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Ayant appris, par la note de fin, que ce roman était à la base un roman feuilleton, retravaillé pour la publication en un seul roman, je suis d'autant plus admirative du travail de M. King.
La ligne verte a été un gros coup de coeur et j'avais du mal à lâcher mon histoire, à lâcher Paul Edgecombe, ses collègues et John Caffey.
J'avoue m'etre basée sur le film avant de m'en détacher complètement pour entrer dans le roman.
La manière d'écrire de King nous montre bien la tension constante qui existe dans le bloc E. Tout le monde peut péter un câble à n'importe quel moment.
Au début j'ai eu du mal à comprendre pourquoi ce n'était pas dans l'ordre chronologique, et que certains passages étaient répétés, mais le roman feuilleton répond à ma question. Ça ne m'a pas dérangé car au final tout colle bien.
On assiste à trois exécution au cours du roman. Celui de bitterbuck est une sorte d'introduction à l'ambiance. Et nous assistons à celle de Delacroix. Je n'ai jamais ressenti autant de tension en lisant un livre. Tout est fait pour nous indiquer que ça ne se passera pas bien, et ça marche. Et alors je n'ai jamais eu les images aussi clairement en vision sur une description. Une vision à vomir qui hante encore le vieil Edgecombe et il y a de quoi...
Le parallèle entre le travail au bloc E et la vie de Paul dans le maison de retraite m'a fait rire et m'a fait de la peine pour lui en même temps.
Je ne vais pas m'étaler sur le roman, j'ai juste adoré ce que j'ai lu. La fin - concernant Mister Jingles, Paul et sa femme - m'a déchiré le coeur.
J'ai apprécié le fait que chaque personnage (même si ce n'est pas toujours joyeux) qui a eu son importance dans l'histoire ait eu une vraie conclusion.

Au dela de ça, il y a clairement une critique de la pein de mort. Paul est "puni" d'avoir exercé ce métier. le fait d'avoir le droit de vie ou de mort sur quelqu'un, quel que soit son crime n'est pas une solution à la baisse de la criminalité, surtout lorsqu'un innocent est condamné et que les politiques font l'autruche.

J'aurais encore mille choses à dire à propos de ce roman, mais j'ai juste envie de vous dire : "si vous ne l'avez pas encore lu, faites le !"
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Alors que je me préparais à lire ce livre, mon conjoint, qui a vu le film, m'a dit « prépare toi, c'est difficile ».

Mon conjoint qui me dit que c'est « difficile »,
C'est comme Kilian Jornet qui vous dit que ce trail est difficile. 🏔
Ou bien Philippe Etchebest qui vous dit que cette recette de cuisine est difficile. 🧑
Ou encore Virginie Efira qui vous dit que cette scène est difficile à jouer. 🎭

Je me suis donc préparée à tout.
Absolument tout.
Sauf au fait de recevoir une telle gifle.

Comment Stephen King arrive-t-il à parler avec autant de tact d'un sujet si difficile, à savoir la peine de mort ?
Comment arrive-t-il à nous donner envie que le livre dure encore et encore alors qu'on devrait avoir envie, comme les gardiens et condamnés, d'en finir au plus vite ?

Contrairement à ce que la photo pourrait suggérer,
Je ne me suis jamais retrouvée physiquement en 1932 aux côtés des gardiens du bloc E, réservé aux condamnés à mort.
Mentalement,
C'est un autre sujet.
Et laissez-moi vous dire que ce n'était pas du tout le voyage auquel je m'étais préparé.

