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4,17

sur 2082 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Depuis longtemps, je voulais lire ce roman choral, d'abord par intérêt pour Stephen King, ensuite avec une motivation supplémentaire après la survenue de l'épidémie de Covid 19 qui a indéniablement changé notre vision du monde, jusqu'ici fort naïve sur la sécurité sanitaire de nos sociétés. le premier tome s'attache à la survenue de la catastrophe sanitaire: un virus mortel s'échappe d'un laboratoire, son taux de mortalité est à plus de 90%, c'est l'hécatombe. Évidemment on s'identifie facilement, on repense à toutes ces toux entendues dans les métros, les bus, les salles de cinéma, qui, jusque là anodines, se sont mises à nous effrayer. Je me suis assez rapidement attachée aux personnages, qui sont tout de même assez nombreux au début, il faut s'accrocher un peu, mais comme on en perd pas mal en cours de route, à la fin il reste un petit noyau dur ^^
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Le premier tome du Fléau est une totale réussite. le déroulement de l'histoire est impeccable, les personnages types de l'univers de Stephen King sont bien présents. Un roman ambitieux, très divertissant. le Fléau fait partie des oeuvres les plus appréciées du King et l'on comprend très vite pourquoi.
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Eh ben, voilà une lecture assez longue, je dois bien l'avouer. Mais tellement intéressante et prenante.
Sur le coup, on est assez impressionné par le monstre qu'est ce premier tome, puis lorsqu'on arrive au milieu de l'histoire on comprend ce que veut dire Stephen King lorsque dans sa préface il explique les raisons de la réédition du Fléau. Que serait une histoire digne de ce nom sans ses détails et l'approfondissement des personnages. Ainsi la moitié du roman se passe avant et pendant la pandémie afin que le lecteur puisse comprendre et mieux saisir les enjeux de l'intrigue qui vont suivre.

J'avoue que le Fléau a été une lecture en parallèle de deux romans afin d'alléger un peu mon face à face avec la bête et ne pas tomber dans le désespoir. Car oui, le roman est noir, on est sous tension et on marche à l'aveugle. On s'inquiète pour ses personnages qu'on a appris à connaitre, on appréhende leur rencontre avec l'Homme noir mais aussi les épreuves qu'ils vont endurer sur leur route jusque la Mère Abigaël.

En réalité, ce n'est pas qu'une lecture physique mais aussi psychologique. le lecteur ne peut pas en ressortir indifférent. Impossible !
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Ne surtout pas se laisser effrayer par l'épaisseur et le poids de ce bouquin. Ces 1200 pages (environ 1kg) se consomment sans lever le nez !
Carrément !
D'entrée de jeu, dès le moment où le virus fatal quitte le laboratoire secret dans lequel des scientifiques élaborent leurs cocktails mortels, le lecteur est littéralement happé dans la spirale de folie concoctée par Stephen King. Une aventure haletante destinée à emporter le lecteur sidéré dans un monde chamboulé où tous les repères habituels ont disparu.
Tout cela, bien entendu, est très manichéen ! c'est normal, évidemment, puisqu'il s'agit d'un combat impitoyable entre le bien et le mal, où les bons et les méchants vont se rendre coup pour coup. Et croyez-moi, pour chauffer, ça va chauffer !
Allez hop, sur le ring !
A ma gauche l'homme noir, personnage sans âge, dont la simple approche vous glace le coeur.
A ma droite, Mère Abigaïl, 108 ans au compteur, dont la chaleureuse présence vous réchauffe l'âme.
Entre les deux une foule de personnages plus ou moins sympathiques, tous bien campés, certains carrément épouvantables, ceux là étant d'ailleurs les mieux croqués, rescapés de l'épidémie qui vient de décimer 99,4% de la population !
Le récit est mené de main de maître par Stephen King qui, comme à l'accoutumée, nous administre la preuve de son prodigieux talent de conteur, servi par une imagination débordante.
D'Est en Ouest, du Sud au Nord, une traversée des Etats-Unis, sanglante, grotesque, haletante, éprouvante, parfois émouvante, permettant à ces héros malgré eux de se surprendre eux-mêmes, de se sublimer, d'exalter leurs meilleurs ou leurs plus bas instincts.
Une seule obsession pour tous ces gens : la quête d'un nouveau havre où l'existence pourra se reconstruire.
Mais comment et à quel prix ?
Pour le savoir, n'hésitez pas à ouvrir ce plantureux pavé et à vous plonger dans ces aventures au goût d'apocalypse !
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Encore un très bon livre du King. Cette version est la version augmentée par rapport à la publication originale, et j'avoue avoir lu quelques pages de façon plus rapide car certains développements ne me semblaient pas forcément très utiles. le fait de lire ce roman après la crise du COVID réveille des souvenirs et peurs des débuts de l'épidémie. Il faut bien reconnaitre que les réactions humaines et politiques décrites ici ne manquent pas de faire écho à la réalité que nous avons vécu. Après avoir lu les 764 pages de ce premier tome, j'enchaine avec curiosité sur le second (pavé!) tome.
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Le Fléau nous rappelle un peu les deux ans que nous venons de vivre 🦠. Un éternuement, une toux, la fièvre puis une maladie. Mais dans ce roman elle est mortelle à plus de 99% ! Quelques personnes vont y survivre, mais ont-ils vraiment fait le plus difficile ? Une quête s'annonce…

