L'agence RH forme des orphelins très jeunes pour qu'ils deviennent des tueurs hors pair, puis les introduit en tant que stagiaires dans des sociétés pour approcher des dirigeants et les éliminer.
John Lago, le héros tueur à gages, écrit dans son journal quelques conseils pour les nouveaux venus. Il raconte sa dernière mission, avant de prendre sa retraite à 25 ans (âge canonique dans son métier).
L'humour est noir et cynique, complètement amoral. Les scènes d'action sont nombreuses, le héros tue comme il respire, avec détachement. Mais qu'on se rassure, les descriptions ne sont pas gore.
Paradoxalement, ce stagiaire est attachant, on voit peu à peu son armure se fendiller et l'humain transparaître derrière la machine à tuer.
Ce livre aurait été un film - il est d'ailleurs très "filmogénique" - je ne serais certainement pas allée le voir. Mais je me suis surprise à le lire en deux soirées.
L'auteur nous happe dès le début, en écrivant à la première personne, ce qui nous donne tout de suite une complicité vis à vis du narrateur.
Un coup de théâtre à la fin, et on referme ce livre avec le sourire.
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Mouais Mouais bof bof bof! Pas du tout le roman que j'imaginais. Il s'agit d'une organisation criminelle qui agit en envoyant des stagiaires dans des entreprises pour tuer les cibles. Ces stagiaires sont recrutée parmi des orphelins. Bref déjà la, ça m'a gonflé! Je pensais qu'il s'agissait d'un stagiaire tueur psychopathe qui arrivait à ne pas se faire pincer. Ça aurait été plus drôle!
On se croirait dans un film. Ici le héros écrit un genre de mode d'emploi destiné aux futurs recrues. On suit donc les aventures de ce stagiaire, la dernière mission avant sa retraite. Car oui il a 25 ans, et c'est l'âge de la retraite de nos petits orphelins qui ont débuté les missions très tôt.
Il y a plein d'action, de tirs, de guet apens et autres pièges. C'est vraiment pas mon genre de lecture, pour ça, je préfère les regarder en film. Je vous laisse juger par vous même si ce genre de roman vous tente.
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L'idée de départ est réjouissante : un tueur à gages s'infiltre auprès de ses cibles en se faisant passer pour un stagiaire. Tout passe par le filtre humoristique de l'auteur : la vie de bureau, les stratégies de survie en entreprise, les relations sociales, les obligations des tueurs à gages... le ton est clairement le point positif du livre, il permet d'ailleurs de croire aux passages les plus improbables. Une lecture plaisante, légère et remplie d'humour mais rien de plus !
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John Lago, stagiaire dans des cabinets réputés d'avocats, décide de prendre sa retraite à 26 ans, âge vénérable auquel un patron trouverait louche qu'un employé accepte de continuer à bosser sans être payé.
Payé, il l'est pourtant, John, mais pas pour faire des photocopies ou le café matinal ou accomplir anonymement un boulot rapportant beaucoup à l'entreprise. Il est chargé de s'infiltrer dans de grosses boîtes pour y éliminer des méchants de tous poils, selon les critères de son employeur. Tueur à gages, c'est ainsi que l'on pourrait nommer ce héros, chargé de remplir des contrats.
John s'adresse directement aux lecteurs, les traitant d'égal à égal, comme s'ils avaient les mêmes aspirations que les siennes et avaient une envie naturelle de l'imiter. Il leur livre une sorte de vademecum, une liste de points à respecter pour réussir à détruire qui déplaît. Ce livre est une notice du même genre que celles que l'on trouve dans n'importe quel emballage d'article électro-ménager, pour apprendre à bien s'en servir.
Mais ce n'est pas tout, ce serait trop simple. John a une vie, a eu une enfance chaotique, qui l'a marqué, il rencontre Alice, dont il tombe amoureux, ce qui atténue son envie de l'éliminer, mais pas tant que ça.
Pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, il s'agit d'un roman à lire toutes affaires cessantes. Qui ne ressemble à rien de connu, ni dans le thème, ni dans l'écriture, à l'humour noir ravageur, iconoclaste, subversif. C'est leste, vif, intelligent, vraiment cynique et truffé de références cinématographiques puisque John est cinéphile et qu'il puise quelquefois son inspiration dans certaines scènes du 7ème Art.
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Livre plaisant à lire. Entrer dans la peau d'un tueur à gages n'est pas commun. J'ai bien aimé les retournements de situations surtout à la fin, même si le dernier chapitre n'a pas apporté la chute à laquelle on pourrait s' attendre.
Le style avec l'alternance de chapitres et de documents du fbi pimente la lecture.
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Un roman avec un humour très masculin, limite macho. L'idée de base me plaisait pas mal: une sorte de journal intime d'un tueur à gage. Au final ça part un peu dans tous les sens et ça manque de subtilité.
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Un plaisir à lire, lorsque mon collègue me l'a conseillé, j'étais un peu blasé mais je l'ai dévoré. le ton qu'il emploie est bon. Je recommande absolument
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