AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 547 notes
Au milieu du XIXème en Angleterre, deux jeunes femmes s'embarquent à bord du Dublin direction la Nouvelle-Zélande: Gwyn va y épouser Lucas Warden, le fils d'un riche éleveur de moutons et Hélène, Howard O'Keefe un fermier modeste rival des Warden. Sur le bateau, les deux femmes vont se lier d'amitié et durant des années leurs destins et celui de leurs descendants vont se croiser.

Avis aux amateurs/trices de grandes fresques familiales, jetez vous sur ce livre! Il y a tous les ingrédients d'une bonne histoire: amour, amitié, trahison, rivalité...Ajoutez à cela les magnifiques descriptions des paysages de Nouvelle-Zélande et vous obtiendrez au final un saga dans la veine des oiseaux se cachent pour mourir. Je n'ai pas vu défiler les 750 pages de ce pavé qui m'a fait voyager dans des contrées paradisiaques. Cette fresque se poursuit dans deux autres tomes que j'ai hâte de découvrir.
Commenter  J’apprécie          254
Fin XIXe siècle, Hélène est une jeune préceptrice de Londres qui, bien qu'aimant son travail, décide de répondre à une annonce pour se marier en Nouvelle-Zélande. Alors que la jeune femme approche de la trentaine, elle ose le tout pour le tout et décide de partir à l'aventure, pour, peut-être, enfin fonder la famille qu'elle espère tant. Lors du voyage de plusieurs mois en bateau qu'il faut pour rallier le continent européen à la Nouvelle-Zélande, Hélène fera la connaissance de Gwyneira, aristocrate promise à un fils d'un grand éleveur de moutons.

A travers le destin de ces deux femmes très différentes, mais qui vont savoir se lier d'une amitié très profonde, nous découvrons l'histoire de ce pays qui m'était plutôt inconnu. A travers la « petite » histoire de ces deux femmes, Sarah Lark nous offre un récit hyper documenté. Nous découvrons notamment l'arrivée des colons et l'installation massive des élevages de moutons (dont l'auteure saura parfaitement nous immerger dans la difficulté de ses travaux mais également la fortune qu'il a su apporter à un petit nombre de personnes), les relations parfois difficiles avec les maoris et également la place des femmes dans tout cela.

Le pays du nuage blanc, premier tome d'une trilogie, fort de ses 700 pages, est un roman qui se lit parfaitement. Sarah Lark sait prendre le temps d'installer son intrigue et ses personnages. J'ai pris énormément de plaisir à déguster ce roman, à apprendre à connaître Hélène et Gwyneira ainsi que ce pays, la Nouvelle-Zélande, décrit avec splendeur. le quotidien de ces deux femmes n'est pas toujours simple, Sarah Lark nous offre un récit hyper crédible. La vie quotidienne d'une femme au XIXe siècle est loin d'être toujours simple surtout dans un pays si lointain où tout reste à construire et où il faut savoir vivre avec une population à la culture totalement différente de la nôtre.

Le pays du nuage blanc est donc un premier tome d'une saga vraiment prometteuse !
Commenter  J’apprécie          232
Alors tout d'abord, je dois dire que je trouve la couverture splendide, c'est d'ailleurs en partie à cause de ça que j'ai choisi de lire ce roman.
Dans l'Angleterre des années 1850 il n'était pas facile pour une jeune femme sans argent de trouver un mari convenable, c'est pourquoi, par le biais d'une petite annonce, deux jeunes femmes vont se retrouver sur un bateau à destination de la Nouvelle Zélande, pour aller rejoindre leur futur époux, qu'elles ne connaissent absolument pas. L'histoire de cette émigration est vraiment intéressante mais malheureusement j'ai été très déçue par le style simpliste et par le manque total de profondeur des personnages. J'ai eu l'impression de lire l'ébauche d'un livre, l'auteur décrit ce que font les personnages mais c'est tout. La psychologie en est totalement absente et les deux femmes vont finalement vivre des aventures dignes d'un roman de gare.