Je partage presque la même date de naissance avec ce livre,
Sauf que lui,
Contrairement à moi,
N'a pas pris une ride.
Le secret résiderait apparemment dans le fait de donner des gifles. 🤨


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C'était mon premier Stephen King et que livre ! Je n'étais absolument pas préparée à cette lecture.
Stephen King s'attaque à des sujets ô combien sensibles : la peine de mort, le racisme, l'erreur judiciaire, la négligence policiaire (avec l'enquête bâclée) et le tout donne un ensemble impressionnant. J'ai été touchée par le côté très humain du narrateur, Paul, avec ceux qu'il garde, des gens censés être des assassins (si la justice a bien fait son travail et ne condamne pas un innocent). Il est doux, calme et à l'écoute avec eux. J'ai également été touchée par le duo formé par Delacroix et sa souris ainsi que par le destin de John Cuffay.
La chaise électrique, invention terrible, et son fonctionnement, nous sont présentés à plusieurs reprises dans le roman, dont notamment dans un passage que je ne dirais pas insoutenable, mais qui m'a profondément marqué. La peine de mort et son inhumanité nous sautent au visage et nous laissent hagards, nous demandant comment il est possible de faire subir cela à un homme, même si celui-ci est un tueur.
Stephen King a un style fluide, agréable à lire. La forme du roman est original puisqu'il a été tout d'abord publié en roman feuilleton.
Pour conclure le fond et la forme m'ont donc beaucoup plu et je me rappelerai longtemps de ce livre. Je pense qu'une lecture un peu plus légère est maintenant nécessaire pour me remettre de mes émotions.
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Je n'avais jamais lu de Stephen king par contre j'avais vu ce film à l'écran .
Ce livre ma tout simplement passionnée et il y a des thèmes que je voudrais reprendre avec vous lecteurs .
La ligne Verte , the death row men .....c'est la dernière phase de l'enfermement carcéral avant la mort ....Déjà être en contact avec des gens qui ont une peine de perpétuité c'est très difficile ..car soit l'on s'accroche , soit on les déteste .
Dans le couleur de la mort , on remarque l'équipe soudée , sauf Percy qui n'est pas stable psychologiquement.
En ce qui concerne les condamnés , les connaissent par coeur .
Et bien dans les prisons Françaises on retrouve ça , ces deux types de personnes se côtoient 8heures par jours .....comment ne pas s'attacher , faire un transfert...
Et surtout il faut être équilibré psychologiquement.
Même si se sont des condamnés à mort ...il s'agit d'être humains dont il est évoqué dans ce livre.
L'arrivée de John Caffey va vraiment mettre une ambiance particulière dans ce bloque , il y a un coté surnaturel car il guérira le chef d'infection urinaire et la souris que le surveillant Percy a voulu tuer.
Il est grand , noir , énorme et accusé du viol et meurtre de deux fillettes...retrouvé prêt du corps.A l'époque pas de recherches et Caffey était le coupable idéal.
Il y a quand même un peu de ségrégation racial ...
Les gens entre eux sont assez pervers Percy a tué la souris Mister Jingle à Delacroix juste avant son exécution.

Ce livre est riche en émotions et vraiment il faut vous laisser aller et comprendre ce qu'est ce monde carcérale et la violence que nous y retrouvons..
Livre date de 1932 ...et bien à ce jour e France , ll n'y a pas la peine de mort mais il y a beaucoup de cellules avec notre monde carcéral actuel.

Là malheureusement, John Caffey était innocent et c'est injuste ..il est mort pour rien ...car arrive encore mais pas pour les mêmes choses.

Je trouve que ce livre est très bien et en une journée tout peut basculer.
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Il y a tellement de bien à en dire que l'on ne sait par où commencer.

Certains décrivent la Ligne Verte comme un roman fantastique. Pour ma part, je trouve que le fantastique n'est pas du tout au premier ordre. Il permet de faire ressortir le côté profondément humain et dramatique de l'histoire.

Stephen King a souhaité donner sa propre vision de la peine de mort à travers le destin tragique de John Caffey, condamné à la chaise électrique en 1932 pour un meurtre qu'il n'a pas commis. L'histoire nous est racontée par Paul Edgecombe, le gardien-chef du bloc E, homme profondément humain et pourtant presque banal.

Ce récit touche surtout le lecteur grâce aux émotions à la fois très intenses et très communes qui parsèment le roman. le coup de maître de Stephen King, outre une qualité scénaristique indéniable, est d'avoir su donner beaucoup de profondeur et de réalisme à ses personnages. Ceux-ci sont en demi-teintes (à l'instar de tout être humain), à la fois bons et mauvais. C'est ainsi que l'on arrive à éprouver de la pitié pour les condamnés à mort malgré leurs crimes, de la pitié aussi envers Percy Wetmore, même si c'est l'aversion qui prendra souvent le dessus. Malgré la mort omniprésente, l'humour n'est jamais très loin. On sourit souvent, notamment lors des passages avec Delacroix et Mister Jingles.

