Ainsi l'architecture religieuse continue à se développer au siècle des Valois. D'autre part, l'architecture privée, dont il ne subsiste à Dijon aucun spécimen antérieur au XIVe siècle, fait son apparition ; et il faut compter parmi les principaux attraits artistiques de la ville la promenade qu'on peut faire à travers les rues étroites avoisinant l'ancien palais ducal, dont les unes ont gardé l'allure boutiquière, et les autres, le caractère imposant, la richesse décorative, qui convenait chez des bourgeois enrichis par le commerce ou anoblis par l'exercice des charges municipales.
La beauté de ce panorama, remarquable surtout de la montagne de Larrey, est déjà instructive. Mais il est des causes profondes pour lesquelles la « ville aux beaux clochers », comme l'a surnommée Henri IV, est née là, a grandi sans interruption, est devenue de bonne heure un centre politique et économique. N'est-ce pas l'endroit où s'ouvre la voie la plus courte et la plus aisée qui fasse communiquer la vallée de la Saône et du Rhône avec le bassin parisien ?