C'est creux, ça manque sacrément de réflexion, les héroïnes sont quand même très naïves même pour l'époque (ne pas savoir à 30 ans que ce qui se passe la nuit dans le lit conjugal a un rapport direct avec le fait d'être enceinte me parait un peu surréaliste). Ca ressemble à du Harlequin à la sauce Dickens, pour le côté dramatique de la condition des femmes à l'époque.
C'est donc avec joie que j'ai quitté au bout de presque 700 pages nos deux jeunes femmes à l'autre bout du monde sans espoir de retour en ce qui me concerne !
Commenter  J’apprécie          232
Londres, 1852.
Hélène Davenport, fille de pasteur, orpheline de mère, a dû travailler très jeune pour aider son père à la maison et permettre à ses frères de poursuivre leurs études. Elle est préceptrice et s'occupe des enfants d'une famille aisée de la capitale anglaise. Mais, l'envie de se marier et de fonder une famille est de plus en plus présente dans son esprit. Pourtant, sans dot, elle n'a pas grand espoir de voir son souhait se concrétiser.

Un jour, la solution s'offre à elle. En lisant le journal, elle trouve une annonce :
"Eglise anglicane de Christchurch (Nouvelle-Zélande) recherche jeunes femmes honorables, capables de tenir un ménage et d'éduquer des enfants, pour contracter mariage avec messieurs de notre paroisse, hommes aisés bénéficiant tous d'une réputation irréprochable."
Après mûre réflexion, Hélène embarque à bord d'un navire, direction le pays du nuage blanc. le voyage est très long, il dure plusieurs semaines, ce qui lui laisse l'occasion de sympathiser avec d'autres femmes en partance pour la Nouvelle-Zélande. C'est ainsi qu'elle rencontre Gwyneira, Daphne et deux petites jumelles d'une dizaine d'années. Gwyneira, jeune aristocrate, est promise en mariage et les trois autres vont être placées dans des familles en tant que domestiques.

Une toute nouvelle vie s'offre à ces jeunes femmes, dans un pays encore inconnu, une terre d'espoir.
***

"Le pays du nuage blanc" est une saga historique et familiale en trois tomes d'environ 700 pages chacun ce qui laisse un temps de lecture conséquent et passionnant en présence d'Hélène et de la découverte de sa nouvelle vie.

Avec elle, nous voyageons sur le "Dublin" durant plusieurs semaines, entre l'Angleterre et la Nouvelle-Zélande. La traversée de l'océan est longue et le voyage se fait au gré de la météo.
Puis, le bateau rejoint la mer de Tasmanie avec , au loin, la forme des montagnes qui se dessinent, puis les falaises de plus en plus hautes, escarpées et où s'accumulent des nuages pour finalement n'en former qu'un, celui que l'on appelle "le grand nuage blanc".

Sur place, des hommes, des fermiers, des éleveurs de chevaux, des ranchs et de grands domaines les attendent, notamment Lucas Warden et Howard O'Keefe. Ce sont des hommes aux personnalités, aux parcours et aux projets de vie différents. L'arrivée des jeunes femmes est très attendue. Vont-elles s'adapter à cette nouvelle terre de colons où vivent encore des maoris, des animaux sauvages, et où la nature est encore préservée ? le pays est bordé d'océan et a un climat si différent de l'Angleterre. Et, surtout, elles se trouvent dorénavant à des milliers de kilomètres de leurs familles.

Une lecture passionnante qui prend du temps. Il y a beaucoup de détails et de descriptions des personnages, des familles, des ressentis de chacun. On parle de l'histoire des terres colonisées et de ses premiers habitants, les maoris.
Une excellente lecture, un voyage littéraire lointain et vraiment intéressant. La plume de l'autrice allemande est terriblement addictive. J'ai beaucoup aimé.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          200
un bon moment même si l'histoire ressemble à bien d'autres
expliquant les voyages de jeunes femmes de Grande Bretagne vers l'Australie ou ailleurs pour trouver un époux ou un travail.
Envoyer des jeunes de douze ans est triste
je pense lire les trois tomes de la saga
Commenter  J’apprécie          191
Très belle surprise dans une " boite à lire"
Livre d'aventure en nouvelle Zélande confrontation avec les indigènes et amour bien sûr.
Tout y est l'immigration des anglais en Nouvelle Zélande, des destins tragiques, de l'amour, de la haine de la vengeance de l'aventure et tout arrive à bien stimuler notre attention le long de ce roman. Aucun ennui bien au contraire, on a du mal à se détacher de nos personnages. L'histoire est bien ficelée tous les ingrédients sont dans ce livre donc je le recommande volontiers et vivement.
Commenter  J’apprécie          150
Nous sommes en Angleterre, au début des années 1850.