Un bon premier tome, on y trouve quelques longueurs même si finalement cela m'a permis de m'attacher aux différents personnages. Ils sont nombreux mais au fil des pages on sait rapidement qui on doit retenir et qui ne fait pas long feu... Bons ou mauvais, les personnages principaux m'ont tous plu, je les ai trouvés travaillés.

J'ai aussi adoré l'ambiance, le début avec l'épidémie, le stress, le traitement des médias, mais aussi la seconde partie qui contient bien plus d'action.

Il ne me reste plus qu'à poursuivre cette histoire !
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Un premier tome inquiétant pour cette réédition de 1990 disons "complète" par rapport à celle des années 70 coupé par l'éditeur. Très bien construit nous suivons de nombreux personnages d'une réalité bluffante ! Ce qui fait la force du King j'ai l'impression; créer une ambiance réaliste dans un univers qui ne l'ai pas, car même si la trame de l'histoire est simple (épidémie mortel déciment presque toute la population) d'autres éléments étranges et fantastiques viennent s'imbriquer à l'histoire. l'intrigue avance très lentement donnant plus de poids à l'ambiance et à la profondeur des personnages, ce qui peut paraître long mais est indispensable pour bien rentrer dans le roman, sachant qu'il reste deux autres tomes.
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La première fois que j'ai lu ce livre (il y a plus de 15 ans) j'étais incapable de le poser pour m'arrêter. C'est du Stephen King comme je l'apprécie, avec ses critiques de la société américaine, ses messages explosifs et son imagination débridée. L'ennemi de ce livre n'est ni l'épidémie, ni même "l'homme noir" alias le diable, mais l'humain. L'humain fléau pour lui-même. L'humain qui n'apprend pas de ces erreurs et recommence sans fin la boucle de sa perdition. Une chose est certaine, ce roman ne m'a pas laissé indifférente.
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Excellent !!!!
Du très bon King !
Sans conteste un des meilleurs livres de l'auteur que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à présent.



Un roman un peu long, mais admirablement bien écrit

Le roman est très bien écrit. On découvre une galerie de personnages impressionnante, aux personnalités complexes et travaillées, qui permettent à l'auteur de nous proposer une multitude de réactions face au malheur. le scénario, lui, est apocalyptique, fantastique, très intelligent et parfaitement amené.

On pourrait reprocher à l'auteur la longueur de son texte. 768 pages, c'est pas rien ! Chaque chapitre nous narre la vie d'un des nombreux protagonistes, de manière parfois un peu lourde, mais chaque élément contribue à amener le lecteur à réfléchir sur les relations et les réactions des personnages. Aussi à éprouver beaucoup d'empathie pour eux, face aux évènements qui surviennent. Un pavé, certes, mais dans lequel on se laisse rapidement embarquer.

L'histoire est superbement amenées par des chapitres cours, des enchaînements incroyables et des ellipses narratives qui participent à la tension que dégage ce titre. On ne lit pas, on VIT la propagation du virus. Et plus tard, on ressent les difficultés et l'espoir de chaque protagoniste.

D'un fait, en apparence anodin, Stephen King nous développe un récit incroyable où se mêlent habilement action, réflexion, amour et une touche de fantastique. A mon sens, cette touche surnaturelle n'était pas indispensable. La première partie du Fléau est à elle seule suffisamment bien écrite et palpitante pour faire un bon roman, mais Stephen King aime faire frissonner ses lecteurs et l'arrivée de L'homme noir va permettre à l'auteur de donner un second souffle à son histoire.
Lien : http://biblio-steph.over-blo..
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Dans ce roman dystopique, le maître de l'horreur dresse le tableau (lointainement familier) d'une épidémie mortelle. Il y décrit avec justesse (il me semble), la panique, l'étonnement, la folie qui arrive, ainsi que le besoin de société. Avec une trame principale étonnement réaliste, les détails surnaturels semblent à leur place: plus rien ne va plus, mais l'humanité semble survivre.
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