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3,45

sur 503 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Relecture de ce recueil de nouvelles pour moi, et nombreuses redécouvertes. Je l'ai lu à sa sortie mais j'étais loin de me rappeler de toutes.
Autant j'aime la manière qu'a Stephen King de savoir planter son décor dans ses romans...où l'on ne se rend pas compte qu'on avale les pages...autant j'admire sa précision et sa capacité à nous immerger directement dans l'univers de ses nouvelles...
J'ai apprécié particulièrement "La fille pain d'épices, pour le côté battant de son héroïne, "Le chat d'enfer", version féline de Cujo, et "Un très petit coin", dont la précision d'écriture donne l'impression d'être en odorama...l'influence du 11 septembre 2001 se fait sentir dans plusieurs nouvelles, et les rend émouvantes. Par contre, certaines ne m'ont pas séduites : "N", la plus longue, 60 pages que j'ai vraiment traînées. Je n'ai pas su rentrer dans le côté sombre du Champ Ackerman, les descriptions surnaturelles m'ont perdues. Et "Vélo d'appart", pareil, j'aimais bien l'idée de départ mais je n'en ai pas aimé la conclusion...mais au final, quasi toutes ces nouvelles m'ont plu, et j'ai apprécié également d'avoir un bref avis de l'auteur sur la conception de chacune.
Lien : https://instagram.com/danygi..
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Bien que la dernière ne fasse guère dans la dentelle et ne nous épargne rien de son « charme » scatologique, les nouvelles proposées (toutes d'excellente facture, soit dit en passant) tranchent nettement, par les thèmes abordés et la finesse de leur traitement, avec le gore sans concession auquel l'auteur nous a habitué. « N » est, en quelque sorte, le point d'orgue de ce recueil. Une rencontre fracassante entre l'horreur lovecraftienne et le génie de King. Une plongée en pleine psychose où le suicide apparaît comme l'unique échappatoire, la seule rédemption possible. Une folie contagieuse qui hante, bien après que l'on ait refermé le bouquin...
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Avis mitigé, certaines de ses nouvelles mon littéralement scotchées que d'autre pas.....
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Du suspens, du gore, de l'humour, des sensations, des émotions, du psychologique... Bref tout plein de Stephen King en un seul livre.
Des nouvelles très chouettes qui se lisent d'un trait et d'autres moins bonnes voire pas bonnes du tout mais comme elles ont été écrites à des moments différents de sa carrière, je lui ai pardonné ;-)
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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Ouvrir "En attendant le crépuscule" de Stephen King c'est comme ouvrir un coffre au trésor empli de joyaux, des joyaux aux reflets particuliers, déroutants, intrigants; je ne suis pas fan de toute l'oeuvre de cet auteur, mais le principe de la nouvelle permet de ne pas sombrer corps et âme dans l'univers particulier de ce genre littéraire, d'en ressortir "indemne" ou presque; ce livre se déroule en succession d'histoires relatant des faits qui auraient très bien pu se passer, ou mal avec nous en sujet direct, j'avoue que certains textes tendent vers le surnaturel, mais d'autres respirent à plein poumons notre actualité glauque.
Ce livre est à prendre tel qu'il est, du bon Stephen King mais pas l'excellence, des pépites hors du filon.
A lire si on est amateur du genre!!
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La nouvelle est un style qui met le talent de Stephen King en valeur et il nous en livre ici plusieurs qui forme un bel ensemble et qui se lisent avec un grand plaisir :Plonger dans ce livre c'est la certitude de passer un beau moment de lecture !
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Une quinzaine de nouvelles constituent cet ensemble rédigé en 2008.

