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4,06

sur 547 notes
Merci beaucoup aux éditions l'Archipel et à Babelio pour cet envoi Masse Critique. J'ai découvert grâce à ce beau volume édité spécialement pour les 30 ans de l'Archipel cette saga de Sarah Lark.
Tout commence par une petite annonce, qui recherche des jeunes filles anglaises comme candidates au mariage avec des hommes de bonne famille en Nouvelle Zélande, terre de toutes les promesses.
Hélène, préceptrice, décide, non sans crainte, de tenter l'aventure. Sur le bateau qui l'emmène à Christchurch, elle rencontre une jeune noble galloise, Gwyneira. L'amitié qui se lie entre les deux jeunes filles les accompagnera toute leur vie.

La plume de Sarah Lark est limpide, et elle décrit avec justesse la beauté et la rudesse des paysages néo-zélandais, le caractère doux et conciliant des maoris, la férocité des hommes de pouvoir qui considèrent les femmes à peine mieux qu'un cheval.
Une belle découverte que cette histoire, que j'ai dévorée en trois jours, malgré les 700 pages...
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Oh vraiment un bon roman je me suis régalée
Des jolis paysages des histoires d'Amour pratiquement pas de sang un très bon moment d'évasion
Les pages tiurnent toute seule je ne me suis pas du tout ennuyé beaucoup de péripéties
C'es t avec impatience que je vais commencer le second tome
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L'Archipel lance une belle édition collector dans le cadre des 30 ans le meilleur de l'Archipel et j'ai eu la chance de le recevoir grâce à la masse critique de Babelio (Bien que ce soit le début d'une trilogie, je n'ai demandé que celui-ci tant j'espérais le lire).

Comme je m'y attendais, je l'ai dévoré sans le lâcher. Une histoire passionnante, même si la trame est assez convenue et les coïncidences nombreuses. Mais des personnages qu'on voudrait ne plus quitter, et une belle découverte de la vie en Nouvelle-Zélande, des relations avec le Royaume-Uni, et de plein d'autres données historiques que j'ignorais totalement avant de découvrir ces romans.

Deux femmes qui n'ont rien en commun, sauf sans doute leur force de caractère, qui n'auraient jamais dû se rencontrer.
Hélène est préceptrice à Londres. Pas grand chose à espérer de la vie.
Quand elle apprend par hasard qu'en Nouvelle-Zélande des "messieurs de réputation irréprochable" cherchent des épouses. Les paroisses servent d'entremetteuses de façon éhontée, mais Hélène se laisse prendre à la belle prose qu'elle reçoit.
Et surtout, on ne lui laisse guère le temps de la réflexion, car il faut convoyer des orphelines, de toutes jeunes filles qu'on arrache à ce qu'elles ont connu pour les envoyer servir de bonnes, quasiment d'esclaves, dans un pays qui se développe à peine.

Gwyneira est Galloise, d'une famille noble. Un avenir tout tracé, entre broderie, oeuvres de charité, mariage d'intérêt décidé par les parents. Elle rêve de quitter les salons, de rester à l'extérieur, de s'occuper des chevaux et du domaine. Impensable pour une fille !
Quand on lui offre, de façon assez malhonnête pourtant, un mariage avec un inconnu loin de l'étiquette et des contraintes britanniques, elle se dit que ce ne sera pas pire et part pour la Nouvelle-Zélande avec son futur beau-père. Qui bien entendu, lui a caché des éléments importants du contrat.

Les deux jeunes femmes, qui ont fait connaissance pendant la longue traversée, débarquent dans un pays encore très peu développé, et s'aperçoivent vite qu'elles ont été flouées. Mais surtout, elles voudraient protéger les orphelines, qui se sont attachées elles. Hélas, elles ont été "vendues" d'avance, difficile de les aider, dans l'immédiat.
Ici encore, les paroisses jouent un rôle vraiment lamentable, pour des gamines pas encore sorties de l'enfance.
Nous les suivrons toutes pendant un quart de siècle, de 1852 à 1877, entre joies, peines et nombreux rebondissements.
Bergers, tondeurs de moutons, chercheurs d'or, gros propriétaires terriens et petits éleveurs au bord de la famine, sans oublier le peuple premier, les Maoris, qui se laissent dépouiller de leurs terres avec plus ou moins de bonne volonté, selon les générations. Tout un monde inconnu s'offre à nous.

Comme toujours, Sarah Lark met en scène des femmes fortes et déterminées, débrouillardes malgré les situations. Et pas seulement les héroïnes principales. Il y a par exemple ici Daphnée, l'aînée des orphelines, qui fera son chemin de façon inattendue, et saura aider ses soeurs de détresse. Et Marama, à laquelle on ne prête pas assez attention il me semble.
Contrairement à d'autres romans il y a aussi quelques personnages masculins qui relèvent le niveau !!

Au-delà de toutes les péripéties attendues ou inattendues, un texte qui se lit avec beaucoup de plaisir.
Je dévore sans m'arrêter, et ensuite, je regrette d'avoir lu si vite et que ce soit terminé !!

