Le molosse surgi du soleil

Pour mon anniversaire, mon fils m'a offert : le Molosse surgi du soleil de Stephen King.
Castle Rock, le 15 septembre.
Kevin Delevan fête son anniversaire. Pour ses quinze ans, il reçoit un appareil photo, un Soleil 660. Ravi, il l'essaie sans attendre... et sans savoir que parfois, quand on tente de capturer l'instant, c'est lui qui vous saute à la gorge.
Le Molosse surgi du soleil n'est pas le meilleur Stephen King que j'ai lu, toutefois il m'a bien plu.
Nous sommes dans les années 1980, Kevin vient d'avoir 15 ans et lui qui rêvait de recevoir un Polaroïd est comblé : son rêve se réalise.
Toutefois les lecteurs de l'auteur le savent, quand un rêve se réalise il peut parfois cacher de quoi nous faire faire des cauchemars...
Et cela, le jeune garçon va vite le découvrir car un étrange molosse se cache dans l'appareil...
C'est simple, efficace car l'écriture fait mouche, comme toujours. On a un personnage fort qui apparaît au début du roman. Je n'en dirais pas plus mais c'est lui qui m'a fait frissonner, surprise, et importe de l'intérêt à l'histoire. C'est un homme vénal qui risque bien de regretter son intérêt pour l'appareil...
Kevin est attachant, c'est un ado des années 1980 avec ses bons et ses mauvais cotés comme tout bon ado qui se respecte lol. J'ai apprécié sa complicité avec son papa et le fait que ce dernier le croit, et l'aide. Ce duo père fils fonctionne parfaitement même si le père n'a pas toujours confiance en certains jugements de son fils, ce qui est normal vu l'évolution de la situation.
J'ai apprécié l'ambiance, les personnages, le fait de me retrouver de nouveau à Castle Rock, ville chère à Stephen King.
Pas de coup de coeur pour le Molosse surgi du soleil mais un bon moment de lecture, c'est déjà pas mal :) Et il y a un petit clin à un autre roman de l'auteur, c'est sympathique.
Il est accessible pour tous, dès 13 ans.
Ma note : 4 étoiles.

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Albin Michel ressort dans sa collection Wiz plusieurs nouvelles de Stephen King. Ces romans sont destinés au jeune public pour leur faire découvrir l'univers de king avec des histoires pas trop longues mais très représentatives de ce que le maître sait faire.

De quoi ça parle ? « Il est à moi, avait-il pensé en posant son doigt sur le déclencheur pour la première fois. Maintenant, il se demandait si ce n'était pas l'inverse. J'ai peur de lui. J'ai peur de ce qu'il fait. »

Castle Rock, le 15 septembre. Kevin Delevan fête son anniversaire. Pour ses quinze ans, il reçoit un appareil photo, un Soleil 660. Ravi, il l'essai sans attendre... et sans savoir que parfois, quand on tente de capturer l'instant, c'est lui qui vous saute à la gorge."»


Ce roman aura été ma lecture d'halloween et franchement il était parfait pour ce jour !

J'ai lu minuit 4 quand j'avais 14 ans, je me souviens ça devait être mon 2ème ou 3ème king, je ne savais pas que c'était un recueil de nouvelles, j'avais flashé sur la couverture et le titre. le molosse surgit du soleil est une des nouvelles de ce recueil.

C'est marrant parce que je ne me souvenais pas de cette histoire, il faut dire que je n'ai jamais relu minuit 4 et qu'en 25 ans j'en ai lu des livres, mais je me souvenais des dernières lignes !

Cette fin m'avait marqué, sûrement parce qu'elle est très représentative du king !

Je prends beaucoup de plaisir à relire ces nouvelles dans cette belle collection, mais autant j'avais trouvé que brume et le corps manquaient de quelque chose autant le molosse m'a totalement convaincue !

Si vous ne connaissais pas Stephen King vous devez vous dire que sortir une nouvelle en roman c'est une arnaque sauf que … Les nouvelles de Stephen King ne font pas 20 pages, il n'est pas rare qu'elles en fassent 250 / 300 ! Cette nouvelle par exemple à l'origine en édition poche compte 250 pages. Et je trouve que le travail éditorial fait sur cette nouvelle collection les rend vraiment plus agréable à lire, je relis souvent les romans de Stephen King mais jamais les recueils de nouvelles alors que là je prends plaisir à relire certaines nouvelles qui m'avaient marqué dans ma jeunesse.

Je trouve que l'histoire du molosse surgit du soleil est vraiment hyper prenante ! Dès les premières pages ont est happé et on a beaucoup de mal à fermer le livre ! On a juste envie de rester avec Kevin et essayer de comprendre ! Les personnages sont vraiment très attachants surtout Kevin et Pop. La relation de Kevin et son père est très bien amené et sa construction bien maitrisée. Stephen King a ce don pour créer des personnages vraiment marquants ! Ce roman se lit très vite, c'est un vrai page turner, il est rythmé, avec une bonne dose de suspens et de rebondissements, on ne s'ennuie pas une seconde !

Après ça reste une nouvelle, ça manque forcément un peu d'intensité, et de détails mais ça reste une excellente lecture qui se dévore d'une traite. À lire ou à relire et à faire découvrir au plus jeunes.


