre vents et marées il a accompli une incroyable odyssée. Ce qu'en seront les ultimes résultats est impossible à prévoir, mais il y aura des résultats, c'est certain. Et ça rongera le vieux flic comme de l'acide. La vengeance est vraiment un plat qui se mange froid. » (p. 260) Au passage, l'auteur se permet un très satisfaisant (de mon point de vue) coup de griffe contre Daesh. Mais surtout, il porte un message important de prévention contre le suicide. Fin de ronde est une excellente conclusion de la trilogie Hodges, très logique et émouvante.
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