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♫Je retourne aux sources de ce qui faisait nos vies
d'ours de Grizzly
je redeviens l'ours, le grizzly
lassé de la course de nos insatiables envies
un ours, un grizzly♫
-Yvan Marc + Ours - 2016 -
---♪---♫----🐻---✒---🐻----♫---♪---
Comme ils disent, antre nous
les chats font pas des chiens
Un ours mâle est chez les humains
Rayon de miel vs léchouille aucun tabou
Si l'ours te voit tu verras plus d'ours en peluche
ne pas doigter le pot de confiture
avant de caresser la fourrure
Comme des bêtes , chaman chez les Mapuches
Le charnel, les forces de la nature, les âmes-Ours
l'Ecrivain est un animal comme les autres, à chacun son recOurs..


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Un terrible incendie dans un chalet. Arthur Bramhall a beau vouloir tenter de sauver les feuilles de son dernier manuscrit tout juste achevé, son roman partira en fumée avec tout ce qu'il possédait. Désespéré, anéanti, on l'encourage aussitôt à le réécrire. Et voilà qu'un an plus tard, il tape le mot fin à "Désir et destinée". Soulagé et heureux, il compte bien aller fêter ça au village. Mais pour être certain que cette fois-ci, son manuscrit ne finisse pas dans les flammes, il le dissimule dans une mallette qu'il va déposer secrètement sous un tas de humus, au pied d'un grand épicéa. Un ours, témoin de cette scène et à la recherche de miel, s'empare de la mallette et réussit à l'ouvrir. Dans son esprit, ça cogite. Il en est sûr, ces feuilles vont lui permettre d'assouvir ses petits plaisirs sucrés. Vêtu d'un pantalon et d'un t-shirt, il prend le train et se rend dans la grande ville, ne s'attendant sûrement pas au tapis rouge qu'on allait lui dérouler...

Un ours peut-il reléguer dans l'oubli Ernest Hemingway ? Visiblement oui ! Parce qu'il a volé un manuscrit et s'est fait passer pour un écrivain de talent, un ours va devenir le nouvel écrivain que tout le monde va s'arracher. Adapté du roman éponyme de William Kotzwinkle, cet album graphique est une véritable satire sociale du petit monde de la littérature. Des agents aux éditeurs en passant par les lecteurs ou les journalistes, personne ne semble avoir réalisé que derrière Dan Flakes se cache un ours. Tous le portent aux nues et voient en lui le nouveau phénomène littéraire. Quant à l'ours, il semble, lui, parfaitement s'adapter aux humains. Un récit jouissif et ironique pour qui veut bien se laisser emporter par ce scénario et une réflexion intelligente sur l'écriture, l'écrivain, les médias ou encore la célébrité. Alain Kokor, de par son trait efficace et charbonneux et sa colorisation monochrome, nous plonge dans une ambiance un brin loufoque.
Un conté décalé et acerbe...
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Adaptation du roman de Kokor que je n'ai pas lu. Un joli trait de crayon épais aux couleurs souvent orangées. Un écrivain vit dans une cabane dans les bois. La précédente a brûlée, ainsi que son cher manuscrit. Avant de se rendre au village pour arroser l'achèvement de la réécriture, il va le protéger en l'enterrant au pied d'un arbre. Un ours va le trouver et l'exploiter. Regard sur le monde de l'édition et des romans commercialisés, façonnant l'identité d'un écrivain. Décalé et réaliste.
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vanitas vanitatum, et omnia vanitas !
Tout de suite, ça en jette de commencer une critique par une citation latine, vous ne trouvez pas ?

Un écrivain, retiré à dans la campagne du Nord des Etats-Unis, se fait voler son manuscrit par un ours. Cet ours va se rendre à New-York, le faire éditer et rencontrer le succès. le dessin est réaliste, le trait est vif, c'est une bichromie, un noir et un ocre tirant sur l'orange, seul l'orange prend des nuances presque naturelles.