Cela commence par Willa, du nom de la jeune femme assez originale qui, pour le moment, partage la vie de David. Ils sont échoués sur un quai de gare, au milieu d'autres passagers. La raison en est simple: leur train a déraillé et l'Amtrack (SNCF américaine) doit leur en envoyer un autre pour les sortir de cet endroit au milieu de rien. mais Willa n'a pas la patience d'attendre et part vers la petite ville la plus proche. Il fait nuit noire, les loups menacent. David pourtant la rejoint et tente de la ramener vers la gare. le dialogue vers bascule vers l'absurde,, l'angoisse, le mystère la douleur (“ Tu crois qu'on pourra encore faire l'amour? ” “ Percevoir et attendre, tu te souviens? ” ). Dans cette salle de danse enfumée, sur un air de musique country, ils “ continuèrent à tourner sur la piste de danse vide. Parfois, ils apparaissaient dans le miroir... ”

Quant à “ la fille pain d'épice, qui court, court, jusqu'à l'épuisement pour vider sa tête des images d'un couple qui bat de l'aile, quand elle rencontre le tueur en série, elle se bat avec l'énergie du désespoir. Grâce à ses muscles hyper entraînés, elle est en mesure de faire échec à la mort. le combat qu'elle mène contre sa vie insignifiante la sauve finalement d'une mort atroce. Et, malgré l'horreur de la situation, elle est frappée par la beauté délicate de l'arc en ciel. Une vie nouvelle peut commencer. Il faut attendre les notes en fin de livre pour comprendre le titre qui fait référence à “ Gingerbread Girl ”, héroïne de livres pour enfants au cours desquels elle chante “ Cours, cours, cours... Jamais tu ne m'attraperas. Je suis la Fille Pain d'Epices. ”

L'auteur fait part de son traumatisme après le 9 septembre 2001 dans deux nouvelles: “ Laissés pour compte ” est absolument angoissant: un homme retrouve chez lui des objets ayant appartenu à des collègues de bureau victimes de l'attentat, lunettes de soleil, penny pris dans un bloc de résine, un coussin péteur, une batte de base-ball. Chaque objet lui renvoie en pleine figure ce qu'il a pu observer chez ses collègues mais surtout l'affreuse culpabilité du survivant. En dépit de ses efforts pour se débarrasser des objets, il les voit revenir, inlassablement, et commence à souffir de véritables crises de panique. Il faudra une visite chez une cliente qui fera office d'oreille pour que les objets acceptent de disparaître. Une histoire terrifiante mais aussi intéressante dans son approche quasi psychanalytique.
Les attentats du 11 septembre sont de nouveau abordés dans “ Fête de diplôme ” où nous assistons à l'horreur par les yeux d'une jeune diplômée, seule à comprendre ce qui se passe, au milieu de gens aisés en train de faire la fête.

Effrayante nouvelle, et longue cette fois, que “ N ”, découpée en plusieurs chapitres au cours desquels nous assistons à la relation d'un drame vécu par le patient d'un psy, puis par le médecin lui-même. D'étranges rochers dans le champ d'Ackerman, lieu interdit à toute visite par chaîne et écriteau, disposés en cercle comme à Stonehenge. Il sont sept, ou huit si on ls saisit dans l'objectif d'un appareil-photo. le patient curieux qui n'en finit pas de compter, recompter les rochers comprend que le monde est en danger si on ne rétablit pas la parité des choses. Il aligne, rajoute, ôte, pris de TOC incontrôlables, sa vie se passe à réorganiser l'espace et les choses. Nous voilà dans un univers fantastique qui a pourtant sa logique, sa morale, sa philosophie. Fascinés, angoissés, nous serions prêts à basculer dans la folie des chiffres, comme cet obscur et génial comptable. On apprécie le thème, la forme, l'écriture, l'univers ce cette nouvelle qui fait évidemment penser au boulingrin de Shining, labyrinthe symbolique des méandres de la folie mentale.