Ce roman est d'abord paru en feuilleton. Cela se ressent à chaque début de partie, lorsque Stephen King doit remémorer au lecteur ce qui s'est passé auparavant. Mais tout se fait d'une manière très adroite. Il en va de même dans le dernier chapitre qui sert plus ou moins d'épilogue. Au lieu de reprendre chaque personnage un par un pour expliquer ce qu'il est devenu, comme cela se voit souvent, Stephen King intègre le destin de chacun de manière presque anodine, totalement imbriquée dans le récit.

C'est un roman à mettre entre toutes les mains, un chef-d'oeuvre, une réflexion sur la nature humaine et sur les apparences, sur le respect dû aux êtres quels qu'ils soient.
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Décidément je ne me lasserai jamais de Stephen King. Il parvient à maîtriser l'horreur, le fantastique et l'émouvant avec tant d'aisance que j'en suis chaque fois déroutée... Ici, il tente un tout nouveau genre délaissé depuis des années : celui du roman feuilleton ! Et c'est une vraie réussite.

La ligne verte nous est raconté par Paul Edgecombe, le gardien du bloc E alias le bloc des condamnés à mort qui ne tardent jamais à rejoindre la « Veuve Courant ». Paul est un héros extrêmement touchant et ce, dès le début du récit : on sent bien qu'il a un bel esprit, un jugement droit, enfin bref que c'est un bon gars. Paul nous retrace donc son histoire, son quotidien à la prison, et en particulier l'année 1932, une année qui a bouleversé sa vie. Celle où John Caffey est arrivé. John, ce grand nègre accusé du meurtre de deux jumelles, s'avère pourtant rester sage. Et des évènements surviennent. Et les révélations tombent.
Les livres se laissent avaler avec une facilité incroyable. J'avais les éditions originales, c'est-à-dire sous forme de roman-feuilleton et je me limitais à un épisode par jour même si c'était dur d'attendre. Je me demande comment les lecteurs avaient la patience de poireauter une semaine pour avoir la suite, et franchement Stephen King devait avoir une pression terrible sur les épaules. Pourtant, quand on y pense, il l'a écrit vite ce roman, et c'est ça le plus prodigieux : qu'il ait réussi à produire une merveille pareille en l'espace de...6 semaines ? Tout est superbement lié, malgré le fait qu'il n'avait pas la moindre idée de la fin en entamant l'histoire – ou qu'il n'en avait qu'un bref aperçu. Mais il faut savoir que la ligne verte, à la différence des incontournables du même auteur, est plutôt du genre réaliste, toutefois accentué par une touche de fantastique qui trouve sa place dans le récit. Pas d'inquiétude car le suspens est là, sans doute pas aussi marqué que dans les autres romans de King mais largement compensé par les anecdotes de Paul, notre narrateur. Les personnages sont attachants et curieusement j'ai aimé aussi Percy, ce rustre détestable, même s'il a fait des trucs atroces. Allez savoir pourquoi. Au final, on trouve à tout le monde quelque chose de positif, peut-être parce qu'on sait ce qui adviendra à chacun dans le futur.

