Le fléau, tome 1

Ici, comme son titre l'indique le monde est frappé d'un "fléau" et seuls quelques hommes et femmes y survivront. comme dans beaucoup de romans de stephen King, le bien se retrouve face au mal. Les caractères, les idées, les sentiments des personnages sont très importants et tiennent une place prépondérante. mon seul regret : il y a parfois quelques longueurs.

Heureusement, dans ce dernier tome l'action est de retour. Mon intérêt pour l'histoire a donc repris, fasciné par les aventures des groupes qui se rendent à Vegas. Car, comme dans le premier tome, les expéditions sont les parties les plus intéressantes du récit. Les épreuves lors des déplacements, nous permettent de découvrir les personnages. Stephen King est parvenu à rendre ses personnages vivants et attachants. Ils sont fouillés et toujours aussi intéressants. Il réussi à nous en fait découvrir de nouvelles facettes même si nous pensons les connaitre. Malgré la longueur du roman, Stephen King maîtrise parfaitement son récit. L'effroi de la confrontation inévitable entre les deux groupes est palpable et angoissant. Les descriptions des paysages sont aussi superbement rendues. Bien que le dénouement soit à la limite simpliste et insatisfaisant, l'auteur a su s'en sortir avec ingéniosité étant donné la complexité de la situation.
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: la première partie de ce livre peut paraître longue, car Stephen King met chacun de ses personnages en place afin que nous les connaissions le mieux possibles. cependant, même si l'action démarre effectivement en milieu de roman, on ne s'ennuie pas car l'on vit la propagation et la fin du monde tel que nous le connaissons en "direct".. Dès lors les quelques survivants vont devoir agir, et l'on va voir comment chacun d'eux va le faire face aux doutes, aux espoirs, a la peine d'avoir perdu des êtres chers.... Et chacun voit aussi l'homme noir dans ses rêves, effrayant, mystérieux et angoissant, qui est il ? que veut il ? je pense que tout cela sera expliqué dans le tome 2 que je vais rapidement lire

Contrairement au premier tome, celui-ci est long et sans action. La migration est la partie la plus intéressante du récit. Tout au long des déplacements, nous pouvons découvrir les doutes, les peurs ou même la désinvolture des personnages. L'exode de chacun vers un lieu commun, dans ce monde post-apocalyptique, est très bien décrit. Par contre, l'organisation de la ville, surtout celle de Boulder, est lente et décourageante. L'augmentation de la population avec l'arrivée quotidienne de nouveaux venus, les réunions et les pourparlers pour organiser la ville deviennent redondants. le deuxième camp est aussi développé mais plus succinctement, et on voit parallèlement se construire une lutte déterminante. Malheureusement avec un si grand nombre de pages, il est difficile de ne pas avoir de longueurs. C'est à mon avis le principal défaut de ce tome.
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Le fléau fait partie de ces lectures dont je garde surtout un ressenti, des émotions, des impressions. C'est un peu la magie de Stephen King : se sentir acteur de l'histoire et garder en mémoire très longtemps son histoire et ses personnages.

Alors bien sûr le rythme est lent et on ne peut pas dire qu'il y ait vraiment d'action sur les plus de 700 pages de ce tome : les premières pages parlent du déclenchement de l'épidémie (et finalement, quel intérêt à décrire le monde d'avant que l'on connaît ?), on découvre un grand nombre de personnages dont une partie va vite disparaître à cause de ce fameux fléau (il est de bon ton de ne pas s'attacher trop vite !). On est surtout plongé dans la vie de monsieur et madame tout le monde, dans leurs pensées et aspirations face à ce monde qui s'effondre et dans lequel ils vont devoir continuer à vivre.

Ce livre est une petite merveille : on pourrait se dire que l'ambiance va être pesante mais c'est presque tout le contraire. Les personnages qui survivent doivent se réinventer : certains ne vont pas y arriver alors que d'autres si. Et c'est probablement sur ceux-là qu'il faut s'attarder puisqu'ils sont porteurs d'énormément de réflexions. Alors bien sûr, comme toujours dans un bon roman qui se respecte, vous n'allez pas apprécier tout le monde : certains personnages étaient particulièrement antipathiques et ce dès leur première apparition.