C'est un récit loufoque, absurde, mais aussi ironique voire sarcastique, il épingle le milieu de l'édition, la promotion des livres et les relations dans ce monde plein d'effervescence et de vanité. J'ai adoré l'humour, le ton décalé, personne ne s'offusque qu'un ours ait pu écrire un livre, “il ressemble à Hemingway !” Un grand et gros personnage dégingandé, n'ayant pas les codes de la société, l'ours semble perdu dans ce monde d'humains citadins mondains, certainement pas à sa place, mais le goût de l'exotisme, de la nouveauté des humains le propulse en avant dans les médias. Les plus à l'ouest dans cette histoire, c'est ce microcosme totalement snob des médias, du marketing, du journalisme, toute cette effervescence en devient totalement ridicule, vaine et vaniteuse.
Et j'ai ri haut et fort ! Réjouissant.
« Odi panem quid meliora . Ça veut rien dire, mais je trouve que ça boucle bien. » Loth d'Orcanie

Message privé : J'ai trouvé dans mon livre ramené de la médiathèque, une surprise, un petit message privé fort sympathique ! Un petit supplément de bonheur pour moi et un grand merci pour celle qui se reconnaitra !
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Adaptation en B.D. d'un roman de William Kotzwinkle qui m'a donné envie de découvrir cet auteur. « Allons, allons, Arthur, tout n'est pas perdu ... Il nous reste l'imagination » (page 9). Dans la plupart des B.D. les personnages sont soit, des humains dont l'image est plus ou moins réaliste, soit des animaux anthropomorphiques. Dans celle-ci les humains sont assez réalistes, les humaines aussi d'ailleurs ... et l'Ours, pareil ! Qu'est-ce que c'est drôle un ours ! En fait l'ours est un homme comme les autres ; Gourmand atavique (et pas que de miel), instinctif, naïf et maladroit (suis-je un ours ?! ... pas toujours, hélas !). Il a de plus une compréhension limitée du langage humain, de la politesse, cette hypocrisie nécessaire. Mais les quelques mots qu'il a compris suffisent à faire de lui un homme tout à fait honorable. Pages 92-93, les planches les plus érotico-loufoques que j'ai lues/vues ! Milo Manara n'a plus qu'à rhabiller ses nymphettes et en plus Bip-Bip le Road Runner & Will le Coyote assurent le spectacle (je n'en dis pas plus, bande de dégoutants personnages :-). Comment ? Je n'ai pas fait de résumé ! Bon d'accord ; pendant que l'ours assure en tant qu'écrivain (surtout question promotion), parce qu'il a volé le manuscrit d'un pauvre con de scribouillard dépressif, celui-ci (Arthur) revient à la nature et devient en quelque sorte un ours, les vases communicants en somme. Chouette B.D. donc qui vaut pour moi 4*. Allez, salut.
P.S. : Après ça il y en a qui vont aller zieuter la double-page 92-93 dans leur librairie préférée, bonne rigolade !
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Histoire d'une non-rencontre forestière entre un écrivain et un ours.
L'écrivain a tout perdu : son premier manuscrit a brûlé ; le second, précieusement conservé dans une mallette au pied d'un arbre... disparait. L'écrivain sombre dans une dépression d'où le tire un bûcheron philosophe, ce qui le conduira à... disons, une forme ursine de développement personnel.
Et l'ours, me direz-vous ?
L'ours part en ville, où il devient... un écrivain à succès.
Un dessin plein de charme et de poésie, un dosage parfait entre humour et mélancolie, j'ai beaucoup aimé cette BD bizarroïde, librement inspirée d'un roman qui semble tout aussi bizarroïde.
Challenge Bande dessinée 2022
Challenge Départements
LC thématique de mai 2022 : "Nos amis les bêtes"
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Un ours découvre en forêt un manuscrit. Flairant la bonne affaire (la possibilité de se procurer, grâce au manuscrit, ce dont il raffole, du miel tout particulièrement), il prend la route de New York. Suite à une rencontre fortuite, il va devenir l'écrivain que tout le monde s'arrache...

Cet album, adaptation du roman de William Kotzwinkle, constitue une réflexion amusante sur le processus de création, mais surtout, une charge acerbe contre le monde de l'édition, et plus généralement, contre le vedettariat. L'emballement médiatique autour de cet improbable écrivain, tellement différent des autres (et pour cause !), est risible. Bien sûr, il y a besoin, pour apprécier cet album (ce qui est mon cas), d'adhérer au parti pris de l'histoire selon lequel personne ne voit l'ours pour ce qu'il est réellement, c'est à dire un plantigrade. Ceci acté, on se délecte de certaines répliques et attitudes hilarantes de l'ours, personnage totalement décalé...
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Rares sont les passionnés en ce bas monde. Mais l'ours qui nous intéresse, lui, l'est pour deux. Sa quête : le miel. C'est bien simple, alors qu'Idéfix réfléchit en nombre d'os, notre plantigrade Dan Flakes estime tout en terme de miel, mesure, compare, soupèse le moindre objet en échange d'une portion sucrée. Il vous échangera facilement un bibelot si son intérêt guette. Pas bête, la bête ! le poilu a de la suite dans les idées et un estomac à faire pâlir plus d'un marquis de Sade.

