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4,17

sur 2082 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un cauchemar sur terre qui m'avait vraiment happé et subjugué lors de ma lecture adolescente.
Très long mais très prenant
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Je lis le fléau dans une intégrale sur liseuse mais apparemment sur Babelio, c'est qu'en deux parties donc je suppose que j'ai largement dépassé la première partie, même si je ne cerne pas clairement où peut être la limite vu qu'il y a 3 parties dans l'intégrale. le premier reproche c'est le nombre de personnages, nombre justifié, mais moi je m'y perds, heureusement il y a une page spéciale sur Wikipedia. Je me débrouille habituellement très bien avec les personnages des romans russes mais là Sue, Susan et autres, je pédale dans la choucroute.
Bon, en fait le seul reproche majeur que j'ai à faire, c'est que j'ai sans arrêt eu l'impression que ça allait virer très manichéen, mais en fait, c'est toujours à ras, à ras, ce qui empêche de pouvoir vraiment le reprocher, mais sans que cela soit vraiment écarté pour autant.
Cette histoire de virus, c'est clairement plus de la science-fiction à l'heure d'aujourd'hui, même si avec la Covid on est loin des 99 % de létalité. Ca me fait penser à ma grand-mère qui pensait avoir échappé à la grippe espagnole grâce au lait ribot, et qui n'avait ni tord ni raison : qui dit isolement, dit autarcie, qui dit autarcie, dit transformation du lait en beurre qui se conserve mieux, et récupération du lait ribot, qui dit isolement dit protection pendant la pandémie. Bien sûr, ça ne marchait pas toujours, certains jeunes isolés se débrouillaient pour se rendre à des bals. Ma grand-mère était l'aîné et n'avait que quinze ans... (à quoi ça tient !!!)
Pour revenir à ce qui correspond apparemment à première vue au premier tome, cela raconte la propagation de l'épidémie, la panique qui s'installe, les mensonges du gouvernement, la folie qui s'empare des hommes et la mort, la mort, la mort…. Et les survivants qui ici ou là errent à travers les Etats-Unis, à la recherche d'autres humains. Nous faisons connaissance avec Stu Redman, Frannie Goldsmith, Larry Underwood, Nick Sorros, Harold Lauder, quelques individus que le virus a épargnés, et qui ont en point commun de rêver d'un homme noir effrayant ainsi que d'une très vieille femme noire, Abigaïl, qui les appelle à la rejoindre. Ce qui n'aide pas, c'est que nombre des personnages mentionnés meurent, évidemment, très vite, et que l'on ne peut guère savoir à l'avance de qui il est important de se souvenir. D'où l'utilité de la page Wikipedia qui au passage, bien que longue et détaillée, ne mentionne que les personnages principaux et pas du tout ceux qui disparaissent relativement vite, même si ce sont des personnages proches des personnages principaux.
L'histoire est très prenante, et bien menée, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée d'avoir voulu faire un pendant post-apocalyptique du Seigneur des anneaux. Comme roman post-apocalyptique, c'est plutôt réussi. Je ne suis pas sûre qu'il soit vraisemblable de vouloir faire un pendant moderne du Seigneur des anneaux. Peut-on créer une mythologie contemporaine, voire dystopique et futuriste ? Une mythologie est toujours spontanée et involontaire au départ à mon avis, en tout cas sans conscience des conséquences qu'elle implique. Reste que ce roman est très prenant et que j'ai hâte de découvrir la suite, même si j'ai toujours des craintes avec cette opposition des deux visions du bien et du mal (mère Abigaïl et l'Homme en Noir).
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J'ai commencé Le fléau, tome 1 en vue de faire une lecture sur le thème de l'actualité. On ne sait jamais que j'apprendrais quelque chose d'utile. À moins de tomber dans la théorie du complot, le point de départ n'est pas semblable, et la finalité non plus (j'espère…).