Il s'agit en fait d'une trilogie, mais on peut parfaitement lire ce tome seul, il se termine sur une vraie fin, je n'aurais même pas pensé qu'il y ait une suite si je le savais pas avant lecture.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Hélène, préceptrice et Gwyneira, jeune aristocrate, toutes deux anglaises, font connaissance sur le bateau qui les emmène en Nouvelle-Zélande à la rencontre d'un futur époux qu'elles n'ont jamais vu. L'amitié qui se lie entre elles durant la longue traversée leur sera précieuse pour affronter la rude vie qui les attend au milieu du XIXème siècle, dans leur pays d'adoption.

J'adore les livres qui me font voyager dans des pays ou des époques lointaines. Cette saga de Sarah Lark qui comporte encore deux volumes, le chant des esprits et le cri de la terre, remplit tous ces critères. Si vous avez aimé découvrir l'Australie d'hier à travers les livres de Colleen Mc Cullough, vous apprécierez de visiter la Nouvelle-Zélande guidée par Sarah Lark. Sur des terres occupées à perte de vue par des troupeau de moutons, les héroïnes de Sarah Lark se révèlent en brisant le carcan réservé aux femmes de cette époque.
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Je dois dire que c'est un petit coup de coeur que la découverte de cette saga familiale.
Voilà un petit moment que je tournais autour sans trop me décider. J'ai finalement sauté le pas et j'en suis ravie !

Je trouve que c'est une saga fantastique qui nous fait voyager, avec des personnages incroyables, aux destins mouvementés et peu communs.
C'est un véritable aventure qui se déroule sur plusieurs générations, dans un contexte magnifique et sauvage qu'est celui de la Nouvelle-Zélande… J'ai été transportée par l'histoire bien entendu, mais également par la vie quotidienne des colons de Nouvelle-Zélande qui entoure toute la saga. Entre la tonte des moutons dans les exploitations, les grandes randonnée équestres dans les paysages somptueux et luxuriants, la culture maorie avec la spiritualité et les légendes ainsi que les rêves des chercheurs d'or…. j'ai eu beaucoup de peine à tourner la dernière page…

Heureusement, il me reste encore 2 autres tomes à découvrir….
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J'ai eu beaucoup d'appréhension en commençant ce roman car ayant au total plus de 750 pages j'avais peur de vite me lasser et de passer un trop long moment à le lire. C'était sans compter l'écriture simple et directe de l'auteur Sarah Lark et les péripéties incessantes du roman. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde dans me lecture. Il faut dire que ce livre regroupe des thèmes que j'adore : la colonisation, le poids de moeurs et la place des femmes.

J'ai adoré ce roman pour plusieurs choses :

– Les héroïnes :

On suit deux femmes si différentes en tout point. L'une, Gwyneira est riche, courageuse, en recherche perpétuelle d'aventures, d'un homme fort et aventureux. Elle adore la nature, monter ses chevaux et s'occuper de ses chiens de race, elle espère trouver dans ce nouvel eldorado un « cow-boy américain ». L'autre, Hélène, est plus traditionnelle, conventionnelle, sérieuse en recherche d'un homme bon et bien éduqué, elle n'est pas fait pour les travaux de la ferme, ni les travaux manuels.

Toutes deux sont soumises au poids des conventions, au poids de leur rôle de femmes. Elles n'ont pas leurs mots à dire dans leur mariage, face aux hommes, dans les affaires de l'exploitation de la ferme. Et vont souvent se retrouver embrigadées dans des situations qu'elles n'auront pas choisies et pour lesquelles elles ne pourront rien faire.

On fait souvent face à des situations d'injustice qui peut-être dans notre société actuelle nous feraient hausser les sourcils en se disant « mais pourquoi ne dit-elle rien, pourquoi se laisse-t-elle faire comme cela » mais à cette époque la voix des femmes n'était pas entendu, et les hommes n'avait que faire de leur avis ou de leur bon vouloir. Malgré leur condition ce sont deux femmes incroyablement fortes qui vont tout faire pour se sortir des épreuves auxquelles elles font face.

C'est un roman fortement marqué par une empreinte féministe, il faut savoir que la Nouvelle-Zélande est le premier pays à avoir accepté le droit de vote des femmes. Les femmes sont soumises au poids de la décence mais par ces actions Gwyneira ne cesse de chercher à se rebeller. Elle participe aux tâches de la ferme, monte son cheval à califourchon, donne son avis sur le fonctionnement et les finances de leur exploitation. C'est un personnage que j'admire beaucoup.

– La Nouvelle-Zélande et son histoire

J'ai adoré découvrir cette région du globe à cette époque, découvrir toute la période de la colonisation, des éleveurs de moutons faisant fortune ou pas, de la tenue d'une ferme et d'une exploitation. Je me suis laissé emporter dans la découverte de ces vastes plaines et de ces espaces montagneux encore inexploités. Par la recherche perpétuelle des personnages à s'en sortir, faire fortune dans ce nouvel eldorado, grâce à la pêche à la baleine, la vente de peau de phoques, la recherche d'or, l'élevage de moutons…

– La colonisation

C'est un roman également sur la colonisation, la spoliation des terres aux Maori et le racisme. Les Maoris sont souvent mal jugées et mal traités par les britanniques, qui les embauchent dans leurs exploitations pour un salaire et des conditions misérables. Qui ne veulent pas les éduquer ou leur apprendre l'anglais pour ne pas leur permettre de se rebeller.