J'ai aimé le contenu du livre, le contexte dans lequel l'histoire nous est racontée. Et puis le fait aussi qu'il y ait tant de profondeur par l'intermédiaire de quelqu'un qui se demande si on pourrait y trouver un quelconque message. Pourtant il y a bien un message, peut-être pas tout rose mais qui donne à réfléchir. On se dit qu'au fond, le monde est peuplé de gens bien, de gens mauvais et qu'il y règne une véritable injustice parce que ce ne sont pas toujours les mauvais qui sont punis. le pilier central, c'est John Caffey, mais là encore c'est très ouvert, surtout quand on se retrouve face au Paul du présent qui nous affiche une réalité poignante, dans sa petite résidence de vieux et puis qui dépérit lentement dans toute cette odeur de pisse et de futures macchabées. le dernier épisode m'a arrachée des frissons et quelques larmes qui n'ont pas débordé. C'était vachement beau. Quand on referme le livre, on a tout de même l'esprit léger et on se dit qu'il faudrait exploiter au maximum le plaisir de la vie parce que chaque chose a une fin. Si Stephen King nous rappelle à quel point l'être humain est vulnérable, il nous livre là aussi une belle leçon d'humanité.
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MAGISTRAL ! Sans aucun doute la meilleure nouvelle de Stephen King. Paul Edgecombe nous raconte merveilleusement bien son expérience au sein de la ligne verte. John Caffey nous touche vraiment à travers son innocence et sa gentillesse qui contrastent avec son apparence de brut insensible. La fin nous prend aux tripes, on réalise à quel point une erreur judiciaire peut engendrer de graves conséquences. Pour finir, le film est aussi exceptionnel que le roman.
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Comme j'avais déjà vu le film, je connaissais l'histoire mais j'étais quand même sceptique. J'avais peur que le livre soit plus plat et moins émouvant que le film. Je me suis bien trompée. le livre est juste époustouflant !

Il faut savoir que le livre est déjà une épreuve en soi car Stephen King voulait tenter une toute nouvelle expérience : le roman-feuilleton. L'histoire est coupée en 6 épisodes et à l'époque de sa publication, les lecteurs devaient donc attendre entre chaque partie pour pouvoir connaitre la suite. En fait, cela revient à nos sagas littéraires d'aujourd'hui. Plus tard, après la publication des six volumes séparément, une édition en un seul volume a vu le jour.

L'histoire est vraiment magnifique. Dès les premières pages, j'ai été emportée en 1932 dans le bloc E aux côtés de Paul Edgecombe et ses collègues. L'histoire évolue certes lentement mais quel plaisir de lire tous les détails qui l'entourent. de plus, c'est vraiment très agréable de découvrir d'autres histoires que celle de John Caffey car l'auteur arrive à faire que tout se tient vraiment très bien. Ça permet d'ailleurs de mieux comprendre certaines choses, de s'attacher un peu plus à certains personnages. Me concernant, Stephen King aurait encore pu s'étendre un peu plus que ça ne m'aurait très certainement pas dérangée. C'est vraiment un univers oppressant dans lequel nous sommes plongés, celui de l'exécution de condamnés sur la chaise électrique. L'histoire pousse à réfléchir à la peine de mort bien que celle-ci soit interdite dans le monde entier ou presque. Elle pose des questions et des incertitudes : les exécutés étaient-ils vraiment tous coupables ?

L'auteur a pris tellement de temps à décrire chacun des personnages qu'il est impossible de ne pas s'y attacher et de les haïr au plus haut point pour certains. C'est ainsi que j'ai été extrêmement touchée par deux des condamnés : Edouard Delacroix qui se lie d'amitié avec la petite souris Mister Jingles mais aussi et surtout, John Caffey. D'ailleurs, j'ai trouvé le secret qui entoure Mister Jingles et Paul Edgecombe vraiment incroyable et très émouvant ! Quant à John Caffey, j'ai ressenti tant d'émotions vis-à-vis de lui que c'en est incroyable. J'ai été partagée entre l'incompréhension, l'horreur, la tristesse et l'admiration. Dès le début, je me suis retranchée derrière la certitude de Paul comme quoi il est innocent et lorsque Paul nous fait part de ce qu'il a compris et découvert, ça devient impossible de ressentir autre chose que de l'injustice. John Caffey est un personnage vraiment très énigmatique, que ce soit par les miracles qu'il accompli ou encore par sa personnalité, c'est juste impossible de rester insensible devant ce géant noir. Au-delà des barreaux et des criminels, j'ai ressenti une véritable affection pour les gardiens : Paul, surtout, mais aussi Brutal, Harry et Dean. Quant à Percy, je l'ai détesté du début à la fin. J'ai vraiment admiré la force de Paul et ses collègues à toujours rester neutre vis-à-vis de lui car des claques, il en mérite et pas juste quelques-unes ! J'ai d'ailleurs été très heureuse que justice soit enfin faite quand j'ai appris ce qu'il était devenu.