J'ai la version revisitée de ce livre, c'est-à-dire celle que l'auteur aurait voulu publier dès le départ (beaucoup plus longue). Elle avait été rognée en raison d'un budget limité, raison très bien expliquée dans une sorte de préface. Elle est découpée en "avant d'acheter ce livre" et "après achat" où on reconnait bien l'humour de l'auteur et son humilité face à son succès. Il n'a pas assez pris la grosse tête que pour imposer ses choix, sans une once d'explication.

Bref, j'entame cet immense pavé divisé en 3 et j'ai un peu de mal à m'immerger dans l'histoire. Beaucoup de personnages dont on cite nom et prénom, avec début de contexte, qui finissent par mourir et dont on ne parle plus jamais. Certes, ça donne du corps à l'histoire, mais on finit par se retrouver un peu noyé parmi les personnages, entre ceux dont on va réellement suivre le parcours et ceux dont on ne parlera que pendant 5 pages. Ce n'est qu'à la fin du tome que j'ai fini par identifier quels étaient les personnages héros du livre.

On a aussi une espèce de présence maléfique tout au long de ce premier tome, qui me fait un peu peur, dans le sens où j'espère qu'on ne finira pas comme dans Bazaar avec une fin complètement sortie de nulle part, ou peut-être sortie d'un téléfilm série Z des années 70.

En attendant de découvrir ça, j'entame le tome 2.
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C'est terriblement long, voir éprouvant à certains endroits. Pourtant la magie King opère. L'histoire sans être exceptionnelle, fourmille de milliers de récits franchement intéressants, l'intrigue est subtile et ses ramifications étonnantes... Cette épopée post-apocalyptique qui mêle science, SF et ésotérisme, est une petite pépite qu'il est préférable d'appréhender en l'entrecoupant d'autres lectures afin d'éviter l'overdose... (Critique des trois tomes)
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J'ai lu, semble-t-il une version plus courte, des années 80.

ça ressemble fortement à notre épidémie/pandémie actuelle.
Finalement la seule différence est que le taux de mortalité est bien bien plus élevé dans le bouquin.

Dès le départ, je m'escrime à ne pas m'attacher aux personnages.
Comme on connaît le "pitch" et qu'on devine que cette grippe va tuer beaucoup...
L'angoisse monte avec les pages.
Je comprends pourquoi la couverture mentionne "épouvante" :)

J'étais ravie de le terminer.
J'ai aimé le style, bien sûr. le thème, qui nous touche de près " on ne nous dit pas tout"...
Soulagée de pouvoir fermer le livre, comme je voudrais fermer ma porte à cette saloperie de covid.

Mais je crois que je suis ravie aussi de ne pas avoir lu la version longue. Celle-ci m'a déjà bien épuisée :D

A lire!




