Oubliez les lois de l'offre et de la demande, les courbes IS-LM et l'équilibre général. Tout ceci n'est que fadaise.
OK, on le savait, mais les démonstrations de l'ouvrage, sans math, sans équations, sont sans équivoque. Tout ceci ne repose sur rien de bien sérieux. Pour ceux qui en doute encore, j'attends leurs arguments face à ce que propose Keen, et je leur souhaite bien du plaisir pour arriver à leurs fins sans malhonnêteté intellectuelle.
Le fonctionnement de l'économie politique à la papa est également sérieusement ébranlé quand Keen parle des liquidités offertes aux banques pour redynamiser l'économie : ce n'est pas dans le sens banque-client que ça marche, c'est l'inverse !
Son modèle d'économie dynamique est également une petite pépite que nombre d'économistes ne prennent pas en compte : une fois l'équilibre (lequel d'ailleurs ?) atteint, on en repart quoiqu'il arrive.
A mettre dans toutes les mains de ceux qui ne jurent que par les lois périmées de l'économie qui fixent les bonnes hypothèses pour arriver aux bonnes conclusions. Ca leur ferait du bien. Et à nous aussi.
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Ce livre est une porte ouverte sur des volets critiques concrets de la pensée économique dominante (dite "néoclassique"). Il présente les manquements dans la formation des économistes, mais ne se contente pas de critiquer. Il ajoute ce qu'il faudrait connaître, et des ouvertures sur d'autres courants qui méritent d'être mis en avant.
Sa lecture nécessite quelques connaissances en économie (par exemple les différentes masses monétaires M0, M1, M2 et M3), mais ne fourni pas de grandes démonstrations mathématique. Ce qui fait qu'il est une lecture presqu'indispensable pour toute personne se prétendant économiste. Libre au lecteur d'apprécier ou non les critiques et de s'en faire sa propre opinion.
J'ajouterais que les nombreuses petites piques et l'air cynique de l'auteur rendent le tout encore plus léger à lire.
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D'une lecture assez facile, le ton est parfois un peu trop libre. Il en reste un travail particulièrement utile à la réflexion.
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cela, ce serait si l'acteur économique était un être rationnel.
Steve Keen Climate Change