C'est un roman qui a aussi une vocation humaniste et qui prône l'éducation de ses populations maories à l'image de cette phrase du roman « il est impensable que l'on puisse refuser l'éducation à des êtres humains ». On assiste aussi à une montée du racisme des « hommes blancs » vis-à-vis des maoris, et aux prémices des premiers conflits pour la répartition des terres.

Lien : https://eemmabooks.wordpress..
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En cette fin de XIXe siècle , la vie des femmes en Angleterre est toujours assujettie au mariage , et le mariage à la richesse de la famille . Hélène fille de pasteur , orpheline et ayant charge de ses frères n'a aucune chance de passer par la case mariage , sauf à accepter un mariage dans la lointaine Nouvelle-Zélande où les femmes sont rares . Pour Gwyneira , jeune noble galloise , c'est l'attrait de la nouveauté et sa position dans la fratrie qui l'amène à accepter un mariage"gagné" au poker par le "Baron des moutons".

Les deux jeunes femmes font cette longue traversée , Hélène accompagnée par de très jeunes orphelines qu'on envoie là-bas pour servir de bonnes.

Deux classes sociales , deux rêves différents et à l'arrivée la réalité pour l'une comme pour l'autre, est-elle à la hauteur de ce qu'elles attendent...

Le premier tome d'un saga en comptant trois , il nous emporte vers une Nouvelle-Zélande pas dégrossie , encore aux mains de colons aventuriers , où tout parait possible ,de l'or aux moutons ,pour devenir riche . Les Maoris sont présents et l'on découvre des éléments de leur culture et comment les colons ont "négociés" leurs terres et leur force de travail .

Le portrait des personnages secondaires est intéressant pour étoffer la vision de cette société qui se met en place en copiant Londres et en s'en éloignant en même temps.

On se laisse prendre par une histoire bien ficelée même si elle manque un peu d'originalité et de fougue et par les paysages décrits qui donnent bien envie d'y aller ....
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Une excellente saga familiale sous fond de colonisation de la Nouvelle Zelande par la Grande Bretagne.

Tous les ingrédients sont présents pour capter le lecteurs : amours contrariés et compliqués, « exotisme » par le fait que l'intrigue se déroule dans un pays lointain et peu connu (la Nouvelle Zélande) où tout est permis et surtout à construire au point de vue économique.
Au travers de l'amitié de deux jeunes femmes que tout oppose, on assiste à la vie difficile, à la lutte de ces deux familles de fermiers pour leur survie dans un pays en friche ainsi que la cohabition, parfois difficile, entre les maoris et les blancs.

Un roman comme je les aime, sans «chichi » tout en me permettant de m'évader sans me fatiguer, et, de passer un bon moment.
.
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Très bonne expérience !
Le Pays du Nuage Blanc est une formidable épopée qui nous envoie en Nouvelle-Zélande, récemment colonisée par la couronne britannique. On y suit notamment les aventures de Gwyneira, une jeune galloise fougueuse à laquelle on aime s'identifier.
Au long de ces 600 et quelques pages, on ne se lasse jamais de savoir ce qui va lui arriver ainsi qu'à son amie Hélène, fiancée à travers des lettres.
Des histoires de famille, d'héritage, d'argent et de rivalités qui assoiffent le/la lecteur/trice.
Je vous conseille vivement de vous plonger dans la vie de la famille Warden, famille avec des caractères en tout point différents.
Le seul point négatif est un passage d'une trentaine de pages qui se révèle un peu désagréable à lire, mais le reste rattrape cette légère faille.
J'ai hâte de lire la suite : le chant des esprit, qui a l'air d'être tout aussi passionnante.
Bonne lecture
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Je n'ai pas pour habitude de lire ce genre de saga mais le voyage était trop tentant. Me voilà donc embarquée avec nos deux héroïnes à la découverte d'un nouveau pays et d'une nouvelle vie qui a ses hauts et ses bas.
L'auteure nous fait passer tour à tour de l'exaltation à l'agacement en fonction des situations où Gwyn et Hélène se trouvent. Il y a des situations qui, pour l'époque, paraissent normales mais qui, pour aujourd'hui nous scandalisent. Tout y passe, de l'espoir d'une vie meilleure à la dure réalité, en passant par des moments évidemment romanesques. C'est en même temps un livre d'aventures et féministe.
Par dessous tout ça, on découvre un peuple Maori conciliant vivant de peu face à des Européens évidemment avides de richesse et de pouvoir.
Enfin l'auteure nous décrit de fabuleux paysages verdoyants.
Beaucoup de choses à découvrir dans ce premier tome.
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