La petite fille qui aimait Tom Gordon

Tout d'abord, j'aimerais remercier les éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre tant attendu.

Ce livre m'avait beaucoup été conseillée, j'avais entendu de très bons échos et il me tardait de le découvrir à mon tour. J'avais déjà en ma possession la version poche et quand j'ai vu la version remasterisée par Albin Michel, j'étais aux anges.

Avant de commencer à dire mon avis dans sa globalité, il faut savoir que j'avais déjà commencé ce livre et lu à moitié avant de l'avoir mis en pause car plus dans le mood pour le lire.

Dès que je l'ai reçu, j'y ai vu une occasion de le redécouvrir ainsi que d'en savoir enfin son dénouement. Et je dois dire que j'ai été relativement déçue de celui-ci. Avec les Stephen King, ça passe ou ça casse, et pour l'instant, dans cette collection, je n'ai réussi à apprécier pleinement que le molosse surgi du soleil. Mais je ne baisse pas les bras car ces éditions sont tout simplement sublimes et cela me permet de découvrir de plus en plus d'oeuvres courtes de mon auteur préféré.

A dire vrai, il ne se passe pas grand chose dans ce roman. Il est davantage à lire comme un roman d'ambiance plutôt que de s'attendre à un rythme fou. Je me suis ennuyée la quasi-totalité du bouquin. Je n'ai pas réussi à m'investir dans l'histoire ni dans ses personnages tellement j'avais l'impression de lire la même chose à chaque chapitre.

Certes, on retrouve l'écriture de Stephen King qui est toujours aussi mystique et envoûtante, mais il faut croire que les thèmes abordés ne m'ont pas plus convaincue que cela. En effet, on y parle grandement de baseball et je n'ai pas réussi à me faire aux termes ni à trouver un quelque entrain pendant ma lecture.

La fin ne m'a pas spécialement non plus convaincue même si j'ai bien aimé suivre Trisha malgré tout dans sa quête pour retrouver ses parents au coeur de la nature.
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Je n'ai pas été morte de peur, donc je dirais que c'est du Stephen King moyen, mais par contre j'ai bien aimé être dans cette forêt avec cette petite fille et comme je randonne beaucoup, je ne verrai plus mes pauses "essentielles" aussi sereinement :-). Et j'y ai pioché pleins d'idées, au cas ou ;-).

Relecture. Habilement ambigu quant à l'aspect fantastique. le lecteur garde la liberté de considérer qu'il s'agit des cauchemars et délires de la petite fille.
Le récit pourrait très bien ne pas être étiqueté "Fantasy" en fonction du point de vue du lecteur.

Trisha est la fille cadette d'un couple de divorcés du Maine, avec un frère aîné en pleine révolte contre ses parents, et notamment contre sa mère. Il ne cesse de se disputer avec elle et réclame de retourner vivre avec leur père. C'est au cours d'une randonnée que leur mère leur impose que les deux belligérants perdent la petite fille qui réclamait leur attention qu'elle s'arrêtait un instant. Dans sa crainte d'être aperçue en train de soulager un besoin bien naturel, elle finit par s'éloigner de la route au point de ne plus la retrouver.

Commence une errance et une tentative pour survivre et résister, un jour puis une nuit... avec pour seul ancrage dans le monde des autres hommes, un baladeur radio qui lui fait entendre des nouvelles des matches de Tom Gordon, un beau et talentueux base-balleur.
Cf. lien ci-dessous pour mon avis.
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Stephen King s'est encore surpassé pour cette histoire très sympathique et qui fera trembler plus d'un lecteur. Se mettre dans la peau d'une petite fille n'est pas chose aisée et King y arrive à la perfection nous faisant ressentir, avec une certaine délectation, l'effroi d'une petite fille perdue en pleine forêt et cette peur qui la ronge jusque dans ses os. A lire pour frémir de plaisir !

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Mais comment fait donc Stephen King pour nous tenir en haleine pendant plus de trois cent pages, avec l'histoire d'une fillette qui se perd dans les bois ? Il ne doit pourtant pas s'y passer grand chose, dans ces bois ! Et bien il faut croire que si.

Quand j'ai lu le résumé, j'étais assez sceptique, et c'est un peu sur la réserve que j'ai entamé cette lecture. J'ai fait la connaissance de Trisha, petite fille de neuf ans évoluant au sein d'une famille déchirée par le divorce des parents et les disputes constantes entre son frère et sa mère. Un jour, cette dernière à l'idée de faire une randonnée. Cette idée ne plaît pas à Pete, le grand frère, et ils ne font que se disputer sur le chemin. Trisha, lasse et ayant une envie pressante, s'éloigne de quelques pas dans l'idée de faire son affaire. Et c'est là que tout dérape. Très vite, elle va un peu trop s'écarter du chemin et finir par s'égarer totalement.

