Une plongée dans le Canada de la ruée vers l'or, plutôt bien documentée.
On vit la grande aventure américaine (ouais le Canada c'est en Amérique, les USA ont pas l'exclusivité), les difficultés d'une crise économique terrible, les espoirs souvent vains des aventuriers, la brutalité des brigands, le racisme envers les autochtones, la merveilleuse entraide qu'on peut avoir dans les milieux ruraux entre voisins.
et j'ai été plus qu'être sidérée par le courage et la totale inconscience de ces pionniers qui se trimbalent une tonne de vivre sur le dos par l'hiver du grand Nord. Des grands malades quoi.
Nicolas a beau être le personnage principal, c'est aussi le moins intéressant. Il ne pense jamais à rien, a une chance de c*** parce qu'il arrive toujours a se faire tomber la solution sur la tête. Les autres sont mieux. On suit plusieurs points de vue différents, Nicolas et ses compagnons de voyages, les frères Dubois et la famille Aubry qui tente de reconstruire et même sur la fin, celui d'une jeune fille que Nicolas a rencontré dans son train.
Chacun aborde des problèmes très différents mais ne manque jamais de courage. Avec des motivations plus ou moins claires ou louables suivant les personnages, bien entendu.
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moi dans opinion Klondike n'était pas in roman intéressant. Quand je suis triste à les étudiant d'avoir cette opurtunity. To conclude my preach of statement I hope that the author of the book redices his life choices and hope that he makes a better book
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Trilogie historique très intéressante sur la ruée vers l'or des québécois et canadiens vers le Klondike. Nous suivons la vie mouvementée de plusieurs personnages affrontant les nombreuses difficultés de ce périple. Une histoire de meurtre ajoute de l'intrigue à cette aventure.
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Klondike est un livre très dure à suivre. Il y a été trop de personnages et il y a été trop d'informations inutile. Klondike est comme la vomis verbale. L'histoire n'était pas terrible mais l'intrigue était perdu dans les détails. Je ne recommande pas.
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Les bandits vivent toujours dans la crainte qu'on les retrace. Ils développent une sorte de sixième sens que certains confondent avec la paranoïa. Ils ne dorment que d'un œil et jamais sur leurs deux oreilles. Du coup, un détail devient vite suspect et, comme ils n'ont pas la conscience tranquille, ils se retournent plus souvent que les autres pour s'assurer qu'on ne les suive pas.
A quoi servent les enfants sinon à nous occasionner des soucis ? C'est votre faute, ce qui arrive...Le garçon accusa le coup sans mot dire. Ce n'était pas la sagesse qui parlait à travers son père, mais plutôt une colère sourde, aveugle et impuissante puisqu'il ne possédait plus les moyens d'agir par lui-même, de reprendre les rênes de son destin. On lui avait tout pris, jusqu'à sa fierté.
Nicolas ne vivait pas, comme Pierre, dans un roman d'Eugène L'Ecuyer avec ses sensibilités romantiques, mais dans la vraie vie. Il ne pouvait pas se soustraire aux responsabilités qu'on lui avait confiées et aux attentes qu'il avait lui-même créées en partant chercher ses frères, ni se permettre de décevoir ses parents comme Antoine et Pierre l'avaient fait.
Les télégraphes avaient alors relayé la fabuleuse nouvelle à travers le monde entier et, avec la complicité des journaux, ils avaient provoqué la folie des hommes. Bien décidés à quitter pour de bon la misère de la Grande Dépression, ils se ruaient depuis sept mois déjà vers la nouvelle Terre promise, poussés par leurs rêves d'un avenir meilleur. Tous voulaient se libérer des usines dangereuses et insalubres, de ces patrons qui ne leur reconnaissaient aucun droit, des horaires de plus de soixante-douze heures par semaine, des salaires de crève-faim, ou du chômage qui régnait partout en maître.
—Et tes toiles?
—Ah, j'ai failli en vendre ! Et à plusieurs reprises, tu sauras. Je vous disais vrai! Mais j'ai comme qui dirait vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué...
Un seul mot lui restait en tête: failli. Et tant de déceptions! Pierre avait souhaité faire fortune. Comme Antoine, il était arrivé en ville rempli d'espoir, avec le désir de réaliser son rêve le plus cher et la pensée magique que la chance lui sourirait, que le succès serait facile. Mais la métropole regorgeait de jeunes artistes bourrés de talent au point de ne plus savoir qu'en faire.
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Sonia K. Laflamme présente Enquêtes sur mesure