Réflexion sur l'écriture, l'anonymat, la célébrité, la médiatisation, l'image artificielle, la fabrication d'un personnage public, ce nouvel opus d'Alain Kokor est finement mené. Pourtant adapté de William Kotzwinkle, on y retrouve les thématiques fétiches de notre poétique havrais : l'ours tout d'abord, l'animalité, l'anthropomorphisme, ses magnifiques binômes constitués d'un bavard et d'un mutique, ses réflexions sur le monde global, l'écologie, la bêtise humaine, l'ensemble toujours teinté d'espoir et de pirouettes positives. Après les parfaits "Kady", "Balade balade" ou "Supplément d'âme", profond avec un ton léger, l'artiste réussit encore ici un coup de maître.

La couverture est magnifique, soignée, l'ouvrage de très belle qualité comme toujours chez Futuropolis. C'est chic, intelligent, divertissant, drôle, tout public, donne à réfléchir, élève le lecteur et permet de rêver plus loin, plus haut. Ça file à toute vitesse, se lit, se mange, se boit, se déguste à pleine vie. du Kokor quoi !
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Une petite BD pour commencer l'année. Comme le texte guide souvent mes choix de bandes dessinées, c'est l'adaptation d'un roman qui a eu ma faveur. Celui de l'américain William Kotzwinkle, L'ours est un écrivain comme les autres. J'avais quelques velléités de le lire, voilà une occasion toute trouvée de plonger dans cette histoire.
L'originalité est de mise, pour ne pas dire la loufoquerie. Arthur Bramhall est un écrivain qui n'a pas de chance. le manuscrit à peine achevé de son roman, qu'il sent plein de promesses, un futur best-seller, disparaît en fumée dans l'incendie de son chalet. Il le réécrit, et l'enterre à l'abri au pied d'un arbre. C'est sans compter sur la voracité d'un ours qui s'imagine avoir trouvé une cachette de miel ou autre délice.
Comme cet ours ne manque pas d'opportunisme, il décide de l'échanger contre de la nourriture, et sous le nom de Dan Flakes, va commencer une belle carrière d'auteur à succès. Pendant ce temps, Arthur Bramhall est au désespoir…

Il faut accepter le postulat de départ de cet ours lecteur, mais s'exprimant le plus souvent à la manière d'un ours, pour qui se rouler par terre est un signe de satisfaction. Et aussi le fait que personne ne semble « voir » un ours ! Ensuite, si j'ai plongé facilement dans cette histoire délirante à souhait, je n'ai pas complètement adhéré au dessin, notamment le graphisme des humains, alors que les paysages, forestiers et urbains, m'ont beaucoup plu. Mais je reconnais volontiers que mes goûts en matière de bande dessinée sont cantonnés à des traits assez classiques.
L'histoire de cet ours qui découvre le monde de l'édition est réjouissante, elle permet à l'auteur de critiquer ouvertement et avec beaucoup d'humour ce microcosme, et plus généralement, une certaine élite de la culture. Même si de temps à autres j'avais l'impression qu'une subtilité, nichée quelque part entre le texte et le dessin, m'échappait, j'ai passé un bon moment.

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Le monde s'écroule pour Arthur Bramhall lorsque le chalet où il s'est retiré pour écrire part en fumée, et son manuscrit tout juste terminé avec.
Il réécrit donc son roman et cette fois le planque dans une malette au pied d'un épicéa. Mal lui a pris, un ours affamé en quête de miel passe par là et s'empare du manuscrit. Va naître alors un écrivain à succès, un nouvel Hemingway, personnalité hors norme et adulée.

J'ai adoré cette histoire, qui mêle absurde et poésie pour au final proposer une habile et drôle analyse sociétale.
J'ai beaucoup aimé les compositions graphiques et le trait du dessinateur, mais je reste encore une fois peu convaincue par le choix du monochrome, qui a tendance à me tenir éloignée du dessin.
Enfin, cela reste une très belle bande dessinée que je conseille pleinement.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Futuropolis pour cette belle découverte.
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