Difficile de donner une critique sur une affaire qui a défrayé la chronique, et dont tout le monde se sait plus ou moins manipulé par la presse ; le sujet est grave, euthanasie justifiée ou non, polyhandicap et droit à la vie, médecine sous contrôle politique, etc.
C'est le discours d'une mère que j'ai lu, d'une mère qui aime son enfant tel qu'il est devenu, de façon inconditionnelle comme souvent les mères le font.
Contrairement à une autre histoire, un autre Vincent, Humbert celui-là, elle ne l'a pas entendu demander explicitement de cesser de vivre. Elle qui passe plus de temps avec lui que nul autre prétend même communiquer avec lui par moment.
Il faudrait lire tous les témoignages de toutes les parties pour être objectif, et encore, combien d'éléments nous manquent-ils pour porter un jugement ?
Chacun reste libre de ses pensées et le droit de mourir est une histoire compliquée où l'éthique se perd parfois dans les méandres de la foi. La Loi Léonetti a cependant fait évoluer les choses dans certaines circonstances.
Je reste toujours admirative par contre face à des mères qui puisent des forces insoupçonnées pour leurs enfants et sont capables de se battre comme des lionnes.
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le Dr Kariger nous a détruits.
Si Vincent était malade, gravement malade, s'il était mourant, j'accepterais qu'il parte ! S'il était en fin de vie, nous ferions tout pour le soulager, pour le soutenir, lui donner du confort, de l'amour, de l'affection, sans exiger qu'on le maintienne en vie à tout prix ! Mais là ? Là, on décide de ne pas le laisser en vie. Quelle mère peut le supporter?
Combien de gens se sont permis de juger du cas de Vincent , et de justifier que sa vie s'arrête, sans jamais l'avoir vu, sans le connaitre autrement que par les dires de Kariger ! Y compris Jean Leonetti, qui en a même parlé à la radio...Il se permet de parler d'un patient qu'il ne connait pas.
Je veux bien que le personnel soit débordé. Mais une fois la toilette faite, la poche d'alimentation posée, les médicaments donnés, plus personne ne vient le voir.