Note 8/10

Stephen King est un auteur mondialement connu et pourtant je n'avais jusqu'ici jamais rien lu de lui hormis, Rage, écrit sous pseudonyme. J'ai à l'inverse vu bon nombre d'adaptations de ses romans et c'est un auteur qui propose des histoires fascinantes. Aussi lorsque l'occasion s'est présentée de lire le Molosse surgi du soleil, je me suis laissée tentée. J'ai donc plongée dans ce livre qui conjugue fantastique et horreur, comme bien souvent avec Stephen King. 

Dans le Molosse surgi du soleil, Kevin Delevan reçoit pour son quinzième anniversaire un appareil photo. Mais celui-ci ne prend pas les photos qu'il veut et photographie toujours la même image : un chien terrifiant qui se rapproche de plus en plus...c'est le début du cauchemar pour l'adolescent, qui essaiera notamment de trouver de l'aide auprès d'un brocanteur de la ville, Pop Merill.

Ce roman "court" de Stephen King, paru avec trois autres dans la série "Minuit", date de 1987. Il n'a pour autant pas vieilli car l'appareil photo reçu par Kévin est aujourd'hui revenu à la mode : un Polaroid. le livre présente un scénario resserré, autour d'un nombre de personnages limités : Kévin, son père et Pop Mérill, le brocanteur. L'histoire nous plonge dans un roman d'horreur par excellence, autour d'un objet maudit qui prend une place de plus en plus envahissante et dangereuse dans le quotidien des héros.

Ce sont là des ingrédients qui auraient dû fonctionner avec moi et pourtant je n'ai pas beaucoup adhéré au Molosse surgi du soleil. J'ai trouvé que l'histoire présentait de nombreuses longueurs, manquait de rythme et devenait finalement peu palpitante. le récit suit une courbe assez prévisible et c'est surtout l'épilogue qui donne un peu de piment au Molosse surgi du soleil. Pour le reste, c'est très classique, dans la lignée des "Chair de poule" qui me faisaient énormément frémir à 9-10 ans ! J'attendais un peu mieux du King ;) !

Vous avez aimer Bazaar ? Alors vous allez adorer le molosse surgi du soleil.
Mais, soyez rassurés, Stephen King ne se contenterait certainement pas de nous pondre un copier/coller de Bazaar qui, de toute façon, est venu après le Molosse.
Non, dans cette nouvelle, il y règne l'esprit de Bazar ; c'est, en quelque sorte, une amorce du roman qui paraîtra un an plus tard (voir préface).
On y retrouve, ça et là, des personnages de la ville de Castle Rock mais peu développés ; le King le dit lui lui-même : "Nous y reviendrons plus tard". Et ce plus tard aura lieu dans Bazaar.

Oui, dans le molosse surgit du soleil, il plane l'ombre de Bazaar.

Kevin fête ses 15 ans et reçoit en cadeau un appareil photo Polaroïd, le Soleil 660, plus précisément. Et, dès son premier cliché, Kevin ressent une très étrange sensation. D'ailleurs, ce soleil 660, fait de bien étranges photos.
Des photos qui mèneront Kevin et son père a rencontrer Pop Merrill (une vieille connaissance du papa qu'il aurait préféré ne jamais rencontrer...).
Ah, j'oubliais, le 4 ème personnage pas ordinaire de cette nouvelle : le Polaroïd Soleil 660.
Je vous le dis, c'est vraiment un appareil photo pas ordinaire, vous croyez le posséder mais c'est lui qui vous possède, que dis-je, il vous obsède !

Je me suis régalée avec cette longue nouvelle. C'était jubilatoire, à plus forte raison quand vous avez suffisamment traîné vos guêtres dans l'oeuvre de King et que vous connaissez déjà les lieux et certains personnages.
L'histoire monte en puissance et finit en apothéose.

Allez y sans craintes, mais soyez prudent, prenez garde au Molosse, ne vous faites pas dévorer.

Un dernière précision : si vous n'avez pas lu Cujo et que, bien évidemment, vous avez prévu de le faire, ne lisez pas le Molosse avant. Cujo y est complètement dévoilé. Et oui, les romans de King sont intimement liés, ce qui est vraiment jubilatoire quand on les à lu, mais à l'inverse très énervant quand on se fait spoiler.
Ah et surtout lisez bien la préface (Note de l'auteur), extrêmement intéressante. Mais les préfaces de King, c'est la cerise sur la gâteau.

Si j'évoque un Polaroid SOLEIL 366 aux propriétés paranormales qui ne produit pas les clichés captés par l'objectif, eh bien je viens de "spoiler" la première moitié de cette nouvelle fantastique. C'est dire s'il ne se passe pas grand chose dans ce roman évoquant un phénomène paranormal "irréfutable" et malheureusement passablement ennuyeux.
Avec un nombre très limité de personnages : l'énigmatique Pop Mérill, Kevin Delevanson et son père, l'intrigue progresse très lentement pour un dénouement d'horreur néanmoins bien marqué.
Même bien écrite avec la fluidité signature d'un de mes romanciers préférés, cette histoire loin d'être le meilleure de ses écrits, m'a plutôt déçue.