Pas de grosses améliorations concernant la sursexualisation des personnages, on en vient même à des scènes de torture avec pauses lascives, mais bon, j'essaye de me concentrer sur la trame principale qui avance ici un petit peu.
Il faut dire qu'il était un peu temps d'entrevoir qui est cette fameuse organisation les Sept lunes. Pour l'instant, rien de bien palpitant à part qu'ils ont des méthodes ultras louches : torture d'enfants, modifications génétiques pour engendrer des tueurs, et visiblement assassinats. Je ne sais pas où cela va nous mener, mais clairement l'exploitation de ces « méchants » a intérêt à tenir la route, car c'est un peu bancal pour l'instant. Car pour moi, l'existence d'une telle société doit avoir une raison et jusqu'à présent, on a l'impression de vivre dans un monde tout à fait normal qui ne justifie pas les Sept lunes. À voir donc ce que cela donnera par la suite.
Ritsuka finit donc par décoder le message qu'il avait trouvé. Il obtient quelques informations concernant les Sept lunes et par ricochet sur ce qui est arrivé à Seimei. Je ne vois toujours pas en lui quelqu'un de bien. Je ne sais pas, je n'arrive pas à me défaire de cette impression et je me dis que si mon instinct est bon, alors tout n'est pas aussi noir et blanc que l'on veut nous faire croire. Ce serait une bonne chose, car cela donnerait plus de dimension à l'intrigue, sans je l'espère allait dans une direction trop alambiquée.
Comme dans les autres tomes, nous assistons à des combats, où Ritsuka est pour l'instant absent. On peut comprendre l'attitude de Sobi, mais pour le coup, nous n'avançons pas tellement sur la raison de ces affrontements. Même la « révélation » faite par le dernier duo à rencontrer Sobi ne me donne pas satisfaction. Là encore, à voir ce que cela donnera, mais clairement si les combats continuent de s'enchaîner sans réel but… je vais perdre le peu d'intérêt que j'arrive à garder.
Deux choses que j'ai par contre trouvées plutôt sympathiques. Déjà, Ritsuka arrive petit à petit à sortir la tête de l'eau. Il s'entoure avec ses amis, et semble arriver à un peu mieux gérer sa mère (même si clairement, ce n'est pas à lui de le faire… mais passons sur cette incohérence monumentale). Deuxièmement les Zero. Ce duo qui doit avoir sensiblement le même âge que Ritsuka a quelque chose de décalé et d'attendrissant. Ce sont des pestes, mais en grattant un peu, on voit aussi que ce sont des enfants qui ont été abandonnés et qui cherchent leur place. J'ai beaucoup apprécié la tournure des événements après leur combat contre Sobi. C'est aussi une porte ouverte à des informations importantes, je pense, pour nous lecteurs.
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La douleur est la preuve que l’on est en vie.
La douleur engendre la peur. Tu ne dois pas la redouter. Habitue-toi