J'ai été emportée par cette histoire, par la quête d'un ailleurs et ce besoin de se joindre à d'autres pour donner un sens à ce nouveau monde, survivre à celui qui s'effondre. Les traits humains, bons comme mauvais, se reproduisent encore et toujours. C'est aussi ça qui fait la crédibilité de l'histoire développée par Stephen King. le tout est de savoir si les survivants sauront se contrôler pour rebâtir une civilisation.
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Je me suis lancé dans cette lecture avant de me plonger dans son adaptation télévisuelle The Stand (2020).
Malheureusement, j'ai en ma possession que la version abrégée sorti aux éditions J'ai Lu. Néanmoins, j'ai encore une fois apprécié la fluidité de la narration, la pluralité des personnages et leur caractère unique. L'affrontement manichéen est plutôt réussi, surtout ses prémisses qui prennent le temps de monter en intensité avant de se finir de manière explosive. le dernier chapitre fait office de prologue et permet de clôturer efficacement le roman.
Encore une fois, on retrouve tout un tas de références aux autres romans de King avec notamment la Plymouth d'Arnie Cunnigham ou encore les villes d'Arnett et d'Hemingford Home.

Comme c'est étrange de se plonger dans ce roman après les deux années que nous venons de vivre…
Écrit en 1978, ce roman raconte comment un virus créé dans un laboratoire secret de l'armée américaine va décimer la quasi-totalité de la population.

La préface écrite par l'auteur est hyper intéressante. Il y explique qu'il a dû, pour la première publication du roman, en amputer une bonne partie car son éditeur le trouvait trop long. En 90, la première édition a été retravaillée, et l'auteur a pu ajouter des passages qui avaient été initialement supprimés.
Ça m'a permis d'appréhender le roman autrement je pense, en sachant que ce que l'auteur avait rajouté lui paraissait important pour l'histoire dans sa globalité.

J'ai beaucoup aimé la description de l'auteur sur la manière dont se propage le virus, comment il passe d'une personne à l'autre et finit par devenir incontrôlable avant même que les gens aient eu le temps de réaliser quoi que ce soit.

J'ai eu du mal au début à me souvenir de chaque personnage vu qu'ils sont nombreux et très dispersés, mais au bout de quelques chapitres je m'y suis faite (l'avantage aussi du virus, certains personnages ne sont pas restés très longtemps 😂)

J'ai retrouvé l'écriture et les caractéristiques que j'aime chez cet auteur.
Malgré le pavé qu'est ce livre je n'ai pas ressenti de longueurs.
L'histoire évolue assez rapidement pour que je ne m'ennuie pas, après la découverte et la propagation du virus, on voit ses conséquences sur la population, puis la manière dont les survivants vont essayer de s'en sortir.
Comme dans la réalité, ce qui est un drame pour beaucoup de personnes va être une opportunité pour d'autres, et on voit évoluer le récit vers un conflit entre deux camps qui se forment peu à peu.
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"Le fléau' est la vision apocalyptique de Stephen King d'un monde décimé par un virus terrible et engagé dans une lutte élémentaire entre le bien et le mal. le destin de l'humanité repose sur les frêles épaules d'une poignée de survivants. Un livre que j'ai lu en cette période de Covid. King y donne des détails horribles. Bon, il s'agit d'un récit apocalyptique et il convient de s'emparer de ses codes, sans néanmoins chercher l'originalité à tous pris. King est un merveilleux romancier, même si parfois il tire ses chapitres en longueur. Comme je veux connaître la fin du récit, je m'attèle au volume II sans tarder.

Ouf ! Content de l'avoir terminé et déçu, forcément, vu que l'histoire n'est pas terminée : il existe un tome 2.
Si certaines parties du roman sont très prenantes, j'y ai aussi trouvé quelques longueurs et pas des moindres ! Notamment le passage consacré à Abigaël, j'avoue avoir survolé certains paragraphes.
L'histoire est pourtant captivante étant donné l'actualité de 2021, on s'y plonge sans problème mais c'est à mon goût bien trop long.
Je n'ai pas envie de lire le tome 2 pour le moment même si j'aimerais connaître ce qu'il advient des personnages et comment tout cela se termine !

On va pas se mentir, lire du Stephen King c'est fermer les yeux sur le nombre de pages, mais ça vaut le coup!

Pour mon premier essai, direction le Fléau, l'histoire d'une pandémie de grippe qui décime 99,4% de la population. le tome 1 se concentre plutôt sur la propagation, hors de contrôle, de ce virus.
Les descriptions sont longues et complètes (sentiment des personnages, caractères, décor, etc), mais contrairement à ce que l'on pense, ce n'est pas pompeux, mais nécessaire. On vit l'histoire, on est plongé dans la trame, dans l'angoisse. C'est comme aller au théâtre, ou encore regarder une série où les premiers épisodes poseraient le décor.
On s'y croit.