Hélène est la préceptrice de deux jeunes garçons de petite noblesse, elle soutient financièrement les études de ses frères et malgré une vie relativement confortable, désespère de fonder un jour sa propre famille. Un jour, elle tombe sur une annonce dans le journal paroissial qui recherche d'honorables jeunes femmes prêtes à partir à l'autre bout du monde pour tenter leur chance en épousant des colons néo-zélandais, et décide sur un coup de tête de tenter sa chance. Chargée par le pasteur d'escorter jusqu'à Christchurch des jeunes filles de l'orphelinat qui partent elles aussi en Nouvelle-Zélande, mais pour devenir domestiques, la voilà à bord du Dublin, où elle fait la connaissance de Gwyneira, jeune aristocrate galloise qui part elle aussi rejoindre un futur époux inconnu, accompagnée d'un troupeau de moutons de race en guise de dot, troupeau destiné à améliorer le cheptel de Kiward Station, sa future demeure.

Les deux jeunes femmes vont nouer les fils d'une amitié qui les accompagnera leur vie durant sur la terre magnifique et dépaysante qu'elles vont découvrir au bout de leur périple maritime.

J'ai été enchantée par cette belle fresque exotique, dans un pays que l'on a une folle envie d'aller découvrir (enfin, si on ne craint pas les longues heures d'avion pour y aller), en compagnie d'héroïnes attachantes et au caractère bien trempé.

Cette année, décidément, mes lectures me font faire le tour du monde, après le Japon, la Chine, me voilà aux antipodes ...

Et comme le hasard fait bien les choses, je vais recevoir grâce à Masse Critique de Babelio le tome 2 de cette saga, le Chant des Esprits ... je vous tiens au courant dès que c'est lu !
Commenter  J’apprécie          132
ous sommes en 1852, Helen est enseignante, et voit ses chances de se trouver un mari s'évaporer au fil des années. Gwynn quant à elle, a eu la chance de naître dans une bonne famille, mais rechigne à se marier.

Et le destin, souvent facétieux, place sur leur route des signes qui les feront s'embarquer vers la Nouvelle Zélande, véritable joyau de l'Angleterre, et terre en devenir peuplée de Maoris, pour se marier avec de parfaits inconnus.

Mais, vous vous en doutez bien, le peuple original de la Nouvelle Zélande ne sera pas leur principal obstacle, et leurs illusions de tarderont pas à se transformer en désillusions sous la plume de Sarah Lark.

Une lecture dépaysante, habitée par les grands espaces de la Nouvelle Zélande, et malgré une fin un peu précipitée en dépit de ses 700 pages, une lecture que j'ai savourée...

Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          130
Magnifique saga que voilà. On nous entraîne dans le fabuleux pays du Nuage blanc, la Nouvelle-Zélande coloniale où tout reste à découvrir.

Les deux héroïnes principales, deux jeunes femmes allant au-devant d'un mariage avec chacune un fiancé inconnu, vont rythmer le récit par leurs caractères opposés et pourtant attachants. Si leur mariage ne leur apportera, à l'une comme à l'autre aucune joie, on suit avec plaisirs leurs aventures dans ce pays plein de promesses.

Il s'agit véritablement d'une saga. J'ai l'impression d'avoir lu quatre livres en un avec le séquençage en quatre parties de ce roman. Et ces quatre parties sont très bien menées, sans aucune longueur avec un rythme qui me plaît : de courts chapitres pour une lecture rapide et fluide. On retrouve tous les éléments d'une saga : plusieurs parties, plusieurs générations, des passions ( sans tomber dans de la mièvrerie) et de la haine avec son lot de rancunes et de vengeances ancestrales...

On rencontre de nombreux personnages qui eux-mêmes se perdent de vue et se retrouvent sans que cela manque de plausibilité.
On découvre aussi le milieu de l'élevage ovin.
Ainsi que la culture maorie.
Et enfin, il y a là aussi la question des femmes et de la sexualité qui est en entrefilet dans tout ce roman au moment de l'Angleterre victorienne.

La fin du livre est elle-même haletante. On sent l'explosion arrivée et on la craint également. Jusqu'à la fin, on se demande quelle fin peut attendre nos protagonistes.

Je sais qu'il y a une autre saga, une suite concernant la 3e génération. Pour ma part j'hésite encore. Ce roman en soi n'appelle pas de suite mais l'auteure écrit tellement bien... Affaire à suivre!
Commenter  J’apprécie          122
Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai eu du mal à me faire au style du livre où on passe d'un héros à un autre. Puis, j'ai persévéré et je ne le regrette, j'ai adoré ce livre qui nous conte l'histoire de jeunes femmes découvrant un nouveau pays : on apprend en se distrayant et j'aime ça.
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (1315) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3186 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}