Une autre nouvelle est frappante: il s'agit de “ vélo d'appart ”. Qui ne s'est ennuyé à mourir sur un vélo d'appartement, à pédaler pour rien et sans autre but que d'entretenir la forme et perdre du poids? C'est le cas de Richard Sifkitz, peintre à ses heures, qui va, pour se stimuler, faire “ comme si ” il suivait un itinéraire. Il pédale et note le déplacement fictif qu'il est en train de faire. Pour mieux rendre l'expérience, l dessine sur le mur en face de lui, un paysage de forêt. Et quand le paysage se transforme au rythme de ses coups de pédale, nous basculons dans la folie, encore!

Encore un bon texte, celui consacré au chat-tueur, qui vient se caler sur l'image bien établie du chat-qui-porte-malheur. Un étonnant de mélange de douceur, violence, folie, encore!

Toutes ces nouvelles offrent un moment de lecture d'autant plus agréable qu'il est très varié et repose sur des motifs faisant appel aux peurs ordinaires, comme l'écrit l'auteur dans ses notes explicatives en fin d'ouvrage.



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Je suis d'accord avec Mr. King, Willa, la première nouvelle du recueil n'est pas la meilleure. Mais si, comme il le dit, elle lui a redonné le gout de s'adonner a nouveau a l'écriture d'histoires courtes, elle était nécessaire. Il y a des petits chefs-d'oeuvre dans cet ouvrage que je lis pour la seconde fois. J'ai particulièrement aimé
la fille pain d'épice,
laisses pour compte qui m'a fait revivre le 11 Septembre 2001 et m'a fait reéprouver voire même éprouver pour la première fois de manière si intense l'horreur de cet attentat
Et bien sur un très petit coin qui est ignoble a souhait

Les notes relatives a chacune des nouvelles en fin de recueil sont un vrai cadeau pour un adorateur de King, ce que je suis.
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King revient ici à son amour passé des histoires courtes dont il nous avait tant délecté à l'époque du entre autre superbe "Danse Macabre" (AMHA un de ses tous meilleurs recueils de nouvelles)... Et il prouve encore une fois qu'il n'est pas uniquement bon lorsqu'il pond des gros pavés littéraires.

A travers les 13 textes qui composent ce recueil, on sent l'auteur soixantenaire qui s'exprime. Ici, point d'histoires de gamins comme dans tant d'autres de ses textes plus anciens.
Les thèmes abordés sont plus : la mort, le deuil, la séparation, ...

Si tous les textes sont plutôt bons (relevant tantôt du roman criminel, de la SF ou du fantastique), certains sortent plus particulièrement du lot, je pense entre autre aux courts "Le Rêve d'Harvey", ou encore "Fête de diplôme", et au moins courts "N" (Hommage assumé à Arthur Machen et son "Grand Dieu Pan".).
A noter l'apparition (la parution) tardive de la célèbre nouvelle : "Le Chat [venu] d[e l]'Enfer", porté à l'écran en 1990 dans "Tales from the Darkside" (sorti en France en 1991 sous le titre "Darkside : Les Contes de la Nuit Noire"). Comme King lui même qui avoue en fin de recueil avoir été persuadé d'avoir déjà publié cette nouvelle dans un précédent recueil, j'ai moi même du me replonger dans mon "Stephen King de A à Z" pour me rendre compte qu'il s'agissait ici de la première apparition de cette nouvelle dans un recueil de Stephen King.
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⭐⭐⭐,5/5

Contente d'avoir enfin réussi à finir ce livre. Pour la petite histoire, suite à un énorme coup de coeur pour l'une des histoires, j'ai été en panne de lecture. Je n'arrivais pas à m'y remettre tout en sachant que l'histoire suivante ne m'avait pas trop trop plu ahah. Finalement, j'ai découvert d'autres histoires que j'ai beaucoup apprécié !

Le format de courtes nouvelles me correspond vraiment, il est vrai que certaines sont assez longues, mais varier les longueurs change un peu donc ce n'est pas monotone, de plus les sujets qui varient animent notre lecture.

Les expressions parfois marquantes, parfois très drôles me plaisent tellement… Merci King.
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