Ce livre est vraiment très riche en émotions fortes. Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas pris aux tripes comme celui-ci. L'exécution de Delacroix m'a complètement retournée. Cette scène est encore plus choquante que dans le film tant les détails abondent. Un autre moment très fort du livre a été pour moi l'exécution de John Caffey. J'ai été incapable de retenir mes larmes tant j'ai trouvé cela injuste, triste et courageux à la fois. Plus généralement, j'ai été indignée devant l'injustice dont est victime John Caffey. Ce qui lui arrive malgré ce que nous savons, quelle horreur.

Comme vous l'aurez très certainement compris, ce livre a été un pur régal pour moi ! J'ai vraiment beaucoup apprécié ce livre qui restera sans aucun doute un de mes préférés !
Lien : http://mes.lectures.over-blo..
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J'avais découvert la ligne verte adolescente en visionnant le film emprunté au vidéo club du coin, bref une quinzaine d'année en arrière et l'histoire était toujours très présente dans ma mémoire. Mes plus gros souvenirs, étaient quand j'avais pleuré toutes les larmes de mon corps lors des exécutions, que j'avais détesté Percy, que j'avais souffert avec Paul et surtout m'étais prise d'affection pour Mister Jingles.
Alors, quand on m'a proposé la lecture de la ligne verte lors d'un challenge, je savais à quoi m'attendre. Cela rejoint une conversation que j'ai eu plus tôt sur Babelio, vaut il mieux lire un livre avant son adaptation ou non pour apprécier à juste titre ce dernier? Dans ce cas, j'aurai dit oui! Car il est évident que mes paupières à peine humide pour certaines scènes aurait été des torrents si je n'avais pas su par avance ce qui allait se passer. J'aurai certainement dévoré le livre pour connaitre la suite.
C'est donc une lecture particulière pour moi, j'ai bien évidement aimé cette lecture et ces personnages.
Curieusement ce n'est que le deuxième livre de Stephen King que je lis (le premier étant la petite fille qui aimait tom Gordon), alors je pourrais difficilement dire si c'est un des meilleurs ou non, mais il fait selon moi indéniablement parti des livres à lire au moins une fois dans sa vie.
Je ne résumerai pas l'histoire, d'autres l'ont fait mieux que moi, ce que je peux tout de même dire de mon ressenti, c'est que ce livre est toujours d'actualité. La ligne verte représente une critique de notre société et nous questionne sur le droit de vie et de mort sur autrui… A la fin de la lecture, on peut se poser la question, qui est le monstre de l'histoire ?



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Tel les personnages ayant côtoyés la Veuve Courant, personne ne sort indemne de sa rencontre, et encore moins les lectrices et lecteurs

En 1932, époque qui nous paraît à des années-lumière de notre mode de vie mais pourtant bien plus proche, des hommes mettent en scène la mort avec un brio (sans pour autant éviter quelques couacs). On repense aux récits de bourreaux qui exécutent bêtement leurs tâches, mais bien évidemment l'auteur rend flou cette démarcation ou ligne rouge (voire verte, c'est selon la dyschromatopsie). Que penser de Paul et de ses compagnons en renfermant le livre ?

Oeuvre principale de Stephen King (ce n'est pas moi qui le dis mais Wikipédia !) qui arrive comme d'habitude brillamment à nous faire trembler devant tout le mal qui suinte, dans une atmosphère empoissant le vice. Les éclairs grondent dans cette pièce où trône un siège en fer (non forgé d'épées mais tout aussi tranchant) ; ce dernier n'attend que de déverser des milliers d'Ampère (ou de Volt, mes cours de physique appartenant à ce même passé)

Ainsi, un récit extrêmement éclairant dans un passé empreint de violence et de racisme (toujours comme le nôtre ?) qui nous secoue tel un éclair de génie, à penser à cette "expression macabre d'une telle folie"...
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