S'ensuit alors une longue série de malheurs : des insectes la dévorant sans répit, des chutes douloureuses, des marécages nauséabonds et surtout, surtout, cette chose qui semble la cerner, la suivre, la veiller méchamment dans son sommeil. Effrayante réalité ou bienheureuses hallucinations ? Impossible de le dire, que ce soit de la part de Trisha ou celle du lecteur, et c'est cet aspect-là qui m'a la plus plu lors de cette lecture. Cette tension constante qui nous tient les épaules, les descriptions des terreurs de la petite fille, j'ai vraiment été prise aux tripes.

Tout au long de son errance, Trisha est accompagnée par Tom Gordon, un joueur de baseball. Ce sport est donc particulièrement présent dans l'histoire, d'une manière ou d'une autre, et cet aspect-là m'a, au contraire, plutôt ennuyée, étant donné que je ne m'y intéresse guère. de plus, arrivée à un moment dans ma lecture, j'ai senti comme une lassitude prendre le pas sur le plaisir de lire. J'ai trouvé quelques passages un peu longuets, et quoi de plus normal avec un sujet certes intéressant, mais pas traversé d'une foule de rebondissements.

Néanmoins, malgré ces deux points quelque peu négatifs, Stephen King a réussi encore une fois à me faire ressentir de fortes émotions, en jouant sur l'instinct de survie du lecteur, ses peurs les plus anciennes, et son talent de suggestion n'est plus à mettre en doute à mes yeux. Une histoire loin de faire partie de ses meilleures pour moi, mais fort plaisante quand même.

A travers ce roman on découvre l'histoire de Trisha, perdue dans la forêt des Appalaches.
C'est un bon roman de survie en milieu hostile et un roman d'horreur psychologique.
Trisha est un personnage avec un courage et une détermination incroyables. King décrit avec brio les angoisses de l'enfance et sait s'immerger dans la peau d'une enfant. On frisonne d'horreur avec Trisha, personne n'aimerait se retrouver à sa place….
King est un véritable naturaliste qui observe à la loupe chaque détail de la forêt (Bon parfois il y a quand même quelques longueurs).
Toutefois, j'ai moins apprécié les références au baseball, n'étant pas une fanatique de sport.

Le petite fille qui aimait Tom Gordon est un Stephen King à part. Il y excelle, plus que jamais, dans l'art de cultiver les terreurs les plus profondes, celles issues des profondeurs de l'enfance. Il parvient aussi à l'un de ses portraits psychologiques les plus poussés.
Nous accompagnons, page à page, cette petite fille, seule dans la forêt, poursuivie par ses peurs, et encouragée par la présence virtuelle de son sportif favori.
Le lecteur est happé par la promenade horrifique et il est impossible de lâcher le livre avant d'en avoir vu la fin.

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J'ai une nouvelle fois passé un excellent moment de lecture avec ce Stephen King. C'était palpitant, angoissant et entraînant. J'avais toujours envie de savoir comment ça allait se finir. Un roman qui parlait de courage et de survie. J'ai aimé qu'on se penche essentiellement sur la petite survivante et pas sur sa recherche.

les +:

* L'histoire était prenante ! C'était très intéressant de voir comment Trisha du haut de ses 9 ans essayait de survivre dans la forêt. Elle a dû faire preuve d'ingéniosité et de courage pour manger, boire, dormir et rester en vie. L'ambiance était angoissante par moment.

* le personnage de Trisha était réaliste et très touchant. Cette petite fille courageuse, déterminée, intelligente et téméraire restera un moment dans ma mémoire. Elle donne une vraie leçon de courage et de détermination.

* La plume du King est forte, intelligente, belle et efficace. Il prend son temps pour tout développer et arrive à faire passer énormément d'émotions.

Les - :

* Les passages sur le baseball ne m'ont pas intéressée.

* il y a un rythme inégal et quelques longeurs.
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"La petite fille qui aimait Tom Gordon" de Stephen King m'a déçu.
C'est l'histoire d'une fille de 9 ans qui se perd dans une forêt et on suit son parcours, ses peurs, ses angoisses, ses hallucinations.
Mais perso ça ne l'a pas fait, je n'ai eu aucune empathie envers la fillette, j'ai trouvé cette histoire longue et peu intéressante.