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Du grand art, comme à chaque fois avec mon maître de l'horreur.
Pas de sang, pas de viscères. Des morts, bien sûr, en pagaille et à profusion, des jeunes, des vieux, des femmes, des enfants, des animaux... Tout le monde y passe. Pourquoi ? Un fléau touche le monde. Tout le monde ou presque.
Nous suivons les aventures de quelques survivants. Seuls quelques-uns, dont nous avons tout le parcours, depuis leur apparition dans l'histoire jusqu'à... voir le tome 2, je suppose.
Nous sommes poussés dans les retranchements de l'horreur psychologique. Et si une maladie s'abattait subitement sur nous ? Et que l'on ne puisse rien y faire ? Voir tout le monde tomber comme des mouches ? Et nous, nous survivons, que ferions-nous ?
Serions-nous prêt à aider notre prochain, le seul rencontré, ou le pousserions-nous dans le ravin pour être sûr de survivre ?
Et cet homme en noir ? Que nous veut-il ? Pourquoi apparaît-il dans les rêves de tout le monde ?
J'ai suivi les aventures de Stu, Nick, Fran et Abygaël, la peur au ventre, en me disant souvent : mais non ! Mais pourquoi ? Pas lui !
... Et ce n'est que la première partie, parce qu'il y a le tome 2 où, on l'espère, nos héros vont s'en sortir, oui, mais à quel prix ? Et dans quel état ? Vont-il rencontrer pire que l'homme en noir ?
Oui, parce qu'il y a pire que l'homme en noir. Lisez, et vous comprendrez.
Lien : http://gracieuserobert.over-..
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On est en pleine deuxième vague du Covid. Et depuis que j'ai le Fléau dans ma bibliothèque (plusieurs années), j'ai attendu que le livre me choisisse. Voici chose faite. En pleine pandémie, j'ai ouvert le pavé. Et j'ai retrouvé le style King. La narration, la profondeur des personnages et des actions. Et l'horreur, évidemment. Pas de pitié, jamais. Et c'est assez intéressant de mettre en parallèle sa vision de l'époque avec cet événement de 2020 qui nous plombe le moral, la santé et l'économie.
Lecture anxiogène, encore plus à l'heure actuelle. Mais quand on plonge dans le Fléau, impossible de le lâcher... le tome 2 m'attend, je prends ma respiration (masquée), et je reviens (ou pas...).
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A l'heure où un certain virus vient bouleverser toute la planète, il est bon de se rappeler que certains auteurs avaient écrit bien des années auparavant des scénarios similaires (presque prophétiques diraient certains). Bien sûr, le monde n'est pas à ce niveau de létalité et de chaos mais cette histoire donne à réfléchir.
Quinze ans de cela, je lisais ce livre et je l'adorais. Quinze ans après, je retrouve les mêmes sensations, d'autant plus que je l'ai lu dans la version longue c'est-à-dire avec quatre cent pages de plus.
Que se passe-t-il lorsqu'un virus mortel quitte par erreur le laboratoire secret où il a été fabriqué ? Cette vilaine épidémie de grippe se transforme peu à peu en véritable cauchemar car peu d'individus en réchappent. le monde bascule dans l'apocalypse. Certaines scènes sont terribles, froides, incisives mais en même temps si cruellement réalistes. Je pense que si cette situation devait arriver, les gens se comporteraient ainsi : les mensonges du gouvernement pour étouffer l'affaire, la fuite éperdue, les cadavres qui jonchent les villes, l'odeur de putréfaction qui plane dans l'air, l'incompréhension et la peur qui taraude les survivants etc.
Une fois l'épidémie passée, il reste une poignée de gens mais l'auteur, dès le début, nous a doucement introduit les personnages principaux que nous allons suivre durant cette histoire. Ils vont se retrouver petit à petit, d'abord parce que la solitude est insupportable et aussi parce qu'ils sont guidés par une vision. S'unir contre une menace, celle de l'Homme noir qui profite du chaos pour asseoir un pouvoir maléfique.
Ce récit se déploie lentement, avec une abondance de détails qui pourrait ennuyer ceux qui ne sont pas familiers avec l'écriture de Stephen King. Pour ma part, j'aime le rythme qu'il emploie pour planter le décor, pour nous faire découvrir les principaux protagonistes, pour nous emmener vers cet affrontement entre le bien et le mal. Cette maladie étant totalement aléatoire, ceux qui restent sont des hommes et des femmes comme vous ou moi : des gens ordinaires, avec leurs qualités, leurs peurs, leurs doutes et leurs faiblesses.
Il y a beaucoup de personnages, de noms et de lieux mais au fur et à mesure, on finit par les connaître et s'attacher à eux : Stu Redman, Fran Goldsmith, Larry Underwood, Nick Andros, Glen Bateman (etc.) vont devenir familiers, un peu comme des voisins sympathiques (ou pas) qu'on croise dès qu'on ouvre le livre, un peu comme une deuxième vie qui s'offre à nous par magie. J'ai vécu cette lecture comme un moment de pause, comme une parenthèse où je pouvais entrer dans un autre monde bien plus effrayant, bien plus sinistre mais en même temps quelle aventure !
Le style d'écriture est fluide mais il y a quand même quelques longueurs, beaucoup de marques citées et des détails superflus. Les péripéties s'enchaînent lentement car l'auteur prend son temps. Ici, ce n'est pas la fin qui compte mais la route parcourue !
Pour conclure, c'est un gros pavé que je recommande aux fans de Stephen King et aux amateurs de science-fiction mélangé avec du fantastique.

Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Pour les vrais fans, le Fléau est considéré comme le meilleur des King.

En 1992.

Depuis le bonhomme en a sorti quelques palanquées et toute idée de classement est devenu en soi une expérience horrifique.

Soyons prudent, cette saga reste une des oeuvres les plus notables de son auteur. D'une, c'est une fresque épique sans commune mesure ; deux, la galerie de personnages est des plus diverse et réussie qui soit (laissant Salem comme une maladroite tentative d'oeuvre chorale en comparaison) ; trois, plus que jamais on y voit à l'oeuvre le caractère malin de l'homme derrière le clavier de la machine à écrire.

Oui, King est un malin. Plus que ça sans doute. Il part d'un cliché : la lutte contre le bien et le mal, bien manichéen et tout. On se lamente – pfff ! –, encore ! Et certes au début du second livre, je me suis dit : je n'ai pas vraiment envie de lire ça, le combat entre le méchant très méchant qui règne sur un Las Vegas, Nevada, peuplé de sbires tous plus pervers et brutaux les uns que les autres et la gentille très gentille à la tête de la communauté des bons américains de Boulder, Colorado, qui veulent la liberté individuelle et respecter la constitution, la main sur le coeur, entonnant le Star-spangled banner les larmes aux yeux.

Oui, il part du cliché. Et s'en éloigne, mieux le détricote, mieux l'emberlificote. Les méchants ne sont pas complètement méchants, on en vient même à se troubler des quelques failles de l'incarnation du mal qu'est Randall Flagg ! Et les gentils ne sont pas si gentils, jusqu'à l'orgueilleuse mother Abigail... et ces démocrates en herbe qui n'hésitent pas à manipuler les foules pour les faire aller dans le sens qui leur convient, bafouant d'entrée de jeu les valeurs qu'ils entendent faire perdurer, on en fait quoi ?

King est un malin. le noir et le blanc, oui... mais tout ce gris ! Contemplez tout ce gris ! Et la conclusion d'un pessimisme assumé, d'un humanisme qui finit par battre en brèche le prêchi-prêcha religieux qui émaille le récit. nous sommes bien loin d'un happy end hollywoodien !

Pour autant, on peut regretter quelques points : la longueur du second livre (quelques coupes n'auraient pas fait de mal), le discours gnangnan autour de Dieu et du diable, le kitsch américain qui verse dans le ridicule plus d'une fois (c'est nous qu'on est le peuple, dit un des personnages avec tout le bon sens du middle west dont il est capable).

Au-delà de ces réserves, demeure la jubilation que provoque en moi ce sens de la narration, absolument sidérant, dont fait preuve King : comment il nous fait croire ceci pour finalement nous servir cela, comment il étire le suspens, comment il joue avec nos nerfs avec une totale confiance dans son propos.

Bref, comment il raconte les histoires. Je ne m'en lasse pas.
Lien : https://www.tristan-pichard...
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J'ai lu ce livre après avoir vu de brefs passages lors de la diffusion du film à la télé.
Ça m'a donné envie de lire le livre. A la bibliothèque municipale, il n'existait qu'en intégrale (donc environ 1000 pages voire plus ^^) mais cela ne m'a pas fait peur, étant donné que j'étais une accro des livres à cette époque (j'enchaînais livre sur livre pendant toute l'année).
Il m'a fallu 1 mois pour le lire quand même ^^ Mais ça a été le seul livre de Stephen King que j'ai lu, je n'ai pas réussi à accrocher aux autres bien que j'en ai eu commencé certains mais sans les finir :-(
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